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si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ )

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si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Dim 12 Avr - 23:27
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & le réveil me tira doucement de mon sommeil. les rayons du soleil frappaient mon visage encore à moitié endormi. j'ai ouvert une paupière difficilement, puis l'autre ne tarda pas à suivre. voulant rester encore un peu sous les draps, je me suis retourné brusquement de l'autre côté, balançant mon bras nonchalamment. tiens. j'ai comme l'impression que ma main touche quelque chose de très doux.. je n'eus pas le temps d'ouvrir les yeux pour vérifier par moi-même qu'une sensation humide me traversa les joues, le nez et le front. ce n'est qu'en ouvrant mon regard noir que celui-ci vint rencontrer celui de mon golden retriever, pétillants de malice dès le matin. je l'ai caressé tendrement, encore dans les nuages du sommeil. il devait être environ 9h, et je m'étais couché un peu tard la veille. et à ce que je vois, je n'ai pas dormi seul. je vis mon golden, les pattes sur mon bras, se rapprocher de plus en plus pour coller son museau trempé sur mon corps bouillonnant du réveil. « pedro.. tu m'aimes tant que ça ? » quelques léchouilles plus tard, j'ai finis par comprendre qu'il serait temps que je me lève. j'ai déambulé dans le duplex dans lequel je vivais depuis quelques années à présent, avec su ah. elle n'était pas rentrée hier, et elle avait mit du temps à me dire où elle était exactement. je m'étais fais du soucis, et je m'étais même énervé tout seul en regardant mon téléphone toutes les cinq minutes. tout ça pour me dire une heure après qu'elle était chez une amie. j'ai lâché un profond soupir en ouvrant les rideaux de la baie vitrée qui donnait sur une très jolie vue du quartier de gangnam. quand j'y réfléchissais, ma vie et celle de su ah, elles avaient drôlement changé depuis que je jouais chez les thunders. nous avions pu nous installer ici grâce au club, qui s'occupait d'une partie des frais, tandis que l'autre partie était à ma charge. pedro vint s'asseoir à côté de moi, les yeux remplis d'excitation. il savait que j'avais prévu de le promener ce matin. mais cette fois-ci, il n'y aurait pas que nous deux.. j'ai esquissé un fin sourire à cette pensée. passer cette matinée, et sûrement cette journée, en compagnie de mes meilleurs amis, me rendait heureux. voir shin, c'était toujours autant plaisant, mais il y avait autre chose que je gardais pour moi. depuis que je l'avais rencontré, mes yeux étaient toujours rivés sur risae. de loin, je la regardais.

je me suis fais un thé avant de m'asseoir dans le fauteuil, perdu dans mes pensées. pedro n'a pas attendu une seule seconde de plus pour sauter sur mes jambes de tout son long et s'y installer, comme sur un coussin moelleux et confortable. « mes muscles n'ont pas l'air de te déranger, on dirait. » avais-je murmuré simplement en le caressant derrière son oreille tombante. mon téléphone vibra soudainement, me tirant de mes rêveries par la même occasion. « yooo, c'est quand que vous ramenez vos fesses ? » j'ai laissé échapper un rire. « pas tout de suite, je suis encore chez moi là. pourquoi, tu y es déjà ? » même si shin n'était pas présent dans la pièce avec moi, je pouvais deviner qu'il souriait doucement. « non bien sûr, on avait dit 10h30 au terrain. mais j'ai hâte de vous voir. t'emmènes pedro aussi ? » comme s'il voulait répondre à ma place, mon chien se mit à aboyer dans le haut parleur en remuant la queue joyeusement. « okkk, j'ai compris, ça veut dire oui. bon on se dit à tout à l'heure, bye. » « bye, shin. » mais il était si enthousiaste qu'il avait déjà raccroché. j'ai donné quelques caresses à pedro avant de partir prendre ma douche, me changer rapidement et me préparer. j'ai enfilé un simple t-shirt blanc, accompagné d'un slim noir. il faisait beau et même plutôt chaud, alors un manteau dans ces circonstances ne me servirait pas. je me suis regardé dans le miroir pendant quelques secondes, remettant en place quelques mèches rebelles qui ne voulaient apparemment pas être coiffées. pendant que j'étais particulièrement intéressé par le parfum que j'allais mettre, pedro arriva en courant et s'appuya sur l'évier avec ses deux pattes avant. mon regard a croisé le sien dans le miroir et j'ai pouffé de rire. « en voilà un qui ne peut plus attendre. » cette phrase me faisait écho d'une manière étrange mais j'ai décidé de ne pas y réfléchir plus. j'ai finis par choisir le parfum, et une fois prêt je me suis dirigé vers la porte d'entrée, pedro toujours dans mes jambes. j'ai sorti mon téléphone pour envoyer un sms à celle que j'allais rejoindre. rien qu'en appuyant sur son nom de contact, j'avais le sourire aux lèvres et le coeur battant. depuis ce soir-là, rien n'avait changé si ce n'est que nous étions devenus beaucoup plus proches tous les trois, et qu'elle était maintenant aussi importante que shin, voir plus d'une autre manière. mais cette autre manière, je la gardais pour moi. je ne savais pas si c'était réellement la bonne décision, mais je l'avais prise et c'était trop tard pour revenir en arrière. hey, bien réveillée ? je pars de chez moi, pedro est vraiment pressé de te voir. envoyé. pour dire la vérité, c'était surtout moi qui avait envie de la voir rapidement.

dix minutes plus tard, je m'étais garé non loin de la maison des yeo. la circulation avait été plutôt rapide. j'ai ouvert la portière côté passager et pedro est sorti en trombe pour me tourner autour. j'étais déjà venu à insadong plusieurs fois, mais jamais avec mon chien. je lui ai fais signe de me suivre et me suis avancé vers la maison de la famille de ma meilleure amie. il faisait beau et pedro me suivait avec intérêt. quand il a comprit de quelle maison il s'agissait, il s'est avancé à toute vitesse vers la porte d'entrée. j'ai souri de manière paternelle en le voyant faire avant de le rejoindre. je me suis agenouillé, tenant sa bouille entre mes mains. il ne tenait plus en place. « toi aussi tu es impatient de la voir n'est-ce pas ? » je me suis relevé, prenant une profonde inspiration avant d'appuyer sur la sonnette. j'avais hâte de la voir, de l'écouter parler, de l'entendre rire, de la regarder.. de loin. ça faisait quelques jours que nous ne nous étions pas vu, et c'était surtout dû à mon emploi du temps surchargé. mais étant donné que j'étais libre ce samedi, shin avait émit l'idée de se rejoindre au terrain de basket pas très loin d'ici. j'avais alors fais remarquer au deux que j'avais pedro à promener, comme à mon habitude et c'est là qu'avec risae, il nous avait semblé être une bonne idée de promener nos chiens.. ensemble. les battements de mon coeur se sont accélérés à cette pensée et j'ai fais de mon mieux pour me calmer intérieurement. eren, à quoi tu penses, on avait dit non.. j'ai affiché une légère grimace avant de me reprendre en entendant des pas se rapprocher à l'intérieur. j'ai remis en place une autre de mes mèches rebelles et j'ai fixé avec impatience la poignée. et c'est à ce moment que la porte s'ouvrit.


 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Lun 13 Avr - 22:36
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & plongée dans un profond sommeil, c'est mon téléphone qui me sort de mes rêveries. instinctivement, je me tourne vers ma table de chevet pour saisir le cellulaire. d'après des études, il est fortement déconseillé de le laisser traîner à côté de nous, si l'on souhaite passer une bonne nuit. malheureusement, j'ai du mal à suivre cette recommandation et qui plus est, je n'arrive pas à les croire. c'est sous les bonnes ondes que j'ai pu m'endormir hier et c'est également sous celles-ci que je me réveille aujourd'hui. il faut dire que mon programme de la matinée est des plus enrichissants et des plus agréables. sortir avec mes deux meilleurs amis est un de mes passes-temps préférés et en plus, je vais avoir la chance de profiter d'une balade matinale. ainsi, je n'ai pas forcément le temps de m'attarder plus longtemps dans mon lit. si je suis pressée de les voir, je suis quelque peu contrariée de quitter de mon petit cocon. et puis, si je tiens à prendre une douche, j'ai tout intérêt de monopoliser la salle de bain au plus vite. les joies des grandes familles. par chance, je ne croise pas grand-monde dans les couloirs.

