casse toi... non reviens,
aide moi !

Ce sentiment, cette vie qui bouillonne en eux, qui les rendent vivant. Nina est accroc, droguée, défoncée à la vie, elle ne veux que ça, que ressentir les choses, pulser au son du bitume, sentir le vent dans ses cheveux, les regards dans ses yeux, l'adrénaline au creux du bide. Nina vit. Nina aime. Nina provoque les sourire et s'accroche avec plaisir à cette malice dans le regard de Kazuya qui s'approche comme un félin. La californienne lui tourne le dos juste à temps pour sentir ses mains et ses bras l'entourer, son corps contre son dos. Instinctivement, la blonde pose sa tête contre lui, la penchant un peu sur le côté quand il murmure au creux de son oreille, lui volant un rire alors qu'elle mouvait à peu près en rythme sur la musique. S'il y avait bien une chose que nina ne savait pas vraiment faire, c'était danser comme une déesse. Bien sur, elle avait du rythme, vu son métier, mais elle était loin des danseuse de k-pop. Une de ses mains glisse le long du bras de kazu pour venir jouer avec la sienne alors que l'autre viens se poser sur sa jambe. « c'est moins marrant. » dit-elle en tournant un peu la tête vers lui, le regardant avec malice avant d'être attirée par les sifflements et cris dans la boîte, éclatant de rire en voyant un coréen faire son show. La jeune se tourne au creux des bras de kazuya, laissant ses doigts glisser sur le torse du garçon, venant embrasser ce qu'elle a à porté de lèvre, c'est à dire la base de son cou. La californienne releva les yeux vers le visage de kazuya, le regardant quelques secondes en détaillant ses traits, le cœur emballé par ses émotions. Elle se glissa sur la pointe des pieds en passant ses bras autour du cou de kazuya, venant embrasser ses lèvres, presque chastement. Pour Nina, ce n'est qu'une façon de dire bonjour, merci, au revoir, je t'aime, à demain.

casse toi... non reviens,
aide moi !

Ils avaient la même drogue, cette même lueur qui brillait dans le regard qui vous faisait aimer la vie plus que quiconque. Insouciants, ils enlevaient les limites et contournaient les règles pour n’en faire qu’à leur guise. Le gout de la libertant fondant sur leur langue comme un caramel salé. Un doux gout qui vous donnait accroc au point d’en redemander encore et encore. Et nos corps l’un contre l’autre faisait écho à ce sentiment nous rendant vivant, si humain, su unique. Un brin passionné. Un brin sauvage. Un brin bestial. Nina si enivrante. Si féline. Si spontanée et instable. Elle me fait sourire en un claquant de doigt. Juste parce que je ne savais que faire d’autre. Je frissonnais en sentant ses lèvres à la base de mon cou, si douces et si intimes. Je baissais les yeux vers elle un bref instant, restant à nous fixer mutuellement avant d’accueil un baiser chaste. Je me mouvais encore quelques minutes sur la musique qui pulsait son rythme, laissant mes mains se balader à leur guise dans le dos de la jeune femme. Je jetais un coup d’œil autour de nous, détaillant les lieux. Il fallait avouer que j’avais suivi la DJ sans même regarder dans quel bâtiment j’entrais. Je me doutais bien qu’il s’agissait d’une boite de nuit ou quelque chose comme cela. Néanmoins, j’aperçus un petit coin restaurant un peu en retrait de la piste de danse, de l’autre côté du bar. Je souris, me penchant vers ma partenaire pour lui murmurer à l’oreille par-dessus le brouhaha ambiant : « Bon ! On va se les manger ses sushis ? A moins que tu ne préfères que je ne te dévore toi en guise de plat ? » Je ricanais tout en attrapant sa main où j’entrelaçais nos doigts, l’attirant à ma suite pour me diriger vers la partie restaurant.

flappy bird.

casse toi... non reviens,
aide moi !

Nina détacha ses mains du garçon le temps d'attacher négligemment ses cheveux en un chignon, ou kazuya en profita pour lui proposer de manger ou d'être mangée. elle ne pu s'empêcher de lever les yeux aux ciels en souriant, pas du tout attirée par ce genre de drague nulle, mais elle glissa néanmoins ses doigts entre ceux du garçon, le suivant avec un petit sourire, laissant ses yeux glisser sur son dos bien dessiné. Ils se dirigèrent vers les petites tables, et lorsqu'il voulu s'asseoir, Nina tira un peu sur sa main pour le guider dans une autre petite salle, une deuxième salle de restaurant, la musique étant moins forte, avec moins de monde également, allant à sa table préférée. Elle s'assit en tailleur sur la petite banquette, regardant kazuya en souriant. Une serveuse vint tout de suite leur donner la carte, que nina ne daigna même pas regarder, commandant directement « pour moi des makis concombre, et des makis au chocolat. » en souriant à la demoiselle qui l'avait reconnu. La blonde s'appuya sur la table en adossant sa joue dans sa main, regardant kazuya commander, détaillant son visage avec un petit sourire en coin. Il avait ce côté intriguant, mystérieux, mais nina aimait de plus en plus cette once d'innocence qu'elle percevait parfois en lui, lorsqu'il se pensait invisible. La malice s'empara à nouveau de son regard quand elle demanda l'air de rien « T'as pas froid ? »

casse toi... non reviens,
aide moi !

