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    :: Défouloir :: 2015

I'm looking right at the other half of me » #Nayi

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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Dim 5 Juil - 17:48
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U

ne fois de plus, on peut dire que la soirée aura été mouvementée. C'est presque devenu habituel en fait, on passe toujours des rires aux cris en une fraction de seconde. Comme c'est la première fois que je suis en couple, je ne sais pas vraiment si le fait qu'on se dispute tout le temps soit normal, j'essaye alors de me rassurer en me disant que jusque là ces histoires se sont toujours bien terminées. Pourtant ce soir, on a frôlé la catastrophe de très près. Je ne pense pas que je supporterais de le voir partir et s'éloigner de moi, je sais que si on en est arrivés là aujourd'hui c'est de ma faute, parce que je lui ai menti et je m'en veux énormément pour ça. Cette situation est horrible, quoi qu'il arrive je suis bloqué et c'est pour ça que j'ai toujours essayé de ne pas m'attacher aux gens, mais c'est plus fort que moi, je l'aime. Cependant je lui impose malgré moi un lourd fardeau puisqu'il va devoir garder le secret et surtout, il va devoir me laisser appartenir à ce type parce que c'est ainsi, on a pas le choix. C'est la seule option possible et s'il refuse de l'accepter, alors nous deux ce sera terminé. Je devrais m'éloigner et disparaître pour lui éviter de graves problèmes et cette simple pensée m'angoisse au plus haut point, c'est pourquoi j'espère vraiment qu'il ne fera rien de stupide et donc n'ira pas voir Kwang Ho. Heureusement il me rassure en affirmant que je n'ai pas besoin de me faire de souci à ce sujet. Pour être honnête, j'ai un léger doute mais je l'ignore et décide de lui faire confiance alors je souris légèrement en continuant de le fixer. « Merci. »

Je sais bien que maintenant qu'il sait ça, il va encore plus s'inquiéter à mon sujet  et je m'en veux d'être un tel poids pour lui. Il voulait un petit-ami, il a obtenu un gamin à surveiller pour l'empêcher de faire de grosses bêtises. En plus de ça, il travaille énormément juste pour pouvoir me faire des cadeaux. Tout ça me met mal à l'aise, j'ai l'impression de ne lui apporter que des problèmes mais je préfère ne pas parler de ça, maintenant que tout s'est calmé je ne voudrais pas créer une nouvelle dispute. Je fronce légèrement les sourcils à sa nouvelle remarque. Il ne devrait pas culpabiliser, le seul fautif ici c'est moi. Cependant je suis d'accord avec lui, on devrait changer de sujet si on veut éviter une nouvelle dispute alors je hoche la tête en signe d'approbation, laissant comme toujours mon regard se perdre dans le sien, prenant doucement sa main posée sur ma joue. « Je t'aime aussi. » Après quelques secondes, je me décide à grimper de nouveau au dessus de lui, m'allongeant sans m'inquiéter du fait que je pourrais l'écraser. Pas cette fois. « Voilà, comme ça tu pourras pas t'en aller, t'es pris au piège ! » Je souris à mes propres mots et tire légèrement ses joues pour le taquiner et surtout tenter de changer l'ambiance qui s'est installée dans la chambre suite à notre dispute.  « Oublie toute cette histoire, je suis rien qu'à toi. » J'enfouis mon visage dans le creux de son cou que je couvre de petits bisous, remontant progressivement vers sa mâchoire, dérivant ensuite vers ses lèvres que je capture sans hésiter « Je sais que je peux pas te forcer à rester si c'est pas ce que tu veux, mais je pense que je t'aime trop pour pouvoir te laisser partir, c'est mal tu crois ? »



