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1, 2, 3 2PARK + Let me bring you up
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Lun 24 Aoû - 15:37
Faisant cuir la viande avec l’eau à la bouche, j’écoutais mon cousin avec un sourire amusé collé aux lèvres et fit semblant de soupirer coupable. « Ok, je plaide coupable, tes échos sont vrais. » Je secouais la mine presque tristement en faisant frémir le gras de la viande dans la poêle avant de reprendre d’un air plus sérieux, et légèrement surpris. « N’empêche … c’est la première fois que je suis autant à fond sur un projet ! Tu verras Jin, tu ne regretteras pas ton investissement. » Assurais-je en agitant la cuillère en bois dans sa direction. L’ironie de mon cousin me fit rire, je lui jetais un torchon au visage avant de rire en esquivant un potentiel objet volant non identifié. Putain j’ai la dalle, j’espère qu’on a des sauces … ça fait un moment que je n’ai pas foutu les pieds dans un magasin pour faire les courses. Heureusement que mon cousin s’en chargeait. Faut dire qu’avec mon délire de bouffer bio je faisais des stocks pour être de ne pas en manquer. D’ailleurs à cette pensée j’attrape le feutre pour marquer sur le tableau du frigo de me racheter des galettes de riz soufflés nappé de chocolat. Me redressant je constatais que j’avais toujours autant une écriture dégueulasse quand j’écrivais sur ce tableau. Retenant un soupir je me tournais vers mon cousin pour zieuter dans sa direction et l’écouter me donner des nouvelles des Pyo. Toujours aussi cons ces Pyo, mais c’est bien pour ça que je me sentais à l’aise chez eux. Et si ça n’avait pas été pour mon projet pro que je voulais absolument faire, je crois que j’aurais continué de glander chez eux. Et d’ailleurs à la remarque de mon cousin je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire en m’approchant de lui. « Oh tu vas te mettre à bouder. » le taquinais-je avant de lui attraper les joues et de serrer. « Oh moins dis-toi que maintenant on a un appartement ! » Je le relâchais pour éviter de me faire casser le bras et fuit loin en attrapant la poêle pour lui rappeler que je lui faisais cuir un putain de morceau de viande délicieux, bio et avec tout l’amour du monde. « Ça se passe bien la colocation avec Kelea ? Elle n’est pas trop envahissante. » Parce qu’on la connait la demoiselle. Et quand j’y étais et qu’elle était déjà là, on ne pouvait pas la manquer. Du genre volubile qui prends de la place et qui se fait remarquer. Tout ce qu’adore mon cousin. Ou pas. Mais ça me faisait marrer de le voir prendre sur lui quand il s’agissait de la miss. Et j’adorais encore plus le voir râler et l’envoyer bouler jamais longtemps. Disons qu’on fait partie d’une liste de VIP dans la vie de Jin et que ce petit privilège on avait droit de le taquiner beaucoup plus que les autres. Enfin beaucoup … juste assez pour ne pas se faire tuer. Il a beau avoir un bon fond, c’est loin d’être un pigeon qui se laisse faire. Ça lui donnait son charme son petit caractère. Retournant la viande une dernière fois j’en profitais pour mettre la table. « Le secrétaire de mon père est passé aujourd’hui. » lançais-je d’une voix qui se voulait banale. « Il voulait voir de ces propres yeux ce que j’avais monté. Enfin, pas vraiment lui, mais mon père. » Je ricanais, un peu amer, cachant mon expression agacé et blessé en me penchant pour poser les assiettes. La viande une fois cuite je les servi et attrapa la cuiseuse pour nous en mettre deux plâtrée qui ne suffiraient pas pour nous rassasier. « Su Ah est passée aussi, un peu par hasard d’ailleurs, mais elle a été cool. » Me stoppant dans mon geste je fixais mon cousin avant d’ajouter l’air sérieux « Lui dit jamais que j’ai dit ça. » Bien sûr je plaisantais mais Jin savait qu’entre sa petite amie et moi, une guerre froide sans mauvais fond trainait entre nous. C’est des pics à longueur de temps et des remarques déplacés rien que pour la voir s’agacer. Jin ne sait jamais interposer, surement parce qu’il sait que ça n’a rien de méchant. Et il remarquera que je l’ai appelé par son prénom pour une fois ! Bien que la Go lui va beaucoup mieux à mon sens. Choppant la mayonnaise et le ketchup je m’en servi un bon tas avant de les poser devant mon cousin. Attrapant les verres et l’eau je pouvais enfin attaquer mon plat. « Bon app’ Bro. »
Il y a parfois des choses qu'on ne s'explique pas. Des opposés qui s'attirent et des amitiés infaillibles qui naissent. On ne choisit pas sa famille il parait. Mais ce qui est sûre, c'est que tu seras toujours mon seul et unique choix bro.
Faisant cuir la viande avec l’eau à la bouche, j’écoutais mon cousin avec un sourire amusé collé aux lèvres et fit semblant de soupirer coupable. « Ok, je plaide coupable, tes échos sont vrais. » Je secouais la mine presque tristement en faisant frémir le gras de la viande dans la poêle avant de reprendre d’un air plus sérieux, et légèrement surpris. « N’empêche … c’est la première fois que je suis autant à fond sur un projet ! Tu verras Jin, tu ne regretteras pas ton investissement. » Assurais-je en agitant la cuillère en bois dans sa direction. L’ironie de mon cousin me fit rire, je lui jetais un torchon au visage avant de rire en esquivant un potentiel objet volant non identifié. Putain j’ai la dalle, j’espère qu’on a des sauces … ça fait un moment que je n’ai pas foutu les pieds dans un magasin pour faire les courses. Heureusement que mon cousin s’en chargeait. Faut dire qu’avec mon délire de bouffer bio je faisais des stocks pour être de ne pas en manquer. D’ailleurs à cette pensée j’attrape le feutre pour marquer sur le tableau du frigo de me racheter des galettes de riz soufflés nappé de chocolat. Me redressant je constatais que j’avais toujours autant une écriture dégueulasse quand j’écrivais sur ce tableau. Retenant un soupir je me tournais vers mon cousin pour zieuter dans sa direction et l’écouter me donner des nouvelles des Pyo. Toujours aussi cons ces Pyo, mais c’est bien pour ça que je me sentais à l’aise chez eux. Et si ça n’avait pas été pour mon projet pro que je voulais absolument faire, je crois que j’aurais continué de glander chez eux. Et d’ailleurs à la remarque de mon cousin je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire en m’approchant de lui. « Oh tu vas te mettre à bouder. » le taquinais-je avant de lui attraper les joues et de serrer. « Oh moins dis-toi que maintenant on a un appartement ! » Je le relâchais pour éviter de me faire casser le bras et fuit loin en attrapant la poêle pour lui rappeler que je lui faisais cuir un putain de morceau de viande délicieux, bio et avec tout l’amour du monde. « Ça se passe bien la colocation avec Kelea ? Elle n’est pas trop envahissante. » Parce qu’on la connait la demoiselle. Et quand j’y étais et qu’elle était déjà là, on ne pouvait pas la manquer. Du genre volubile qui prends de la place et qui se fait remarquer. Tout ce qu’adore mon cousin. Ou pas. Mais ça me faisait marrer de le voir prendre sur lui quand il s’agissait de la miss. Et j’adorais encore plus le voir râler et l’envoyer bouler jamais longtemps. Disons qu’on fait partie d’une liste de VIP dans la vie de Jin et que ce petit privilège on avait droit de le taquiner beaucoup plus que les autres. Enfin beaucoup … juste assez pour ne pas se faire tuer. Il a beau avoir un bon fond, c’est loin d’être un pigeon qui se laisse faire. Ça lui donnait son charme son petit caractère. Retournant la viande une dernière fois j’en profitais pour mettre la table. « Le secrétaire de mon père est passé aujourd’hui. » lançais-je d’une voix qui se voulait banale. « Il voulait voir de ces propres yeux ce que j’avais monté. Enfin, pas vraiment lui, mais mon père. » Je ricanais, un peu amer, cachant mon expression agacé et blessé en me penchant pour poser les assiettes. La viande une fois cuite je les servi et attrapa la cuiseuse pour nous en mettre deux plâtrée qui ne suffiraient pas pour nous rassasier. « Su Ah est passée aussi, un peu par hasard d’ailleurs, mais elle a été cool. » Me stoppant dans mon geste je fixais mon cousin avant d’ajouter l’air sérieux « Lui dit jamais que j’ai dit ça. » Bien sûr je plaisantais mais Jin savait qu’entre sa petite amie et moi, une guerre froide sans mauvais fond trainait entre nous. C’est des pics à longueur de temps et des remarques déplacés rien que pour la voir s’agacer. Jin ne sait jamais interposer, surement parce qu’il sait que ça n’a rien de méchant. Et il remarquera que je l’ai appelé par son prénom pour une fois ! Bien que la Go lui va beaucoup mieux à mon sens. Choppant la mayonnaise et le ketchup je m’en servi un bon tas avant de les poser devant mon cousin. Attrapant les verres et l’eau je pouvais enfin attaquer mon plat. « Bon app’ Bro. »
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Jeon Min Ju
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Mar 25 Aoû - 0:01 
