sombre
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal


    :: Défouloir :: 2015

WHAT THE ? w/ liu♥.

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Mer 2 Déc - 14:24
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »

Aussitôt m'étais permis de prendre à nouveau place face à ta personne que tu acceptas l'idée de rejoindre l'intérieur, l'air se rafraîchissant d'avantage, je ne pouvais qu'à mon tour accepter ce simple fait. Frottant vulgairement mes bras légèrement dénudés, j'en venais à fermer définitivement cette baie vitrée afin de profiter amplement de cette chaleur ambiante que pouvais nous faire parvenir cet antre. Les chauffages allumés depuis déjà, quelques jours. Je ne pouvais guère nier le fait d'être un homme quelque peu frileux qui osait feindre l'ignorance en tant hivernal. C'est donc, tout naturellement que je me permis de mettre la main sur l'une des multiples vestes accrochées à ce portemanteau non loin de là afin de parvenir à enfiler celle-ci, et enfin, prendre place à tes côtés. Optant pour une position décontractée, mon dos rejoignit vulgairement le dossier de ce canapé fort confortable tandis que je me permettais de hocher la tête à de multiples reprises lorsque tu osais répondre à chacune des questions que j'avais osé te poser. Et, naïvement, un sourire se glissait contre mes lippes face à ces multiples anecdotes dont tu me faisais part. Indéniablement, ce pays te manquait. Je ne pouvais que le discerner au travers de tes propos et je pouvais tout aussi bien le comprendre. Au fond, et malgré l'idée de n'avoir jamais véritablement vécu au sein de celui-ci, tout semble m'y rattachement et je me vois, parfois, penser à l'idée de tout plaquer afin de rejoindre celui-ci au travers de longues semaines afin de parvenir à mettre la main sur ce qui semble me manquer en ces lieux. Liberté, ressourcement, tranquillité et bien plus encore... Comment résister ?


« Moi qui ne suis guère bavard en habitude, c'est plutôt agréable, au contraire. N'en doutez pas. » L'une de mes mains glissées sur l'une de tes épaules, voilà que j'osais délicatement frapper celle-ci en guise de geste qui s'en voulait « rassurant » à l'égard de mes précédents propos. Quelque peu masculin, certes. Mais qu'importe. Et c'est d'ailleurs, après cette initiative que j'osais me redresser soudainement. « Je n'avais pas vu l'heure. Permettez-moi de m'absenter, une quinzaine de minutes. Dans l'attente, libre à vous de faire ce que vous souhaitez, ne vous gênez. Pour ce soir, je vous dirais simplement de... Faire comme chez vous. » Aussitôt, dit, aussitôt, t'offrais-je un large sourire avant que je ne parvienne à rejoindre mon antre personnel. Ou, plus communément connu sous le nom de « chambre ». L'heure, je n'y avais pas fait attention et, cela allait très certainement jouer en ma défaveur lorsque j'aurais tout bonnement lancé cet appel visuel à l'intention de cet homme de pouvoir. Homme de pouvoir possédant aussi l'image paternelle à mon égard. Hésitant, j'osais murmurer de multiples formes de politesses à l'intention de cet homme tandis que ces quelques secondes d'attentes semblaient similaire à une tendre torture au sein de mon esprit. J'aspirais à ce que celui-ci ne parvienne pas à se rendre compte de mon retard... Mais, j'en doutais véritablement. « Jiro. L'heure. La prochaine fois, tu sais ce qu'il adviendra de toi si jamais cela se reproduit. » D'un simple hochement de tête, je lui fis comprendre ma compréhension à l'égard de ces propos qui parvenaient à faire divaguer mon imagination. Aussi agréable que, haïssable, « ce qu'il adviendra de moi » ; cela signifiait bien plus qu'il ne pouvait le laisser entendre. Malheureusement pour moi.

Malgré tout. Je pris l'initiative d'apporter son attention vers un tout autre sujet. L'histoire réglée, il y a de ça quelques heures auparavant, je me devais de rendre ce rapport à vocal à chaque accord ou, contrat signé. Aussi inutile que cela pouvait-il être, à ses yeux, cela ne semblait pas l'être. Au vu de mon âge, il souhaitait malgré tout entretenir ce lien qui lui offrait un rôle bien plus important. Ce piédestal, il comptait bien le garder, et ce, de longues années, encore.