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Dim 5 Juil - 19:06
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La vie peut se montrée cruelle lorsque l’on n’adhère pas à la ligne qu'elle nous impose. Essayer de tout contrôler est quelque chose de mauvais et j'en ai conscience, cependant, je n'ai pas le choix, je suis fait comme ça. On ne me changera pas sur ce point-là, j'en suis malheureusement sûr et certains. Cela dit, à ce moment même, je n'avais aucun contrôle sur une chose: le contrat dont Yibo était la clé. Je ne pouvais ni m'interposer, ni y mettre fin, donc j'avais une mauvaise impression. Kwang Ho pouvait le livré aux chinois quand ils le voulaient et si Yibo ne respectait pas l'un de ses ordres, il ne ce gênerait pas de mettre cette idée en exécution, je suis bien placer pour en parler malheureusement. Beaucoup ont défilé dans son bureau avant que l'on ne les revoit plus. Disparus du jour au lendemain. Je ne veux pas qui lui arrive pareil, je pourrais en mourir je le sais. Mon pilier, c'était lui maintenant et sans lui, je n'étais qu'un pantin sans âme. Je le protégé surement un peu trop, j'étais certainement trop sur lui ou même avec lui, mais je ne pouvais m'en empêcher, c'était une sorte de besoin de vital. Nathys ne pouvait exister sans son petit chinois à côté. Un amour passionnel, fusionnel, parfois explosif, complice, tout ça suffisait à mon bonheur. Je savais qu'il était celui dont j'avais besoin depuis toutes ces années, maintenant qu'il était avec moi, m'éloigner de lui était chose impossible et il le savait très bien. Il savait jouer de ce point-là pour me garder près de lui lorsqu'il en avait envie, ce qui lui vaut le titre de fourbe. J'avoue aimer cette façon qu'il a de vouloir me coller constamment, c'est plutôt rassurant et au final, même si je ne le dis que rarement, j'aime vraiment être avec lui et gardé cette complicité. Cela m'évite de savoir avec qui et où il traine, je connais déjà la réponse.

Il voulait s'interposer entre moi et la porte, notre relation étant bien trop enflammée lorsque j'étais en colère. Trêve de plaisanterie, il avait réussi à me garder enfermé dans cette pièce sans même avoir besoin de verrouiller la porte. Ce gosse savait comment s'y prendre. Allonger sur moi, dévalant ses mots tout en glissant quelques baisers sur mon cou et mes lèvres, j'étais clairement pris au piège, mais c'était une nouvelle fois, plutôt plaisant. Mes bras venant entouré son corps, je fixais le plus jeune tout en souriant tendrement avant de remonté ma main jusqu'à sa nuque, effectuant une légère pression dessus pour le forcé à approcher son visage du miens et ainsi l'embrasser avec fougue. La vérité n'est autre que resté là, à l'embrasser de cette façon était clairement la meilleure façon pour moi de lui demander pardon. J'étais bien trop fier et idiot pour le dire de vive voix, les gestes étant pour moi la meilleure façon de s’exprimer. Après un échange plutôt gourmand, je mis fin au baiser, souriant à nouveau avant de glisser ma main dans ses cheveux pour les lui tirés en arrière. « T'as tous les pouvoirs sur moi, tu peux faire de moi ce que tu veux. Me faire quitter cette pièce ou me garder ici, il n'y a que toi pour prendre cette décision, qui dit cette décision, dit tant d'autres. » Un baiser rapidement volé, mes bras venant le serrer contre moi, c'était ça mon paradis, rien de plus, rien de moins. « On appelle ça l'amour je crois.. »

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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Dim 5 Juil - 21:14
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T

oute la tension accumulée ces dernières minutes s'évapore enfin, et pour ça il me suffit simplement d'être dans ses bras. Au final, je suis soulagé qu'il soit au courant de mon contrat, je ne sais pas si j'aurais été capable de garder le secret encore longtemps et surtout, je suis vraiment rassuré de savoir qu'il n'ira pas parler de tout ça à Kwang Ho. Dans l'idéal, il faudrait que ce type n'apprenne jamais que son associé sort avec son larbin mais je ne me fais pas trop d'illusions, tôt ou tard il sera mis au courant et ce jour là sera probablement le dernier de nos vies. Mais pour le moment je n'ai pas envie de penser à tout ça, parce que sinon je vais encore paniquer. Alors je chasse ces idées noires de ma tête et me concentre sur l'instant présent Je ne suis pas quelqu'un de difficile à satisfaire, le simple fait d'être avec une personne que j'apprécie me rend heureux. Et donc forcément lorsque je suis avec Nathys, je suis le plus heureux au monde. Même si nous restons pendant des heures ici, sur le lit sans rien faire d'autre que discuter je serais comblé. Je n'ai jamais rien eu jusqu'à présent, et de fait aujourd'hui encore je ne suis pas du tout matérialiste. Évidemment je saute partout comme un gosse lorsque je reçois un cadeau, mais pour moi ce qui a le plus de valeur c'est les sentiments, car c'est une chose que l'on ne peut pas acheter. C'est quelque chose que l'on ressent et que l'on partage. Ce n'est pas facile, parce que j'ai du mal à exprimer ce que je ressent, et il en est de même avec mon aîné, je suppose d'ailleurs que c'est pour cette raison que nous nous disputons souvent.

