virée shopping :: feat. Kelea ♥

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virée shopping :: feat. Kelea ♥ | Jeu 25 Juin - 19:08

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Virée shopping

Kelea & Chung Su

Je suis trop content putain. Aujourd'hui, je sors avec l'une des filles les plus canons de la planète, la nana qui pourrait devenir miss monde si elle le voulait : Kelea. Je sais qu'elle a un mec qui a plein de tatouages et qui fout la trouille mais moi j'suis sûr qu'au fond elle aussi elle est amoureuse de moi. La preuve, c'est qu'elle me propose toujours de faire plein de trucs avec moi. Parfois, c'est dur d'être aussi désirable que moi.

Tout à l'heure, elle m'a envoyé un SMS pour me proposer d'aller faire un peu de shopping avec elle et évidemment j'ai dit oui direct (faut pas déconner, ça se refuse pas une offre pareille). Comme j'ai pas le permis, je dois prendre le bus pour la rejoindre dans le centre ville, là où elle m'a donné rendez vous. Mais avant ça, je me fais tout beau. Ça doit faire 20 bonnes minutes que je squatte la salle de bain du dortoir des Gumi pour tester plein de coiffure différentes mais rien me plait. J'ai voulu me faire une crête au début mais j'trouve que ça me met pas assez en valeur. Alors j'ai essayé une raie au milieu, style élève modèle mais là c'était carrément moche. Et petit à petit, je me suis un peu lâché et c'est vraiment parti en live quand je me suis foutu de la mousse à raser sur la tronche pour faire le père Noël ou dans les cheveux en mode Marilyn Monroe. Quand le type chargé de l'entretien a déboulé et m'a vu chanter Poupoupidou en bougeant mon cul comme une pin up, j'ai pigé à sa gueule et au p'tit « Je repasserai... » qu'il m'a lâché que fallait que j'me calme. Du coup, j'ai repris une douche, mais je m'étais foutu tellement de gel dans la tignasse que j'ai pas réussi à tout enlever. C'est pour ça que je porte encore une fois une casquette. Je soupire : les boules quoi, moi qui voulais changer un peu... Bon tant pis, de toute façon je reste un suprême BG quand même.

Je me regarde une dernière fois dans le grand miroir de ma chambre pour voir si tout est bon (et évidemment ça l'est parce que je suis toujours beau) et capte tout d'un coup sur le reflet de mon réveil. PUTAIN ! Je suis à la bourre de ouf ! J'attrape mes clés et mon porte monnaie avant de me jeter dans le couloir du dortoir pour rejoindre en courant l'arrêt de bus. Wahou, j'ai de la chatte aujourd'hui parce que je réussie à l'avoir de justesse. Je m'installe dans le dernier siège de libre en poussant un soupir de soulagement. Mais à l'arrêt suivant, une petite mamie entre dans le car. Comme j'suis un mec bien élevé, je me lève et lui propose de prendre ma place. Elle me remercie d'un mouvement de tête tout en me lançant un regard chelou.

« Vous pourriez au moins retirer votre casquette jeune homme, me lance t-elle de la même façon que ma grand mère quand elle me disait de remonter ma braguette quand je revenais des chiottes. »

Par instinct de survie, je mate quand même rapidos si elle est pas ouverte (on sait jamais, j'veux pas passer pour un exhibittetionniste non plus) puis lui sors un vieux rire nerveux en disant :

« Ah oui, pardon madame... »

Et là, le drame : impossible de l'enlever. Je fronce les sourcils et tire sur ma casquette mais elle est accrochée à mes cheveux à ça me défonce le crâne. Nan, rectification : elle est collée. Putain c'est le gel j'en suis sûr. Ho meeeeerde ! J'espère qu'on va pas devoir me faire la boule à zed pour me la retirer ! Paniqué, je tire comme un malade mais rien à faire, elle bouge pas. Je pousse un petit gémissement de frustration et tout le monde me regarde comme si j'étais un malade. Heureusement pour moi, le bus s'arrête enfin à mon arrêt et je me jette limite dehors. Bon, respire vieux. Tu vas trouver une solution. Mais pour le moment, concentre toi plutôt sur Kelea. Ouais, ça c'est bien. Je me fais un tchek à moi-même et me dirige vers le café devant lequel elle m'a donné rendez-vous. En la voyant, un sourire illumine mon visage et je me précipite vers elle en courant et gueulant :

« KELEAAAA ! Tu m'attends depuis longtemps ? je lui demande une fois devant elle. Désolé pour le retard, je me suis fait agresser dans le bus mais t'en fais pas pour moi, j'ai assuré. »

Elle est pas obligée de savoir que c'est une vieille de 107 ans qui m'a agressé. C'est qu'un détail. Et pour pas qu'elle me pose de questions dessus, je lui tends mon bras en mode gentleman (je suis génial) et enchaîne direct :

« Ou est-ce que tu veux qu'on aille ? C'est toi qui décide ! »

Mesdames, ne cherchez plus le prince charmant : c'est moi.