Je soupirais alors, tandis qu'il osait prolonger notre conversation, conversation qui semblait similaire aux précédentes. Préventions, conseils, ordres, et bien plus encore. Un véritable calvaire à l'état pur, et pourtant, je me contentais d'agir tel un enfant. Pourquoi diable cet enfant que j'étais n'avait pas osé se rebeller jusqu'à présent ? Cette question me hantait depuis déjà tant d'années...

© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Mer 2 Déc - 15:28
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « Don't be mad.»

Il a l’air de passer une bonne soirée. Il me rassure quant à mon débit soutenu, lui déversant ce flot incessant de paroles. Me demander de parler de mon pays alors qu’il me manque, c’est vouloir se perdre dans mes souvenirs et les écouter, jusqu’au bout. Son geste amical me fait sourire et je baisse mon regard sur cette main qui tapote mon épaule comme le ferait un ami. Et qu’importe que ce geste soit trop masculin, il est un premier pas engageant après tout. Je lui rends la pareille avec un sourire doux que j’affiche à présent sans complexe. Bien que la situation soit un peu … anodine et peu habituelle, il n’en reste pas moins que je passe une agréable soirée et qu’importe l’idée que mon patron beau, et mystérieux, puis être attiré par les hommes. Est-ce que je me sens à l’aise parce qu’il est chinois et que ça me fait un bien fou de parler dans ma langue maternelle ? Ça doit surement jouer, mais je suis aussi rassurée parce qu’il dégage. Comme … une aura douce et forte. Je me sens protéger ici et je sais pertinemment que si j’osais lui dire, il se moquerait sûrement de moi. Finissant ma tasse de thé je me relève maladroitement quand il m’annonce qu’il a quelque chose à faire. Je ne sais plus où me mettre mais décide de suivre ses recommandations à la lettre. Faire comme chez moi hein … ? Je mordille ma lèvre et passe une main sur mes cheveux avant de lorgner en direction de la salle de bain. Si je n’ai que 15 minutes devant moi il faut que je me dépêche. Attrapant mon sac je saute dans la salle de bain pour me dépêcher et prendre la douche de la délivrance.
 
Savourant l’eau chaude sur peau je ferme les yeux de bien être en réalisant que c’était la première fois que je prenais une douche sans la laver. Je souris a cette idée et passa l’eau sur mon visage. Je frissonnais de bien être en me détendant après cette journée plus que longue. Ça fait du bien bon sang. Je repensais à cette soirée si étrange en soi. Aux évènements qui m’avait poussé à me retrouver ici ce soir, acceptant cette invitation comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit. Avec un peu de recul je me rendais compte que ce n’était pas souvent que l’on m’avait fait ce genre de proposition. Et j’imagine qu’il n’invite pas tous ses employés de maisons à rester dormir. Aurait-ce été pareil si j’avais été un homme ? Passant son gel douche boisé sur ma peau fine je frottais rapidement pour ne pas prendre trop de temps. J’avais attaché mes cheveux en un chignon lâche mais je ne pouvais empêcher des gouttes d’eaux de venir perler sur les pointes. Je souriais doucement, gardant cette bonne humeur qui me caractérisait. Ayant l’habitude de prendre mes douches avec de la musique je me mis à chanter sans même m’en rendre compte. Cette pop qu’il n’aime pas mais qui sait comment me donner envie de danser et de sauter partout, en joie. J’utilisais le pommeau de douche comme micro et mimais la musique avec mes lèvres. Dansant légèrement dans ma douche.
 
Mais désireuse de ne pas abuser de son hospitalité, je coupais rapidement l’eau tout en continuant de chantonner. Je me séchais vigoureusement avec une serviette moelleuse et chaude. Je frissonnais de plaisir avant de regarder mon reflet dans le miroir. J’essuyais le maquillage qui avait coulé mais ne l’enleva pas complètement. Regardant mes habits bien loin d’être confortable pour dormir je réfléchis un instant, n’osant aller fouiller dans son armoire et décida d’enfiler sa chemise. Après tout elle m’arrivait mi-cuisse et pouvait très bien faire l’affaire en tant que robe de chambre. Et je ne voulais pas l’abimer je pourrais toujours dormir nue. Je la boutonnais jusqu’en haut et sécha la pointe de mes cheveux. J’attrapais un shorty propre et l’enfila rapidement. Il ne manquait que ma crème hydratante que je passais sur mes jambes le soir pour les soulager de ma journée. Mais je ferais sans ce soir. Dégageant deux mèches de cheveux sur mon visage je jetais un dernier regard dans le miroir et quitta la salle de bain après avoir tout rangé. J’étends la serviette que j’ai utilisé en hauteur et dépose mes affaires dans un coin du salon pour ne pas faire désordre. Ma tasse en main presque fini et encore tiède je prends place sur le canapé et me glisse sous le plaide pour ne pas avoir froid aux jambes. J’allume la télé et me calle confortablement.
 