« Je m'en doutais... » fut la seule chose que je me contentai de laisser échapper, pas sérieux le moins du monde cependant, quand mon cousin plaida coupable. Esquissant ensuite un léger sourire en coin, j'hochai faiblement la tête, de haut en bas, lorsqu'il reprit la parole et m'exclamai, sincère... « Crois moi, je ne m'inquiète absolument pas pour ça... Je suis certain d'avoir fait le bon choix... » Et c'était tout ce qu'il y a de plus vrai. Déjà parce que, premièrement, l'argent que j'avais investi dans sa boutique n'était pas vraiment le mien mais celui de mon géniteur. Donc pourquoi m'inquiéter ? Au final, ce n'est pas moi que cela toucherait si jamais In Su en venait à faire faillite. Et, deuxièmement.. J'avais confiance en mon cousin. En effet... Jamais, jusqu'à maintenant, je n'avais douté de lui. Je savais depuis le début qu'il en était capable et c'est d'ailleurs pour cette raison, surtout – et non la première – que je ne m'étais jamais vraiment posé la question de savoir si oui ou non j'avais fait un bon investissement en lui donnant les fonds nécessaires pour qu'il puisse monter sa boutique puisque, pour moi, il était évident que cela en était un. En plus, les affaires marchaient bien pour mon cousin et celui-ci était sur le point de conclure un premier partenariat alors, raison de plus de ne pas m'inquiéter, non ? En tout cas, j'étais content pour lui. Et même si monter son entreprise signifiait qu'il devait abandonner son cousin à son triste sort, chez les panthères roses, qu'il en soit ainsi. Je ne lui en voudrai jamais pour ça... Par contre, il y avait quand même certaines limites à ne pas dépasser et quand mon idiot de cousin s'empara de mes joues pour les pincer, arriva le moment pour moi de montrer les crocs histoire de lui rappeler à qui il avait affaire. « Arrête tes conneries et bouge de là, bouffon ! » Laissant échapper un faible rire, je l'obligeai à me lâcher d'un geste de la main. Ce qu'il fit d'ailleurs bien rapidement, assurément conscient de ce qu'il pourrait lui arriver s'il continuait sur cette lancée. Portant ensuite, de nouveau, ma bière à mes lèvres, j'en bus une autre gorgée et commençai, un sourire un brin taquin accroché au visage... « Envahissante, c'est certain, et légèrement saoulante par moment, aussi. Mais, ça peut aller... Je n'ai pas à me plaindre... Sans compter que je suis habitué aux colocataires chiants depuis le temps... » Je jetai un rapide regard vers mon cousin pour qu'il comprenne que, oui, c'était bien de lui dont je parlais lorsque j'évoquais quelques colocataires chiants. « Puis, de toute façon, toi même tu le sais... Je ne dors pratiquement jamais là bas, alors... » Je bus une énième gorgée de ma bière, avant de reposer la bouteille, tandis que mon cousin mettait la table. Je l'aurais bien aidé mais j'étais trop bien installé sur ma chaise de cuisine alors tant pis... Me contentant donc de le regarder faire, j'arquai légèrement un sourcil lorsqu'il se mit à me parler du secrétaire de son père, avant de tilter qu'il semblait agacer par ce soudain engouement pour ce qu'il faisait de la part de son géniteur. Ce que, sur le coup, je ne compris pas vraiment... Son père s’intéressait à ce qu'il faisait, n'était-il pas content ? A en croire le ton amer que mon aîné avait utilisé, je dirais que non. Cependant, et alors que je m'apprêtais à le questionner sur le pourquoi du comment, In Su finit par reprendre la parole pour m'annoncer que ma petite amie était elle aussi passée à la boutique, avant de la complimenter quelque peu, ce qui m'arracha un faible sourire qui finit par s’agrandir par la suite, devant son air sérieux. Levant ensuite les yeux au ciel, je laissai échapper un faible rire, amusé, et finalement vint ce merveilleux moment... Celui que j'attendais depuis plusieurs heures maintenant ! En effet, j'allais enfin pouvoir me remplir la panse... « Hm... Bon app' ! » Me munissant des couverts, je découpai la viande que venait de me servir In Su et portai rapidement un morceau à ma bouche. Et Seigneur, Jésus, Marie, Joseph, c'était trop bon ! Attrapant la mayonnaise, je m'en servis une pointe et y trempai un second morceau, qui termina lui aussi sa course dans ma bouche. Gosh... Je n'avais pas goûté à une viande aussi bonne depuis des siècles. « Je n'arrive pas à croire que t'as acheté ça dans ta boutique pour Hippies ! » Puis, une nouvelle fois, je portai un morceau de viande que j'engloutis rapidement, avant d'attraper mon verre d'eau que je vidai d'une traite. Ok, je promettais de ne plus jamais dire que mon cousin ne savait pas cuisiner parce que la cuisson de sa viande était parfaite. Par contre, en ce qui concerne le bio... Un morceau de viande ne suffisait pas pour me convaincre que le bio était meilleur que je ne le pensais. In Su avait donc encore un peu de boulot devant lui avant de me faire changer d'avis. D'ailleurs, en parlant d'In Su, plus le repas avançait et plus je commençais à le trouver un peu trop... silencieux. En effet, ce dernier était plutôt du genre bavard habituellement. Moi qui avais toujours besoin d'être tranquille lorsque je mangeais, j'évitais soigneusement d'avoir à partager des repas avec lui, d'ordinaire. Mais là, et même si je mangeais en sa compagnie, j'avais limite l'impression d'être seul. Et, pour je ne sais quelle raison, j'étais prêt à parier que la visite du secrétaire de son père n'était pas étrangère au comportement quelque peu bizarre de mon cousin. Posant alors mes couverts sur la table, je m'essuyai rapidement la bouche avec une serviette et me raclai légèrement la gorge. « Ça va, Hyung ? »
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« Je m'en doutais... » fut la seule chose que je me contentai de laisser échapper, pas sérieux le moins du monde cependant, quand mon cousin plaida coupable. Esquissant ensuite un léger sourire en coin, j'hochai faiblement la tête, de haut en bas, lorsqu'il reprit la parole et m'exclamai, sincère... « Crois moi, je ne m'inquiète absolument pas pour ça... Je suis certain d'avoir fait le bon choix... » Et c'était tout ce qu'il y a de plus vrai. Déjà parce que, premièrement, l'argent que j'avais investi dans sa boutique n'était pas vraiment le mien mais celui de mon géniteur. Donc pourquoi m'inquiéter ? Au final, ce n'est pas moi que cela toucherait si jamais In Su en venait à faire faillite. Et, deuxièmement.. J'avais confiance en mon cousin. En effet... Jamais, jusqu'à maintenant, je n'avais douté de lui. Je savais depuis le début qu'il en était capable et c'est d'ailleurs pour cette raison, surtout – et non la première – que je ne m'étais jamais vraiment posé la question de savoir si oui ou non j'avais fait un bon investissement en lui donnant les fonds nécessaires pour qu'il puisse monter sa boutique puisque, pour moi, il était évident que cela en était un. En plus, les affaires marchaient bien pour mon cousin et celui-ci était sur le point de conclure un premier partenariat alors, raison de plus de ne pas m'inquiéter, non ? En tout cas, j'étais content pour lui. Et même si monter son entreprise signifiait qu'il devait abandonner son cousin à son triste sort, chez les panthères roses, qu'il en soit ainsi. Je ne lui en voudrai jamais pour ça... Par contre, il y avait quand même certaines limites à ne pas dépasser et quand mon idiot de cousin s'empara de mes joues pour les pincer, arriva le moment pour moi de montrer les crocs histoire de lui rappeler à qui il avait affaire. « Arrête tes conneries et bouge de là, bouffon ! » Laissant échapper un faible rire, je l'obligeai à me lâcher d'un geste de la main. Ce qu'il fit d'ailleurs bien rapidement, assurément conscient de ce qu'il pourrait lui arriver s'il continuait sur cette lancée. Portant ensuite, de nouveau, ma bière à mes lèvres, j'en bus une autre gorgée et commençai, un sourire un brin taquin accroché au visage... « Envahissante, c'est certain, et légèrement saoulante par moment, aussi. Mais, ça peut aller... Je n'ai pas à me plaindre... Sans compter que je suis habitué aux colocataires chiants depuis le temps... » Je jetai un rapide regard vers mon cousin pour qu'il comprenne que, oui, c'était bien de lui dont je parlais lorsque j'évoquais quelques colocataires chiants. « Puis, de toute façon, toi même tu le sais... Je ne dors pratiquement jamais là bas, alors... » Je bus une énième gorgée de ma bière, avant de reposer la bouteille, tandis que mon cousin mettait la table. Je l'aurais bien aidé mais j'étais trop bien installé sur ma chaise de cuisine alors tant pis... Me contentant donc de le regarder faire, j'arquai légèrement un sourcil lorsqu'il se mit à me parler du secrétaire de son père, avant de tilter qu'il semblait agacer par ce soudain engouement pour ce qu'il faisait de la part de son géniteur. Ce que, sur le coup, je ne compris pas vraiment... Son père s’intéressait à ce qu'il faisait, n'était-il pas content ? A en croire le ton amer que mon aîné avait utilisé, je dirais que non. Cependant, et alors que je m'apprêtais à le questionner sur le pourquoi du comment, In Su finit par reprendre la parole pour m'annoncer que ma petite amie était elle aussi passée à la boutique, avant de la complimenter quelque peu, ce qui m'arracha un faible sourire qui finit par s’agrandir par la suite, devant son air sérieux. Levant ensuite les yeux au ciel, je laissai échapper un faible rire, amusé, et finalement vint ce merveilleux moment... Celui que j'attendais depuis plusieurs heures maintenant ! En effet, j'allais enfin pouvoir me remplir la panse... « Hm... Bon app' ! » Me munissant des couverts, je découpai la viande que venait de me servir In Su et portai rapidement un morceau à ma bouche. Et Seigneur, Jésus, Marie, Joseph, c'était trop bon ! Attrapant la mayonnaise, je m'en servis une pointe et y trempai un second morceau, qui termina lui aussi sa course dans ma bouche. Gosh... Je n'avais pas goûté à une viande aussi bonne depuis des siècles. « Je n'arrive pas à croire que t'as acheté ça dans ta boutique pour Hippies ! » Puis, une nouvelle fois, je portai un morceau de viande que j'engloutis rapidement, avant d'attraper mon verre d'eau que je vidai d'une traite. Ok, je promettais de ne plus jamais dire que mon cousin ne savait pas cuisiner parce que la cuisson de sa viande était parfaite. Par contre, en ce qui concerne le bio... Un morceau de viande ne suffisait pas pour me convaincre que le bio était meilleur que je ne le pensais. In Su avait donc encore un peu de boulot devant lui avant de me faire changer d'avis. D'ailleurs, en parlant d'In Su, plus le repas avançait et plus je commençais à le trouver un peu trop... silencieux. En effet, ce dernier était plutôt du genre bavard habituellement. Moi qui avais toujours besoin d'être tranquille lorsque je mangeais, j'évitais soigneusement d'avoir à partager des repas avec lui, d'ordinaire. Mais là, et même si je mangeais en sa compagnie, j'avais limite l'impression d'être seul. Et, pour je ne sais quelle raison, j'étais prêt à parier que la visite du secrétaire de son père n'était pas étrangère au comportement quelque peu bizarre de mon cousin. Posant alors mes couverts sur la table, je m'essuyai rapidement la bouche avec une serviette et me raclai légèrement la gorge. « Ça va, Hyung ? » electric bird.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Mar 25 Aoû - 22:49
Il y a parfois des choses qu'on ne s'explique pas. Des opposés qui s'attirent et des amitiés infaillibles qui naissent. On ne choisit pas sa famille il parait. Mais ce qui est sûre, c'est que tu seras toujours mon seul et unique choix bro.