Enfin peu importe, maintenant tout ça est derrière nous. Je préfère largement profiter de l'instant présent, répondant sans attendre à son baiser juste pour pouvoir goûter à ses lèvres une fois de plus parce que je pense que jamais je ne me lasserais de ce geste pourtant si simple. Je tente de prolonger cet échange au maximum pour pouvoir passer un peu plus de temps contre ses lippes avant de finalement reculer légèrement pour lui offrir un léger sourire, penchant un peu la tête pour l'écouter parler avec attention. Mon sourire s'agrandit au fil de ses mots et je dois résister à la tentation de l'embrasser une fois de plus. C'est dingue, il m'a rendu totalement accro. D'humeur joueuse, je m'amuse à appuyer mon index sur l'une de ses joues sans le quitter des yeux. « Ouah je savais pas que tu étais si romantique ! » Je le taquine sans être méchant, sa façon de parler est loin de me déplaire d'ailleurs, en réalité je tente juste d'alléger un peu l'atmosphère qui était devenue bien sérieuse depuis la dispute. « Ça veut dire que je peux décider de la suite de la soirée ? » Un léger sourire en coin qui n'annonce rien de bon, et voilà qu'en quelque secondes à peine je tends les bras pour attraper le chiot au sol pour le poser sur le matelas. La petite boule de poils ne perd pas de temps et fonce sur Nathys, léchant son visage en lui sautant presque dessus. J'en profite pour me redresser et ainsi me retrouver à califourchon sur son bassin et glisse rapidement mes mains sous son haut pour chatouiller ses flancs en riant comme un gosse. « Attaque surpriiiise ! » Là au moins, tout le stress disparaîtra.



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Dim 5 Juil - 22:42
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La vie a été dure autant pour lui que pour moi. Lui au service de je ne sais qui durant plusieurs années, obéissant comme un petit chien à divers ordres et ça jusqu'à sa rébellion, sa fugue. Moi et mon parcours chaotique. Ma mère et mon père tous deux décédés, mes visites en prison ne m'ont pas aidés, suivit de mes accidents, dont un plus grave que les autres, me laissant avec pour souvenir une cicatrice le long de mes côtes gauches. Au final, on s'en est sorti, on s'est trouvé et maintenant, on en est là, à se promettre de ne plus se lâcher car au final, notre amour est prêt à dépasser tous ses évènements. Je n'ai jamais eu l'occasion de montrer mes véritables sentiments envers mes exs petites amies, mais pour Yibo, tout est différent. Lui dire je t'aime est devenue une soudaine habitude, le prendre dans mes bras est mon besoin vital, le voir sourire me rend heureux et jamais je n'aurais pu penser que j'allais retrouver le bonheur grâce à lui, jamais. Nous étions et nous sommes encore bien trop opposés, et pourtant, comme on dit, les contraires s'attirent. Aujourd'hui encore, nos caractères pourtant si différents, nous ont mis à l'épreuve, mais encore une fois, on a su passer au-dessus de ça. Malgré quelques larmes versées et quelques gestes mal placés, on a fini par se retrouvé dans les bras, l'un de l'autre. Cette vie n'est pas parfaite, mais elle est bien plus reposante que ma vie précédente et pour ça, je ne pourrais jamais lui dire combien je lui en suis redevable, car au final, mon bonheur, je le lui dois. Je ne sais pas combien de temps cela durera, je ne sais pas si notre amour est assez fort pour supporter cette histoire de contrat, j'en sais strictement rien et je m'en fiche. Je n'ai pas envie de me fier à l'avenir, j'attendrais sagement que les évènements se présentes à moi, puis je ferais ce dont j'ai toujours fait: me battre. Je me battrais pour lui, pour cet amour et pour nous.