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Re: virée shopping :: feat. Kelea ♥ | Jeu 25 Juin - 23:58

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Kelea & Chung Su

Tenue & X & X

Allongée dans mon lit je lâchais un long soupire après m'être battu avec mon dressing pendant une heure. est-ce de ma faute si j'ai autant de fringues ?! Non bien sûr que non ! Les créateurs de mode n'ont qu'à pas faire de choses aussi jolie, et Kouji n'a qu'à pas me laisser sa carte de crédit. C'est juste un concours de cirsconstance contre lequel je ne peux pas lutter. Regardant un a un les vêtements, dont certains portent encore l'étiquette, preuve que je ne les ai jamais mis. M'étirant je finis par me redresser sur les coudes avec la facheuse impression de m'ennuyer et je détestais ça. Il faisait trop beau dehors pour que je m'ennuie. Allumant mon pc je fis le tour de mes réseaux sociaux sur lequel je postais des photos et des status pour passer le temps. Mais à part occuper 15 minutes de mon temps et me conforter dans l'idée que j'étais une très jolie fille, au vu des likes que j'avais de plus en plus sur mes photos instagram, je continuais toujours de m'ennuyer. Et même plus qu'avant. Puis ce fut l'éclair de génie ! Bien sûr. Chung Su ! Me jetant sur mon lit pour attraper mon téléphone comme une pro du plaquage, j'envoyais rapidement un sms au jeune homme. Ce n'était pas tant une invitation, mais plus une injection. Toi et tes fesse, devant le café à 15h. Et j'avais ajouté un petit coeur. Comment refuser ? J'avais donc changé quinze milles fois de tenues avant d'opter pour une petit chemisier blanc que j'avais retroussé autour de ma taille. Je soignais ma tenue, comme toujours, et encore plus en allant trouver Chung Su. Cet enfant avait le don de ma faire rire. Il était à la fois innocent et ... complètement con et ça fait lui donnait un certain charme. Avec le temps j'avais finis par m'attacher à lui et le premier qui osait se moquer de lui avait à faire à moi. C'est que je pouvais être un vrai pittbull quand je le voulais. Il était hors de questions que je laisse quelqu'un s'en prendre à mon protégé. Mais il était tellement adorable qu'on ne pouvait que l'aimer. Décidant de me boire un café avant de partir pour m'occuper, je le fis chauffer en vérifiant ma manucure. recevant un message de Kouji je souris en coin, et éclata de rire à sa réponse. Si fort que je me renversais du café sur la chemise. J'étais maladroite moi ? Non, juste qu'un courant d'air fâcheux m'a poussé. Râlant je couru jusqu'à la salle de bain pour tenter de faire passer cette malheureuse tâche. Mais c'est peine perdu, une auréole jaunâtre se répendait sur ma poitrine. Soupirant contrarié je jetais le bout de tissu au sale avant de me rendre compte qu'il était presque 15h. Merde. je couru à la chambre et prit le premier t-shirt qui me tombait sous la main. je l'enfilais rapidement et attrapa mes clés de voitures avant de foncer au parking. Ce n'est que dans l'ascenseur que je me rendis compte de mon manque total de classe et de goût. Soupirant en réarrangeant mes cheveux, je priais pour qu'on ne fixe son attention que sur mon ventre et mon mini short. J'arrivais pile à l'heure au café et retoucha mon maquillage avant l'arrivée de changie. J'attends, impatiemment. J'affiche même un air contrarié parce qu'il arrive avec du retard, plus que moi dirons nous. Mais je le trouve tellement craquant que je n'ai pas le coeur de me fâcher. Surtout quand il me dit qu'on l'a embêter dans le bus " Yah ! Qui a osé ?!" Que je le retrouve pour lui faire manger ses lacets par le nez. Attrapant son bras tel le parfait gentleman qu'il était je lui montrais le centre commercial qui nous faisait face. " Ici ! Dans touuuus les magasins qu'on trouvera ! Et tu veux jouer à un jeu avec moi ? " lui lançais-je malicieuse avant de le tirer déjà vers les boutiques. Je traversais la rue rapidement " Channel, Gucci, Zara, on va allez dans toutes ses boutiques et tu choisiras l'objet que tu aimes le plus ! Peu importe si c'est pour homme ou pour femme, d'accord ? " J'étais presque innocente à lui dire ses mots. " Et si tu joues bien, tu l'auras ~ " J'explique bien les règles du jeu, pas vrai ?

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J'avoue, j'ai un peu de mal à me concentrer avec les fringues que porte Kelea. Déjà, j'essaie de pas trop mater la gueule du Capitaine Haddock qui me zyeute d'un air mauvais pile poil sur ses seins (mission quasiment impossible) et ensuite, faut que je me concentre pour calmer Popole qui s'excite un peu en voyant autant de peau. Putain je vois tout son ventre plat, c'est juste le truc le plus beau du monde quoi. Je cligne tellement pas des paupières que j'ai les yeux qui me brûlent. Elle va croire que je me suis défoncer avant de venir avec mes n'oeils tous rouges, la honte. Quoique du coup elle va penser que j'suis un badboy qui dit fuck à la société et shoote dans des poubelles quand il pète un plomb... Huuum c'est p'têtre pas mal non plus finalement.