Putain de la bonne bouffe, de la bonne viande, élevée à l’air libre. Ca a peut-être pris du temps. Et elle finit peut être dans mon assiette en carré mais alors quel régale … Je mange cette viande avec une certaine avidité. J’essaye de ne penser à rien. Après tout on passe une bonne soirée avec mon cousin, ça faisait d’ailleurs un moment qu’on ne s’était pas posé comme ça. J’ai peut-être fait le con en essayant de l’embarquer dans mes délires de méditation, mais il m’a suivie sans trop grogner. Et au final ça me fait rire de le revoir tenter de se détendre. Putain, il n’est vraiment pas fait pour ça. A cette idée je souris en coin en tenant d’une main le chapelet bouddha que j’ai autour du cou. Je ne m’en suis pas vraiment rendu compte sur le coup mais je suis silencieux, moi qui ait toujours un truc à dire, quitte à en devenir soulant. Je passais une main dans mes cheveux en mâchant ma viande, pensant à tout et rien à la fois. C’était le bordel dans ma tête. Et je n’arrivais pas à retirer l’image du secrétaire, un air compatissant qui m’énervait toujours. J’avais l’air d’un gamin pathétique, tout du moins c’était l’image qu’il me donnait de moi quand je le voyais arriver avec sa valise et son costume hors de prix. Toujours propre sur lui, les cheveux gominé, on devait avoir à peine 5 de différences, mais il me regardait comme s’il pouvait prétendre à être un … un putain d’oncle ou de grand frère à la con. Il pensait me comprendre, il pensait me connaitre, mais tout ce qu’il savait faire c’était me faire le détester encore plus. Mâchant ma viande avec plus d’agacement je finis par boire mon verre cul sec avant de porter mon regard vers mon cousin. Il semblait inquiet. Je masquais mon air surement lointain par un grand sourire qui ne trompait personne mais qui avait le mérite de chasser le malaise qui s’était installé malgré moi. « Nan ça va t’inquiète ! » lui assurais-je dans un premier temps en prenant une nouvelle bouchée de viande. Mais chose qui est rare chez moi je ressentais le besoin de me confier. De lui dire. Comme l’envie qu’il comprenne. Est-ce que j’étais juste qu’un gamin qui en demandait trop à son père ? Est-ce que ce sentiment pourrait passer un jour ? En devenant adulte est-ce qu’on a moins besoin de l’avis de son père ? J’aime à croire que j’ai arrêté de lui courir après le jour où il m’a foutu dehors, mais j’ai réalisé que j’avais vraiment cessé. Je m’étais simplement convaincu du contraire pour supporter son indifférence. Je n’avais pas besoin de lui. Ouais. Tout comme je n’avais pas besoin de ma mère qui préférait passer son temps aux USA avec sa famille plutôt que de prendre de mes nouvelles. C’était un mélange, un putain de mélange qui me donnait l’impression de ne jamais être assez bien. J’arborais facilement cette image de bouffon que rien n’atteint parce que c’était je préférais être. Parce qu’au moins je sais que les gens n’attendaient rien de moi et qu’au moindre petit exploit sérieux ils étaient sidérés. Le seul qui me connaissait assez pour le savoir restait mon cousin. Et peut-être Franklin. Kyung ? Peut-être, parfois, il savait faire la différence. Mais le vrai In Su, celui que j’ai achevé quand elle m’a quitté, seul Jin Hyun le connait vraiment. Je fini par poser ma fourchette sur le rebord de mon assiette que je repoussais, chose rare chez moi. « Tu trouves ça con d’attendre que mon père passer à la boutique ? » lui demandais-je sans vraiment oser lever un regard vers lui. « Je veux dire … j’ai envoyé une invitation et tout tu vois … je lui ai parlé de mon projet, enfin … j’ai laissé un message sur son téléphone quoi. » Je grattais ma nuque me rendant compte à quel point la communication avec mon père avoisinait le néant. « Mais il doit sûrement être super occupé, avec le nouvel hôtel qu’il a ouvert … enfin je crois, j’ai lu ça dans le journal. » Voilà à quoi j’en étais réduit. Lire sa vie dans les journaux comme un parfait inconnu.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Jeu 27 Aoû - 1:02 Bien sûr que je m'inquiétais pour mon cousin. Ce n'est après tout pas tous les jours que je pouvais le voir si silencieux et si... ailleurs. Parce que c'est sûrement à cet endroit là qu'il était et non pas avec moi, c'est certain. Et allez savoir pourquoi... J'avais comme l'impression qu'il me cachait quelque chose. Qu'il y avait quelque chose qui le tracassait mais qu'il tentait de se convaincre que ce n'était pas assez important pour en parler. Toutefois, pour moi, et à partir du moment où cela touchait mon cousin, c'était important. Et ni son « ça va, t'inquiète » ou son grand sourire, sonnant parfaitement faux pour le coup, n'arriverait à me faire penser le contraire. Il y avait quelque chose qui clochait... J'en étais sûr. Cependant, et même si voir mon cousin dans cet état ne me plaisait pas des masses – pour ne pas dire pas du tout - je m'abstins de le questionner à ce sujet. Je n'aimais pas parler de mes problèmes et encore moins me confier aux autres. Sur ce point là, nous nous ressemblions d'ailleurs beaucoup, lui et moi. De ce fait, je ne voulais pas l'obliger à le faire, puisque je ne voudrais certainement pas que l'on m'y oblige, si je me retrouvais à sa place... Résolus, je me contentai donc de laisser échapper un « Hm... Si tu le dis... », accompagné d'un léger soupir, avant de reporter mon attention sur mon assiette. Quand il se décidera à parler, il saura où me trouver de toute façon... Pour l'instant, il n'y avait pas grand chose à faire, à part... attendre. Attendre sagement qu'il daigne me raconter ses petits – ou gros – tracas de la vie. Chose qui, à mon grand étonnement, arriva plus rapidement que prévu. En effet, alors que je venais une nouvelle fois de me munir de mes couverts pour terminer cette belle viande que m'avait cuisiné In Su, je fus interrompus dans mon élan lorsque ce dernier repoussa son assiette. Levant alors, encore une fois, la tête de la mienne, j'observai l'ex Pyobeom pendant un instant, interrogateur, jusqu'à que celui-ci ne finisse par reprendre la parole. Et j'avais raison... Il y avait bien quelque chose qui le tracassait. Et, cerise sur le gâteau, comme je l'avais supposé un peu plus tôt, cela concernait son père... « Tu trouves ça con d’attendre que mon père passe à la boutique ? » Pas vraiment... En fait, ça me semblait tout à fait légitime et, en cela, j'en viendrai presque à trouver absurde le fait que son père n'ait pas daigné « honorer » l'invitation de son fils. Cependant, à part le fait que ce dernier n'avait pas jugé bon de se déplacer jusqu'à la boutique de son fils, je devais avouer que je ne voyais pas très bien ce qu'In Su reprochait à son paternel. Ok, il était super occupé et avait préféré envoyé l'un de ses secrétaires pour se tenir au courant des activités de son fils – chose que je ne cautionnais pas vraiment, continuant de penser qu'il aurait dû se déplacer lui même – Mais si on y réfléchissait bien, même si sa façon de s'y prendre n'était pas la meilleure, il avait tout de même montrer un certain intérêt pour ce qu'avait entrepris In Su. Personnellement, j'avais énormément de mal à l'admettre – d'ailleurs, même sous la torture, c'est l'une des choses que je ne pourrais jamais avouer – mais je pourrais donner beaucoup pour que mon géniteur s’intéresse, ne serait-ce que le temps d'une seconde, à ce que j'aime. Mais même dans un monde parallèle, je n'étais pas certain qu'une telle chose puisse être possible. Et rien que pour cette raison, j'avais toujours eu une bonne image de mon oncle... « Tu viens de le dire toi même... Il est sûrement très occupé... Mais il finira bien par venir te voir, lui-même, tôt ou tard... » Une nouvelle fois, je fixai mon cousin pendant quelques secondes et arquai faiblement un sourcil. Bizarrement, j'avais comme l'impression que le fait que son père n'ait pas daigné se déplacer jusqu'à la boutique n'était pas la seule chose qui le faisait chier. « Mais... Tu es sûr qu'il n'y a que ça ? » commençai-je alors, quelque peu hésitant. Encore une fois, je ne voulais pas l'obliger à parler. Toutefois, et paradoxalement, je sentais qu'il fallait que je tente quelque chose pour l'amener à se confier. Oui, oui... Je me contredisais, pour le coup. Mais, pour je ne sais quelle raison, j'avais le sentiment qu'il essayait de me dire quelque chose mais qu'il n'arrivait pas à trouver les mots pour ça... Bien sûr, je pouvais me tromper. Après tout, j'étais bien loin de maîtriser l'art de la psychologie... « J'veux dire... C'est la seule raison pour laquelle tu en veux à ton père où il y a autre chose ? »
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Bien sûr que je m'inquiétais pour mon cousin. Ce n'est après tout pas tous les jours que je pouvais le voir si silencieux et si... ailleurs. Parce que c'est sûrement à cet endroit là qu'il était et non pas avec moi, c'est certain. Et allez savoir pourquoi... J'avais comme l'impression qu'il me cachait quelque chose. Qu'il y avait quelque chose qui le tracassait mais qu'il tentait de se convaincre que ce n'était pas assez important pour en parler. Toutefois, pour moi, et à partir du moment où cela touchait mon cousin, c'était important. Et ni son « ça va, t'inquiète » ou son grand sourire, sonnant parfaitement faux pour le coup, n'arriverait à me faire penser le contraire. Il y avait quelque chose qui clochait... J'en étais sûr. Cependant, et même si voir mon cousin dans cet état ne me plaisait pas des masses – pour ne pas dire pas du tout - je m'abstins de le questionner à ce sujet. Je n'aimais pas parler de mes problèmes et encore moins me confier aux autres. Sur ce point là, nous nous ressemblions d'ailleurs beaucoup, lui et moi. De ce fait, je ne voulais pas l'obliger à le faire, puisque je ne voudrais certainement pas que l'on m'y oblige, si je me retrouvais à sa place... Résolus, je me contentai donc de laisser échapper un « Hm... Si tu le dis... », accompagné d'un léger soupir, avant de reporter mon attention sur mon assiette. Quand il se décidera à parler, il saura où me trouver de toute façon... Pour l'instant, il n'y avait pas grand chose à faire, à part... attendre. Attendre sagement qu'il daigne me raconter ses petits – ou gros – tracas de la vie. Chose qui, à mon grand étonnement, arriva plus rapidement que prévu. En effet, alors que je venais une nouvelle fois de me munir de mes couverts pour terminer cette belle viande que m'avait cuisiné In Su, je fus interrompus dans mon élan lorsque ce dernier repoussa son assiette. Levant alors, encore une fois, la tête de la mienne, j'observai l'ex Pyobeom pendant un instant, interrogateur, jusqu'à que celui-ci ne finisse par reprendre la parole. Et j'avais raison... Il y avait bien quelque chose qui le tracassait. Et, cerise sur le gâteau, comme je l'avais supposé un peu plus tôt, cela concernait son père... « Tu trouves ça con d’attendre que mon père passe à la boutique ? » Pas vraiment... En fait, ça me semblait tout à fait légitime et, en cela, j'en viendrai presque à trouver absurde le fait que son père n'ait pas daigné « honorer » l'invitation de son fils. Cependant, à part le fait que ce dernier n'avait pas jugé bon de se déplacer jusqu'à la boutique de son fils, je devais avouer que je ne voyais pas très bien ce qu'In Su reprochait à son paternel. Ok, il était super occupé et avait préféré envoyé l'un de ses secrétaires pour se tenir au courant des activités de son fils – chose que je ne cautionnais pas vraiment, continuant de penser qu'il aurait dû se déplacer lui même – Mais si on y réfléchissait bien, même si sa façon de s'y prendre n'était pas la meilleure, il avait tout de même montrer un certain intérêt pour ce qu'avait entrepris In Su. Personnellement, j'avais énormément de mal à l'admettre – d'ailleurs, même sous la torture, c'est l'une des choses que je ne pourrais jamais avouer – mais je pourrais donner beaucoup pour que mon géniteur s’intéresse, ne serait-ce que le temps d'une seconde, à ce que j'aime. Mais même dans un monde parallèle, je n'étais pas certain qu'une telle chose puisse être possible. Et rien que pour cette raison, j'avais toujours eu une bonne image de mon oncle... « Tu viens de le dire toi même... Il est sûrement très occupé... Mais il finira bien par venir te voir, lui-même, tôt ou tard... » Une nouvelle fois, je fixai mon cousin pendant quelques secondes et arquai faiblement un sourcil. Bizarrement, j'avais comme l'impression que le fait que son père n'ait pas daigné se déplacer jusqu'à la boutique n'était pas la seule chose qui le faisait chier. « Mais... Tu es sûr qu'il n'y a que ça ? » commençai-je alors, quelque peu hésitant. Encore une fois, je ne voulais pas l'obliger à parler. Toutefois, et paradoxalement, je sentais qu'il fallait que je tente quelque chose pour l'amener à se confier. Oui, oui... Je me contredisais, pour le coup. Mais, pour je ne sais quelle raison, j'avais le sentiment qu'il essayait de me dire quelque chose mais qu'il n'arrivait pas à trouver les mots pour ça... Bien sûr, je pouvais me tromper. Après tout, j'étais bien loin de maîtriser l'art de la psychologie... « J'veux dire... C'est la seule raison pour laquelle tu en veux à ton père où il y a autre chose ? » electric bird.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Jeu 27 Aoû - 12:13
Il y a parfois des choses qu'on ne s'explique pas. Des opposés qui s'attirent et des amitiés infaillibles qui naissent. On ne choisit pas sa famille il parait. Mais ce qui est sûre, c'est que tu seras toujours mon seul et unique choix bro.