Cette sensation de bonheur partagé est la plus belle chose qu'un être humain puisse vivre. Mon bonheur à moi, c'était lui, cet homme enfantin. Je ne souhaite qu'une chose et ça depuis le début de notre histoire, c'est de finir ma vie avec lui et peut être même au-delà, histoire de continué à lui botté les fesses quand il en besoin. Je n'ai jamais été dépendant à quelqu'un, mais aujourd'hui, je sais qu'il est mieux que la drogue à laquelle j'ai pu gouter. Au-delà de nos mauvais moments, il est l'être qui fait de moi un homme meilleur. Le voir encore sourire, me taquinant sur mes derniers mots, ça c'était beau à voir. Je payerais pour voir ça tous les jours, je pourrais me ruiné pour lui, tout n'est que matériel après tout non ? Excepté l'amour que je lui porte. Je rêve, je rêve, mais c'est beau de rêver, cependant, bon retour à la réalité, je m’esclaffe de rire sous ses doigts qui torturent ma peau. Je ne me savais pas chatouilleux, comme quoi il faut un début à tout. Je cherche désespérément à saisir ses mains avant d'y parvenir après quelques secondes interminables, cherchant à retrouver une respiration normale. « Tu oses m'attaquer avec ta boule de poil alors que je suis sans défense ? » Quelques secondes suffisent avant que nos positions soient inversées. A nouveau dominant et à présent étalé sur lui, je dépose ma tête sur le haut de son torse, écoutant son coeur battre, ayant pour effet d'une berceuse, mes yeux se ferment lentement alors mes mains repartent à la recherche des siennes. « Si tu le voulais, tu pourrais me tué. Il te suffirait juste de m'abandonner tu sais ça ? » Un faible soupir m'échappe alors que je parviens à glisser mes mains dans les siennes, entrelaçant nos doigts entre eux. Mes yeux s'ouvrent, relevant par la même occasion ma tête pour l'observé un instant. « Si je meurs, je veux pas de ta boule de poil à mon enterrement, elle pourrait faire pipi sur ma tombe ! »


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Lun 6 Juil - 15:48
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J

e ne sais pas ce que nous allons devenir, ni même jusqu'où cette histoire va nous mener. Peut-être que nos forts caractères auront raison de nous et que nous allons finir par nous éloigner l'un de l'autre, peut-être au contraire que tous ces problèmes nous rapprocheront encore plus. Une chose est certaine, ce ne sera pas facile. Mais ce n'est pas important, on m'a appris à ne jamais abandonner et puis de toute façon je ne peux pas rester bien longtemps éloigné de Nathys. Je ne m'y connais absolument pas en relations amoureuses, mais je pense que la notre est étrange et pour le voir il suffit de nous regarder. Il y a quelques minutes à peine, nous étions tous les deux en train de hurler et de lutter contre notre colère pour ne pas lever la main sur l'autre, et maintenant nous revoilà sur le lit à jouer et rire comme des enfants. C'est toujours ainsi, nous sommes tous les deux très impulsifs et il n'est pas rare qu'une dispute éclate alors que juste avant tout se passait à merveille. Cette fois-ci la raison de cette perte de contrôle est tout à fait justifiée, c'est quelque chose de très sérieux qui d'ailleurs pourrait mettre en danger notre couple. Je sais que je lui demande l'impossible, que je ne devrais pas lui dire de ne pas se mêler de toute cette histoire mais je n'ai pas le choix. Ce contrat, c'est ironiquement ce qui me permet d'être libre. Si je désobéis ou que je dénonce Kwang Ho, mon aîné n'entendrait probablement plus jamais parler de moi. Les risques sont bien trop importants et j'espère vraiment qu'il ne fera rien de stupide à ce sujet. Mais pour le moment je n'ai vraiment pas envie de penser à ça. Cette histoire m'angoisse énormément, et j'aimerais vraiment chasser ces idées noires de mon esprit et c'est pour cette raison que je le chatouille sans pitié , fier d'avoir trouvé un point sensible qui me servira bien souvent pour le taquiner à l'avenir.

Je m'arrête finalement lorsqu'il m'immobilise et lui offre un petit sourire angélique pour jouer l'innocent et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il me fait basculer et mon dos se retrouve contre le matelas. J'arrange rapidement quelques mèches de ses cheveux tout en l'écoutant avant de froncer les sourcils. Pourquoi dit-il des choses comme ça ? Je le laisse glisser ses mains dans les miennes et les serre doucement sans cesser de l'observer et une fois de plus, ses mots me font grimacer. Je grogne légèrement, ne trouvant pas du tout sa blague amusante et fixe le plafond, lâchant l'une de ses mains pour pouvoir caresser ses cheveux. « Dis pas des trucs comme ça, c'est pas drôle. » Je soupire et me mord la lèvre inférieure. Voilà, j'ai encore gâché l'ambiance. Je sais bien qu'il disait ça pour rire, mais j'ai bien trop peur pour pouvoir réagir bien à ce genre de blagues. Je réfléchis quelques secondes à un moyen de corriger mon erreur et opte finalement pour la solution de facilité, mais mieux pensée que tout à l'heure. Mes jambes s'enroulent autour de son bassin pour l'immobiliser et je libère ma main pour le chatouiller une fois de plus. « C'est l'heure du deuxième assaut ! » Mes doigts taquinent sa peau et je m'agite dans tous les sens pour l'empêcher de se libérer. Seulement je ne me rends pas compte que je bouge beaucoup trop et l'inévitable arrive, on bascule hors du lit. Un léger couinement m'échappe et il me faut quelques secondes avant de me rendre compte que je suis à nouveau au dessus de lui, par terre. Encore sonné, je le fixe un instant avant de partir dans un fou-rire incontrôlable. Je devrais m'inquiéter de la chute, vérifier qu'il ne soit pas blessé mais je ne peux pas m'empêcher de rire. « Désolé, tu t'es pas fait mal ? » Je dis ça avec le ton le moins sérieux au monde et finis par me redresser avant de lui tendre la main en lui faisant les yeux doux pour me faire pardonner. « Allez debout ! »