trente minutes plus tard, je me dirige vers la cuisine et ne parviens pas à retenir un bâillement. la douche n'ayant pas réussi à me réveiller comme il faut, je songe à trouver le responsable de cet excès de fatigue quand maru, le shiba de la famille, s'agite en me voyant arriver dans le salon. si je suis certaine que rin est sa préférée, cela ne m'empêche pas de m'approcher de lui en premier, ignorant l'eau qui coule dans l'évier de la cuisine. je m'accroupis devant lui et glisse mes deux mains entre sa grosse tête. " mon bébé, bonjour. " je lui fais une petite caresse sur le haut de son crâne. " on va partir faire une petite promenade ce matin. t'es en forme ? " je rigole doucement, devenant niaise à souhait devant ce chien. c'était bien le seul à me rendre ainsi. " risae ? c'est toi ? tu es réveillée ? " je me redresse et me dirige vers la cuisine. " oui halmeoni ! mais pourquoi tu laves déjà des légumes à cette heure-ci ? " je lance la machine à café et surveille ma grand-mère du coin de l'oeil, attendant sa réponse. j'espère qu'elle n'est pas encore en train de se tuer à la tâche pour nous préparer quelque chose ce midi... je lui ai pourtant dit qu'elle ne devait pas compter sur moi aujourd'hui. aish. je retiens une grimace alors qu'elle finit par s'exprimer : " j'ai mes copines du club de couture qui vont venir ce midi. mais tu les connais, elles arrivent toujours plus tôt et je me retrouve débordée. je ne leur en veux pas. elles veulent me tenir compagnie comparé à mes petits agneaux. " je prends un air faussement indigné et éteins la machine avant de me laver les mains. " moh... je suis pas celle qui te fait le plus faux bond. " je gonfle les joues et bois une longue gorgée de café. " je vais t'aider, tu as gagné. " je lui donne un léger coup de coude avant de me munir d'un couteau et des quelques légumes déjà lavés et rincés. " je t'ai eu ! je plaisante, je plaisante. ne t'inquiète pas pour moi. prends ton petit déjeuner et finis de te préparer. " je lève les yeux au ciel et attrape une pomme. pourquoi je tombe toujours dans son piège ? je rejoins finalement le salon. même si la cuisine n'est pas minuscule, tous les plans de travail sont occupés avec sa recette d'antan. je me retrouve alors sur le canapé à boire mon café après avoir glissé ma pomme dans mon sac à mains. ça sera mon petit en-cas que je pourrais dévorer quand les garçons décideront d'éliminer leurs calories. d'ailleurs, voilà que je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. je souris quand je vois le nom d'eren s'afficher sur mon écran. je ne perds pas une seule seconde pour me filmer, ma tasse de café et ma tête endormie avant de conclure sur maru toujours aussi heureux de vivre. je compose rapidement un message : " l'un plus que l'autre. je te laisse deviner qui ;) " . mon sourire s'agrandit, fière de ma boutade alors que j'avais déjà pris soin de me maquiller. je suis trop coquette pour passer outre cette étape quotidienne. enfin, je profite des dix minutes pour finir de me préparer sous les multiples questions de ma grand-mère avec pour thème principal : mon programme de la journée. je l'entends doucement glousser. " oh, eren ? c'est bien le jeune homme de la dernière fois ? il doit en faire craquer plus d'une. "

pour être honnête, je ressens comme une délivrance quand j'entends la sonnette. toutefois, la fougue de notre chien me rappelle à l'ordre aussitôt. nous l'avons bien dressé mais il est encore jeune. je récupère mon sac et sa laisse. si je lui fais confiance pour ne pas faire courir dans tout le voisinage, je préfère tout de même lui mettre de suite. les gens ne savent pas conduire dans ce pays. j'en serais presque la première au courant. " j'y vais. amuse-toi bien ! " dis-je alors mon compagnon à quatre pattes et moi, nous nous dirigeons vers le hall d'entrée. j'ouvre ensuite la porte et découvre évidemment eren derrière celle-ci. " hey coucou. ça va ? " je lui offre mon plus beau sourire et referme la porte derrière moi. je me penche une nouvelle fois pour m'approcher du golden mais celui-ci est plus rapide que moi. " hé ! bonjour à toi aussi, le deuxième plus beau. " je relève le menton vers eren tout en caressant son chien. je lui présente maru et laisse quelques instants aux deux mâles pour faire connaissance. mon chien est plutôt habitué. je suis confiante. " désolé, je voudrais bien te faire rentrer mais j'en connais un qui est impatient, voire peut-être deux, apparemment. je ne suis pas certaine de tenir le choc plus longtemps. " je m'esclaffe et commence à m'éloigner de la maison. " tu as eu le temps de voir mon message et de trouver la bonne réponse, au fait ? " le temps que je lui adresse, eren avait sûrement du prendre le volant de sa voiture et je refuse clairement qu'il utilise son téléphone en conduisant. " il fait bon aujourd'hui. ça va rendre la journée encore plus agréable. " et surtout, je vais pouvoir profiter d'un petit moment en tête à tête avec mon meilleur ami. ce n'est pas la première fois que cela nous arrive mais je m'en vois étrangement ravie à chaque fois. n'arrivant pas à faire disparaître ce sourire de mon visage, je jette un coup d'oeil discret à la tenue d'eren: simple et pourtant si chic. c'était presque décourageant. " tu vas pouvoir jouer correctement vêtu ainsi ? " dis-je alors que le jeune homme me dépasse pour me guider vers sa voiture. il s'agit d'un simple slim, il existait plus serré comme pantalon et pourtant, sa silhouette arrière me disait tout le contraire. mais qu'est-ce que je fabrique ? je bondis presque sur place et arrive à hauteur du véhicule. " j'ai pris une petite couverture pour que maru s'installe. je ne voudrais pas qu'il te mette des poils partout. " je croise le regard d'eren, attendant son feu vert pour ouvrir la portière du côté passager.

 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Mar 14 Avr - 22:06
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & d'aussi loin que je m'en souvienne, je ne me rappelle pas avoir autant observer une poignée qu'actuellement. et c'est au moment où j'étais le plus perdu dans mes pensées, qu'elle a décidé de s'ouvrir, me faisant lever les yeux vers ce visage que j'attendais tant. elle m'adressait un si beau sourire, que c'était presque impossible  de détourner le regard. « hello, ça va tranquille. et comment se porte ma petite protégée ? » ça va tranquille. t'en as d'autres à sortir comme ça eren ? c'est une blague, c'en est clairement une. bien sûr que je ne suis pas tranquille, enfin si je me sens bien, mais je suis un peu tendu. promener nos chiens revient un peu à un.. rendez-vous et j'ai dû mal à me calmer. j'ai écouté sa réponse, la regardant fermer la porte et porter son attention sur pedro. sauf que connaissant le mâle, il ne se fait pas prier et lui saute limite dessus. je panique légèrement pendant une seconde mais d'un côté, je le comprends. moi aussi elle me fait perdre mes moyens parfois. ou tout le temps, mais je le cache plutôt bien (enfin ça dépend). elle salua mon golden pendant que nos regards se croisèrent pour la seconde fois en quelques secondes. mon coeur rata un battement pendant que je lui lançais des yeux amusés. « deuxième ? qui est le premier plus beau alors ? » évidemment que j'attendais sa réponse avec impatience, comme un enfant qui attendait son jouet. pendant que je lui présente pedro, elle me présente maru et finalement, nous laissons quelques secondes aux deux chiens pour faire connaissance. « maru ? c'est mignon. » avais-je murmuré en regardant timidement le shiba renifler la truffe de pedro. les deux ont l'air de plutôt bien s'entendre, c'est rassurant. ils n'arrivaient pas à rester en place et se tournaient autour chaque seconde. j'ai esquissé un sourire à la remarque de risae avant d'hocher la tête et de la suivre. elle m'interrogea soudainement sur son message alors que je m'étais déjà perdu dans sa silhouette féminine et ses cheveux qui volaient au rythme de ses pas. « euh.. non je. hum, je conduisais. » j'en ai profité pour sortir mon téléphone et lire son message. l'un plus que l'autre. je te laisse deviner qui ;) j'ai affiché un sourire malicieux en la regardant s'éloigner un peu plus, constatant le beau temps au-dessus de nous. risae avait raison. déjà que la journée s'annonçait agréable, le fait qu'il fasse bon, était un plus. apparemment bien décidé à aller se faire promener, pedro s'éloigna de moi et suivit risae et maru. j'ai finis moi aussi par m'avancer, les dépassant pour les guider vers ma voiture. à la remarque de ma meilleure amie, j'ai ricané avant de faire signe à pedro de me suivre d'un claquement de doigt. « pourquoi, tu n'aimes pas ma tenue ? » ai-je demandé d'un air taquin en la regardant, posté à côté de la portière arrière, pendant que pedro rentrait se placer dans la voiture en aboyant. laissant pedro se débrouiller comme un grand, j'ai rejoins risae pour lui ouvrir la portière en affichant un grand sourire. nos regards se croisent et je me permets quelques demies secondes pour la regarder tendrement à nouveau. « merci pour la couverture. je vais la prendre et installer maru. » une fois la couverture récupérée, j'ai laissé risae se hisser sur le siège passager avant d'emmener maru à côté de pedro, à l'arrière. j'ai caressé le haut du crâne du shiba doucement et pedro, qui semblait soudainement jaloux, a traversé la voiture à l'arrière pour venir nous rejoindre et frotter sa tête contre ma paume. j'ai lâché un léger rire. « t'es jaloux mon beau ? » j'ai finis par fermer la portière et rejoindre risae à l'avant de la voiture. dans ma tête, je n'étais vraiment pas si serein. cette balade avec les chiens à l'arrière me donnait une vague impression de petite famille heureuse et je me suis retenu de penser plus parce que mon coeur s'emballait une nouvelle fois. après avoir jeté un dernier regard charmeur à risae, j'ai démarré la voiture et me suis concentré sur la route.