J’étais prête à ne plus bouger avant de me souvenir que j’avais une crème dans mon sac, je l’avais acheté la veille sans penser à la retirer. Sautant sur mes affaires je m’en saisie et me rassie sur le canapé rapidement. Tout en fixant la télé et me dépêchant avant son retour je massais mes jambes avec ses nouvelles crèmes au beurre de karité censé sécher rapidement. On verra bien alors. Prise par ce que je voyais à la télé je ne fis plus attention au jeune homme et continuait de me badigeonner longuement de crème. Cette crème faisait décidément des miracles.
© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Mer 2 Déc - 18:58
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »

La conversation semblait s'éterniser. Et tandis, que je me contentais de hocher la tête à de multiples reprises – mimant, ainsi, une compréhension à l'égard des propos de cet homme – mon attention, quant à elle, se retrouvait éprise de cette douce voix émanant de cette pièce non loin de celle au sein de laquelle je me retrouvais enfermé. Je ne pouvais guère réprimer ce sourire amusé, ce qui avait d'avantage eu le don d'amener mon paternel à hausser la voix. Répliquant alors, la simple question concernant l'idée que, ce qu'il osait m'expliquer semblait m'amuser. L'amusant à son tour, il se permit de mettre fin à la conversation tandis qu'il s’exprimait concernant mes prochaines obligations. Ce week-end allait s'annoncer haut en couleur. Peu reposant, ni agréable. Et c'est avec ce faciès si professionnel que j'acceptais malgré tout. Ajoutant à cela une salutation des plus polies qu'il soit, ce n'est que lorsque le visage de cet homme se trouvait remplacé par cet écran noirâtre que je pue finalement délester mon corps de cette pression. Mon corps rejoignait vulgairement la surface de mon lit afin de parvenir à souffler quelques instants, c'est au travers de multiples murmures que j'osais délester cet engouement à l'égard de cet homme hors de mon esprit. Propos acerbes, peu convenables, qu'importe. Il semblait l'avoir mérité. Et ce n'est qu'après quelques minutes que j'osais finalement faire mon apparition au sein de la pièce principale, me permettant ainsi d'obtenir cette vision si... Spéciale que tu osais m'offrir sans véritablement en avoir conscience. Je ne pouvais en aucun cas nier l'idée que ceci semblait agréable, au travers d'un certain point de vu. Après tout. Tout homme convenablement constitué faiblirait – très certainement – face à la simple vue d'un jeune femme portant votre chemise en guise de « pyjama » le tout, convenablement installée sur le canapé, avec ce petit plus : usant de multiple stratagème afin d'hydrater sa peau.

Tout naturellement, je démontrais ma présence au travers d'un raclement de gorge avant que je ne puisse, à mon tour, trouver refuge à tes côtés tandis que mon regard divaguait, parfois, à l'intention de ta personne. Je me maudissais intérieurement. Mais je ne parvenais pas à m'ôter ces idées de la tête. Il est vrai, qu'en un sens... Je parvenais à redécouvrir une seconde fois la personne que tu étais à mes yeux. Une simple employée qui cachait un bon nombre de côtés que je n'aurais pas été permis de soupçonner jusqu'à maintenant.