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Lun 6 Juil - 18:47
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Ma vie a toujours été quelque peu tourmentée, et aujourd'hui encore, elle n'échappait pas à cette règle. Il m'arrivait parfois de repenser à ses moments que j'ai passé enfermer dans une froide cellule, en plein hiver. Au fond, ce n’est pas si désagréable qu'on le dit de se retrouvé en prison, il suffit de savoir se faire un nom entre ces murs pour pouvoir s'en sortir, chose que j'ai rapidement compris et appliqué. Contrairement à ma vie aujourd'hui, malgré mon statut de prisonnier à cette époque-là, ma vie était plus calme, sans soucis apparent. Aujourd'hui, tout n'est que chaos et déception, parfois je me dis que je serais prêt à refaire les mêmes conneries pour retourner entre ces quatre murs, puis parfois je me dis que passer sa vie dans les bras d'un homme comme Yibo, c'est quelque chose de bénéfique et miraculeux. Je sais quel chanceux je suis aujourd'hui, je regrette ma vie passé, mais je ne regrette en aucun cas d'aimer ce garçon et de vivre difficilement ma vie avec lui. On saura faire face à tout ça, je le sais. Kwang Ho avait le pouvoir sur une partie de la vie du jeune chinois, c'était certains, mais un jour ou l'autre, lui aussi il tombera face à plus fort que lui et ce jour-là, je serais là, à rire tout en reprenant ce qui m'appartient depuis le début. Ma vie se résume à celle de mon cadet, je vis pour lui, je ris et souris pour lui, je respire pour lui et je suis actuellement l'homme le plus pathétique de cet univers, et pourtant, j'en suis fier. Fier parce que l'amour que je lui porte n'a aucune limite.

Lorsque l'on est trop compatible ou trop opposé, on ne peut que prévoir quelques disputes et forcément, quand celles-ci subviennent, on a du mal à user de la douce et tendre méthode qui est de simplement lever la voix avec un ton au-dessus. Non. A nous deux, on pourrait retourner le dortoir tout entier avec nos disputes, mais au final, les retrouvailles ne sont que meilleures. La preuve est encore présente ce soir, encore une fois, après cette tempête, on se retrouve dans les bras l'un de l'autre. Jouant, se cherchant mutuellement, se taquinant continuellement tout en s'offrant quelques paroles aux creux de l'oreille. Tout ça c'était nous et on ne changera surement pas cette habitude-là, du moins pas moi en tout cas. Ça n'avait pas l'air d'être dans son programme d'abandonner les bonnes vieilles habitudes. « Deuxième assaut ? » Je n'avais pas besoin de me questionné bien longtemps sur ce sujet avant de sentir à nouveau ses doigts chatouillés ma peau. Fourbe enfant, il savait comment se jouer de moi désormais. Piéger entre ses jambes et sous les sévices de ses doigts, je ne pouvais que rire aux larmes face à sa torture. Alors que je commençais à sentir une faible douleur au bas ventre à la suite de mon rire fort présent, sans savoir pourquoi ni comment, je venais à me retrouver au sol, retrouvant Yibo au-dessus de moi, esclaffé de rire. Un véritable gosse. «  Il t'en faut peu pour rire à toi ! » Ni une, ni deux, avoir avoir aperçu sa main tendu vers moi, je viens à la saisir, me relevant en suite pour me retrouver face à lui. Sourire fourbe sur mes lèvres, mes mains glissant sous le tissus recouvrant son torse et le relevant progressivement, je viens approcher mon visage du sien, effleurant la peau de son torse du bout de mes doigts. « J'ai droits à un deuxième assaut moi aussi ou pas ?  »