« au fait, pour ton sms, je réfléchis toujours sur qui cela peut bien être.. » j'ai ri avant de jeter un coup d'oeil intrigué à pedro et maru dans le rétroviseur central. « je pense qu'on a ici les enfants les plus heureux du monde. » j'ai esquissé un sourire franc avant de me rendre compte du contre sens de ma phrase et de me racler la gorge maladroitement. mais malgré mon énième maladresse, l'ambiance de la voiture était douce, apaisante. j'étais avec une des deux personnes au monde avec qui je me sens le mieux, et là encore, cela se ressentait. cela ne faisait que quelques mois et pourtant, c'était très vite devenu une évidence, entre nous trois. très vite après notre rencontre au gala sportif en juin dernier, risae et moi sommes restés en contact. au départ, je ne savais pas vraiment comme le prendre, et puis après, je me suis détendu. je l'ai aidé à la bibliothèque, et je dois avouer qu'au début, j'étais plus que tendu. les exercices d'anglais de risae étaient censés être dur mais étant donné que j'étais bilingue, pour moi ça passait mieux et je l'aidais comme je le pouvais. finalement, étant donné qu'elle arrivait à se libérer pour nous voir jouer, nous avons commencé tous les trois à traîner ensemble, de plus en plus. jusqu'à, ne plus se quitter. il y avait ce feeling introuvable ailleurs entre shin, risae et moi et c'était pour ce petit truc en plus que je me sentais à l'aise. pendant que je conduisais, il m'arrivait de jeter des coups d'oeil discret à risae, qui semblait à l'aise elle aussi. cette journée était faîte pour qu'on se retrouve tous les trois, et ça faisait un moment que ça n'était pas arrivé, alors ça faisait du bien. mais, je ne pouvais pas m'en empêcher. je n'arrivais pas à la regarder comme une simple meilleure amie. on se taquinait, on se confiait l'un à l'autre, alors ça devrait être tout comme. simplement, de mon côté, c'était différent. je sentais que depuis ce soir-là, elle m'avait toujours attiré. plus que n'importe qui d'ailleurs, et c'était compliqué d'agir autrement. mais je le faisais, pour shin. et pour elle. shin, je le voyais, il l'appréciait énormément, et les yeux qu'il lui adressait à chaque fois, je les apercevais aussi. je faisais mine de rien, néanmoins au fond, ça me donnait des picotements au coeur que je n'arrivais pas à expliquer. « tu as intérêt d'être au taquet sur le terrain, tu es notre joueuse fétiche. » l'avais-je taquiné tout en continuant de regarder la route.

je suis vite arrivé près du parc et me suis garé à côté du trottoir, sur une place libre. le parc se trouvait juste à côté du terrain alors nous aurions tout le temps de nous promener.. ensemble. j'ai éteins le moteur et après avoir croisé le regard de risae, je me suis retourné vers pedro et maru. « alors ? qu'est-ce qui vous attend les gars ? » maru semblait être impatient de sortir -au vu de sa jeunesse ce n'était pas étonnant- et pedro me répondit en aboyant gaiement. j'ai lâché un léger rire avant de sortir et d'ouvrir la portière à risae. un nouveau sourire et un nouveau jeux de regards. si je continue comme ça, je ne risque pas d'être très fort longtemps pour le cacher.. « je vous en prie, mademoiselle. » avais-je murmuré d'un ton grave mais doux, avec une pointe de taquinerie. après que risae soit sortie, j'ai ouvert la porte arrière en tenant la laisse de maru immédiatement pour la passer à ma meilleure amie. pedro me sauta littéralement dessus en sortant et son poids me fit reculer d'un pas. « doucement mon gros, tu m'aimes vraiment de trop. » après avoir fermé la voiture, j'ai observé aux alentours, en prenant soin de prendre mon sac de sport avec moi, histoire d'avoir au moins un t-shirt de rechange pour jouer. j'ai regardé l'heure sur mon téléphone, qui par ailleurs, avait comme fond d'écran une photo de nous trois, riant aux éclats. « il nous reste environ une demie-heure, on peut faire le tour du parc si tu veux ? on pourra rejoindre shin au terrain de ce côté-là. » lui ai-je souri en indiquant le terrain qu'on pouvait apercevoir à l'intérieur du parc où des promeneurs se baladaient déjà. la journée s'annonçait splendide, et rien que d'avoir risae avec moi me portait ailleurs. en m'avançant en premier vers l'entrée du parc avec pedro tout foufou, je me suis retourné et j'ai observé risae plus en détail. en plus d'être élégante et féminine, risae était une très belle femme. depuis qu'elle traîne avec moi et shin, j'ai eu quelques coéquipiers à la yonsei au club de basket qui m'ont posé des questions sur elle. si ils croient vraiment que je vais leur répondre.. quand ça arrivait, je me contentais d'être clair et concis. mes yeux noirs la détaillait très précisément, me délectant de sa beauté naturelle que je voyais existante en dessous ses coquetteries. et évidemment, un homme reste un homme, et j'avais envie de regarder autre chose, mais je me gardais bien de le faire. ou au moins, peut-être, quand elle ne me verra pas.. « tu es belle, plus encore aujourd'hui. » lui ai-je déclaré avec des yeux brillants. « bon, allons-y ? »






 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Dim 19 Avr - 22:16
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & la porte désormais ouverte, je fais face à eren et le salue, prenant brièvement de ses nouvelles alors que je connais la réponse. le jeune homme a bonne mine. si le basketteur avait quelques soucis, je suis certaine qu'il m'en aurait parlé avant. notre relation est déjà si forte alors que nous étions encore deux parfaits inconnus, il y a quelques mois. j'ignore comment j'ai pu gagner sa confiance si facilement et l'inverse est aussi vrai. plutôt méfiante, eren avait réussi là où de nombreuses personnes avaient échoué. et puis, son aura me rendait également bavarde. je ne pouvais pas jouer les femmes mystérieuses quand il était dans les parages. je me demande toujours si c'est une qualité ou un défaut. " elle se porte bien. " je lui offre un sourire, appréciant pour je ne sais quelle raison quand il mélange plusieurs langues pour s'exprimer. soit cela le rend exotique, soit sexy. je me penche ensuite pour me mettre à la hauteur du golden retriever et lui caresse le haut du crâne avec douceur. les chiens ont toujours eu ma préférence parmi les animaux domestiques. j'ai été ravie d'accueillir le premier, peut-être d'une longue série, au sein de notre foyer. maru est adorable. je suis heureuse d'avoir porté mon choix sur celui-ci et il me le rend bien. pourtant, il y a des chances qu'il finisse jaloux de pedro. toutefois, c'est mon meilleur ami qui met les pieds dans le plat. je ne suis pas naïve et quand je sens son impatience, je me doute de ce qu'il souhaite entendre. si je me rappelle de la beauté de ses chevilles lors de notre rencontre, je me demande bien dans quel état elle se trouve depuis ce temps. les hommes adorent quand on flatte leur égo. je ne vois pas pourquoi eren chercherait à faire exception. ce n'est qu'un jeu, après tout. il doit être conscient de ses charmes. n'avait-il pas cherché en jouer lors de cette soirée ? quand j'y réfléchis, quelle drôle de relation que nous avons tous les deux. enfin, je ne devrais pas ressasser le passé. " maru bien sûr. " je le fixe, attendant de voir son visage se décomposer avant d'afficher un sourire en coin. " tes ferventes supportrices me tueraient si je me contentais de dire que tu es simplement beau, eren. " je me relève après avoir tapoté son chien et observe les deux animaux qui font connaissance. c'est ce que je redoutais ce matin: une mésentente entre nos deux compères préférés. ils devraient s'inspirer de leur maître en cas de difficulté. cela tairait les tensions de suite. et puis, comme ils s'attendent à une bonne petite balade, la bonne humeur est présente à l'image du soleil qui se trouve déjà haut dans le ciel. m'éloignant peu à peu de la maison,  le sourire, qui a pris possession de mes lèvres quand j'ai vu eren, ne semble pas pressé de s'en aller, contrairement à maru. je le sens bondir de joie quand nous nous trouvons à hauteur de la voiture du jeune homme. c'est à ce moment-là que mon regard se perd sur la tenue avant de trouver sa chute sur le fessier de mon meilleur ami. cela n'aurait pas été si dérangeant si je n'avais pas senti un intérêt dépassant tout stade de l'amitié. " là n'était pas la question. " je lève les yeux au ciel, plus dérouté par mon comportement que par sa question. puis, je demande à eren si je dois déposer une couverture pour protéger les sièges de sa voiture. sa réponse se fait attendre quelque peu mais apparemment, il veut prendre les choses en main. je retiens un rire amusé quand il m'ouvre la portière. " mais quel gentleman. " je m'installe sur le siège passager avant et observe le petit manège à travers le rétroviseur. le tote bag déposé à mes pieds, nous finissons par démarrer.

le début du trajet se fait en silence. j'observe naturellement les maisons qu'on dépasse, connaissant pourtant le quartier comme ma poche. nous avons tellement joué dans ces ruelles, mes soeurs, mon frère et moi. la voix d'eren s'élève dans le véhicule et attire ma curiosité. la vue est nettement plus agréable que cette grand-mère qui étend son linge dehors. je ris doucement et imite le jeune homme en regardant derrière moi. " hm, peut-être... " je tourne la tête vers eren qui est en train de conduire. je ne croise pas son regard mais je suis certaine qu'il devinera l'expression sur mon visage quand je lui dis : " maru est un peu jeune pour parler. par contre, je ne savais pas que pedro t'avait appelé papa. " je me moque ouvertement de lui même si je comprends ce qu'il voulait dire. maru est considéré comme le petit dernier de la famille, même s'il s'agit d'un chien. ils font partie de notre routine bien plus que certains membres de notre famille. il comble un vide, il tient compagnie à ma grand-mère tandis que les yeo finissent grandir les uns après les autres. pourtant, et contrairement à eren, je ne possède pas le permis de voiture. nous n'avons pas tous eu les moyens de se l'offrir mais je ne m'en plains pas. je ferai une mauvaise conductrice comme je fais une mauvaise joueuse de basket. je lâche un râle et fronce les sourcils. " yah, tu sais que j'ai horreur de t'entendre dire ça. " je tapote amicalement son bras pour le punir de sa taquinerie avant de croiser les bras. " je sais que vous avez fait exprès la dernière fois. à me laisser récupérer le ballon tss. shin et toi, vous êtes irrécupérables. " c'est que j'ai ma petite fierté à préserver.