Quand elle me demande qui a osé me chercher des noises dans le bus, je serre grave les fesses pour qu'elle passe à autre chose et pas avoir à me retrouver obligé soit d'inventer un méga mytho plus gros que moi (genre dire que des agents de Corée du Nord on débarqué et que je les ai mis au tapis en un coup de boule avant de m'enfuir pour ne pas être acclamé comme un héros et risquer de louper notre rendez vous), soit de dire la vérité (autrement dit que je me suis fait engueuler par une petite vieille parce que ma casquette est greffée sur ma tête). Heureusement pour moi, elle passe vite à autre chose et me montre le centre commercial en me disant qu'elle veut faire toutes les boutiques. Je zyeute vite fait l'énorme bordel de 5 étages au moins et souris : putain trop bien ça veut dire que je vais passer un max de temps avec elle ! Ça me gêne pas de faire les magasins, quand j'étais petit j'y allais tout le temps avec ma mère et mes sœurs et ça me faisait rire de les habiller. D'ailleurs, c'est toujours moi qui ai choisi les premières tenues de mes frangines quand elle venaient de naître. J'y vais un peu moins maintenant, faire du shopping, parce que c'est plus ma mère qui paie mais moi et je suis un peu en dèch de pognon tout le temps à cause des fêtes et des films pornos que je m'achète (et aussi parce que j'économise grave pour mon permis en ce moment). Du coup, quand Kelea me dit que je peux prendre tout ce que je veux dans les magasins et que je pourrais peut être les avoir si je joue bien à son jeu, je suis trop content.

« C'est vrai ? Je peux prendre ce que j'aime le plus ?! Trop cool ! »

Je lui attrape la main et l’entraîne avec moi dans la boutique la plus proche de nous : Undiz. J'adore mater la lingerie des filles et pour une fois que y'en a une avec moi, je vais pas passer pour un gros pervers tellement en manque qu'il est obligé de sniffer des culottes jamais portées dans les magasins. Je passe entre les rayons en tripotant les soutiens gorges, toujours en m'assurant quand même que Kelea est pas loin histoire que la vendeuse croit que c'est ma petite copine (roh putain la classe, un canon comme ça pour chérie ça le fait grave quoi) et qu'elle soit pas tentée de me foutre hors du magasin à coup de pompe dans le cul. Je capte sur un caleçon pour mec avec plein de héros Marvel et fonce dessus en regardant si il y a ma taille. Putain il déchire de ouf le calebar ! Depuis le temps que j'en veux un comme ça en plus, si je peux l'avoir gratos alors là je vais pas me priver. Mais pas loin, il y a aussi un ensemble string/soutif en dentelle qui me fait méchamment de l'oeil. J'imagine Kelea dedans et ça fait frissonner Popole. Bordel je déteste les choix, ça me stresse de ouf ! En général, quand je dois me décider comme ça (souvent c'est entre deux pornos), je vais sur une appli qui tire à pile ou face et on en parle plus. Mais là, ça fait vraiment trop con de faire ça devant Kelea. Je me mords la lèvre et essaie de retirer ma casquette pour me passer une main dans les cheveux mais forcément, elle VEUT PAS BOUGER parce qu'elle est toujours collée à ma tignasse. Bon tant pis. J'vais le faire à Am Stram Gram. Je m'éloigne un peu et pointe le doigt sur les articles au rythme de la chanson « Am, stram, gram, Pic et pic et colégram, Bour et bour et ratatam, Am, stram, gram. ». Putain qu'est ce que je dois avoir l'air con... Finalement, mon doigt s'arrête devant le caleçon et je vais tout de suite le prendre avant de changer d'avis. Tout content, je retourne voir Kelea et lui montre mon coup de cœur du magasin en lui demandant :

« Et maintenant je fais quoi ? »

Parce que la vérité, c'est que j'ai rien compris à son jeu. Mais de toute façon, peu importe ce que c'est, si c'est elle qui le propose, je dirai forcément oui.

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Undiz ! Qu’elle très bon choix de magasin ! Si j’avais eu un peu de temps je me serais bien servit mais là j’ai surtout envie de m’amuser ! Et quoi de mieux que de le faire avec Chung Su ?! Amusée je fais le tour du magasin en repérant deux trois tenues sympa qui sauront ravir Kouji à coup sûr. Chung Su trainait dans le boutique en allant un peu partout comme un enfant le soir de noël. Mon dieu ce gosse me tuera, mais le regardant faire de loin je ne pus m’empêcher de le trouver craquant. Il a certain charme derrière ses airs d’enfants toujours à courir après les femmes. Si on était dans un manga, il jouerait sûrement le rôle de l’étudiant un peu geek et pervers qui bloodnose dès que l’été approche. L’été et les jupes courtes surtout. Je ris à cette pensée en l’imaginant les yeux en cœurs et la langue pendante à mater les jolies filles qui passent. Mais je dois avouer qu’il suit la plus jolie en collant Reeva à ses basques. Au moins il a eu du goût. Regardant des strings en dentelles et des shorts en coton je zieute en direction du jeune Gumiho, je le vois entrain de … jouer ? Il fait quoi ? Il tire à pile ou face pour savoir quelle tenue prendre ? Comme les enfants. Je ris en le regardant faire, amusée. Et c’est rapidement qu’il vient me trouver. C’est dingue de le voir avec une tête aussi innocente. Et son choix de caleçon lui correspond tout à fait. Je l’attrape et alors que je surveillais la vendeuse depuis le début du coup de l’œil je poussais Chung Su contre un étalage avant de m’attaquer au bouton de son pantalon. « Oh Mon Dieu Chéri » couinais-je d’un ton faussement surpris. Je fourrais sans gêne le caleçon qu’il m’avant montré dans son pantalon en retirant au passage l’étiquette brusquement. Je devais sûrement frôler du même coup son anaconda géant au passage et lui fit un clin d’œil. La vendeuse surprise arriva vers nous en s’étouffant à moitié. Attrapant un caleçon derrière lui discrètement, je fis signe à la vendeuse. « Pardon ! On s’en va ! Ca ... arrive des fois ! » Lançais-je faussement sérieuse en lui fourrant un caleçon dans les bras. La bosse dans le pantalon de Chung Su faisait vraiment réaliste et je dû me mordre la langue pour ne pas rire. Le tirant à ma suite hors du magasin en laissant une vendeuse sous le choc, je passais les portiques de sécurités un short en coton à la main qui se mit évidement à sonner. Me tournant vers elle je lançais le short sur l’étagère la plus proche « Ha ! Désolée pour ça aussi ! » avant de tirer brusquement Chung Su derrière moi remontant l’allée rapidement pour fuir le plus loin possible en éclatant de rire. « Chung Su-yah ~ t’es d’humeur coquine aujourd’hui » le taquinais-je en riant avant de retourner chercher le caleçon moi-même dans son pantalon faisant peu attention aux regards surpris qui nous entouraient. « Alors, c’était comment ? ~ » Je ponctuais ma question avec clin d’œil et rit à nouveau en m’accrochant à son bras. « T’aurais dû voir ta tête quand j’ai ouvert ton pantalon ! » éclatais-je de rire avant de venir déposer un baiser sur sa joue.