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Lun 6 Juil - 21:34
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J

e ne veux plus me disputer avec lui. Pas aujourd'hui, pas ce soir. J'ai besoin de chasser ces démons qui hantent mon esprit, de me vider la tête et faire abstraction de toutes ces idées noires liées à ce simple bout de papier qui a une importance pour ainsi dire vitale. Ce foutu contrat est la seule chose qui me permet de rester en vie, de rester ici en Corée avec l'homme que j'aime. J'ai envie d'oublier tout ça, d'imaginer naïvement que je suis libre et que je ne risque rien, que je vais pouvoir mener une vie normale auprès de Nathys. Bien sur rien de tout ça n'est vrai, mais j'ai envie d'y croire, juste pour ce soir. Je voudrais simplement pouvoir profiter de la chaleur de ses bras et du parfum de sa peau, pouvoir photographier son sourire dans ma tête, faire comme si le monde était beau et être juste heureux. Parce que après tout, mon aîné fait toujours tout pour que je le sois, il répond à toutes mes demandes de câlins, m'offre toujours des petits cadeaux et la meilleure façon de le remercier c'est certainement de lui offrir mon sourire en retour et d'être plus simple à supporter. Cependant je ne peux pas m'empêcher de vouloir le taquiner, il connaît tous mes points faibles et maintenant que j'ai enfin réussi à trouver l'un des siens, je ne vais pas me gêner pour l'utiliser contre lui. Ainsi donc j'abuse des chatouilles pendant de longues secondes, tout simplement parce que j'adore entendre son rire, parce que c'est relié à la joie et que j'aimerais qu'il soit toujours heureux. C'est peut-être puéril, trop gamin et pas assez sérieux, mais au final c'est ce que je suis, un gosse.

Nathys est bien plus mature que moi, c'est un adulte et les adultes oublient parfois de s'amuser, alors j'essaye de lui apporter sa petite dose de jeux quotidienne pour que lui aussi puisse oublier ses problèmes et se détendre pendant au moins quelques minutes. J'ignore si c'est efficace, peut-être qu'il n'aime pas ma façon d'agir comme un enfant même mais si il ne me le dit pas, je ne peux pas savoir. D'ailleurs lorsqu'on fini au sol, je rigole sans même savoir pourquoi. C'est probablement juste tout le stress qui s'échappe. De toute façon Nathys n'a pas l'air blessé, donc autant rire non ? Les Pyobeom qui ont leur chambre en dessous de la notre de doivent pas rire, eux. Tant pis. Je l'aide finalement à se relever et le fixe toujours avec mes grands yeux de petit chaton abandonné, frissonnant lorsque ses mains passent la barrière de mon haut pour pouvoir être au contact de ma peau. Mes lèvres se pincent à ce contact plutôt plaisant et j'enroule mes bras autour de son cou pour me rapprocher un peu plus de lui et souris légèrement à ses mots. « Mh je sais pas, laisse moi y réfléchir. » Je tente de dire ça sur un ton indifférent, mais mon sourire doit probablement me trahir alors je le cache en me rapprochant un peu plus pour pouvoir l'embrasser avec fougue, laissant mes doigts caresser légèrement sa nuque. Je maintiens ce contact aussi longtemps que possible avant de me résigner à reculer à peine, plantant mon regard dans le sien. « C'est grave tu crois si j'ai tout le temps envie de t'embrasser ? »



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Mar 7 Juil - 15:17
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Une drogue avait un effet plutôt limité. Il suffisait d'en prendre et se résoudre à se réveiller le lendemain matin, complètement perdu, ayant oublié nos gestes, nos paroles de la veille, hors pour moi, ce n'était pas ça. Yibo ne pouvait pas être une drogue, c'était impossible. Je suis dépendant de ce garçon, mais pas sur une durée limité. Je suis dépendant constamment. Le touché, l'embrasser, le prendre dans mes bras, l'entendre rire, tout ça c'est un besoin, sans ça, mes journées seraient certainement tristes, fades et mon caractère certainement plus explosif que d'habitude. Il avait ce don de m’apaiser dans n'importe quelles circonstances, de n'importe quelle façon. Malgré nos petits secrets communs, on connaissait tout l'un de l'autre, difficile donc de rester dans l'impossibilité de prendre soin d'autrui.  C'est certainement pour ça que les moments que l'on partage lui et moi sont uniques et possède une petite particularité que les autres couples n'ont pas forcément. Je suis fier de ce garçon, fier d'être l'homme qu'il a choisi, fier de l'aimer plus que tout au monde. Bang Yibo est devenu ma plus grande fierté. C'est pour cette raison que je ne peux m'empêcher de le couvrir de cadeau, de câlins et autres gestes tendres. C'est difficile de trouvé quelqu'un comme lui et j'en suis conscient, c'est aussi certainement pour ça que le couve comme un enfant et ne cesse de le protégé.  