Je ne pus m’empêcher de rire en voyant Nina lever les yeux en l’air d’exaspération. Elle n’aimait pas ca, la drague traditionnelle des gros lourdauds. Je le savais bien, j’avais commencé par la avec elle. C’était la première fille que j’avais draguée depuis ma rupture avec Ivy, et j’étais un peu maladroit. Je n’étais plus habitué à chercher à charmer une femme ou à essayer de lui plaire. Avec Ivy, c’était déjà acquis tout cela, et on jouait sur un tout autre tableau qu’était le couple. Que je n’avais pas encore réussi à comprendre au bout de trois ans de relation faut croire. J’exagérais donc la chose pour la taquiner, parce que j’aimais ca : taquiner Nina. Elle était facile à vivre. Pas difficile pour deux saouls, elle se prenait pas la tête pour si peu. C’était peut être une femme ainsi dont je devrais tomber amoureux ? Aller dire ca à mon petit cœur qui aimait se faire piétiner. Elle ne m’en voulu pas pour cette tentative de provocation, me suivant avec le sourire aux lèvres. Tout était si facile avec elle. Même si parfois on passait notre temps au jeu du chat et de la souris. Et quand je voulus enfin m’assoir, je faillis partir en arrière quand elle me tirait par la main pour m’emmener autre part. puis elle prit place à sa place fétiche, me regardant avec ses yeux fiers. Je ris à nouveau. « Ah les femmes ! Quand vous avez une idée en tête, c’est là et pas autre part. » Je la regardais en entendais parler de maki au chocolat, fronçant les sourcils. « c’est quoi ca ? » demandais-je méfiant. J’étais un pur nipon et pour moi, un maki, c’était loin d’etre sucré. « Mettez-moi la même chose qu’elle, je vais gouter… » Avide de nouvelles saveurs, et pourtant, toujours sur mes gardes. Apres avoir passé commande à la serveuse, je retournais mon attention vers la citizen, que je n’avais pas remarqué me détailler, un peu surpris. « Comment ca, froid ? on est comme des sardines serrés en boite ! Comment tu veux avoir froid dans une chaleur humaine pareille ? » rigolais-je à nouveau avant de croiser mes mains sur le table.

flappy bird.

casse toi... non reviens,
aide moi !

A la tête de kazuya, nina arqua elle aussi un sourcil avant de rire un peu. « quoi, tu viens du japon et t'as jamais bouffé des makis au chocolat? comme is vous faisiez pas dans le sucré là-bas, prend moi pour une conne! » dit-elle avant de s'accouder à la table en rigolant, le provoquant doucement sur le fait qu'il était encore torse-nu. « jamais content en fait? » La californienne remonta ses pieds sur la banquette et s'adossa au mur avec un petit soupire, fermant les yeux quelques secondes pour profiter des basses qui vibraient en elle. nina, elle était pas du genre compliqué. elle vivait grâce à l'amour et la musique. Elle était simple. Elle rouvrit les yeux pour fixer Kazuya, se penchant à nouveau vers lui pour lui demander l'air de rien « c'est quoi la suite du programme, maintenant? » A quoi allaient-ils jouer après ? Comment allait finir la soirée ? Les yeux de nina glissèrent sur les mains de kazuya qu'elle détailla avec un sourire avant que leur commande n'arrive, la serveuse posant les makis au concombre devants eux, ceux au chocolat au milieu. «comment on dit déjà, bon appétit? » demanda t-elle avec un petit sourire.

casse toi... non reviens,
aide moi !

Je fis la grimace en repensant au dernier dessert qu’on m’avait fait avaler. Ami avait insisté pour me faire remanger des moshis, ces choses fourrées à la pâte d’haricots rouges. J’en avais déjà un assez mauvais souvenir, et celui-là ne l’améliorait en rien. « Disons que je préfère me passer des desserts japonais pour le moment. » De toute façon, je n’étais pas un grand amateur de chocolat ou de sucrerie. Je préférais manger salé, et surtout une bonne viande rouge. Je me grattais le vendre, m’apercevant que je n’avais toujours pas récupérer mon haut. Avec la chaleur que provoquait la foule, je ne m’étais pas rendu compte que tout le monde pouvait voir mon torse. Ca ne choquait néanmoins personne dans ce genre d’endroit, ils devaient voir bien pire sur une soirée. Je souris, provocateur à mon tour. « Tu comptes pour rendre mon t-shirt un de ces jours ou tu préfères le garder comme robe de nuit ? » je savais pertinemment qu’on avait laissé son haut à elle quelque part dans les rues de Séoul, ne sachant où on l’avait abandonné exactement. Je fronçais les sourcils, prenant un air concentré et songeur, réfléchissant sérieusement à proposition. Puis, un sourire éclaira mon visage. Pas sure qu’elle accepte, mais je ne voyais pas avec qui d’autres je pouvais faire ce genre de chose. Il n’y avait que Nina pour apprécier les petits bienfaits de la vie. « Il y a bien un truc que j’aimerais bien essayer. » introduis-je pour faire durer le suspense. « Mais je ne suis pas sur que tu aies l’audace de venir avec moi. » Je croisais mes doigts sur la table, m’avançant vers elle, prenant le ton du secret, en faisant ma complice. « Il y a bien ce grand panneau publicitaire sur lequel donne le balcon de mon appartement qui m’enquiquine avec ses promotions pour faire consommer les gens… et j’ai cet ami qui a oublié des bombes de couleur dans le mon garage… » Ok. J’avoue, c’était les bombes de couleur de l’ado du dessous qui avait sonné à ma porte pour me demander comme service de li planquer son matériel pour pas se faire engueuler par ses parents. J’étais certain qu’il ne serait pas contre que je me serve un peu. Apres tout, je l’avais fait gratuitement, il me devait bien ca. « un peu de couleur ne lui ferait pas de mal si tu vois ce que je veux dire ? » je ponctuais ma phrase par un clin d’œil alors que la serveuse arrivait avec notre commande. Je la remerciais, la gratifiant d’un sourire. « Itadakimasu »

flappy bird.