Je me cache derrière les mêmes excuses depuis des années. Les mêmes excuses que me disait ma mère pour tenter d’expliquer l’absence de mon père, mais jamais, non jamais, ça ne pourrait expliquer ce manque d’intérêt. Jamais il n’a posé un regard fier sur moi. Pas même quand je terminais premier du classement scolaire au collège et lycée, pas même quand je faisais tout pour le rendre fier. J’aimais la dance. J’aimais le skate. Et je n’étais sûrement pas le fils qu’il aurait aimé avoir. Mais alors dites-moi … dites-moi ce qu’il attendait de moi. Même aujourd’hui je serais prêt à tout faire pour qu’il me dise un jour que je suis son fils et qu’il me reconnait comme tel. J’ai l’impression d’être un étranger. Je suis même persuadé qu’il n’a pas mon numéro de téléphone d’enregistré dans son répertoire. Je renifle doucement en pinçant mes lèvres. Je lève mon regard quelques secondes vers mon cousin quand il parle. Je sais, je devrais simplement penser comme lui … qu’il viendra bien un jour. Surement le jour où je ferais faillite. Ouais, là je suis sûre qu’il sera bien présent avec son sourire narquois et sa phrase fétiche. « J’en étais sûr. » Putain ce n’était pas gérable comme situation. Je me demandais encore comment je pouvais autant aimer une personne que je détestais. Ou comment je pouvais autant détester une personne que j’aimais. Quoiqu’on puisse en dire il restait mon père, et j’ai longtemps cru que c’était moi le problème. Mais finalement … je me dis que peut-être c’est lui qui ne sait pas agir comme un père. C’est lui qui n’est pas foutu de savoir m’encourager, de savoir se contenter de ce que je lui donne. Arriver second ce n’est pas si mal. Mais pas pour lui. Il avait ce côté battant, ce côté de gagnant que j’avais aussi surement, mais qu’il ne semblait pas voir, qu’il ne voulait pas voir. Attrapant mon assiette brusquement pour me remettre à manger je gardais obstinément la tête baissée, fixant la table de peur qu’il ne lise dans mon regard. Je n’ai jamais vraiment su parler de ça à Jin Hyun. Ni à quiconque d’ailleurs. Ma mère passait son temps à lui trouver des excuses, elle pensait que ça m’aiderait à m’endurcir, à le comprendre, à finir par me résigner comme elle s’était résignée. Mais au final ça n’avait fait que me mettre en colère, parce que pour une fois dans sa vie j’aurais aimé qu’elle me dise je sais chéri … mais ton père t’aime. Mais elle ne l’a jamais dit. Et elle ne le dira plus. Parce que ce genre de chose, c’est trop tard maintenant. Les Park senior ont deux caractères bien trempés. Et si je peux apprécier mon oncle, je sais que Jin Hyun adore mon père. Enfin adoré … je sais juste qu’il a une bonne estime de lui. Il est avenant mon père, un vrai politicien, il sait quand parler, quoi dire, quand sourire, comment sourire. Il sait attirer les gens dans ses filets. Il sait les séduire. Ca fait son charme, ça fait son empire. « Putain j’ai l’air d’une gonzesse. » soupirais-je. J’aurais voulu faire croire que je blaguais. Mais je n’arrivais pas à afficher autre chose qu’un air blasé et triste. Comment pourrir la soirée en deux minutes By Park In Su. Je pris une bouchée de viande et mâcha l’air de rien. « Tu … tu te souviens de ma première planche de skate que j’ai faites ? Je devais avoir 17 ans, un truc comme ça, je t’ai dit que je l’avais testé dans la rue mais qu’à cause d’un mauvais équilibrage dès le premier flip elle s’est pété … » ca résumait bien là toute l’histoire qui pouvait y avoir entre mon père et moi. « J’ai menti. » Je suis coupable d’avoir menti, de pas avoir eu le courage de lui dire que mon père avait été un salaud, une fois de plus. « J’ai voulu la montrer à mon père. Il était dans son bureau. Quand il l’a vu il s’est juste levé, il l’a pris dans ses mains et tu sais comment il est. Il ne parle jamais pour rien dire. C’est con p’tin. J’ai vraiment cru qu’il la regardait avec intérêt. Il la simple brisé en deux. Comme ça. Devant moi. avant d’ajouter « Bien, passons aux choses sérieuses maintenant. » » Je ricane amèrement avant de boire une gorgée. « C’est comme ça tout le temps. Tu sais comment ils sont … » nos pères. « Mais j’ai jamais eu l’impression de faire quoique ce soit de bien dans ma vie qui pouvait attirer son attention. » Je soupirais en coupant ma viande avant d’ajouter en osant finalement regarder mon cousin, le seul qui puisse me comprendre, j’en suis sûr « Et ça fou la rage Jin … » Serrant les dents à en faire bouger les muscles de ma mâchoire je rebaissais à nouveau ma tête pour gober ce morceau de viande. Ouais putain, ça fou la rage.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Jeu 3 Sep - 1:01 Voir In Su dans cet état était pour le moins... Surprenant. Oui ! Surprenant était le bon mot. Ce n'était, après tout, pas dans ses habitudes de se montrer si sérieux. Mais le plus surprenant dans tout ça restaient quand même les confessions qu'il venait de me faire par rapport à son père. Je veux dire... Nous, les Park, n'étions vraiment pas du genre à montrer nos sentiments et cela était d'autant plus vrai en ce qui concerne nos géniteurs. En effet, jamais, ô grand jamais, mon père n'avait eu ne serait-ce qu'une infime marque d'affection ou de reconnaissance envers moi. Pas même lorsque j'étais enfant. Et, je savais très bien que ce genre de choses n'arriveraient jamais... Toutefois, en ce qui me concernait, j'avais toujours fait tout mon possible pour vivre avec. Depuis des années, je ne cessais de me répéter que cela n'avait pas d'importance, que je n'avais pas besoin de lui et que je pouvais très bien vivre sans tout ça. Peut-être que je me voilais la face... En tout cas, c'est sûrement ce que certaines personnes seraient tentées de dire. Cependant, jusqu'à maintenant, j'avais toujours réussi à me faire à cette idée. Mais, à en croire les dires de mon cousin, il semblait que ce dernier avait un peu plus de mal à vivre avec cette vérité. Cette vérité de ne jamais parvenir à rendre fier son géniteur... Laissant alors échapper un soupir, je me contentai de l'écouter, sans rien dire. Puis, lorsqu'il arriva enfin à la fin de son premier récit, je laissai échapper, dans un murmure... « Arrête tes conneries... J'vois pas en quoi ça fait de toi une gonzesse... » Au contraire. Il osait se confier et, en cela, il était certainement plus courageux que moi qui préférait toujours tout garder pour ma personne de peur de passer pour un faible. D'ailleurs, en parlant de confessions... Je n'aurais jamais imaginé entendre ce genre de choses concernant mon oncle. Encore une fois, j'avais beaucoup d'estime pour ce dernier et, pour moi, il avait toujours été « meilleur » que mon père. En tout point. Bien sûr, je savais que mon oncle était quelqu'un pour qui le travail était très important. En cela, il ressemblait beaucoup à mon géniteur. Je savais également que la relation entre In Su et son père n'avait pas toujours été au beau fixe. Toutefois, je ne m'étais jamais imaginé que cela pouvait être à ce point... Tout comme moi, In Su n'avait jamais été très intéressé par l'idée de reprendre l'entreprise familiale. Cependant, jusqu'à présent, et bizarrement, c'est sur moi et non lui que reposaient tous les espoirs, que ce soit ceux de mon père ou de mon oncle. Et pour cause... Même si In Su était le plus âgé de nous deux, il avait également toujours eu l'image de celui qui ne se prenait pas beaucoup au sérieux, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans les études, alors que, de mon côté, bien que j'eus toujours clamé haut et fort que je ne voulais pas reprendre l'entreprise, j'avais toujours été quelqu'un de sérieux et responsable. Pour cette raison, nos géniteurs s'étaient mis en tête qu'il valait mieux que ce soit moi qui reprenne les rennes de l'entreprise, plus tard, et non pas le plus âgé comme cela aurait normalement dû être le cas. C'est d'ailleurs pour cela que, bien qu'il ait dû essuyé de nombreux refus de ma part, mon père – plus borné que lui, tu meurs – est convaincu qu'un jour il réussira à « me faire entendre raison » alors que, de son côté, mon oncle a lui complètement abandonné l'idée que In Su puisse arriver à la tête de l'entreprise. Tout du moins, c'est ce que je croyais, jusqu'à présent. Mais force est de constater que ce dernier était récemment revenu sur sa décision... « Je ne sais pas quoi te dire, In Su... » me contentai-je alors de lui répondre, dans un premier temps. Et là était tout le problème. Je vivais la même chose de mon côté. Je comprenais donc totalement ce qu'il pouvait ressentir. Pourtant, je ne savais pas quoi lui dire... Alors, oui, j'aurais pu lui dire de passer outre tout ça, comme je l'avais toujours fait de mon côté jusqu'à maintenant, et qu'à force il finirait par s'y faire. Mais j'étais certain qu'il avait déjà entendu ce genre de choses trop de fois et, qu'à présent, il devait en avoir marre. « Si j'avais une solution, tu sais très bien que je t'en ferais part... » Je laissai ma phrase en suspend, le temps de quelques micro-seconde, et lâchai un faible soupir, avant de reprendre... « Mais je n'en ai pas... » Après tout, si c'était le cas, la relation entre mon père et moi ne serait pas aussi catastrophique, aujourd'hui... « Qu'est-ce que tu veux y faire ? On ne pourra pas les changer... Jamais... » C'était peine perdue. « Moi, ça fait longtemps que j'ai renoncé à essayer... » Très longtemps. Et tu devrais faire pareil... C'est difficile, certes, mais au moins, après, on arrête de se faire de faux espoirs. Car ça ne sert à rien d'espérer, d'attendre quelque chose qui ne viendra jamais... « Et je m'en porte très bien... » Ça, par contre, ça reste à voir. Pour l'instant, c'est le cas. Mais à terme... « Tu fais ce que tu aimes, non ? » Question rhétorique. Je connaissais déjà la réponse. Ainsi, m'emparant de nouveau de mes couverts, je reportai mon attention sur l'assiette et coupai un morceau de viande, avant de poursuivre sans lui laisser le temps de répondre... « Alors continue de te donner à fond et fais tout pour réussir ! Montre lui que tu peux t'en sortir sans lui et, surtout, mets tout en œuvre pour ne pas lui donner raison... Parce que tu sais que c'est ce qu'il attend, pas vrai ? Que tu te plantes ? Alors fais tout pour que ça n'arrive pas... Et peut-être qu'un jour il reconnaîtra enfin qu'il avait tord de ne pas avoir cru en toi... »