Tout le monde sait combien il est difficile de tomber sur la bonne personne, malheureusement pour les autres, contrairement à eux, je savais qui était fait pour moi et bien que j'en ai jouer dès le début, j'ai finis par l'avoir et c'est aujourd'hui, sans regret, que je passe mes jours et mes nuits en compagnie d'un gosse adorable et tendre, bien que fourbe. Je l'aimais comme ça, je l'avais choisi de cette façon et ce n'est certainement pas moi qui allais le changer. Je sais que cette dispute ne sera pas la dernière, tout comme je sais qu'on sera capable de passer au-dessus des prochaines, comme on l'a remarquablement fait ce soir encore. C'était ça notre couple, passer de l'amour à la haine en quelques secondes avant de retombé dans les bras l'un de l'autre. Il n'y avait qu'à voir le tableau actuel. On venait de passé d'un fou rire à un échange fougueux. J'aimais tellement ce genre d'initiative, peut-être même trop. M'embrasser de cette façon pouvait être dangereux pour moi, mais surtout pour lui. Cela dit, sa question était plutôt étrange, tout en étant un minimum drôle. « Je ne pense pas que ce soit punis par la loi de vouloir embrasser continuellement la personne que l'on aime. » Mon regard encré dans le sien, je venais à retirer le tissus qui recouvrait son torse, le dévoilant sous mes yeux avant de sourire de satisfaction. Mes lèvres venant à frôlé les siennes, une question me vient, cherchant bien évidemment à le perturbé. « Et toi, tu crois que c'est mal d'avoir envie de faire des bébés à la personne qu'on aime ? » Je ne voulais pas lui laisser un temps de réponse. Aussi tôt ma question sortie, je venais à sceller mes lèvres aux siennes, l'embrassant passionnément tout en le poussant à revenir sur le lit, me retrouvant ainsi sur lui, prolongeant ce baiser.



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Mar 7 Juil - 18:09
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J'

ai parfois l'impression de devenir fou. J'ai tout le temps besoin de sentir ses bras autour de moi et de caresser ses lèvres avec les miennes. J'ai toujours été très tactile car selon moi, c'est une façon d'exprimer ses sentiments. Après tout c'est bien comme ça que l'on témoigne de notre amour pour les animaux de compagnie par exemple, une caresse suffit à leur faire comprendre qu'on les aime et je pense qu'à quelques détails près, c'est pareil pour les humains. Mais Nathys lui, il me rend dingue. Cette envie de l'embrasser est constante, j'en viens même à me demander si c'est une réaction normale. Je sais que je suis loin d'être la première personne qu'il embrasse et je me demande si lui aussi ressent ça, et s'il l'a vécu avec d'autres personnes avant moi. Mais je n'ai pas vraiment le temps ni l'envie d'y réfléchir maintenant, je sais bien que c'est du passé mais je n'ai pas forcément très envie de l'imaginer avec quelqu'un d'autre. Au moins sa jalousie maladive pouvait être rassurée, il était le premier pour moi et il le savait. Pour être honnête, j'aurais préféré connaître au moins une autre relation avant lui, juste pour avoir un minimum d'expérience. Pour moi tout ça est totalement nouveau et j'ai peur de mal faire les choses tout simplement parce que je n'ai jamais appris, ce qui me coûte de nombreux moments de maladresse ou même d'incompréhension face à ses gestes ou ses paroles. Mais ce n'est pas le moment de penser à tout ça. Je souris à sa réponse et le laisse me retirer mon haut sans broncher, s'il ne l'avait pas fait, je l'aurais probablement enlevé seul puisqu'il faisait vraiment chaud.