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Y'a comme un gros blocage dans ma tête là, le genre de bug que si ça arrivait à un ordinateur, le bordel il écrirait en gros sur l'écran ERROR : 404 et là BAM ! Il exploserait. J'crois que ma tête elle va exploser. Et mon froc aussi. Parce que ce qu'il vient d'se passer là, c'était le truc le plus what the fuckesque de ma vie, j'ai l'impression que c'était même pas réel tellement c'était bizarre. D'abord, j'ai montré le caleçon Marvel à Kelea, je lui ai demandé ce que je devais faire pour jouer à son jeu que j'ai pas pigé et maintenant... Maintenant j'ai encore moins compris les règles de ce putain de jeu. Parce que d'un coup, Elle m'a limite encastré dans le mur et là, elle a fait un truc encore plus bizarre : elle a ouvert le bouton de mon futal. Alors là, j'avoue que j'faisais pas le malin, parce que bon, ok j'suis un BG, je sais que toutes les filles veulent me sauter dessus, me faire des bébés et tout le tsoin tsoin qui va avec, mais bon, faire un rodéo comme ça, devant tout le monde dans un magasin, même si c'est avec Kelea, aaaaaaaah ça me gêne un peu beaucoup quand même. Je l'ai regardé avec des grands yeux, complètement figé, j'essayais de lui dire « Les cabines d'essayages ça te branche pas plus qu'ici ? » et là, elle a MIS SA MAIN DANS MON FROC ! Pas dans mon slip hein, mais elle a frôlé Popole à travers le tissu. Quand je suis avec Kelea, Popole est toujours sur les dents à grogner parce qu'il sait au fond qu'il pourra jamais rien faire (ouais, Popole est un zboub de principe qui trempe pas dans la tasse des autres zboubs, c'est comme ça) même si il en a très envie mais là, faut pas trop le chercher non plus. Quand il a senti les petits doigts de fée de Kelea, il a poussé un rugissement mon vieux ! J'en ai tremblé de la casquette aux doigts des ièps ! Kelea m'a alors fait un clin d'oeil et j'ai déglutit tellement fort que j'crois que j'ai carrément avalé ma pomme d'Adam. Ensuite elle m'a entraîné en dehors du magasin en s'excusant auprès de la vendeuse pour je sais pas trop quoi parce qu'à ce moment, moi j'étais déjà mort du dedans. Je sentais limite mon cerveau qui coulait par mes oreilles tellement le choc l'a grillé fort. Kelea a frôlé mon zboub. Kelea a frôlé mon zboub.

Maintenant, on est tous les deux un peu plus loin près d'une sorte de vieille fontaine moche et j'entends vaguement Kelea qui me parle. Faut que j'essaie de reconnecter tout les fils dans ma tête sinon je vais perdre mon statut de mec trop classe devant elle et ça c'est carrément pas cool. Bon, déjà, il faut que je calme Popole en pensant à des trucs qui refroidissent de ouf. Britney chauve. Les fesses de Susan Boyle. Renzo qui va me casser la gueule si je traîne trop près de Reeva. Kouji qui va sûrement aussi vouloir ma peau quand il apprendra que sa nana a frôlé mon zboub.

Ok, là j'crois que c'est bon. Je prends une bonne inspiration et baisse la tête histoire de reprendre un peu mes esprits et là HO BORDEL DE MERDE C'EST QUOI CETE TRIQUE DU TONNERRE??Ok, c'est vrai, je suis méga bien gaulé, mais ça fait quand même pas une bosse aussi énorme quand je suis excité ! En plus je suis même plus excité là en vrai ! Avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, Kelea refout sa main dans mon fute (putain ça va finir par devenir une habitude!) et en sort... le caleçon Marvel. Bordel j'avais même pas percuté qu'il était là lui. Mais alors ça veut dire... Ça veut dire...