quelques minutes plus tard, nous arrivons enfin. je pouffe une nouvelle fois de rire quand eren s'adresse à nos chiens. c'est à se demander si finalement pedro ne sait pas parler. d'ailleurs, j'attends toujours les explications de mon meilleur ami concernant son choix de prénom. mais parfois, il vaut mieux laisser garder le mystère. je n'oserais pas blesser son imagination. en tout cas, les deux sont réceptifs. je défais ma ceinture et continue de les regarder, ne prêtant pas attention au fait qu'eren était déjà en train de faire le tour de la voiture. " maru, tu attends avant de sortir. " sinon, je vais devoir courir après lui et la laisse. un drôle de spectacle. je récupère ensuite mon sac et une nouvelle fois, eren m'ouvre la portière. je lui adresse un sourire et décide de le taquiner à mon tour. " je vais finir par croire que tu as quelque chose à te faire pardonner... par exemple, te moquer de mon niveau en sport ? " j'arque un sourcil et regarde ailleurs quand il ouvre la porte arrière. c'est que je ne voudrais pas prendre des mauvaises habitudes. je me sens libérée de tout poids quand je récupère la laisse de maru. nous nous éloignons tout deux du véhicule, n'attendant pas les retardataires. il faut dire que mon jeune chien est impatient de découvrir le paysage. " oui oui, bien sûr. " dis-je. je l'attends tout de même avant de m'engager sur le chemin qu'il m'avait indiqué.  je rappelle maru gentiment à l'ordre, ne pouvant pas voir le regard que me jette eren au même moment. je le rejoins plus ou moins tranquillement avec le shiba bien heureux de vivre, voire trop. j'aurais aimé que le rythme de course de ce dernier explique mes joues rosies mais la raison est effectivement le compliment presque inattendu d'eren. ce n'est pas la première fois qu'il me dit mais c'était dans des circonstances bien différentes. " je n'ai pourtant rien fait de spécial aujourd'hui... mais merci. " je hoche la tête et nous foulons alors nos premiers pas dans le parc. c'est sans compter sur maru qui fait déjà des siennes. " à le voir aussi agité, on dirait qu'il n'est pas sorti depuis des semaines. " je lève ensuite la main. " je jure solennellement qu'on s'en occupe bien. " la fougue de la jeunesse. j'échappe un rire alors qu'il tire une nouvelle fois sur sa laisse. peut-être qu'il a finalement envie de se défouler autrement... il n'est malheureusement pas possible de lâcher le fauve mais. un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. je me retourne vers eren, un air joueur dans le regard. " je me demande qui serait le plus rapide entre nous et vous. " je lui offre mon plus beau sourire. " tu dois t'échauffer, c'est l'occasion, non ? " et sans demander mon reste, j'aperçois un pont au loin qui peut faire office de ligne d'arrivée. " allez maru, on donne tout ! " n'attendant pas son accord, je commence à prendre les devants. maru risque de devenir chien de traîneau sur la dernière ligne droite. tant que je ne me ramasse pas, c'est le principal !

 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Ven 24 Avr - 21:55
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & suis-je légitime de poser cette question ? évidemment que je le suis. je l'observais avec des yeux amusés. j'en entendais beaucoup sur mon physique avec les supportrices du club de basket à la yonsei notamment, mais c'était toujours plus plaisant que ce type de déclaration sorte des lèvres de risae. comme j'attendais avec impatience, elle finit par m'adresser une réponse qui ne me satisfaisait pas vraiment. j'ai senti mon visage changer d'expression et s'approcher plus d'une mine boudeuse que d'autre chose. risae me fixait avec un sourire en coin. j'étais prêt à répliquer comme un enfant de 4 ans quand ma meilleure amie continua. ce qu'elle déclara, n'était pas totalement faux. mes supportrices.. oui, mais le truc, c'est que je préfère que ce soit dit une fois de ta part plutôt que trente fois de la leur. j'ai finis par soupirer avant d'afficher moi aussi, un sourire en coin. « tu es simplement beau, eren. tu l'as dis, ça me convient. » l'avais-je taquiné doucement en tentant de l'imiter à la manière d'un mauvais comédien. pedro et maru faisait doucement connaissance et ça avait l'air de plutôt bien se dérouler. à propos de cette balade, j'étais confiant, et quand j'ai vu la bouille de maru, je l'ai été encore plus. il a l'air vraiment mignon, comme sa propriétaire d'ailleurs. ah, enfin, qu'est-ce que je raconte moi ? j'ai secoué légèrement la tête pour me chasser cette idée avant de poser mes yeux sur la silhouette légère et féminine de risae. je ne me lassais jamais de la regarder, j'espérais être discret alors pour plus d'efficacité, je le faisais généralement quand elle était de dos ou qu'elle regardait ailleurs. jusque là, ma technique s'est avérée plutôt forte. rattrapant les trois joyeux lurons, je me suis faufilé sur le côté de la portière arrière de ma voiture, ordonnant à pedro de monter d'un seul geste. il s'était toujours montré très docile à éduquer. il m'écoute au doigt et à l'oeil, ce qui diffère cependant un peu quand su ah est dans les parages. attentif à la remarque de ma meilleure amie, j'ai lâché un ricanement. bien sûr que j'avais prévu un change, j'ai déjà joué en jean au basket et honnêtement, ça ne donne vraiment rien de bon. à ma réponse, j'ai jeté un coup d'oeil à risae qui levait les yeux au ciel, ce qui n'a fait qu'agrandir mon sourire taquin. l'embêter, fait parti de mes nouveaux loisirs depuis que je l'ai rencontré. entre nous, c'est comme ça. il y a de l'amitié, de la confiance, du respect, des taquineries et puis.. voyant que mon esprit partait un peu trop loin, je suis parti ouvrir la portière à risae avant d'installer correctement maru avec sa couverture toute douce.

les maisons défilaient pendant le trajet, qui était silencieux au début. j'avais trouvé bon de me concentrer sur la route tout en oubliant pas de surveiller les deux zouzous à l'arrière. de temps en temps, du coin de l'oeil, je me permettais de regarder risae qui semblait passionnée par le quartier que nous traversions au-dehors. je me demandais à quoi elle pensait pendant que pedro s'était mit en tête de poser ses pattes sur la vitre arrière, frénétiquement. j'ai lâché un léger rire suivi de près par risae, qui observait derrière. taquine comme à son habitude, risae me fit remarquer que maru était sûrement un peu trop jeune pour savoir parler, mais qu'elle ne savait pas que pedro m'avait appelé papa. j'ai esquissé un petit sourire en coin à sa moquerie, avant d'apposer mon coude sur le rebord de ma fenêtre et d'appuyer ma tête sur la paume de ma main, ne quittant pas la route du regard. une main sur le volant, j'ai finis par la taquiner sur le sujet du basket, parce que c'était trop tentant. même sans la regarder, je savais très bien qu'elle fronçait les sourcils. j'ai senti une tape amicale sur mon bras alors j'ai dévié mon regard pendant une demie seconde sur risae qui croisait les bras. mon sourire taquin s'est agrandit alors que ma main tournait le volant à un angle de rue. « ohhh, mais je n'oserais pas me moquer. tu t'en sors plutôt bien. » je savais qu'elle avait sa petite fierté, et c'était toujours drôle de la voir râler ainsi. et même comme ça, mon coeur continuait de battre pour elle à une vitesse plus rapide qu'en temps normal.