Ah, fruit de la tentation ultime que pouvait être la gent féminine à mes yeux. Malgré tout, je restais stoïque face à cette situation. M'obligeant à prendre possession de l'une des télécommandes jonchant à mes côtés afin de parvenir à trouver un programme de télévision qui conviendrait à ta personne, comme, moi. Inévitablement, je n'étais que très peu fan de ce simple fait. La télévision n'avait pou moi, guère d'intérêt, si ce n'est afin de sustenter mes connaissances en matière cinématographique et convenir à entretenir ma langue coréenne au travers de programmes d'informations. « Tu, enfin, vous. Vous souhaitez visionner un programme en particulier ? Je dois bien, vous avouez que je suis un novice dans le domaine... » J'en venais à gratter machinalement ma nuque au travers de cette légère gêne qui pouvait s'être emparée de ma personne suite à cette énième confession tandis que je me permettais de te tendre cette simple télécommande. « Par ailleurs, vous ne manquez de rien, pour ce soir ? Vous avez jeté un œil à la chambre ? Elle n'a pas accueilli véritablement quelqu'un depuis quelque temps, déjà. »



À l'évidence, la plupart de mes invités trouvaient place à mes côtés. Par choix, obligation, je n'avais guère de connaissances souhaitant se joindre à moi. Dans un premier temps, et le peu qui osaient franchir le pas de cette porte trouvait bien vite refuge au sein de mon propre lit. Ou bien, bien trop éméché, ou, amoché, se contentait de ce simple canapé sur lequel nous nous trouvions actuellement. Il en avait vu de toutes les couleurs, et bien heureusement pour moi, la capacité de parole n'était permise de ces meubles du quotidien n'était permis qu'au sein de nos folies imaginatives.

© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Ven 4 Déc - 17:24
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « Don't be mad.»


Je finissais de m’enduire de crème sur mes jambes quand je l’entendis revenir en marmonnant je ne sais quoi. Je lui jetais un regard par-dessus mon épaule avec un sourire amusée et reporta mon attention sur mes cuisses. Je termine rapidement en espérant que ça ne le dérange pas. De toute façon il me regarde à peine, trouvant la télé plus intéressante. Soit il est vraiment gentleman, soit je peux confirmer ma théorie … et je dois avouer qu’un homme comme lui qui préfère la gente masculine, ça reste un gros gâchis. Le laissant choisir le programme parce que de toute évidence il n’allait pas se contenter d’émission ou de télé réalité. Je souris en coin à cette pensée et termina rapidement mes jambes avant de reboucher la crème. Je frotter mes mains l’une contre l’autre pour y imprégner la crème qui laisse flotter autour de nous une douce odeur de beurre de charité et de vanille, me donnant envie subite d’aller à la plage. Je n’y avais pas mis les pieds depuis une éternité il me semblait. Peu après mon arrivée en Corée, j’avais rencontré quelques amis qui m’avaient proposé un weekend à la mer. Ce pays me paraissait si petit qu’on pouvait tout faire en voiture. En chine c’était beaucoup plus compliqué. Alors j’avais accepté et j’avais passé un excellent week-end !
 
Reportant mon attention sur ce qu’il me disait, je tirais le plaide sur mes jambes avant de l’étendre jusqu’à ses jambes à lui. « Oh ça m’ira très bien ! Je l’ai nettoyé il y a quelques jours, pensant que si jamais quelqu’un voudrait dormir à l’improviste ça ne serait pas couvert de poussière. Je n’aurais jamais cru que ce soit moi par contre » avouais-je dans un rire cristallin. Je ramenais mes longs cheveux sur le devant et sourit doucement en serrant un coussin contre moi en fixant la télé. Et j’ajoute pour répondre à sa première question «  Et pour le programme je ne suis pas difficile, mettez ce qui vous plait ! » Je souris avant de me rendre compte que je m’étais à nouveau collée à lui comme si je cherchais un brin de chaleur. C’était inconscient et de peur de paraitre trop … grillée, je préfère rester à ma place et attendre le moment propice pour faire semblant de me déplacer. Et je risquais aussi d’avoir moins de couverture et ça aurait été mal venu pour moi de la prendre pour mon usage personnel. Passant une main dans mes cheveux je fixais simplement la télé ne sachant quoi dire de peur de briser ce moment. S’il regardait la télé je ne voulais pas le déranger. Surtout que rien ne nous obligeait à parler. J’avais assez abusé de son temps avant.
 