Que j'ai participé à un vol. Ho putain, c'est bon je vais avoir les flics au cul, il vont m'arrêter, faire un procès et m'enfermer en prison avec des douches communes où les autres prisonniers ils essaieront de me prendre par derrière en me demandant de ramasser le savon par terre... Je veux pas aller en prison ! Mais il faut pas que je montre à Kelea que là je suis limite en train de chier dans mon ben parce que j'ai la trouille. Ok, composition d'un visage de BG. Je me vois pas mais je devine quand même que c'est pas une réussite parce que mon sourire part méchamment en couille à cause du stress. En tout cas, elle a pas l'air perturbé plus que ça parce qu'elle rigole à s'en taper le cul par terre et me fait un bisous sur la joue. Bon, c'est mon lot de consolation, j'estime que je l'ai mérité celui là mais je me détends quand même un peu parce que je suis content d'avoir eu un bisous de Kelea. Je réponds :

« Ouais c'était... c'était génial... Tu... Tu fais ça souvent ? J'veux dire, mettre des trucs que t'as pas acheté dans le caleçon des gens ? »

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Je suis de bonne humeur. Et mon jeu de gamine gâté pourri m’amuse au plus haut point. Surtout de pouvoir y jouer avec Chung Su. Je ris toujours en le regardant. Il a l’air choqué. Je ne sais pas si c’est le vol ou la course qui l’a mis dans cet état mais il a l’air sonné. Vraiment je veux dire. Il finit par se détendre alors que je l’entraine déjà dans les allées pour ne pas paraitre trop suspect. Je fourre le caleçon dans mon sac et lui prend le bras en souriant. « Non pas vraiment, c’est même la première fois pour tout dire. » Je marchais à ses côtés en cherchant un magasin qui pourrait être la cible parfaite pour notre prochain petit jeu. « Ça va, t’es pas trop … inquiet ? » le taquinais-je totalement étrangère à son malaise. Parce que j’étais comme ça, à vouloir m’amuser sans me soucier que ça puisse effrayer Chung Su, persuadée même qu’il finira par se prendre à mon jeu et qu’il finisse par l’aimer. « Mais c’est vrai que ça m’amuse de voler. Parfois je vais rendre les objets discrètement. » J’étais bizarre je crois. Un peu tête brûlée, me lançant des défis ridicules. J’étais comme ça depuis que je suis sortie de l’hôpital. Depuis que j’avais besoin de repousser mes limites. Moi qui avait passé des mois et des mois, plus d’une année enfermée entre les murs de ma chambre, trop faible pour sortir, trop fragile pour sortir de la bulle dans laquelle on m’avait mis. Quand je voyais Kouji, il avait troqué ses sarouels contre des blouses bleus. Des gants chirurgicaux m’empêchaient d’avoir tout contact avec sa peau. Son corps qui me manquait et que je ne pouvais plus retrouver. J’avais cru mourir, dans tous les sens du terme. Mais j’avais vaincu ma maladie. J’étais forte ; j’avais été plus forte. Et aujourd’hui j’avais juste envie de me sentir vivre. De crever sous l’adrénaline pour mieux revivre. Marchant soudain face à lui, ce qui m’obligeait à reculer, je me postais face au gumiho et lui lança « T’as jamais eu envie de … t’enfuir très loin ? Genre … d’avoir envie de voler. Et de partir, sans jamais revenir. » C’était bête ce que je disais. C’était tiré d’un film, à tous les coups, et j’étais la première à trouver ca niais. Mais bon sang c’était là tout ce que je ressentais vraiment. L’envie de m’envoler. De fuir. Et de revenir. Moi je voulais revenir. Je pivotais sur mes talons fouettant au passage la joue de Chung Su avec mes cheveux, légèrement, avec douceur. Juste pour le taquiner. Je continuais mes foulées en m’étirant, dévoilant encore plus mon ventre et grimpant sur un banc vide, au beau milieu d’une allée bondée. « Ou de faire un truc fou … t’as pas envie de faire un truc fou avec moi ?! » lui demandais-je en tirant sur sa main pour le faire grimper sur mon banc sans lui demander son avis. Levant mon visage vers lui je souriais presque malicieusement pour une fois et ajouta « Faut trouver. Trouver la chose la plus folle qu’on pourrait faire. Le centre commercial est tout à nous. Ca sera notre terrain de jeu. » Affirmais-je avant de me pendre à son cou pour l’empêcher de descendre si l’envie lui prenait. « Et si t’arrives à trouver un truc assez cool, t’auras droit à une récompense ! Celle que u veux. Je te devrais bien ça ! » Je souriais amusée, me souciant guère des regards posés sur nous. Je n’ai jamais parlé de ma maladie à Chung Su, comme à beaucoup de monde, j’ai simplement dit que j’étais partie faire le tour du monde. C’était plus attrayant et enivrant que de leur raconter combien c’était palpitant de rester au lit, les perfusions rendant vos bras douloureux. « Un truc fou. » ajoutais-je comme pour le motiver, faire actionner tous ses neurones. Je réfléchissais aussi. Je voulais un truc grand. Le vol ce n’était qu’une partie du jeu. Mais si on voulait vivre fort, fallait prendre des risques grands. Plongeant mon regard dans le sien je tapai sur le haut de sa casquette avec un rire amusé.

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Je suis encore un peu tout perturbé du dedans après l'épisode de mon entrée dans le monde du pickpocketisme mais Kelea me laisse pas trop le temps de m'en remettre parce qu'elle me choppe par le bras et m’entraîne dans le centre commercial en me demandant si je suis inquiet.