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Voir In Su dans cet état était pour le moins... Surprenant. Oui ! Surprenant était le bon mot. Ce n'était, après tout, pas dans ses habitudes de se montrer si sérieux. Mais le plus surprenant dans tout ça restaient quand même les confessions qu'il venait de me faire par rapport à son père. Je veux dire... Nous, les Park, n'étions vraiment pas du genre à montrer nos sentiments et cela était d'autant plus vrai en ce qui concerne nos géniteurs. En effet, jamais, ô grand jamais, mon père n'avait eu ne serait-ce qu'une infime marque d'affection ou de reconnaissance envers moi. Pas même lorsque j'étais enfant. Et, je savais très bien que ce genre de choses n'arriveraient jamais... Toutefois, en ce qui me concernait, j'avais toujours fait tout mon possible pour vivre avec. Depuis des années, je ne cessais de me répéter que cela n'avait pas d'importance, que je n'avais pas besoin de lui et que je pouvais très bien vivre sans tout ça. Peut-être que je me voilais la face... En tout cas, c'est sûrement ce que certaines personnes seraient tentées de dire. Cependant, jusqu'à maintenant, j'avais toujours réussi à me faire à cette idée. Mais, à en croire les dires de mon cousin, il semblait que ce dernier avait un peu plus de mal à vivre avec cette vérité. Cette vérité de ne jamais parvenir à rendre fier son géniteur... Laissant alors échapper un soupir, je me contentai de l'écouter, sans rien dire. Puis, lorsqu'il arriva enfin à la fin de son premier récit, je laissai échapper, dans un murmure... « Arrête tes conneries... J'vois pas en quoi ça fait de toi une gonzesse... » Au contraire. Il osait se confier et, en cela, il était certainement plus courageux que moi qui préférait toujours tout garder pour ma personne de peur de passer pour un faible. D'ailleurs, en parlant de confessions... Je n'aurais jamais imaginé entendre ce genre de choses concernant mon oncle. Encore une fois, j'avais beaucoup d'estime pour ce dernier et, pour moi, il avait toujours été « meilleur » que mon père. En tout point. Bien sûr, je savais que mon oncle était quelqu'un pour qui le travail était très important. En cela, il ressemblait beaucoup à mon géniteur. Je savais également que la relation entre In Su et son père n'avait pas toujours été au beau fixe. Toutefois, je ne m'étais jamais imaginé que cela pouvait être à ce point... Tout comme moi, In Su n'avait jamais été très intéressé par l'idée de reprendre l'entreprise familiale. Cependant, jusqu'à présent, et bizarrement, c'est sur moi et non lui que reposaient tous les espoirs, que ce soit ceux de mon père ou de mon oncle. Et pour cause... Même si In Su était le plus âgé de nous deux, il avait également toujours eu l'image de celui qui ne se prenait pas beaucoup au sérieux, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans les études, alors que, de mon côté, bien que j'eus toujours clamé haut et fort que je ne voulais pas reprendre l'entreprise, j'avais toujours été quelqu'un de sérieux et responsable. Pour cette raison, nos géniteurs s'étaient mis en tête qu'il valait mieux que ce soit moi qui reprenne les rennes de l'entreprise, plus tard, et non pas le plus âgé comme cela aurait normalement dû être le cas. C'est d'ailleurs pour cela que, bien qu'il ait dû essuyé de nombreux refus de ma part, mon père – plus borné que lui, tu meurs – est convaincu qu'un jour il réussira à « me faire entendre raison » alors que, de son côté, mon oncle a lui complètement abandonné l'idée que In Su puisse arriver à la tête de l'entreprise. Tout du moins, c'est ce que je croyais, jusqu'à présent. Mais force est de constater que ce dernier était récemment revenu sur sa décision... « Je ne sais pas quoi te dire, In Su... » me contentai-je alors de lui répondre, dans un premier temps. Et là était tout le problème. Je vivais la même chose de mon côté. Je comprenais donc totalement ce qu'il pouvait ressentir. Pourtant, je ne savais pas quoi lui dire... Alors, oui, j'aurais pu lui dire de passer outre tout ça, comme je l'avais toujours fait de mon côté jusqu'à maintenant, et qu'à force il finirait par s'y faire. Mais j'étais certain qu'il avait déjà entendu ce genre de choses trop de fois et, qu'à présent, il devait en avoir marre. « Si j'avais une solution, tu sais très bien que je t'en ferais part... » Je laissai ma phrase en suspend, le temps de quelques micro-seconde, et lâchai un faible soupir, avant de reprendre... « Mais je n'en ai pas... » Après tout, si c'était le cas, la relation entre mon père et moi ne serait pas aussi catastrophique, aujourd'hui... « Qu'est-ce que tu veux y faire ? On ne pourra pas les changer... Jamais... » C'était peine perdue. « Moi, ça fait longtemps que j'ai renoncé à essayer... » Très longtemps. Et tu devrais faire pareil... C'est difficile, certes, mais au moins, après, on arrête de se faire de faux espoirs. Car ça ne sert à rien d'espérer, d'attendre quelque chose qui ne viendra jamais... « Et je m'en porte très bien... » Ça, par contre, ça reste à voir. Pour l'instant, c'est le cas. Mais à terme... « Tu fais ce que tu aimes, non ? » Question rhétorique. Je connaissais déjà la réponse. Ainsi, m'emparant de nouveau de mes couverts, je reportai mon attention sur l'assiette et coupai un morceau de viande, avant de poursuivre sans lui laisser le temps de répondre... « Alors continue de te donner à fond et fais tout pour réussir ! Montre lui que tu peux t'en sortir sans lui et, surtout, mets tout en œuvre pour ne pas lui donner raison... Parce que tu sais que c'est ce qu'il attend, pas vrai ? Que tu te plantes ? Alors fais tout pour que ça n'arrive pas... Et peut-être qu'un jour il reconnaîtra enfin qu'il avait tord de ne pas avoir cru en toi... » electric bird.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Sam 5 Sep - 15:22
Ouais. Jamais on ne pourra les changer. Alors je devrais faire comme lui. Me contenter d’accepter et de continuer d’avancer sans chercher la reconnaissance dans le regard de mon père. Je m’épuise pour rien. Et mon cousin à l’air de bien s’en tirer, de s’en tirer assez pour tenir debout. Je ne sais pas vraiment pourquoi je m’accroche, pourquoi je m’obstine. C’est comme … Je n’arrive pas à laisser tomber. Ni à lâcher l’affaire. Je suis têtu, ou idiot au choix. J’imagine que Jin Hyun est passé par là, qu’il a essayé lui aussi d’attirer le regard de son père sans jamais réussir à le satisfaire pleinement. J’ai l’impression qu’on est tombé dans un jeu ridicule de chantage affectif. Comme s’ils n’étaient capables de nous aimer que si nous acceptions de reprendre l’entreprise familiale. Et encore là, je suis persuadé que ça ne serait jamais suffisant. Que ça ne serait jamais comme il le voudrait. Je ne sais si eux même savent comment on pourrait les satisfaire. Comme s’ils s’attendaient à ce qu’on soit comme eux, mais ne nous voyaient comme de pâle copie. Mais on n’est pas des copies. On est nous, on est ce qu’on veut devenir. Jin Hyun danse. Il s’entraine pour devenir le meilleur, le meilleur de tous. Il donne tout ce qu’il a, il s’y met corps et âme et ce n’est jamais suffisant pour lui. il peut être le premier de sa catégorie. Mais là encore ça ne serait jamais suffisant. J’ai ouvert ma boutique de skate et je ne vais pas me mentir, pour un début, c’est franchement bien ! J’arrive à me faire de la pub. J’arrive à fidéliser des clients. J’arrive à bosser comme je le souhaite. Je ne compte pas les heures supp’ et je remercie Jin Kyung de s’investir autant. On fait du bon boulot. Tous autant qu’on est. Alors je ne comprends toujours pas pourquoi nos géniteurs n’arrivent pas à s’intéresser à ce qu’on fait. J’écoute mon cousin et de maussade je passe à une humeur plus combative. Comme si un feu dans le creux de mon ventre s’était allumé. Il m’a rappelé ce qui m’avait poussé à bosser comme un dingue. La rage de vaincre, la rage de prouver à mon père que je valais bien plus qu’il ne voulait le croire. Un sourire éclaira doucement le coin de mes lèvres. Je continuais de manger en fixant mon assiette mais je l’écoutais attentivement, ne relevant les yeux vers lui que quelques fois. Ouais j’aime ce que je fais. Et j’aime y arriver. J’aime aller bosser. J’aime prendre mon temps quand j’étais dans l’atelier. Je vivais ma passion et je savais que c’était une chance, que je vivais ce que peu de personnes avaient l’occasion de vivre. Mais je m’ne étais donné les moyens. Bravant bien des obstacles. On n’a rien sans rien dans la vie. Prenant quelques secondes avant d’oser regarder mon cousin je finis par lui dire « T’as raison … » ça n’effaçait pas vraiment l’envie que j’avais de voir mon père fier de moi un jour et je crois que jamais on ne pourra oublier ça, mais j’avais en moi … une nouvelle façon de voir les choses. Disons qu’il avait trouvé les mots justes pour me donner la rage de vaincre. Je vais le rendre dingue. S’il daignait poser son regard sur moi. Mais ça encore … non j’ai plus envie d’y penser. Je lâchais un petit rire avant de renifler « T’es pas mal dans ton genre pour trouver les mots justes. » je souris en coin. J’aurais voulu le taquiner mais rien ne me venait vraiment. Finissant mon assiette je me lève pour me resservir du riz. Je devrais lui dire merci, mais j’en suis incapable et je sais, que de toute façon, il s’en doute. « Ils sont quand même particulièrement … » con nos pères. Mais ce n’est pas vraiment le mot que je cherche. « Eux. » Jin Hyun saura me comprendre. Il sait ce que je veux dire. Je secoue la tête en lâchant un petit rire avant de revenir m’asseoir à table. « Au fait Min Ri devrait passer ce soir. Elle va rester ce weekend à l’appart. » Je le prévenais parce qu’il savait aussi bien que moi que lorsque Min Ri venait il risquait d’être dérangé par le bruit de nos ébats. C’était une relation particulière que j’entretenais avec ma meilleure amie. Un mélange d’amour et d’amitié qui n’aboutissaient jamais à un couple solide. On a bien essayé mais ça ne tient jamais. On préfère rester ami, avoir tous les avantages d’un couple et oublier le reste. Grattant ma nuque je me servis du soda pour en boire cul sec et demanda « Alors, tuerie ou pas tuerie cette viande ? » souriais-je en coin sûr de moi.
