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I'm looking right at the other half of me » #Nayi

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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Lun 13 Juil - 16:41
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❝ And it's like in a mirror, my mirror staring back at me
• N A Y I  •





L

es sentiments sont une chose incroyable. Tout est clair dans ma tête, et pourtant je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens, même dans ma langue maternelle je n'y parviendrais pas. On ne peut pas toujours mettre des mots sur des émotions et avec Nathys c'est le cas. Ce que je ressens lorsque je suis avec lui est une chose indescriptible, je me sens bien, complet. Comme si lorsqu'il n'était pas là il me manquait quelque chose, qu'une part de moi restait toujours avec lui causant cette sensation de vide lorsqu'il est absent. J'ignore si c'est normal, cette façon d'être autant accro à lui au point de ne même pas pouvoir imaginer ne serait-ce que quelques jours sans lui. Je ne sais pas si c'est un ressenti banal dans un couple, après tout peut-être que j'en fais trop, que je suis trop dépendant de lui et que ça finira par l'énerver. Je ne peux pas savoir tout ça tout simplement parce qu'il est mon tout premier petit-ami, la première personne de qui je suis tombé amoureux et ce constat me stresse toujours autant. Je suis parfaitement conscient du fait que je ne suis pas normal, pas comme les autres et je crains que mon comportement ne finisse par le lasser parce qu'avec moi tout est forcément plus compliqué et que je fais de nombreuses erreurs. Nous sommes tous les deux vraiment différents, en fait, nous sommes même presque totalement opposés. Pour moi cela ne pause aucun problème, mais peut-être que de son côté il aimerait que je sois un peu plus normal, un peu plus comme lui.

Est-ce que je serait prêt à changer s'il me le demandait ? Bien évidemment, ce qu'il faut vraiment se demander, c'est s'il sera assez patient pour me laisser le temps de changer, le tout en supportant ce que je suis actuellement, à savoir un gamin avec un collier autour du cou et un maître sans pitié qui tient la laisse. Mais pour le moment je ne veux pas penser à tout ça, je préfère me perdre une fois de plus dans son regard après avoir détaillé minutieusement chaque trait de son visage, je préfère rester collé à lui pour que le parfum de sa peau m'envahisse et lui dire encore et encore à quel point je l'aime, comme si ces simples mots suffisaient à exprimer ce que je ressens. Je suis tellement focalisé sur lui que je n'ai même pas fait attention à ma petite boule de poils qui en a profité pour s'échapper et jouer comme bon lui semble sur le lit. Je grogne légèrement à sa remarque en lui tirant doucement les joues. « Moi, susceptible ? Pfeuh n'importe quoi ! Et puis je m'appelle Yibo. répète, YI-BO. Pourquoi j'ai que des surnoms nuls, hein Hyung ? Et puis tu dois manger si tu veux grandir hyung, on y va ? » Il l'a cherché, ce n'est pas de ma faute ! Mais bon, il sait très bien que je dis ça uniquement pour le taquiner tout comme il le fait à chaque fois pour moi. Je me relève rapidement en attrapant mon t-shirt qui traînait non loin et l'enfile tout aussi vite en riant avant de m'enfuir hors de la chambre pour échapper à une très probable attaque de sa part suite à mes mots, et aussi pour l'inciter à sortir de là pour aller manger.




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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Jeu 16 Juil - 14:11
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i'm looking right at the other half of me
#NAYI


Si son innocence m'avait réellement gêné, pourquoi serais-je encore avec lui actuellement ? Tout comme si je ne l'aimais pas, pourquoi serais-je encore là, en sachant que nous n'avons toujours rien fait au niveau sexuel, bien que cela aurait pu arriver ce soir, mais je n'ai pas voulu, ce qui est une première pour moi, je dois l'avoué. Concrètement, à mes yeux, cette relation était bien plus sérieuse que celles que j'ai pu avoir ces derniers mois. Je pourrais lui imposer un changement, ou même plusieurs, mais je ne voulais pas. Je l'aimais de cette façon et le voir changer ne me plairait certainement pas, tout comme le voir devenir ordinaire, le voir devenir comme tous les autres, tout ça ne m'intéresse pas. Je l'aime comme il est, c'est une évidence, pour moi en tout cas. Pour lui, c'est une toute autre chose d'après ce que je comprends, ce qui est normal. Il ne connait pas grand-chose au niveau des relations amoureuses et se remet beaucoup en question, de ce fait, je n'ai pas d'autre choix que de me montrer rassurant envers lui, lui prouver qu'il n'y a que lui et que j'aime sa petite personne telle qu'elle est actuellement. J'aurais plutôt du mal à l'imaginer homme, enfin.. Coureur de jupons ou dragueur, comme je l'étais il y a quelques temps, avant d'être avec lui, d'ailleurs, il a assisté à beaucoup de choses dont il n'aurait pas dû et aujourd'hui encore, je me demande comment il fait pour vivre et m'aimer en sachant tout ce que j'ai pu faire sous ses yeux il y a quelques temps de ça.  

Je n'avais pas vraiment le droit de penser à ça, plus maintenant en tout cas. Je devais me concentré sur lui et cette nouvelle vie qui s'offrait à moi. Cette vie, je la tenais actuellement dans mes bras, la serrant contre moi. Bien que j’ai une nouvelle fois droit à un petit caprice, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Ses doigts tirant doucement mes joues m'amusait tout comme son expression du visage alors qu'il réclamé à ce que je cesse mes surnoms pas si mignon que ça d'après lui. « Tu vas crever si tu dis Hyung encore une fois. » Sourire légèrement fourbe, je m'apprêtais à lancer une attaque à l'aide de mes doigts sur son torse avant de finalement réagir face à la fin de sa phrase. Le faisait-il exprès ? Grandir ? Dites-moi que c'est une blague et qu'il n'a pas fait attention à ce qu'il disait ? Apparemment non vu qu'il fuit de la chambre comme un gosse aillant fait une belle connerie. Je restais sur le lit, assis comme un véritable idiot avant de finalement réagir. « SALE GOSSE ! VIENS ICI ! » Le chiot sous le bras, je venais à lui courir après, réclamant ma vengeance. C'était donc le début d'une longue course poursuite à travers le campus, comme d'habitude..



ILS VÉCURENT HEUREUX ET COURURENT LONGTEMPS
THE END.



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