« Naaaaan pas du tout, j'suis un Robin des Bois dans ma tête moi tu sais ! »

J'essaie de me la péter mais j'crois que ça marche pas trop trop trop parce que je suis encore limite en train de me chier dessus. Kelea me parle et ça me permet de pas trop penser à mon emprisonnement futur. Et puis à un moment, elle me demande si j'ai jamais eu envie de m'enfuir sans revenir, de voler et tout ça. Je réfléchis un peu parce que c'est pas trop le genre de question que je me pose normalement (d'habitude c'est plutôt des trucs comme "est ce que je me mate un porno avec Clara Morgane ou Katsuni ?" "Est ce que Bob l'éponge pourrait combattre Hello Kitty dans un combat de catch ?" Plein de trucs sympas et intelligents comme ça). M'enfuir ? J'suis très bien ou je suis, je sais pas pourquoi je voudrai partir. En plus j'aurai trop peur de mourir de faim tout seul parce que je sais pas préparer du riz tout seul et je sais pas allumer de feu avec une loupe comme le mec dans Man vs Wild... J'pense que je serai mourru au bout de même pas 5 jours. Mais après, j'suis sûr que j'ai l'âme d'un Tarzan enfouie très profond dans mon moi intérieur et qu'il pourrait m'aider à me préparer des sandwich à l'herbe avec les restes de McDo retrouvés dans les poubelles pendant la journée... Je suis sur le point de dire tout ce que je viens de penser à Kelea mais elle m'en laisse pas le temps parce qu'elle me demande si je veux pas faire un truc de fou avec elle. AH CA ME PLAIT CA ! Je suis un fou dans ma tête, ma Mémé elle disait toujours que j'étais un petit démon quand j'étais petit et que je m'arrange pas avec l'âge (j'ai toujours pensé que c'était un compliment) du coup si elle veut faire des trucs de fou, je suis trop partant ! Elle monte sur un banc et me tire pour que je puisse grimper avec elle. Dans ma tête, ce moment est juste trop trop beau : on est en plein milieu du centre commercial, y'a plein de monde et nous on les domine comme ça, debout sur notre banc... Sans déconner, j'ai l'impression d'être dans le Roi Lion. J'aimerai bien que Kelea me porte devant la foule comme Sinbad...

Elle passe ses bras dans mon cou et me dit qu'il faut trouver un truc de dingue à faire et que si je trouve un truc dément, j'aurai un cadeau. HO PUTAIN PUTAIN PUTAIN !!! Ok, c'est le moment d'ouvrir la petite porte dans ma tête que ma prof de CP m'avait fait jurer de toujours gardé fermée. Celle que la dernière fois que je l'ai ouverte, j'ai failli faire cramer la maison de ma Mémé. Je l'ouvre et là... J'ai tout plein d'idées de dingue. Je vais faire de cette journée la plus dingue de toute la vie de Kelea. Je lui fais un méga sourire, puis je la place dos à moi, la choppe par les hanches et la soulève devant tout le centre commercial en hurlant :

« BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA TOUBETNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA MAMABIZUBABAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA »

Tout le monde nous regarde et je repose Kelea à côté de moi (parce que j'ai un peu mal au bras, elle est toute fine mais c'est pas un bébé Sinbad quand même !) avant de la chopper par la main et descendre de notre banc pour qu'on puisse s'enfuir en courant. J'ai trop d'André et Aline dans le sang là (ndt : ceci veut dire adrénaline en langage ChungSu, mais il a tendance à avoir du mal à répéter les mots compliqués qu'il entend), si ma mère me voyait comme ça elle serait sûrement déjà allée appeler un avocat mais ça faisait trop trop longtemps que je m'étais pas défoulé comme un malade comme ça. J'me souviens, une des dernières fois, c'est quand Hak et moi on a foutu un tracteur dans la piscine d'un de nos potes de lycée, c'était trop cool. Avec Kelea au bout du bras, je me fais un chemin dans la foule de gens du centre commercial et on arrive finalement devant les escalators. Je me tourne vers elle et lui dis avec un méga sourire :

« On fait la course ? »

Mais avant qu'elle parte, je pointe du doigts celui que prennent les gens pour descendre à notre niveau, donc en gros celui qu'on a pas le droit de prendre normalement et j'ajoute :

« Par contre on prend celui là, sinon c'est pas drôle. Prête ? Trois, deux, zéro, partez ! »