à noter qu'on ne perd pas les bonnes vieilles habitudes. j'adore parler à pedro, comme s'il pouvait me répondre bizarrement.. c'est un tic que j'ai pris et quand il aboie, j'ai réellement l'impression qu'il me répond. alors en arrivant sur le lieu de balade, risae a pouffé de rire pendant que je demandais aux deux chiens ce qui les attendait. en fait, on se demanderait vraiment si c'était moi ou un des deux chiens, qui était le plus impatient. parce que j'étais déjà sorti de la voiture pour ouvrir la portière à ma meilleure amie. faire cette promenade me mettait sincèrement en joie. j'ai ri face aux taquineries de risae, la main toujours sur la portière. « moi je te trouve plutôt mignonne quand tu cours. » je l'ai observé arquer un sourcil avant de regarder ailleurs. j'ai pouffé de rire devant ce spectacle avant de m'occuper de nos deux compères à l'arrière. ces deux-là ont véritablement besoin d'être lâchés dans le parc. j'ai confié maru à sa propriétaire avant de me faire littéralement sauter dessus par mon propre chien. décidément, j'en connais un qui m'aime plus que c'en est même possible. je lui ai caressé le haut du crâne doucement avant de fermer le véhicule et de rejoindre risae et maru. pris dans l'élan de la laisse de pedro, j'arrive à l'entrée du parc plus rapidement que risae, et j'en profite alors pour me retourner et pour admirer la jeune mannequin qui rappelle gentiment son shiba à l'ordre. elle était belle, et je ne savais pas vraiment si c'était la lumière du soleil ou si elle avait fait quelque chose de spécial, mais mon coeur la trouvait encore plus attirante aujourd'hui. pendant quelques secondes, j'étais totalement perdu dans la contemplation de son sourire éblouissant adressé à maru, de ses cheveux noirs de jais flottant au rythme de la petite brise dans l'air et de ses pas qui la menait tranquillement vers moi. les paroles que je lui ai adressé, sont sorties toutes seules, comme si elles ne supportaient plus d'être emprisonnées au fond de mon être. pourquoi je réagissais comme ça au juste ? nous étions simplement meilleurs amis, oui... mes yeux ont accroché ses joues rosies et j'ai penché la tête sur le côté, m'interrogeant sur si c'était le résultat de ma remarque ou bien la course rythmée de maru. j'aurais aimé avoir la réponse mais risae se contenta d'hocher la tête, en spécifiant qu'elle n'avait rien fait de spécial. ah oui, peut-être est-ce les rayons du soleil qui la mette en valeur alors.. perdu dans ma réflexion, j'ai suivi risae à l'intérieur du parc avec un maru bien agité. pedro, de son côté, n'était pas mieux. il avait l'air bien intéressé par chaque vélo qui passait, si bien qu'il tirait gentiment sur mon bras toutes les dix secondes. « il a l'air jeune. fais attention, avec son énergie, il risque de t'emmener dans les roses. » maru tira une nouvelle fois sur sa laisse ce qui fit esquisser à risae un petit sourire. tiens, elle a l'air d'avoir une idée. elle se retourne vers moi et m'offre des yeux joueurs. une course ? j'ai affiché un grand sourire à la vue du sien. je n'ai pas eu le temps d'acquiescer qu'elle était déjà partie, maru prêt à gagner coûte que coûte. j'ai regardé la scène avec tendresse avant de porter mon attention sur mon golden qui avait l'air d'avoir compris. « pedro, je compte sur toi. » ce n'est pas parce qu'il s'agissait de risae, que mon esprit de compétiteur avait l'intention de perdre. et puis, effectivement, ça ne pouvait que me donner un bon échauffement. ni une ni deux, nous voilà partis tous les quatre dans une course folle, sous le regards des passants ébahis. alors que maru avait mené sur une dizaine de mètres, pedro finit par le dépasser et moi avec, adressant un grand sourire à risae en passant. « va falloir que tu t'entraînes plus avant de me battre ! » sauf qu'évidemment, pedro n'était pas à sa vitesse maximale, mais moi si... il m'entraînait à fond les ballons jusqu'au pont qui surplombait la berge et l'étang du parc. « yah ! pedro ! stop maintenant ! on a comprit que t'étais le meilleur ! » je ne sais pas quoi faire de ce chien. il n'y a pas que son prénom qui est atypique si vous voulez mon avis. si je voulais avoir mon échauffement, je l'avais bien eu. pedro n'avait pas l'air décidé à m'écouter. vraiment je perds toute mon autorité, ça ne va pas du tout. d'ailleurs, il avait l'air de vouloir aller là où il lui semblait bon d'aller. car au lieu de se diriger vers le pont, il me fit descendre le petit vallonnement de la berge pour arriver au bord de l'étang et se tremper dans l'eau gaiement. « yah ! sale gosse.. » ai-je râlé en époussetant mon haut et mon jean. pedro est arrivé tout trempé vers moi pendant que risae et maru arrivaient à leur tour. je lui ai enlevé sa laisse étant donné qu'il n'y avait personne autour et qu'il avait envie de courir librement. je me suis retourné vers ma meilleure amie et son shiba, en m'asseyant dans l'herbe. « il paraît qu'il veut profiter de l'eau un peu. rejoins-moi en attendant. » l'ai-je invité tendrement en tapotant l'espace dans l'herbe à mes côtés. parti comme il était parti, pedro passerait un bon moment ici. ça nous éviterait de se faire traîner en long et en large, et quand on va les récupérer pour reprendre la promenade, ils se seront bien dépensés.




 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Ven 8 Mai - 20:38
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & sous cette douceur saisonnière, ce n'est pas le délicat parfum d'une fleur qui parvient jusqu'à moi mais un compliment d'eren. comme d'habitude, il me chamboule et mes joues lui laissent un indice de taille. pendant un instant, je l'imagine rire toujours aussi taquin devant cette vision. pourquoi ne saisirait-il pas cette chance ? à sa place, c'est ce que je ferai mais je le remercie d'être attentionné cette fois-ci. en effet, le jeune homme ne fait aucune remarque à cet égard. peut-être que je ne rougis pas aussi fort que je le pensais ? je devrais être habituée à recevoir des compliments. d'un naturel confiant, j'ai l'impression que les observations de mon meilleur ami ont tendance à être l'exception qui confirme la règle. je ne me décourage pas. un jour, je parviendrais sûrement à être impassible tant que lui, il continue de le faire. si ma réaction me gêne, je sens toujours mon coeur louper un battement. venant de lui, cela m'est agréable comme cette matinée. à cette heure-ci, je voudrais juste profiter du calme que nous offre le parc. il y a effectivement quelques passants mais ce n'est pas encore gorgé de monde. en revanche, le chiot de la famille préfère se lancer dans un programme bien plus sportif. je l'ai compris dés que je récupère la laisse, dés que nous sommes sortis de la voiture d'eren. " je préfère qu'il m'embarque vers un parterre de fleurs qu'ailleurs. " dis-je, avec le sourire avant que maru interprète mes propos comme un défi lancé. ma bonne humeur ne se dissipe pas pour autant. ce filou m'amuse bien plus qu'autre chose et m'inspire également. me retournant vers eren et pedro, mon sourire s'agrandit sur mon visage avant de les inviter à faire une course contre mon chien et moi. si la fougue de la jeunesse devrait me permettre de gagner quelques mètres, l’inconvénient serait de voir maru courir dans tous les sens et non dans une direction opposée du fameux pont qui détermine notre ligne d'arrivée. décidée à donner toutes mes forces dans la bataille, je ne peux même pas regarder derrière nous pour voir si nous établissons une certaine distance. j'ai peu confiance en mon chien. je crie malgré tout à plein poumons: " plus vite, plus vite maru. " je cours tellement vite que je ne sens plus mes jambes. tout du moins, je n'ai clairement plus l'impression de les contrôler. celles-ci fonctionnent par instinct pour éviter une chute plus ou moins mortelle pour les vêtements que je porte. en tout cas, je suis presque désolée pour les passants, qui, eux, pouvaient réellement profiter du calme. deux jeunes et leurs chiens ont décidé d'un tout autre programme pour eux. entre les rires et l'effort, je commence à perdre mon souffle tandis que les deux autres loustics nous ont évidemment rattrapé. " t'es qu'un petit con ! " je brandis mon poing pour le menacer. quand nous serons enfin à l'arrêt, il va en voir du pays. pouffant de rire, je secoue la tête et tente de continuer sur ma lancée. malheureusement, je ne peux rien faire contre un joueur professionnel et son chien. j'invite maru à ralentir le rythme et c'est ce qu'il finit par faire car il s'arrête pour chasser un papillon. " je suppose que ça sera pour une prochaine fois. " je relève le menton et aperçois eren au bord de la rivière. " dis donc, ils ont vraiment tracé. " nous rejoignons l'équipe plus ou moins gagnante au bord de l'étang. oui, je fais preuve de mauvaise foi. je me penche et retire la laisse accroché au collier de mon chien. " vous avez déjà besoin d'un rafraîchissement ? " c'est plutôt moi qui ai besoin de me refroidir un peu. par chance, la génétique m'empêche de transpirer comme un boeuf. pour autant, je glisse naturellement mon avant-bras sur mon front. je ne me fais pas prier quand eren me propose de m'asseoir à côté de lui. " je viens, je viens. je préfère ça que rejoindre pedro dans l'eau. " je prends une mine faussement dégoûtée avant de gratifier le jeune homme d'un sourire amusé. j'étale mes jambes et jette un coup d'oeil vers maru, qui ne part pas loin à mon plus grand plaisir. je regarde ensuite eren et aperçois quelques gouttes sur sa chemise. j'arque un sourcil, prenant un air hautain : " félicitations pour ton énième victoire. " je reprends ma respiration. cette petite course au réveil n'était pas l'idée du siècle. je ne suis pas une grande sportive et cela se confirme une fois de plus. je ne sais pas comment je fais pour garder la ligne. je glisse ensuite mon doigt sur son haut, là où s'est en parti mouillé. là encore, c'est loin d'être désagréable. oops. " à mon avis, c'est rien comparé à ce que tu vas subir dans un petit quart d'heure. il va vouloir arroser la victoire comme il se doit. c'est peut-être votre premier point en commun. " je m'esclaffe. la roue tourne et c'est à mon tour de l'embêter comme il se doit.  
 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Lun 11 Mai - 18:35
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & j'avais très bien vu ses joues se colorer de rose, mais ne voulant pas paraître trop lourd, j'avais préféré en déduire seul que ça devait venir du rythme saccadé de maru. la petite pile électrique ne s'arrêtait pas et je le regardais curieusement tirer sur sa laisse. ce qui donna à risae une idée sportive et elle démarra la course bien avant moi. tout ça ne m'enlevait bien entendu pas mon âme de compétiteur, et cette course nouvellement amenée que je comptais bien remporter. pedro tirait aussi sur sa laisse, me faisant courir encore plus vite et bientôt je dépassais ma meilleure amie et son shiba, qui prenaient du retard. les passants, eux, devaient être légèrement dérangés par le vacarme assourdissants de nos pas plus que rapides, mais nous étions lancés, et concernant pedro, il était loin de s'arrêter. si bien qu'à un moment, j'ai eu peur pour ma vie. risae m'adressa une exclamation qui voulait tout dire avant de brandir son poing pour me menacer. que compte-t-elle faire ? nous verrons bien ça quand pedro décidera de s'arrêter. je lui ai répondu d'un signe de la main avant de continuer d'accélérer, mon chien menant la danse. sauf qu'il décida de son plein gré de se diriger au bord de l'étang pour aller faire trempette. j'ai râlé après lui avant de lui enlever sa laisse pendant que risae et maru arrivaient à leur tour tranquillement. enfin tranquillement, c'était sans compter sur le shiba inu qui mourrait d'envie d'aller se tremper la truffe avec son pote. assis dans l'herbe fraîchement tondue, j'ai esquissé un sourire en observant maru à présent libre courir rejoindre pedro dans l'eau. j'avais invité risae à s'asseoir à mes côtés, ce qu'elle fit à mon plus grand bonheur dans les secondes qui suivirent. en effet, je n'avais pas forcément non plus envie de me baigner, même si cette petite course m'avait bien mit en jambes, il m'en fallait beaucoup plus pour transpirer à en mourir. les entraînements du coach pouvaient le confirmer. j'ai grimacé à cette pensée avant de jeter un coup d'oeil aux jambes de risae, qu'elle venait d'étaler à côté des miennes. elles sont longues et fines, et ce n'était pas la première fois que je le remarquais, mais ça faisait toujours plaisir aux yeux, à mes yeux, de l'observer à nouveau. ma tête se tourna ensuite plus franchement vers elle. de cette façon, assis l'un à côté de l'autre, nous étions plus proches physiquement et évidemment, mon esprit me jouait encore des tours. je la fixais tendrement pendant qu'elle dirigeait son regard vers le haut de ma chemise. j'ai ricané à son air faussement hautain. « merci, je savais que tu saurais reconnaître le talent. » avais-je dis d'un air rieur. la course avait l'air de l'avoir fatiguée quelque peu, et mes yeux se firent un peu plus inquiets. j'espère qu'elle n'en a pas trop fait. puis, je vis avec surprise son doigt fin se diriger vers l'endroit qu'elle fixait quelques secondes plus tôt. inconsciemment, j'ai senti mon coeur s'accélérer à son toucher inattendu. pourquoi fait-elle ça ? j'ai l'impression que ça me fait tourner la tête, c'est étrange.. je me perdais dans ses yeux pendant qu'elle continuait, sa voix si douce résonnant dans mes oreilles. j'ai lâché un léger rire pendant qu'elle s'esclaffait. « tu ne crois pas si bien dire.. » sauf que ce n'était pas prévu pour dans un petit quart d'heure, mais ça allait se confirmer par la suite. pour le coup, je continuais de la regarder tendrement, et quelque chose en moi me faisait me questionner. j'avais toujours trouvé risae jolie, depuis ce premier soir où l'on s'est rencontrés, mais j'ai l'impression que c'est de plus en plus.. présent, ce sentiment. même s'il s'agit de ma meilleure amie, ma confidente, je suis indéniablement attiré par elle, ça je ne peux pas le nier. mais qu'il s'agisse d'autre chose comme mon subconscient continue de me signaler.. je ne pense pas, si ? enfin... shin apparut dans ma tête. enfin, je n'espère pas que ce soit autre chose. car si c'est le cas, je ne sais pas comment je vais m'en dépêtrer. mes yeux noirs attrapèrent furtivement une petite feuille qui s'était mêlée dans une de ses mèches de cheveux bruns. « je ne savais pas que j'étais le meilleur ami de pocahantas. » j'ai affiché un petit sourire taquin avant de lever à mon tour ma main vers sa chevelure, enlevant doucement la feuille qui avait décidé de s'y installer. pourtant, alors que l'objet de mes préoccupations s'était envolé avec la petite brise, je n'avais toujours pas rabaissé ma main, logée dans ses cheveux. j'avais l'impression que mes doigts s'étaient figés, je n'arrivais pas à bouger mon bras non plus. nos yeux se croisèrent à nouveau, de la même manière qu'à cette soirée, et j'ai cru que mon coeur souhaitait s'échapper de ma poitrine. oh, eren réveilles-toi, c'est pas le moment.. mon regard se perdait dans le sien et il semblait s'y complaire. tellement s'y complaire que je n'ai absolument pas remarqué que pedro, comme convenu, était revenu à la charge accompagné de maru, tout deux trempés jusqu'aux os. soudainement, je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait. par une force un peu brute, je me suis retrouvé poussé sur risae de tout mon long, la faisant basculer en arrière sur le dos. j'ai fermé les yeux instinctivement et quand je les ai rouvert deux secondes plus tard, ils tombèrent directement sur le visage de ma meilleure amie. elle semblait aussi surprise que moi que nous nous retrouvions d'un seul coup dans cette position, aussi proches. enfin, proches n'était même plus le mot juste, puisque mon corps était carrément allongé contre le sien. ayant peur de lui faire mal (vu ma taille de basketteur et mes muscles), je me suis décollé d'elle rapidement en ouvrant grand les yeux. « dé.. désolé. ça va risae ? je ne t'ai pas fais mal ? » lui ai-je demandé d'un air plus qu'inquiet. maintenant qu'elle n'avait plus à supporter mon poids, j'aurais pu m'éloigner. mais ce n'est pas ce que j'ai fais. là encore, mes mains de chaque côté de sa tête, posée dans l'herbe et me soutenant, n'avaient pas l'air décidé à bouger. je ne comprenais pas pourquoi d'un coup avoir mon regard dans le sien, et nos visages aussi proches faisait autant monter ma température corporelle. je commençais à avoir tellement chaud, qu'est-ce qu'il m'arrive ? pendant une demie seconde, mes yeux se sont dirigés vers ses lèvres et m'en rendant compte j'ai finis par me relever presque immédiatement, un peu paniqué par la tournure que prenait ces événements dans mon coeur. je sentais que la chaleur était montée jusqu'à mes joues et j'ai repris ma respiration, cherchant pedro du regard. c'était sûr, le coupable, c'était bien lui. « yah, pedro ! je ne t'ai pas éduqué comme ça ! » le golden retriever avait plutôt l'air fier de lui pendant que je n'osais pas regarder risae. mon coeur continuait de battre vite, trop vite et pour cacher ma gêne évidente, je sifflais pour que pedro accoure vers moi. il remuait la queue joyeusement, apparemment content de son coup. je me suis mordu la lèvre en me grattant la tête. « on dirait bien qu'il est aussi malicieux que son maître. »