Il y a parfois des choses qu'on ne s'explique pas. Des opposés qui s'attirent et des amitiés infaillibles qui naissent. On ne choisit pas sa famille il parait. Mais ce qui est sûre, c'est que tu seras toujours mon seul et unique choix bro.
Ouais. Jamais on ne pourra les changer. Alors je devrais faire comme lui. Me contenter d’accepter et de continuer d’avancer sans chercher la reconnaissance dans le regard de mon père. Je m’épuise pour rien. Et mon cousin à l’air de bien s’en tirer, de s’en tirer assez pour tenir debout. Je ne sais pas vraiment pourquoi je m’accroche, pourquoi je m’obstine. C’est comme … Je n’arrive pas à laisser tomber. Ni à lâcher l’affaire. Je suis têtu, ou idiot au choix. J’imagine que Jin Hyun est passé par là, qu’il a essayé lui aussi d’attirer le regard de son père sans jamais réussir à le satisfaire pleinement. J’ai l’impression qu’on est tombé dans un jeu ridicule de chantage affectif. Comme s’ils n’étaient capables de nous aimer que si nous acceptions de reprendre l’entreprise familiale. Et encore là, je suis persuadé que ça ne serait jamais suffisant. Que ça ne serait jamais comme il le voudrait. Je ne sais si eux même savent comment on pourrait les satisfaire. Comme s’ils s’attendaient à ce qu’on soit comme eux, mais ne nous voyaient comme de pâle copie. Mais on n’est pas des copies. On est nous, on est ce qu’on veut devenir. Jin Hyun danse. Il s’entraine pour devenir le meilleur, le meilleur de tous. Il donne tout ce qu’il a, il s’y met corps et âme et ce n’est jamais suffisant pour lui. il peut être le premier de sa catégorie. Mais là encore ça ne serait jamais suffisant. J’ai ouvert ma boutique de skate et je ne vais pas me mentir, pour un début, c’est franchement bien ! J’arrive à me faire de la pub. J’arrive à fidéliser des clients. J’arrive à bosser comme je le souhaite. Je ne compte pas les heures supp’ et je remercie Jin Kyung de s’investir autant. On fait du bon boulot. Tous autant qu’on est. Alors je ne comprends toujours pas pourquoi nos géniteurs n’arrivent pas à s’intéresser à ce qu’on fait. J’écoute mon cousin et de maussade je passe à une humeur plus combative. Comme si un feu dans le creux de mon ventre s’était allumé. Il m’a rappelé ce qui m’avait poussé à bosser comme un dingue. La rage de vaincre, la rage de prouver à mon père que je valais bien plus qu’il ne voulait le croire. Un sourire éclaira doucement le coin de mes lèvres. Je continuais de manger en fixant mon assiette mais je l’écoutais attentivement, ne relevant les yeux vers lui que quelques fois. Ouais j’aime ce que je fais. Et j’aime y arriver. J’aime aller bosser. J’aime prendre mon temps quand j’étais dans l’atelier. Je vivais ma passion et je savais que c’était une chance, que je vivais ce que peu de personnes avaient l’occasion de vivre. Mais je m’ne étais donné les moyens. Bravant bien des obstacles. On n’a rien sans rien dans la vie. Prenant quelques secondes avant d’oser regarder mon cousin je finis par lui dire « T’as raison … » ça n’effaçait pas vraiment l’envie que j’avais de voir mon père fier de moi un jour et je crois que jamais on ne pourra oublier ça, mais j’avais en moi … une nouvelle façon de voir les choses. Disons qu’il avait trouvé les mots justes pour me donner la rage de vaincre. Je vais le rendre dingue. S’il daignait poser son regard sur moi. Mais ça encore … non j’ai plus envie d’y penser. Je lâchais un petit rire avant de renifler « T’es pas mal dans ton genre pour trouver les mots justes. » je souris en coin. J’aurais voulu le taquiner mais rien ne me venait vraiment. Finissant mon assiette je me lève pour me resservir du riz. Je devrais lui dire merci, mais j’en suis incapable et je sais, que de toute façon, il s’en doute. « Ils sont quand même particulièrement … » con nos pères. Mais ce n’est pas vraiment le mot que je cherche. « Eux. » Jin Hyun saura me comprendre. Il sait ce que je veux dire. Je secoue la tête en lâchant un petit rire avant de revenir m’asseoir à table. « Au fait Min Ri devrait passer ce soir. Elle va rester ce weekend à l’appart. » Je le prévenais parce qu’il savait aussi bien que moi que lorsque Min Ri venait il risquait d’être dérangé par le bruit de nos ébats. C’était une relation particulière que j’entretenais avec ma meilleure amie. Un mélange d’amour et d’amitié qui n’aboutissaient jamais à un couple solide. On a bien essayé mais ça ne tient jamais. On préfère rester ami, avoir tous les avantages d’un couple et oublier le reste. Grattant ma nuque je me servis du soda pour en boire cul sec et demanda « Alors, tuerie ou pas tuerie cette viande ? » souriais-je en coin sûr de moi.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Dim 13 Sep - 0:59 Je n'étais pas particulièrement doué pour conseiller les gens. Quoique... Pour être plus exact, c'était en fait très rare que je sois amener à conseiller les gens. Faut dire qu'habituellement on ne me voyait pas tellement comme la personne la plus à même de vous écouter lorsque vous souhaitez vous confier. Et ce n'était pas tellement faux, faut l'avouer... Non pas parce que je ne savais pas me montrer attentif ou même parce que mes conseils ne valaient rien, hein ! Après tout, quand je le voulais, je pouvais être compréhensif, compatissant… Mais, ma nature distante, mon éternelle froideur et la réputation que je me traînais faisaient que très peu de personnes osaient vraiment me parler... Sérieusement, j'entends bien ! J'étais celui à qui on demandait des conseils en danse ou celui avec qui on échangeait rapidement quelques paroles sur le dernier jeu de console à la mode ou la jolie nénette qui venait de passer à quelques mètres mais ça s'arrêtait là... De plus, je n'avais pas pour vocation d'ouvrir un bureau des plaintes plus tard et, ça, les gens semblaient très bien l'avoir compris. En fait, pour être honnête, je savais me montrer compréhensif que lorsque ça touchait mes proches, mes amis ou seulement lorsqu'une cause me tenait à cœur. C'est tout... Et pour le coup, il s'agissait de mon cousin. De mon frère, de mon sang.... Il était donc normal que je l'écoute, que je tente de le comprendre et de le conseiller. L'écouter et le comprendre se fut d'ailleurs facile pour le coup, puisque, au risque de me répéter, j'étais dans le même cas que lui – ou du moins, je l'avais déjà été puisque aujourd'hui tout cela me passait au dessus de la tête – Toutefois, pour ce qui est de conseiller, c'était une autre histoire. Ainsi, j'essayai tant bien que mal de lui faire comprendre certaines choses, de le pousser à poursuivre sur sa lancée et de ne surtout pas se laisser mettre des bâtons dans les roues par les autres. Et par les autres, pas besoin de rappeler que la première personne visée restait son père, bien évidemment. Il ne pouvait pas... Non, en fait, il n'avait pas le droit de se laisser déstabiliser par ce dernier. Et j’espérais de tout cœur que mes mots avaient, même un tout petit peu, réussi à le remotiver... Et à en juger sa réaction, j'étais bien tenter de penser que c'était le cas. Un sourire, quelque peu amusé, se dessina alors sur mon visage, suite à ses paroles, et je laissai alors échapper, faussement sérieux... « Ouais, je sais... C'est pas la première fois qu'on me le dit ! » Tu parles... C'était bien la première fois qu'on me complimentait sur mes talents de « beau parleur ». Mais bon... Quoi de mieux qu'une connerie balançait sur le tas pour réchauffer l'ambiance, hein ? Mes couverts en main, je laissai échapper un faible rire et découpai de nouveau un morceau de viande que je portai à ma bouche. La nourriture aussi était plutôt un bon remède pour réchauffer l'ambiance. Surtout quand elle était aussi bonne... Lâchant un faible soupir de satisfaction, je me contentai d'hocher la tête affirmativement lorsque In Su évoqua une nouvelle fois nos géniteurs et avalai rapidement ce que j'avais dans la bouche. Je répétai ensuite mon geste précédent mais fus cependant coupé dans mon élan par les paroles de mon cousin. Min Ri ? Shit... Et dire que je pensais passer une bonne nuit. Aish... Il savait que j'étais crevé, pourtant ! « Super... » ne pus-je alors m'empêcher de laisser échapper, pas très enthousiaste pour le coup. Cela n'était absolument pas contre Min Ri, hein... Mais je savais très bien ce que cela signifiait quand cette dernière se ramenait à l'appartement. Ouais, j'parlais de leurs parties de jambes en l'air qui m'empêchaient de fermer l'oeil. Non pas que j'ai quoique ce soit contre la relation particulière qu'ils entretenaient. Ça faisait longtemps que j'avais cessé de tenter de la comprendre. Et puis, à force, j'avais fini par m'y habituer. Mais quand même... C'est de mon sommeil dont on parlait, hein... Ce sommeil que je n'allais, en plus, sûrement jamais rattraper avec mon emploi du temps surchargé... « Tu lui passeras le bonjour de ma part... Personnellement, j'crois que je vais aller dormir au dortoir, cette nuit... Et peut-être même la suivante, également... » lâchai-je alors, un sourire en coin. Ouais. Pour le coup, je préférais largement affronter Hwang Kelea. Elle était chiante, c'est vrai, mais elle dormait la nuit, elle ! Ce qui me laissait donc la possibilité d'en faire de même à côté, vous voyez ? D'ailleurs, qui sait ?! Elle avait peut-être prévue de passer le week end chez son copain, elle aussi, alors je pouvais espérer que la chambre soit vide... Mon Dieu, pitié, qu'elle soit vide ! Lâchant de nouveau un soupir, légèrement désespéré cette fois, j'attrapai le dernier morceau qui se trouvait dans mon assiette et l'engloutis lui aussi, avant d'attraper un morceau d’essuie-tout pour m'essuyer rapidement la bouche. « A ton avis ? J'ai fini mon assiette, ça devrait répondre à ta question... » Ouais, ouais, ouais... Même si j'avais trouvé cette viande délicieuse, il pouvait toujours crever pour que je le lui dise explicitement. « Mais je t'arrête tout de suite ! C'est pas parce que j'ai trouvé cette viande bio mangeable que tu vas pouvoir me faire manger n'importe quoi, ensuite ! » Ouais, j'étais buté. Et alors ? Un sourire en coin, je me levai de ma chaise et imitai mon cousin en me resservant du riz. J'avais dansé toute l'après midi alors il fallait bien que je reprenne des forces. Et aussi grosse ma part de viande ait elle pu être, j'avais toujours faim... « Par contre, pour ton riz... » commençai-je, toutefois, alors que je venais de porter une bouchée de riz à ma bouche. Je mâchai ensuite cette dernière et l'avalai, avant d'ajouter, un air faussement dégoûté accroché au visage... « J'ai vu bien mieux... » Comme celui de ma mère, par exemple. Mais c'était bien connu que la nourriture était toujours meilleure chez maman... Toutefois, ça ne m'empêcha pas de terminer mon assiette. Je vous l'ai dit... J'avais faim. Et même si ce riz n'était pas le meilleur que j'ai pu manger dans ma vie, il restait quand même mangeable et nourrissant. De toute façon, quand j'avais faim, je pouvais presque tout avaler... Même ces trucs dégueulasses, là... Les plats déjà préparés qu'il faut réchauffer au four à micro-ondes...