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Tenue & X & X

Il est fou ce gamin, il est fou et c’est bien pour ça que je l’aime. Rien n’aurait pu prédire que je m’attache à lui, et pourtant c’est bien le cas. Je ne le voyais pas seulement parce que je m’ennuyais, à vrai dire je crois même que j’en venais à m’ennuyer juste pour le voir. Exprès pour que ça bouille de gamin agité se mette à me faire sourire. Je sais qu’en plus je peux toujours compter sur lui. Je crois que je lui plais aussi, enfin qu’il doit bien s’imaginer faire des trucs avec moi … et dans un sens ça m’amuse, parfois je m’amuse à être un peu lascive avec lui. Juste histoire de le voir rougir et de l’entendre bafouiller, à vrai dire je trouve ça craquant et ça n’a rien de très méchant, enfin je crois. Debout sur mon banc avec lui, je le regarde, un sourire doux sur les lèvres. Je voulais qu’il fasse quelque chose de fou, et je dois admettre qu’il m’a surprise et carrément séduite. Je couine quand il me soulève soudain. J’agite les jambes parce que j’ai peur de tomber, mais mon petit mètre 60 n’est rien face à son mètre 78. J’éclate de rire en me cramponnant à ses poignets. Les gens sursautent et nous fixe comme si nous venions de perdre la boule. Moi je ris, parce que la surprise et la situation me plaît. Quand je retrouve la terre ferme je suis quand même un poil soulagée. Je nous voyais déjà les quatre fers en l’air. Il m’attire déjà dans la foule qu’on fend sans perdre une seconde. Je l’ai déchainé le petit. Je le suis docilement avant qu’il ne me montre l’escalator. Il m’explique alors les règles que j’écoute sagement, et quand il se met à faire le décompte je ne peux m’empêcher de partir à deux. Eclatant de rire je m’engouffre rapidement dans l’escalator en trébuchant à moitié mais je rétablie assez vite pour pouvoir me mettre à courir. C’est physique, c’est juste une question de vitesse. Je dois aller plus vite que l’escalator pour pouvoir aller à contre-courant. Mais c’est plus physique que je ne le pensais avec les gens qui sont dessus. Ils se mettent tous à râler et à protester et moi j’écarte les bras pour empêcher Chung Su de passer. Je ne fais que rire, me moquant bien des passants et me faufile de droite à gauche pour gêner le passage du gumiho « Tu passeras pas !! » m’écriais-je en tournant ma tête vers lui. Mauvaise idée, me voilà à trébucher sur le sac d’une dame. Je tombe en avant en me cognant les genoux. Je pousse un cri en m’étalant de tout mon long sur les marches. Je grimace en sentant mes mains râper et malgré tout j’éclate de rire parce que l’adrénaline dans mon corps et la situation me font craquer. J’en ai les larmes aux yeux et je suis incapable de me relever. Je prie pendant les 4 secondes où je chute que Chung Su ne m’écrase pas de tout son poids s’il tombe sur moi. Mais je crois que je serais tellement morte de rire que je ne sentirais aucune douleur pour le coup. Les cries et protestations des clients semblent si lointain, que seule la présence de Chung Su m’importe vraiment.

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Han ! Je me suis fait ken de ouf là ! Je voulais la gruger en passer de 2 à 0 mais elle est partie à 2 ! Au début, en la voyant filer comme ça, je reste un peu comme un con, le temps de percuter que je me suis fait salement couiller, puis je m'élance sur l'escalator pour la rattraper. Même si c'est grave la déesse de ma life, je veux pas perdre contre elle ! C'est mon jeu, je veux gagner nan mais ho ! Je pousse les gens qui poussent des gueulantes toutes les deux secondes (ils ont pas d'humour c'est ouf quand même!) et pique un sprint même si le courant va contre moi. Comme je faisais souvent ça quand j'étais petit, j'arrive à rattraper Kelea assez vite mais elle écarte les bras et je peux pas passer ! C'est une déclaration de guerre là, elle me cherche, elle va me trouver ! Surtout que c'est elle qui a ouvert la petite porte de ma tête, va falloir qu'elle assume maintenant ! Elle tourne la tête pour me narguer et tout d'un coup SPLAM ! Elle s'explose sur les marches qui continuent de descendre. D'un côté j'ai un peu (beaucoup) envie de rigoler parce que c'est marrant mais en même temps j'ai peur qu'elle se soit fait mal. Du coup, je lâche un truc qui ressemble à un « Ghaoh » avec une tête qui doit franchement être chelou. Puis j'entends que Kelea se marre et ça me rassure. J'arrête de me retenir et me fous assez ouvertement d'elle avant de l'attraper pour la placer en sac à patate sur mon épaule.

« Accroche toi ! Et estime que t'as perdu ! »

Bon, je fais le kéké mais courir sur un escalator quand on est pas dans le bon sens et qu'en plus on porte quelqu'un, c'est franchement pas de la tarte, du coup je galère un peu. Mais c'est marrant, j'ai l'impression que Kelea c'est un gros bazooka et que les gens devant moi sont des ennemis. Du coup ça donne une nouvelle idée de jeu.

« ICI ALPHA MOINEAU, je hurle tout d'un coup, JE RÉPÈTE ICI ALPHA MOINEAU ! LE SOLDAT BRIN D’ÂNE EST A TERRE, DEMANDE EXTRADICTIONNAGE D'URGENCE AVEC HÉLICO, SOINS MÉDICAUX, PUTE ET PORTO ! ÉVACUEZ LE PASSAGE ! »

Pour faire encore plus soldat, j'attrape une des jambes de Kelea qui pend devant moi et la pointe en direction des gens sur mon passage en suant comme un bœuf pour monter jusqu'à l'étage. Finalement, j'y arrive et je repose mon fantasme absolu par terre. J'suis un peu essoufflé, mais j'ai tellement la pêche que je prends même pas le temps de respirer. Si ma mère me voyait là, elle partirait en faisant comme si j'étais pas son fils et penser à ça me fait trop rigoler. Mais j'ai encore une méga idée, le feu d'artifice de la journée. Un truc que j'ai grave envie de faire depuis super longtemps. Je zyeute un peu les environs et quand je repère ce que je cherche, j'attrape Kelea par la main et l'entraîne près d'un mur pas loin de nous. Ensuite je me tourne vers elle et je lui demande avec un sourire jusqu'au trou d'balle :

« Dis, t'as déjà shooté dans une fourmilière ? »