Serrant le coussin un peu plus contre moi je levais mon regard vers lui et profitant des publicités à la télé je me tournais vers lui en ramenant mes jambes contre moi. « Je peux vous demandez ce que vous faites comme travail ? Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de le savoir … ça m’intrigue. » J’avais du mal à l’imaginer a un post de sous-traitant. Alors je cru bon d’ajouter avec un sourire amusé «  Je vous vois bien … avec un post à responsabilité, mais je n’arrive pas à définir quel branche vous irait le mieux ! » Je pris une seconde de réflexion en détaillant son visage sans vraiment m’en rendre compte. Mais c’était la première fois que je me tenais aussi près de lui, aussi longtemps. Alors je crois que j’en profitais, je l’avoue. Il avait la mâchoire si carré, comme beaucoup de chinois je dois le reconnaitre. Il était beau et j’aurais été bien idiote de ne pas le reconnaitre.
© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Sam 5 Déc - 15:37
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »


Un fin sourire niché sur mon faciès suite à ces quelques réflexions de ta part, voilà que j'osais – de nouveau – m'emparer de cette télécommande afin de changer, sans cesse, les chaînes de télévision sans véritablement trouver mon bonheur. Aussi simple, que similaire, tout semblait être un cercle répétitif vicieux qui m'offraient à de multiples reprises les mêmes visions : informations, divertissements, télé-réalité. Amusant, n'est-ce pas ? Pas pour moi, et pourtant, ma route au travers de l'inconnu pris fin lorsqu'une douce mélodie se fit entendre. Un seul intérêt porté à l'égard de ce film : les bandes sons. C'est donc, tout naturellement que j'osais m'arrêter, et ce, tandis que tu osais de nouveau relancer la conversation. Mon travail ? Intriguant ? J'osais croire que, j'avais toujours porté sur mon faciès cette image de l'homme mystérieux, poussant autrui a se poser des questions à l'intention de ma personne. Malgré tout... Je prônais l'idée d'énoncer le simple et unique métier qui me rendait semblable à un citoyen de cette ville. N'est-ce pas ? Un ricanement traversait mes lippes tandis que je me permettais de détourner mon regard à l'intention de ta personne afin de parvenir à t'offrir une réponse, à moitié sincère. Bien évidemment. « Moi ? Dans la vie de tous les jours, je suis simplement vendeur dans une boutique de luxe, dans un quartier du centre-ville. Mis à part cela, et pour le restant de ma vie, héritier de la fortune de mon paternel. Aussi simple que cela. Mais... Sachez une chose, Mademoiselle Min. La fortune de mon père ne m'intéresse guère, je favorise, l'idée de vivre – dans un premier temps – au travers de mes propres moyens. » Ponctuant ces propos d'un énième sourire à l'égard de ta personne, voilà que j'osais m'installer d'une manière moins... Convenable, mais davantage confortable. Tirant légèrement sur cette simple couverture recouvrant une simple partie de mon corps.


Je ne voyais guère d'un mauvais œil ce type de rapprochement. Professionnalisme oblige... Cette soirée semblait – malgré tout – propice à de multiples égarements de ma part face aux règles instaurées. « Vous devriez venir, un jour. » Une proposition, tout ce qu'il y a de plus simple et poli, en soi. Rien de plus, rien de moins. « D'ailleurs, vous. Suite à ce que vous m'avez dit précédemment, ces castings, et bien plus encore. Fonctionnent-ils ? » Non pas que je daigne remuer le couteau dans la plaie, ou, que je puisse apporter mon aide ni, quoi que ce soit d'autre, face à cette situation. Mais, qu'importe. Je souhaitais en connaître d'avantage. Après tout, aussitôt, la célébrité se serait permis de cogner à ta porte, aussitôt, tu ne prendrais plus la peine de passer le pas de la mienne. Me trompe-je ? Une jeune femme pleine d'ambition, acceptée au sein d'une agence quelconque ne prendrait guère la peine de prolonger ce travail en tant que « technicienne de surface » auprès d'un homme tel que moi. Cela n'avait rien de comparable face à cette vie emplie de strass, et de paillettes.


« Avez-vous l'intention de m'envoyer paître lorsque vous serez amené à signer un contrat ? Je suis plutôt curieux. Je l'avoue. Et malgré vos certains défauts, je ne peux aucunement nier l’efficacité de votre travail. Vous me manquerez, très certainement. Et je vais devoir à nouveau partir à la recherche d'une jeune femme capable de supporter mes moindres désirs, caprices, ou demandes. Cela risque d'être... Compliqué. » Osais-je ajouté sur le ton de la plaisanterie.


Me voilà endossé, à présent, le rôle de l'homme légèrement ronchon et comique, malgré tout.


© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Dim 6 Déc - 17:42
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « Don't be mad.»
Vendeur dans une boutique de luxe ? Vraiment ? Voilà tout ce qu’il était ? Un vendeur ? Moi qui le voyais à la tête d’un empire colossal, j’étais surprise de ce poste qu’il occupait. Non pas que je trouvais ça dégradant ou minable pour un homme de sa trempe, mais ça me surprenait. Mais dans un sens ça la rendait plus … accessible. Comme si je l’avais longtemps imaginé dans une catégorie de gens qui n’auraient jamais daigné poser leur regard sur moi. Et il le faisait, en toute pudeur, d’un geste si naturelle que j’en rougirais presque. Savoir qu’il était héritier de son père me fit comprendre beaucoup de choses. Sa prestance et son charisme n’était pas des choses qu’on apprenait dans la rue. Nous avions le franc parlé et la langue bien pendue, quand lui apprenais la retenue et à imposer son respect. Je trouvais ça plaisant de le voir travailler, sans aucun piston de la part de son père, et bosser comme vendeur. Etre en contact de la clientèle, ça humanise. Je souris en coin en zieutant un regard en coin comme s’il venait de marquer des points. Après tout il venait de m’avouer vouloir vivre par lui-même, n’était-ce pas quelques choses de nobles de sa part ? Je le trouvais … bien plus intéressant en le découvrant ce soir. J’ai toujours trouvé quelque chose de magnétique à sa personne, comme s’il avait cette aura mystérieuse qui me donnait envie de rester là, à l’observer, à apprendre à le connaitre. Et peu importe son temps froid, ou ses exigences parfois difficile à réaliser, il n’en restait pas moins … attirant. C’est bon le terme. Attirant. Passant une main dans mes cheveux je le regardais s’installer plus confortablement et malgré moi je m’avachis un peu à mon tour. Comme s’il me donnait l’autorisation de ma laisser aller aussi. Si ca avait été chez moi ça aurait fait bien longtemps que je serais allongée avec un bon coussin sous la tête pour regarder la télé bien que les programmes ne soient pas vraiment intéressant.
 
Quand il m’invite à sa boutique pour venir le trouver un jour je ne peux m’empêcher de sourire en coin. « Avec plaisir ! » assurais-je avec un sourire doux. C’était un brin étrange de l’imaginer évoluer au sein de cette boutique de luxe où je n’aurais sûrement pas les moyens de m’acheter ne serait-ce que le plus petit sac. Mais c’était une invitation agréable. Je me surprenais à l’imaginer en vendeur, à la fois à l’aise et cette réserve qui lui allait si bien. Je ne doutais pas de ses talents de vendeur et qui sait, peut-être que je pourrais me laisser aller à quelques essayage. J’ai toujours aimé les robes de luxe, car leur coupe et leur tissu tombait si finement sur le corps d’une femme qu’il était toujours très agréable de les porter. Et puis ça me donnait toujours l’impression d’être une princesse, et rien que pour que quelques minutes, c’était quelques choses qui n’avait pas de prix. Je secouais la tête quand il me demanda comment avançait mes castings. La petite moue qui s’affichait sur mon visage était déjà une preuve que ce n’était pas comme je le voudrais. J’étais bien de vivre le rêve américain. J’éclatais de rire à sa dernière remarque avant de mordiller ma lèvre gênée d’avoir été réceptive et expressive quant à sa blague. Rougissant je me tournais vers lui en tentant de prendre un air décontracté.
 