 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Dim 17 Mai - 22:35
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & la course est remportée sans surprise par le duo exclusivement masculin. nous n'avons pas démérité mon compagnon à quatre pattes et moi. nous manquons juste d'expérience même si je ne veux pas sous-estimer ma complicité. maru est choyée par l'ensemble de la famille. si rin, ma cadette, a sûrement sa préférence, je n'ai pas trop à me plaindre de mon côté. après tout, je lui offre une belle balade aujourd'hui avec une nouvelle rencontre. qui sait ? peut-être que l'amitié régnera entre les deux chiens. en attendant, il est temps pour moi de m'asseoir et de remplir de nouveau ma jauge d'énergie. la pauvre avait été secouée entre la vitesse de maru et mon léger manque d'endurance. je me demande comment eren peut faire pour garder le rythme sur un match complet de basket. bien sûr, il s'entraîne mais mon meilleur ami doit être un surhomme. j'en étais étrangement convaincue depuis notre rencontre mais pour des motifs bien sensiblement différents. je n'avais pas vraiment pris la peine d'observer son jeu, à l'époque. je n'y connaissais pas grand-chose et cela continue encore bien que le jeune homme m'a permis de combler mes lacunes. à cette pensée, un sourire se dessine sur mes lèvres. j'ai l'impression de me sentir nostalgique alors que cette rencontre ne remonte pas à si loin. disons que, pour ma défense, nous avons vécu beaucoup de choses tous les trois. oui, j'inclus shin même si cela aurait pu se conclure par un désastre. il faut dire que le joueur de baseball possédait son petit caractère et qu'il n'était pas facile pour moi d'interpréter ses dires correctement. je ne dis pas que l'homme à mes côtés a le caractère d'une huître, pas du tout mais j'ai toujours senti une osmose entre nous. pour autant, je ne peux pas prédire ses faits et gestes comme à l'instant. tournant la tête vers lui, je le regarde en sourcillant quand eren fait cette référence à pocahantas. je n'ai pas vraiment l'impression de lui ressembler et pendant un instant, j'imagine tout de même eren se transformer en raton laveur. mais, c'est sans compter sur ma créativité. est-ce que maru est en train de manger des petits biscuits au loin ? non pas que je m'inquiète pour le poids de mon animal. je tiens simplement à ce qu'il soit en bonne santé... même si j'ai tendance à être laxiste concernant ses repas. je peux être aussi hypocrite, parfois. qui ne l'est pas ? en tout cas, tout finit par s'éclaircir quand eren glisse sa main dans mes cheveux. je ne suis pas vraiment perturbée par une telle proximité. après tout, j'ai été la première à réduire cette distance entre nous pour pointer du doigt ses tâches d'humidité sur son haut. mais disons que je ne suis pas certaine que ce type d'actions se fasse entre amis. je donne peut-être trop d'importance à une broutille car il s'agit de lui... si j'avais été envahie par une faible vague de nostalgie, il y a quelques minutes, celle-ci me frappe à plein fouet. j'ai cette impression qu'il s'attarde pour retirer sa main quand moi, mon regard croise le sien. le temps ralentit subitement. le voir de nouveau aussi près me rappelle quand il s'était approché de moi pour cette photo. cette photo que j'ai pris soin de garder précieusement. maintenant, il n'était plus un inconnu. il n'était plus cet homme séduisant rencontré dans une soirée. j'avais découvert de multiples facettes de sa personnalité et cela ne rendait pas la tâche plus facile. bloquée par un mutisme, je ne prends pas la peine de le remercier. l'intervention d'une force venue de nul part m'arrache un petit cri de surprise. je tombe à la renverse, mon dos plaqué contre la pelouse et surtout le basketteur sur moi. complètement sur moi. " qu'est-ce que. " je lâche, bien évidemment surprise par cette distance qui n'existe quasiment plus. j'ignore si eren interprète rapidement la situation, si ma réaction l'a poussé à le faire ou si c'était les battements de mon coeur. celui-ci tambourine avec force. une seconde de plus et je crois qu'il aurait éclaté contre ses pectoraux. si je n'étais pas déjà allongée, j'aurais pu m'évanouir face à ce surplus de désir. mes yeux tremblent comme si je cherchais à démêler le vrai du faux. suis-je en train de rêver ? eren était magnifique, je le savais déjà et cela me tue de devoir garder le silence. sans m'en rendre compte, je glisse le bout de ma langue sur mes lèvres. est-ce que je viens de ravaler ma salive ou est-ce que je m'attends à autre chose... ? je lutte pour ne pas devenir rouge pivoine. cette attirance physique avait presque été les prémices de notre relation. cela se calmera avec le temps. je tente de me résoudre à cette idée, d'y croire encore et encore. heureusement pour moi, je retrouve un certain équilibre quand mon meilleur ami se redresse une bonne fois pour toutes. mes paupières se referment, ne comprenant pas ce qui a pu se passer. je remercie secrètement eren de s'être concentré sur son chien. ainsi, je peux me ressaisir plus facilement. " ça va, ça va. pardon. l'effet de surprise. " et c'est le cas de le dire. je glisse mes mains dans ma chevelure pour retirer tout brin d'herbe. il ne faudrait pas que ce cinéma recommence bien que ce fut étrangement agréable. je me redresse à mon tour et échappe un rire, plutôt jaune. je reste perturbée malgré moi. " je crois que tu devrais inscrire surtout ton chien à un sport type rugby ou football américain. il a vraiment toutes ses chances. " le golden s'approche de moi et me réclame des caresses. " tu me demandes des bisous alors que j'ai failli être écrasée par un poids lourd par ta faute.. non et non, je boude. " je croise les bras mais évidemment, le chien finit par m'ignorer. au moins, l'un d'entre nous s'en sort bien. il n'est loin d'être perturbé ! je pousse un soupir, me prenant un vent mémorable par un animal de compagnie. quelle triste vie. après ces minutes de répit, je regarde de nouveau le jeune homme. " shin va se poser des questions si tu ne sèches pas d'ici-là. " puis, me vient une idée loin d'être exceptionnelle. après avoir observé maru faire le fou de nouveau dans l'eau, je m'approche de l'eau et récupère un caillou plus ou moins plat pour faire des ricochets. " j'ai jamais été bonne à ce truc. je dois prendre ma revanche sur mon enfance. " je fais un clin d'oeil à eren et prends une bonne dose de concentration. pliant à moitié mes gambettes, je me lance mais mon caillou fait son plus beau pouf. je pousse un soupir contrarié. " la semaine prochaine, j'ai un casting. j'espère que j'aurais un peu plus de succès. " je me penche pour ramasser un nouveau caillou - offrant presque une belle vue à eren sans savoir -. à vrai dire, je n'ai pas le courage de rester immobile et assise. je ferai certainement le pot de fleur lorsque les deux compères joueront au basket. autant m'occuper maintenant ! faire des ricochets, c'est une activité physique aussi. " je suis un peu navrée de te demander cela mais j'aurais besoin d'un avis masculin pour ma tenue. et comme raon n'a évidemment aucun goût. " et surtout qu'il n'est pas enclin à me donner son avis en la matière. " si tu as le temps de faire un saut au dortoir des gris, ça me ferait plaisir. "