Et sans lui laisser le temps de répondre, je sors les clé du dortoir Gumis de ma poche, les utilise pour péter la petite vitre et actionne l'alarme incendie. Tout de suite, ça commence à hurler partout dans le centre commercial, tout le monde se précipite vers les portes de sortie, c'est carrément la panique. J'éclate de rire et regarde la pagaille que je viens de foutre en choppant Kelea pour qu'elle me suive plus loin de l'alarme, histoire qu'on se fasse pas chopper. Quand on arrive au milieu de la cohue, je glisse mes doigts entre les siens et lui donne les nouvelles règles du jeu :

« Maintenant on court vers et le but, c'est de faire passer le plus de monde entre nous ! On se lâche la main sous aucun prétexte, même si on a les flics au cul ! Prête ? Partez ! »

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Je ris tellement fort que c’est impossible pour moi de me relever. Je bloque le passage surement, et les gens doivent s’être mis à râler sûrement, mais je m’en fou. Ça fait une éternité que je n’ai pas autant ris. Chung Su avait un don, je vous l’assure. Même les marches qui me meurtrissaient le dos ne me dérangeaient pas. Je voulais juste continuer de rire avec lui. Me relevant maladroitement je me cramponnais à lui, redescendant lentement sur cet escalator qui était devenu notre terrain de jeu. Je reprenais mon souffle en essuyant le dessous de mes yeux humides à force de rire. je couinais soudainement quand je le senti me soulever du sol pour me mettre sur son épaule. « Yah !! Chung Su-yah qu’est-ce que tu fou ?! » M’écriais-je entre deux rire. N’ayant pratiquement aucune prise la tête en bas, j’enroulais mes deux bras sur son ventre que je pouvais sentir se creuser sous l’effort. Je dois avouer que j’étais impressionnée par ce qu’il faisait. Déjà que monter ces escalators à l’envers n’était pas une mince affaire, mais en me portant en plus sur son épaule, il me vendait du rêve. Pour ne pas être trop un poids, je tentais de bouger le moins possible. La seule folie que je m’autorisais était de lui toucher les fesses chaque fois qu’il montait une marche. Je lui donnais une petite tape juste pour l’encourager et j’éclatais de rire en le voyant parfois avoir du mal. « Dégagez le passage s’il vous plait ! » m’écriais-je parfois pour l’aider à se frayer un passage dans cette foule qui nous fixait comme si nous étions des aliens. Je lançais quelque coucou gracieux de ma main manucurée aux hurluberlus qui nous fixaient. Quand il se met à gueuler comme en pleine guerre en se servant de ma jambe comme une arme de destruction massive je ne peux m’empêcher d’éclater de rire à nouveau, lancée dans un fou rire que j’aurais sûrement du mal à calmer. Pour plus de réalisme je fais les bruitages et fait mine de jeter des bombes en faisant le bruit de l’air qui siffle avant de terminer en apothéose par une explosion totalement réaliste.

Et bravement il arrive enfin en haut de l’escalator. Je peux clamer ma défaite haut et fort s’il le veut je suis trop impressionnée parce qu’il vient de faire. Quand il me repose au sol je lui saute au cou en sautillant sur place comme une enfant tellement je suis fière de lui. « T’es trop fort putain ! » m’exclamais je avec toute la sincérité du monde. A la voir respirer comme ça je suis essoufflée pour lui, mais j’ai à peine le temps de comprendre ce qu’il cherche partout que je le vois m’entrainer vers une alarme à incendie. Comprenant ce qu’il s’apprête à faire mon regard s’écarquille et se met à briller. Même le soir de noël je ne suis pas autant excitée et heureuse. « oh mon dieu … » murmurais je tout bas en réalisant ce qu’il s’apprête à faire. Le bruit strident des sirènes se met à gueuler d’un coup d’un seul et la panique qui se lit sur le visage des gens est jouissif. Ils passent d’une expression sereine, parfois blasé, à une expression apeurée et les voilà a courir dans tous les sens. Ca serait presque beau à voir. Artistique. Un mélange de couleur qui se confond et qui se mêle dans une folie ambiante. Serrant sa main de toutes mes forces j’acquiesce et l’entraine déjà vers la foule en esquivant les coups, levant la main pour faire passer les gens sous notre petit pont. Je compte à haute voix en riant, lançant des regards à Chung Su. Mais quand une famille d’obèse de précipite vers nous c’est ma vie que je vois défiler devant mes yeux. Couinant de peur je me jette contre le Gumiho non sans avoir toujours gardé sa main dans la mienne en serrant fort « Putain on a failli mourir ! » couinais-je le visage transpirant la panique. « Je ne veux pas mourir je suis trop belle pour ça ! » ajoutais-je en me blottissant contre Chung Su. Mais je suis beaucoup plus compétitive que ça. Alors quand ils sont loin de nous je me détache doucement prête à reprendre notre petit jeu. Et je compte, je compte, et je compte encore et encore à chaque personne qui se faufile entre nous. Resserrant ma prise sur la main de Chung Su chaque fois un peu plus. Mais au bout de la 20^ème personne je sens qu’il commence à m’échapper et je lui jette un regard inquiet, incapable de le rejoindre au vu de la foule qui se faufilait entre nous. « Me lâche pas Chung Su !! Me lâche pas ! » lui criais-je en tentant de me rapprocher de lui.

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virée shopping :: feat. Kelea ♥

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