Lorsque j'étais en Chine, mon apparence n'avait aucune importance à mes yeux, mais maintenant avec mon métier c'est différent. Je sais que je dois avoir un corps irréprochable et même que je suis censé perdre quelques kilos, mais pour le moment je préfère me concentrer sur Nathys plutôt que mon poids. Ses nouveaux mots me surprennent mais je n'ai pas le temps de le questionner sur leur sens puisque nos lèvres se retrouvent scellées pour mon plus grand plaisir. L'effet de surprise rapidement dissipé, je répond sans attendre à cet échange passionné et le laisse m'inciter silencieusement à retourner sur le lit, ce que je fais tout aussi vite en prenant soin de ne pas briser le contact de nos lèvres gourmandes. Une fois allongé, mes mains remontent jusqu'à sa nuque avant que mes doigts ne viennent à se balader dans son dos. Mes gestes sont maladroits, mon souffle irrégulier et je finis par mettre fin à ce baiser pour pouvoir respirer à peu près convenablement. Je ne le quitte pas des yeux, croisant son regard dans lequel je me perd alors qu'il n'est qu'à quelques centimètres de moi. J'ai chaud et mon coeur bat trop vite. Je reste quelques secondes ainsi, silencieux, juste à l'observer. « C'est ce qui se passe quand deux personnes s'aiment pas vrai ? » C'est ce qu'on m'a toujours dit en tout cas, que c'était la façon de concrétiser un couple et même si je ne comprend pas vraiment ce que cela veut dire, j'ai envie de lui appartenir et d'officialiser notre relation, sauf que cette fois-ci, ce ne sera pas en signant un contrat. Mon souffle brûlant s'écrase contre ses lèvres que j'ai tant envie d'embrasser encore et encore, et mes phalanges attrapent le col de son haut pour le tirer doucement et ainsi donc l'inciter à se rapprocher encore un peu plus. « Moi je t'aime » et je n'ai aucun doute là dessus.



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Mar 7 Juil - 22:11
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i'm looking right at the other half of me
#NAYI


Impossible n'est pas. Moi le garçon sans coeur qui trouve son âme soeur après un petit jeu d'acteur malsain face à son actuel petit ami, pour capturé son joli coeur tendre et innocent. Au final, c'est l'arroseur, arrosé. J'étais fou de cette petite vie qui maintenant faisait partie intégrante de la mienne. Il m'a fallu du temps, beaucoup de temps pour arrêter les conneries et être sûr que celui que je voulais, c'était lui. J'avais pour habitude d'avoir une nouvelle conquête chaque nuit, et quand j'étais bien trop solitaire, il m'arrivait de faire la tournée des bars, cherchant la jolie poudre magique, pour mieux encaisser cette solitude que j'avais moi-même créé. En réalité, depuis ma relation avec Nina, je n'avais jamais été sérieux, du moins jusqu'à l'arrivée de Yibo dans ma vie. J'avais ce besoin constant de lui prouver que malgré tout ce que je pouvais faire d'illégal, je savais être quelqu'un de bien pour la personne que j'aimai. Bien que je reste son premier petit ami, quelque chose me faisait peur, bien que je n'en parle que rarement à quelques connaissances. Et s’il venait à se lasser et me laisser ? N'étais-je pas trop impliqué dans cette relation alors que nous en sommes encore qu'au début ? Aurait-il envie de voir d'autre horizon à un moment futur de sa vie ? J'étais effrayé à cette idée, mais les mots n'arrivaient jamais à sortir lorsque je tentais de lui en parler. Autant donc le garder pour soi, encore une fois.

Bien que je pouvais me montré dur envers lui, c'était pour son bien et il le savait, du moins je l'espère. Alors que j'étais clairement plongé dans ce baiser fougueux, mais mains glissant dans ses cheveux, mon cadet y mit finalement fin, me regardant longuement avant de poser une question plutôt inattendue. Faire ça avec amour ? Il y a quelques mois encore je me servais des autres, n'utilisant justement aucun amour propre, cependant avec lui c'était une toute chose, je n'avais pas le droit de lui mentir, pas sur ce sujet-là en tout cas. « Je n'ai jamais fait ça par amour, cela dit, je veux bien le faire avec toi et t'offrir tout l'amour dont tu as besoin avec cet acte. » Pour la première fois, je venais à promettre de coucher avec une personne par amour et non par besoin. Si j'étais la première fois de mon cadet, il est clair que pour moi, il sera tout comme ma première fois, les sentiments en plus. C'était plutôt stressant, le fait de devoir faire ça en utilisant les sentiments que l'on peut ressentir met une pression supplémentaire, cependant, j'étais prêt à franchir le pas. « Je t'aime aussi mon bébé. » Ma main dans ses cheveux, je venais à nouveau à combler le vide qui nous séparait, reprenant ses lèvres avec passion alors que mon corps se collait au sien. J'aurais très bien pu n'en faire qu'une bouché, mais au lieu de ça, je tentais de me retenir, respectant sa soit disant pureté et attendant son consentement. Il faisait de moi quelqu'un d'amoureux, de vivant, mais surtout patient, chose qu'aucune autre personne n'avait réussi à faire jusqu'à présent.



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | 
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