 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Ven 22 Mai - 18:30
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & être assis là, à ses côtés, me faisait m'exciter tout seul comme un gamin. j'avais beaucoup de mal à rester stoïque alors que pourtant, je n'ai jamais de difficulté à rester froid avec les autres. mais risae n'était pas les autres, elle était beaucoup plus. je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus mais j'étais conscient qu'elle me plaisait. et plus j'en venais à cette conclusion et à ce qu'il pourrait en découler par la suite si je continue à y réfléchir, plus je me disais que les galères ne faisaient que commencer. si seulement c'était simple. pour l'instant, j'ai des blocages quand ma main s'approche de ses cheveux ou de son visage, des blocages d'homme j'imagine. pocahantas, c'est exactement le surnom qui lui correspondait le mieux. j'étais plutôt fier de l'avoir trouvé, et même si shin lui adressait des regards mielleux la plupart du temps, ce petit plaisir je pouvais le garder que pour moi. néanmoins, risae ne semble pas trop convaincue par ce surnom gratifiant et a l'air perdu dans ses pensées. j'ai finis par lui enlever la feuille perdue dans sa chevelure mais alors que je comptais m'éloigner, je n'ai pas bougé d'un centimètre. je ne sais pas exactement pourquoi j'agis comme ça, mais l'espace d'une seconde, j'ai l'impression que le temps s'est arrêté. quand nos regards se croisent, les souvenirs de notre première rencontre me revinrent en mémoire et une douce chaleur envahit tout mon être. la voix de shin et les rires de min quand il se servait un nouveau verre de champagne. shin s'approchant de moi mystérieusement pour me chuchoter que la brune qu'il vient d’apercevoir est charmante. un rire de ma part, curieux de savoir qui a obtenur ses faveurs cette fois, je jette un oeil. et puis, le temps s'arrête à nouveau. je la vois, et moi aussi je la trouve sublime. il se dégage quelque chose d'elle mais je n'ose trop rien dire. après tout, shin a l'air de tellement l'apprécier. je trouverais quelqu'un d'autre, et ça se finirait ainsi. pourtant, dans l'euphorie du moment, je me retourne et la bouscule, lui faisant tomber son téléphone. et quand je me suis baissé pour le ramasser presque en même temps qu'elle, je ne sais pas si c'est moi ou l'alcool, mais je la trouvais encore plus belle de près. évidemment la proximité que nous avons en ce moment me rappelle tellement tout ça, et puis ce moment où je l'ai surpris en prenant un selfie avec elle. ce que je peux être chiant quand j'ai bu parfois... mais je ne crois pas que ça lui ai déplu. pour l'heure, j'étais bloqué dans la même position et risae semblait aussi ailleurs. j'étais prêt à me redresser mais c'était sans compter sur mon très cher ami à quatre pattes qui n'avait l'air d'attendre qu'un rapprochement encore plus physique entre nous. déjà que la situation était ambiguë, alors quand je me suis retrouvé allongé sur elle, je préfère ne pas détailler ce à quoi je pensais concrètement. risae était aussi surprise que moi et comme pour faire écho à ce que j'avais pensé il y a quelques mois lors de notre première rencontre, je la trouvais encore plus sublime vue de près. je m'étais alors relevé un peu, soutenant mon corps avec mes mains disposées de chaque côté de sa tête mais je n'arrivais plus à penser correctement. eren, relèves-toi plus, qu'est-ce que tu comptes faire dans cette position ? l'homme en moi répondrait tellement de choses qui pourraient en choquer plus d'un. c'était mon envie qui parlait et quelque chose que je n'arrivais toujours pas à décrire dans le creux de mon coeur. et puis comme si tout cela ne suffisait pas, mes yeux noirs se sont dirigés vers ses lèvres. elle venait juste de glisser sa langue sur celles-ci et j'étais comme hypnotisé par ce geste. croyez-moi, si j'avais eu trois grammes, la distance entre nous aurait été brisé depuis longtemps, et ça.. j'en suis bien conscient. j'en suis si conscient que ma raison me rappela à l'ordre et je me suis redressé vivement, ne sachant plus où me mettre. je n'osais pas regarder risae, mes joues étaient si chaudes que j'ai cru que mon corps venait de prendre 30° degrés d'un coup, ce qui n'était peut-être pas qu'une simple impression. pour cacher ma gêne plus qu'évidente autant dans mon comportement rigide et brusque que dans mes joues rosées, je me suis concentré sur pedro, l'auteur de cet événement imprévu. risae venait sûrement de se redresser aussi et m'avait répondu qu'elle allait bien en s'excusant, que c'était l'effet de surprise. pedro vint se frotter à la paume de ma main pendant que mon coeur se calmait doucement dans sa course effrénée. je suis même pratiquement sûr qu'il allait plus vite que nous tout à l'heure. tout en caressant mon chien, j'ai finis par regarder ma meilleure amie à nouveau, encore confus de ce qui venait d'arriver. j'ai ri à ses paroles alors que pedro, comme s'il l'avait comprise, se dirigeait vers elle, plein d'entrain pour avoir des caresses. « je confirme. pedro, je ne savais pas que tu étais un pro du plaquage. » j'ai lâché un léger rire à mon tour, les observant tous les deux, maru non loin de là jouait encore dans l'eau. tu me demandes des bisous alors que j'ai failli être écrasée par un poids lourd par ta faute.. non et non, je boude. je la regarde, silencieux, croiser les bras et faire semblant de bouder. un sourire se dessine sur mes lèvres alors que j'observe la scène tendrement. pedro finit par s'éloigner et je la regarde maintenant amusé. elle pousse un soupir et finit enfin, par croiser mon regard posé sur elle depuis déjà un moment. j'ai froncé les sourcils puis j'ai jeté un oeil à mon haut légèrement trempé. c'est pas faux.. il va croire que j'ai fais trempette et s'il va plus loin, il pensera que j'ai été me baigner avec risae ce que.. nous n'avons absolument pas fait. de toute manière, on ne fait rien de spécial, non ? j'observe risae se lever suite à cela, et s'approcher de l'eau. des ricochets ? à son clin d'oeil, mon coeur rata un énième battement alors que je continuais de la regarder, se concentrant un max. mais elle rata son premier essai. j'ai toujours été doué pour les ricochets, mais faut dire que je me suis bien entraîné quand j'était petit avec ma soeur. j'avais eu le temps d'errer auprès des berges, quand c'était plus sombre dans ma vie. la voix de risae résonna à nouveau dans mes oreilles. « tu n'as pas à t'en faire, ça devrait euh.. aller... » elle venait de se pencher à nouveau et le volume de ma voix avait diminué quand mon regard s'était accroché à la jolie vue qu'elle m'offrait sans le vouloir vraiment. je me suis mordu la lèvre inconsciemment et j'ai sentis encore cette fameuse chaleur à mes joues. elle peut rester dans cette position là quand elle veut, ce n'est pas moi qui dira le contraire.. mais qu'est-ce que j'ai ? je sais bien qu'elle m'attire mais bon. j'ai secoué la tête avec énergie, profitant qu'elle ne me voit pas faire le débile pour me concentrer de manière plus raisonnable sur ses essais. je me demande si je ne ferais pas mieux de l'aider. je me suis mis debout discrètement pour ne pas qu'elle me voit et je me suis positionné derrière elle, pendant qu'elle parlait apparemment occupée de savoir si je pourrai à l'avenir lui donner un avis sur sa tenue. et comme raon n'a évidemment aucun goût. je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire alors que je posais mes mains sur ses poignets délicatement. le rapprochement physique que je venais d'intimer ne me déplaisait pas, au contraire. j'avais le contrôle de la situation pas comme quand pedro m'a bousculé où c'était très différent. mon visage s'est rapproché du sien, j'étais toujours dans son dos. « si tu ne demandes pas à shin, mais à moi, dois-je en conclure que j'ai du goût en fringue ? » sans vraiment m'en rendre compte, je chuchotais presque à son oreille. j'ai esquissé un nouveau sourire avant d'hocher la tête. « je passe au dortoir des gris quand tu veux. » l'odeur enivrante de son parfum flottait à mes narines pendant que mes mains, toujours posées sur ses poignets, la guidait tranquillement. « pour réussir, tu dois plutôt te positionner ainsi. fixes l'horizon et laisses-toi faire. lances avec la même force. » le conseil porta ses fruits puisque risae réussit un bon ricochet cette fois et il alla même assez loin. j'ai affiché une mine joyeuse, plutôt fier de mon coup. alors que mon regard commençait à se perdre dans son cou, j'ai jugé sage de m'écarter et de me mettre en face d'elle. j'ai ramassé un caillou plutôt plat et l'ai lancé à mon tour avec force, le faisant ricocher quelques mètres plus loin. j'ai brandi fièrement mon bras, feignant d'être un bodybuilder. « tout ça vient des muscles. » avais-je fanfaronné d'un ton blagueur. me reprenant un peu lorsque pedro et maru vinrent à nos pieds, j'ai observé l'heure sur ma montre. mon sourire diminua un peu. le temps passe vite, c'est déjà l'heure d'y aller. shin doit nous attendre. à mon avis il a dû arriver à l'heure comme le grand benêt qu'il est. j'ai envie de le retrouver mais étrangement, j'aimerais bien rester ici avec elle. même si, qu'on se le dise, mes pensées ne sont plus aussi innocentes qu'au début de notre promenade. risae a un effet de dingue sur moi. faudrait peut-être que je pense à me calmer. c'est tout de même ma meilleure amie. « je sais que tu meurs d'envie de continuer cette séance d'apprentissage avec ton professeur particulier mais il va falloir qu'on y aille. » j'ai baissé le regard vers pedro qui semblait impatient de bouger. je lui ai remis sa laisse et j'ai commencé à l'entraîner avec moi, remontant la berge. « on y est dans cinq minutes à peine, c'est juste à côté. » avais-je lancé avec un sourire à l'adresse de risae. c'était étrange cette sensation, vouloir se retrouver à trois et finalement, ne vouloir aussi n'être qu'à deux.