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Je n'étais pas particulièrement doué pour conseiller les gens. Quoique... Pour être plus exact, c'était en fait très rare que je sois amener à conseiller les gens. Faut dire qu'habituellement on ne me voyait pas tellement comme la personne la plus à même de vous écouter lorsque vous souhaitez vous confier. Et ce n'était pas tellement faux, faut l'avouer... Non pas parce que je ne savais pas me montrer attentif ou même parce que mes conseils ne valaient rien, hein ! Après tout, quand je le voulais, je pouvais être compréhensif, compatissant… Mais, ma nature distante, mon éternelle froideur et la réputation que je me traînais faisaient que très peu de personnes osaient vraiment me parler... Sérieusement, j'entends bien ! J'étais celui à qui on demandait des conseils en danse ou celui avec qui on échangeait rapidement quelques paroles sur le dernier jeu de console à la mode ou la jolie nénette qui venait de passer à quelques mètres mais ça s'arrêtait là... De plus, je n'avais pas pour vocation d'ouvrir un bureau des plaintes plus tard et, ça, les gens semblaient très bien l'avoir compris. En fait, pour être honnête, je savais me montrer compréhensif que lorsque ça touchait mes proches, mes amis ou seulement lorsqu'une cause me tenait à cœur. C'est tout... Et pour le coup, il s'agissait de mon cousin. De mon frère, de mon sang.... Il était donc normal que je l'écoute, que je tente de le comprendre et de le conseiller. L'écouter et le comprendre se fut d'ailleurs facile pour le coup, puisque, au risque de me répéter, j'étais dans le même cas que lui – ou du moins, je l'avais déjà été puisque aujourd'hui tout cela me passait au dessus de la tête – Toutefois, pour ce qui est de conseiller, c'était une autre histoire. Ainsi, j'essayai tant bien que mal de lui faire comprendre certaines choses, de le pousser à poursuivre sur sa lancée et de ne surtout pas se laisser mettre des bâtons dans les roues par les autres. Et par les autres, pas besoin de rappeler que la première personne visée restait son père, bien évidemment. Il ne pouvait pas... Non, en fait, il n'avait pas le droit de se laisser déstabiliser par ce dernier. Et j’espérais de tout cœur que mes mots avaient, même un tout petit peu, réussi à le remotiver... Et à en juger sa réaction, j'étais bien tenter de penser que c'était le cas. Un sourire, quelque peu amusé, se dessina alors sur mon visage, suite à ses paroles, et je laissai alors échapper, faussement sérieux... « Ouais, je sais... C'est pas la première fois qu'on me le dit ! » Tu parles... C'était bien la première fois qu'on me complimentait sur mes talents de « beau parleur ». Mais bon... Quoi de mieux qu'une connerie balançait sur le tas pour réchauffer l'ambiance, hein ? Mes couverts en main, je laissai échapper un faible rire et découpai de nouveau un morceau de viande que je portai à ma bouche. La nourriture aussi était plutôt un bon remède pour réchauffer l'ambiance. Surtout quand elle était aussi bonne... Lâchant un faible soupir de satisfaction, je me contentai d'hocher la tête affirmativement lorsque In Su évoqua une nouvelle fois nos géniteurs et avalai rapidement ce que j'avais dans la bouche. Je répétai ensuite mon geste précédent mais fus cependant coupé dans mon élan par les paroles de mon cousin. Min Ri ? Shit... Et dire que je pensais passer une bonne nuit. Aish... Il savait que j'étais crevé, pourtant ! « Super... » ne pus-je alors m'empêcher de laisser échapper, pas très enthousiaste pour le coup. Cela n'était absolument pas contre Min Ri, hein... Mais je savais très bien ce que cela signifiait quand cette dernière se ramenait à l'appartement. Ouais, j'parlais de leurs parties de jambes en l'air qui m'empêchaient de fermer l'oeil. Non pas que j'ai quoique ce soit contre la relation particulière qu'ils entretenaient. Ça faisait longtemps que j'avais cessé de tenter de la comprendre. Et puis, à force, j'avais fini par m'y habituer. Mais quand même... C'est de mon sommeil dont on parlait, hein... Ce sommeil que je n'allais, en plus, sûrement jamais rattraper avec mon emploi du temps surchargé... « Tu lui passeras le bonjour de ma part... Personnellement, j'crois que je vais aller dormir au dortoir, cette nuit... Et peut-être même la suivante, également... » lâchai-je alors, un sourire en coin. Ouais. Pour le coup, je préférais largement affronter Hwang Kelea. Elle était chiante, c'est vrai, mais elle dormait la nuit, elle ! Ce qui me laissait donc la possibilité d'en faire de même à côté, vous voyez ? D'ailleurs, qui sait ?! Elle avait peut-être prévue de passer le week end chez son copain, elle aussi, alors je pouvais espérer que la chambre soit vide... Mon Dieu, pitié, qu'elle soit vide ! Lâchant de nouveau un soupir, légèrement désespéré cette fois, j'attrapai le dernier morceau qui se trouvait dans mon assiette et l'engloutis lui aussi, avant d'attraper un morceau d’essuie-tout pour m'essuyer rapidement la bouche. « A ton avis ? J'ai fini mon assiette, ça devrait répondre à ta question... » Ouais, ouais, ouais... Même si j'avais trouvé cette viande délicieuse, il pouvait toujours crever pour que je le lui dise explicitement. « Mais je t'arrête tout de suite ! C'est pas parce que j'ai trouvé cette viande bio mangeable que tu vas pouvoir me faire manger n'importe quoi, ensuite ! » Ouais, j'étais buté. Et alors ? Un sourire en coin, je me levai de ma chaise et imitai mon cousin en me resservant du riz. J'avais dansé toute l'après midi alors il fallait bien que je reprenne des forces. Et aussi grosse ma part de viande ait elle pu être, j'avais toujours faim... « Par contre, pour ton riz... » commençai-je, toutefois, alors que je venais de porter une bouchée de riz à ma bouche. Je mâchai ensuite cette dernière et l'avalai, avant d'ajouter, un air faussement dégoûté accroché au visage... « J'ai vu bien mieux... » Comme celui de ma mère, par exemple. Mais c'était bien connu que la nourriture était toujours meilleure chez maman... Toutefois, ça ne m'empêcha pas de terminer mon assiette. Je vous l'ai dit... J'avais faim. Et même si ce riz n'était pas le meilleur que j'ai pu manger dans ma vie, il restait quand même mangeable et nourrissant. De toute façon, quand j'avais faim, je pouvais presque tout avaler... Même ces trucs dégueulasses, là... Les plats déjà préparés qu'il faut réchauffer au four à micro-ondes...electric bird.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Mer 16 Sep - 20:56
Je voulais passer à autre chose maintenant, comme si la pudeur dont je faisais preuve d’ordinaire lorsque ca concernait les sentiments revenaient d’un coup. Je renifle en finissant mon assiette m’attendant à un compliment qui ne viendrait surement jamais. J’éclate de rire malgré moi quand il me dit qu’il ira surement dormir à la fac ce soir puisque Min Ri allait se pointer. « Non mais bro je te jure qu’on sera discret ce soir. » C’est qu’il en subit du tapage nocturne le pauvre … et il sait aussi bien que moi que Min Ri est le genre de fille qui se fatigue rarement, je suis souvent le premier à abandonner la partie tant elle est gourmande. Et c’est donc souvent jusqu’à tard dans la nuit qu’il peut avoir le loisir d’entendre nos ébats. Et même quand on essaye de se faire discret, et même si on essaye d’être calme, ça fini toujours avec un meuble qui cogne contre le mur et Min Ri qui se lâche comme si nous étions seuls au monde … C’est vrai que personnellement, j’adorais quand elle faisait ça, mais vis-à-vis de mon cousin … je pouvais comprendre sa fuite. Je m’arrangeais toujours pour ne plus être à l’appartement quand sa copine venait. Non pas qu’ils me dérangeaient particulièrement mais c’était franchement dérangeant d’avoir à être sous le même toit qu’un couple quand même … Finissant mon verre encore une fois, je m’étirais avant de l’entendre me mettre en garde comme quoi il ne mangera pas plus de viande bio que ça et blablabla … Je levais les yeux au ciel et lâcha un rire. « Sérieux bro pourquoi t’assumes pas juste le fait que t’as bouffé le meilleur steack de ta vie. » J’arquais un sourcil amusé avant de me lever pour mettre mon assiette dans le lave-vaisselle. « C’est normal. Ce n’est pas du riz bio. » Bon ok ça avait peut-être rien à voir mais ça me faisait trop marrer de foutre mon bio sous le nez de mon cousin dès que je le pouvais. « Demain on se bouffe du tofu, t’as hâte ? » Je cherche la merde moi aussi, je sais qu’il déteste ça, enfin disons qu’il en a fait une overdose et qu’il en peut plus de mes conneries. Je sais pas pourquoi j’avais envie de le faire chier, surement pour donner à cette soirée des airs plus … légère que la pseudo minutes confessions intimes que nous avions eu. J’attrape son assiette pour débarrasser et remplie le lave-vaisselle rapidement sachant déjà la prochaine connerie que je ferais pour emmerder mon cousin. Mais j’attendais le bon moment histoire de ne pas gâcher et faire foirer ma blague. Soupirant je regarde le frigo sans trouver de quoi me satisfaire pour mon dessert. J’attrape finalement un bout de gâteau que Min Ri a réussi à faire sous tout cramer et m’en coupe une part avant de retourner m’asseoir. Je laissais mon cousin se servir prendre ce qui voulait, je n’étais pas sa mère pour le servir et il était assez grand pour faire ses choix. Ou peut-être que la politesse voulait que je le serve aussi … j’en sais rien. On n’a jamais cherché à se faire des ronds de jambes. S’il me demandait je lui apportais volontiers les trucs, mais le reste du temps, on faisait chacune nos trucs de notre côté et ça fonctionnait très bien comme ça.
Il y a parfois des choses qu'on ne s'explique pas. Des opposés qui s'attirent et des amitiés infaillibles qui naissent. On ne choisit pas sa famille il parait. Mais ce qui est sûre, c'est que tu seras toujours mon seul et unique choix bro.
Je voulais passer à autre chose maintenant, comme si la pudeur dont je faisais preuve d’ordinaire lorsque ca concernait les sentiments revenaient d’un coup. Je renifle en finissant mon assiette m’attendant à un compliment qui ne viendrait surement jamais. J’éclate de rire malgré moi quand il me dit qu’il ira surement dormir à la fac ce soir puisque Min Ri allait se pointer. « Non mais bro je te jure qu’on sera discret ce soir. » C’est qu’il en subit du tapage nocturne le pauvre … et il sait aussi bien que moi que Min Ri est le genre de fille qui se fatigue rarement, je suis souvent le premier à abandonner la partie tant elle est gourmande. Et c’est donc souvent jusqu’à tard dans la nuit qu’il peut avoir le loisir d’entendre nos ébats. Et même quand on essaye de se faire discret, et même si on essaye d’être calme, ça fini toujours avec un meuble qui cogne contre le mur et Min Ri qui se lâche comme si nous étions seuls au monde … C’est vrai que personnellement, j’adorais quand elle faisait ça, mais vis-à-vis de mon cousin … je pouvais comprendre sa fuite. Je m’arrangeais toujours pour ne plus être à l’appartement quand sa copine venait. Non pas qu’ils me dérangeaient particulièrement mais c’était franchement dérangeant d’avoir à être sous le même toit qu’un couple quand même … Finissant mon verre encore une fois, je m’étirais avant de l’entendre me mettre en garde comme quoi il ne mangera pas plus de viande bio que ça et blablabla … Je levais les yeux au ciel et lâcha un rire. « Sérieux bro pourquoi t’assumes pas juste le fait que t’as bouffé le meilleur steack de ta vie. » J’arquais un sourcil amusé avant de me lever pour mettre mon assiette dans le lave-vaisselle. « C’est normal. Ce n’est pas du riz bio. » Bon ok ça avait peut-être rien à voir mais ça me faisait trop marrer de foutre mon bio sous le nez de mon cousin dès que je le pouvais. « Demain on se bouffe du tofu, t’as hâte ? » Je cherche la merde moi aussi, je sais qu’il déteste ça, enfin disons qu’il en a fait une overdose et qu’il en peut plus de mes conneries. Je sais pas pourquoi j’avais envie de le faire chier, surement pour donner à cette soirée des airs plus … légère que la pseudo minutes confessions intimes que nous avions eu. J’attrape son assiette pour débarrasser et remplie le lave-vaisselle rapidement sachant déjà la prochaine connerie que je ferais pour emmerder mon cousin. Mais j’attendais le bon moment histoire de ne pas gâcher et faire foirer ma blague. Soupirant je regarde le frigo sans trouver de quoi me satisfaire pour mon dessert. J’attrape finalement un bout de gâteau que Min Ri a réussi à faire sous tout cramer et m’en coupe une part avant de retourner m’asseoir. Je laissais mon cousin se servir prendre ce qui voulait, je n’étais pas sa mère pour le servir et il était assez grand pour faire ses choix. Ou peut-être que la politesse voulait que je le serve aussi … j’en sais rien. On n’a jamais cherché à se faire des ronds de jambes. S’il me demandait je lui apportais volontiers les trucs, mais le reste du temps, on faisait chacune nos trucs de notre côté et ça fonctionnait très bien comme ça.
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Re: 2PARK + Let me bring you up | Ven 9 Oct - 23:14 Aish... Je vous jure. Je l'aimais mon cousin. Énormément même... Mais il y a certaines choses avec lesquelles j'avais un peu de mal, quand même... Du moins, des choses avec lesquelles ça commençait à coincer de plus en plus, ces derniers temps. En effet. Je pouvais comprendre qu'il ait envie de s'envoyer en l'air, de temps en temps. Peu importe avec qui d'ailleurs, je m'en foutais comme de ma première chemise... Mais Min Ri et lui, c'était de plus en plus fréquent ces temps-ci. Limite, j'y avais droit un week end sur deux. Le problème étant que le week end était également le seul moment de la semaine pendant lequel je pouvais me reposer – quand les entraînements du crew ne s'éternisaient pas trop, bien évidemment – De ce fait, ça devenait quelque peu... insupportable. Sans compter que, lorsque la meilleure amie se ramenait, j'évitais alors d'inviter Su Ah à l'appartement, sachant pertinemment que sa présence n'arrêterait pas Min Ri et In Su pour autant. Je n'étais pas pudique, loin de là... Mais quand même... L'idée que ma petite amie puisse entendre mon cousin et sa meilleure amie s'envoyer en l'air dans la chambre d'à côté était tout de même quelque peu gênante. Alors quand In Su finit par me répondre qu'ils seraient discrets, je ne pus en croire un seul mot et « Mais bien sûr... » fut la seule chose que je trouvais à lui répondre, pas convaincu le moins du monde. Finissant ensuite mon assiette, je me levai pour me resservir, non sans laisser échapper un faible rire aux paroles de mon cousin qui tentait une fois encore de me faire avouer que j'avais adoré sa viande, et ne pus m'empêcher de le charrier sur la cuisson de son riz qui, pourtant, n'était pas aussi dégueulasse que j'essayais de le faire croire. Mais bon, il fallait bien que je trouve quelque chose à redire. Jin Hyun ne serait pas Jin Hyun sinon... D'ailleurs, lancé, je décidai même d'en rajouter une couche en bon chieur que j'étais... « Tu parles... T'es juste incapable de faire un riz digne de ce nom ! » Haussant les épaules, je vins finalement à bout de mon assiette, au bout de quelques minutes, et relevai la tête vers mon cousin lorsque celui-ci reprit la parole pour m'annoncer le menu du lendemain. Ahah, quelle bonne blague...Il allait se le bouffer tout seul son tofu. « Je te laisse le privilège de t'occuper de ce tofu tout seul. Personnellement, c'est un bon gros burger bien gras ou une pizza quatre fromages qui finira dans mon estomac, demain... » Ouais, voilà. Une pizza quatre fromage... Après le repas sain que je venais de m'enfiler aujourd'hui, il fallait bien que je me rattrape. D'ailleurs, je comptais commencer dès maintenant et c'est donc sans aucune once de culpabilité que je décidai de trahir la nourriture bio au profit d'un paquet de gâteaux bien caloriques que je trouvai dans l'un des placards de la cuisine. Attrapant ensuite un verre dans lequel je versai un peu de coca cola, je finis par retrouver ma place et m'empressai d'ouvrir le paquet, avant d'avaler un premier gâteau. Heureusement que je faisais beaucoup de sport, hein... « Au fait, dans deux semaines je participe à un championnat de breakdance avec mon crew... » finis-je tout de même par dire, entre deux gâteaux engloutis. J'attrapai ensuite mon verre et en bus une gorgée, laissant ainsi ma phrase en suspend. Je n'avais certainement pas besoin d'en dire plus. In Su savait sûrement où je voulais en venir. C'est con mais... On avait beau être super proches, tous les deux, c'était quand même parfois difficile d'avouer à l'autre qu'on pouvait avoir besoin de son soutien dans certains moments... Ouais, je voulais que mon Hyung soit là pour m'encourager ! Et quoi ?
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Aish... Je vous jure. Je l'aimais mon cousin. Énormément même... Mais il y a certaines choses avec lesquelles j'avais un peu de mal, quand même... Du moins, des choses avec lesquelles ça commençait à coincer de plus en plus, ces derniers temps. En effet. Je pouvais comprendre qu'il ait envie de s'envoyer en l'air, de temps en temps. Peu importe avec qui d'ailleurs, je m'en foutais comme de ma première chemise... Mais Min Ri et lui, c'était de plus en plus fréquent ces temps-ci. Limite, j'y avais droit un week end sur deux. Le problème étant que le week end était également le seul moment de la semaine pendant lequel je pouvais me reposer – quand les entraînements du crew ne s'éternisaient pas trop, bien évidemment – De ce fait, ça devenait quelque peu... insupportable. Sans compter que, lorsque la meilleure amie se ramenait, j'évitais alors d'inviter Su Ah à l'appartement, sachant pertinemment que sa présence n'arrêterait pas Min Ri et In Su pour autant. Je n'étais pas pudique, loin de là... Mais quand même... L'idée que ma petite amie puisse entendre mon cousin et sa meilleure amie s'envoyer en l'air dans la chambre d'à côté était tout de même quelque peu gênante. Alors quand In Su finit par me répondre qu'ils seraient discrets, je ne pus en croire un seul mot et « Mais bien sûr... » fut la seule chose que je trouvais à lui répondre, pas convaincu le moins du monde. Finissant ensuite mon assiette, je me levai pour me resservir, non sans laisser échapper un faible rire aux paroles de mon cousin qui tentait une fois encore de me faire avouer que j'avais adoré sa viande, et ne pus m'empêcher de le charrier sur la cuisson de son riz qui, pourtant, n'était pas aussi dégueulasse que j'essayais de le faire croire. Mais bon, il fallait bien que je trouve quelque chose à redire. Jin Hyun ne serait pas Jin Hyun sinon... D'ailleurs, lancé, je décidai même d'en rajouter une couche en bon chieur que j'étais... « Tu parles... T'es juste incapable de faire un riz digne de ce nom ! » Haussant les épaules, je vins finalement à bout de mon assiette, au bout de quelques minutes, et relevai la tête vers mon cousin lorsque celui-ci reprit la parole pour m'annoncer le menu du lendemain. Ahah, quelle bonne blague...Il allait se le bouffer tout seul son tofu. « Je te laisse le privilège de t'occuper de ce tofu tout seul. Personnellement, c'est un bon gros burger bien gras ou une pizza quatre fromages qui finira dans mon estomac, demain... » Ouais, voilà. Une pizza quatre fromage... Après le repas sain que je venais de m'enfiler aujourd'hui, il fallait bien que je me rattrape. D'ailleurs, je comptais commencer dès maintenant et c'est donc sans aucune once de culpabilité que je décidai de trahir la nourriture bio au profit d'un paquet de gâteaux bien caloriques que je trouvai dans l'un des placards de la cuisine. Attrapant ensuite un verre dans lequel je versai un peu de coca cola, je finis par retrouver ma place et m'empressai d'ouvrir le paquet, avant d'avaler un premier gâteau. Heureusement que je faisais beaucoup de sport, hein... « Au fait, dans deux semaines je participe à un championnat de breakdance avec mon crew... » finis-je tout de même par dire, entre deux gâteaux engloutis. J'attrapai ensuite mon verre et en bus une gorgée, laissant ainsi ma phrase en suspend. Je n'avais certainement pas besoin d'en dire plus. In Su savait sûrement où je voulais en venir. C'est con mais... On avait beau être super proches, tous les deux, c'était quand même parfois difficile d'avouer à l'autre qu'on pouvait avoir besoin de son soutien dans certains moments... Ouais, je voulais que mon Hyung soit là pour m'encourager ! Et quoi ?electric bird.
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