 
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Re: si seulement je pouvais t'aimer (saeren ♡ ) | Dim 7 Juin - 20:35
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“ risae & eren : si seulement je pouvais t'aimer .” & je crois en l'amitié homme/femme depuis toujours. or, c'est bien la première fois que j'ai du mal à appliquer la consigne avec quelqu'un. si je n'avais rien partagé de concret avec eren, notre rencontre avait été aussi marquée par un jeu de séduction. en tout cas, c'est ce que j'avais réellement ressenti de mon côté. eren ne peut laisser indifférent et je ne suis en aucun cas l'exception qui confirme la règle. je me surprends, ou non, à le regarder, à apprécier ses expressions félines quand il me narguait, douces quand il prêtait attention à mes dires avec une concentration que peut offrir un meilleur ami. et c'était peut-être là le coeur du problème: j'étais peut-être en proie aux doutes dans une relation platonique mais qui ne l'est pas entièrement non plus. je ne saurais dire. dans tous les cas, ma réflexion se termine dés qu'il se redresse, dés que son regard abandonne mes yeux pour trouver un autre point d'ancrage. cela me permet de souffler quelques instants. je ne veux pas faire une erreur d'interprétation. après tout, être aussi proches, y compris en tant qu'amis était étonnant, nous obligeait à éclater notre bulle d'intimité. il est normal que la confusion règne sur nos comportements au moins pendant quelques instants. heureusement, l’innocence de son chien me permet de reprendre contenance. de toute façon, rien ne s'était réellement passé sauf  peut-être dans mon imagination. pedro vient à mon encontre, réclamant de l'affection que je ne voulais pas lui donner, boudeuse. je l'explicite à l'attention de l'animal, certaine qu'il pourrait comprendre. ils ne font pas les prendre pour des idiots. j'aurais tendance à dire que c'est plutôt l'inverse. nous venons simplement d'en avoir la démonstration. sa petite moue me pousse à céder et j'échappe un soupir frustré avant de rire. je glisse ma main sur la tête du golden retriever. en tout cas, nous allons devoir nous sécher tous les quatre si nous souhaitons échapper à une remarque de shin. ce dernier pourrait être jaloux de notre escapade bien que la chaleur n'a pas montré le bout de son nez. de toute façon, il finira mouillé lui aussi si cela lui pose problème. je crois avoir mis une bouteille d'eau voire deux dans mon sac. je les connais les garçons, et parfois, ils sont encore plus rêveurs que moi (comme si c'était possible). je ne veux pas les entendre geindre après leur séance de sport. je me redresse, prête à commencer la mienne. je ne suis pas sûre de gagner du muscle avec ces ricochets mais c'est pour réveiller mon esprit de compétition inexistant, sauf dans le cadre du mannequinat. et oui, je suis carrément prête à arracher les yeux de mes adversaires avec mes faux ongles. j'aurais sûrement plus de talent en la matière vu l'échec cuisant que je viens de subir à l'instant. même pas un seul ricochet, la pierre coule au fond de la petite rivière sans tarder. quelle poisse.

c'est à ce moment-là qu'eren se rapproche de moi. je l'entends déjà presque me taquiner, cet homme qui sait presque tout faire. un brin jalouse, je suis malgré tout ses explications. au fond, je n'ai pas vraiment le choix puisque le basketteur positionne ses mains sur ses poignets. je ressemble à une marionnette mais je lui fais confiance. comme je lui fais confiance pour me donner un avis impartial sur la prochaine tenue à vêtir. je ris légèrement. " je peux toujours lui demander mais si on tombe sur une égalité, comment je vais pouvoir choisir ? surtout avec vos égos de mecs. " si j'avais su que mes mots seraient interprétés autrement. mais quand on prend la peine d'y réfléchir un peu plus, le choix avait été fait indirectement. eren était la première personne à laquelle j'ai demandé. je trouve bon de me justifier. " tu es plus habitué aux caméras. " et donc à l'image qu'on peut donner aux autres. je tourne légèrement la tête, voulant apercevoir sa réaction mais c'est sans compter sur ses murmures. à quoi joue eren ? est-ce délibéré ? cette phrase a tellement de connotations que je pourrais chavirer. mourir est une solution assez radicale, je devrais songer à prendre le taureau par les cornes. la réponse est à ma portée, à la portée de ses lèvres. j'ignore si je suis folle mais n'est-ce pas un signe ? céder à la tentation, juste un instant. sentant encore le souffle chaud effleuré le lobe de mon oreille, je veux en faire de même en emprisonnant ses lèvres. elles n'attendent que moi et je devrais cesser de les rendre impatientes. elles n'en démordent pas et le climat actuel me paraît être le moment propice. faire taire son ambiguïté et répondre à mes envies et curiosités, c'est ce que je souhaite et c'est ce que je fais à l'instant quand je franchis la barrière. avec une délicatesse et un désir plus ou moins retenu, je l'embrasse quand mes mains moites caressent les siennes. j'entrelace ensuite nos doigts pour nous unir différemment mais en complément de l'osmose qui nous scelle. je crois que j'aurais aimé vivre ce moment, à la place de mon imagination débordante et de mes énièmes rêveries. celles-ci m'ont complètement déconnecté de la réalité au point de découvrir ma réussite quelques secondes en retard. j'esquisse un grand sourire: " trop de talent en moi. " eren décide de faire une démonstration, sans surprise. je secoue brièvement la tête quand il brandit son bras. " mais bien sûr... je n'ai jamais vu un homme bien plus musclé que toi. " j'arque un sourcil, voulant le défier. je fais ensuite une nouvelle tentative et fais quelques ricochets sans plus. nette progression. mais en attendant, eren nous rappelle qu'il serait peut-être temps de reprendre la route. " oui, et puis, certains se sont lassés de l'eau apparemment. " j'accroche la laisse au collier de maru et tape sur ma cuisse pour l'inciter à avancer. " ils se sont quand même fatigués un peu. je vais pouvoir les tenir un peu pendant que vous jouez. " ça va me faciliter le travail ! j'affiche un sourire et nous nous dirigeons naturellement vers le terrain. je reconnais la silhouette de shin au loin, patientant sur les bancs. je fais un grand signe de la main quand mon sourire, lui, s'agrandit. " shin ! on a ramené du renfort. de quoi former une équipe de cinq. " j'échappe un rire un peu plus fort alors je pose mes affaires sur le banc. je relève le menton vers shin quand ce dernier s'adresse à nous : " attends, attends, ça veut dire que risae joue ? je te veux dans mon équipe alors. "  un peu étonnée, je reste malgré tout flattée. ainsi, je me retourne vers eren et lui tire la langue : " et tac. tu as entendu le patron ? ça change de tes taquineries. "

 
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