« Eh bien … disons que j’en ai réussi pas mal, mais pas suffisamment pour attirer l’attention d’un agent concret. Disons que les pubs, les contrats de danse sur quelques mois et ma voix qu’on utilise pour des maquettes n’arriveront pas à m’ouvrir les portes de grands choses. J’ai même fait quelques doublages d’anime. » Ca me faisait rire de revoir mon parcours bien qu’une pointe d’amertume perçait dans ma voix. « Alors je crois que, malheureusement pour vous, vous allez devoir me supporter encore un peu Monsieur Zhang. » Je ris légèrement avant d’avoir envie de lui confier quelques choses. Je me relevais rapidement du canapé et allez chercher le tract que je gardais toujours sur moi, je revins sur le canapé et lui donna simplement. « Ca. Je vais participer à ça. » C’était les auditions pour entrer dans une grande école de danse, qui pourrait m’ouvrir les portes en deux ans pour devenir backdancer. Ce n’était pas ce que j’avais toujours rêvé, mais la scène c’est ce que j’aime. La danse je ne peux pas vivre sans et j’ai … déjà 23 ans. Alors qui sait … peut-être que … « Si je réussi je pourrais enfin vivre mon rêve … Je veux juste pouvoir vivre en faisant ce que j’aime, être libre de pouvoir sacrifier des années de boulots pour pouvoir l’atteindre un jour. Vous trouvez ça surréaliste ? » Finissais-je par lui demander. Je me rendais compte que je gardais mes doutes pour moi n’ayant personne à qui parler. Et quand je doutais j’étais la seule à me remonter le moral, à m’encourager, j’étais la seule à porter mon rêve sur mes épaules. Et ca me manquait … des gens qui puissent croire en moi … en dehors de mes parents ; est-ce que j’étais folle de vouloir vivre ma vie ainsi ? Ou bien est-ce que je devais abandonner l’idée rapidement et me trouver un vrai travail ? C'était étrange comme sensation de me tourner vers lui pour trouver un peu de réconfort soudain.
© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Lun 7 Déc - 23:02
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »

Un mal, pour un bien. Cette expression semblait coller parfaitement à la situation que je vivais actuellement. Et ce, au vu des multiples confessions dont tu osais me faire part. Curiosité oblige, une question énoncée de ta personne, en valait quelques-unes de la mienne. Un échange équitable. Malgré tout, tes propos me portaient d'avantage à t'offrir mon attention. Tout du moins, bien plus que je ne pouvais l'avoir fait auparavant. Je me contentais – tout de même – de hocher la tête à de multiples reprises, feintant la compréhension. Mais... Comprenais-je véritablement ces ressentis ? J'en doutais. Je n'avais jamais été véritablement confronté à une situation similaire à celle-ci, à mon plus grand soulagement. Par ailleurs. Mais qu'importe. J'osais féliciter, au sein de mon esprit, la force dont tu faisais part. Mais aussi, l'envie qui animait ton esprit, et ce, malgré ces échecs à répétition que tu te voyais essuyer. Au fond, une certaine maturité s'éprenait de ton esprit. Je ne pouvais que m'incliner face à cela. Et c'est d'ailleurs après de simples propos tels que : « Vous avez du courage, Mademoiselle Min. » ; Que j'osais reporter mon attention à l'égard de ce simple et unique bout de papier qui trouva bien vite refuge au creux de mes mains.

Un tract. Semblable à ceux que je pouvais récolter lors de mes passages au travers des rues principales de Séoul. Soirées organisées, événements, et bien plus encore... C'était le meilleur moyen, actuellement, d'attirer l'attention de ces inconnus vivant au sein de la capitale de matin calme. Je n'y avais guère porté une attention. Jusqu'à présent, la plupart avaient trouvé refuge au creux de l'une des poubelles mises à disposition, réduite en boule. Illisible. Celui-ci avait, alors, d'avantage d'importance à mes yeux. Des auditions... Difficiles, en soit. Et bien plus encore lorsque cela se trouvait être pour une école de danse. Non pas que mes connaissances au sein de ce domaine puissent être convenables, mais... J'en avais déjà – très certainement – attendu parler. Du côté maternel, elle avait toujours eu cette flamme artistique. Me poussant alors, à me joindre à elle lorsque celle-ci désirait se rendre à l'un de spectacles qu'elle affectionnait tant. Ah, naïveté et jeunesse, que vous nous tenez, alors. « Il me semble que cela demande un véritable entraînement. Draconien, qui plus est. » Un commentaire. Inutile, en soi. Mais je tenais à la préciser. Aussi idiot, cela pouvait-il être, je me souciais de l'état mental et physique de ta personne à l'égard de cette « compétition ». Il fallait être prêt. Prêt à tout ; toutes les éventualités possibles.


« Je ne trouve en aucun cas cela surréaliste... Croyez-moi. Malgré mon âge, je possède encore des rêves. Et j'aspire – un jour – à ce qu'ils parviennent à se réaliser. Mais je dois bien vous avouer que mes rêves, ne le sont guère. Contrairement aux vôtres. » Mes rêves, hein ? Si j'osais les énoncer, la jeune femme se trouvant à présent à mes côtés, confortablement installée... Prendrait fuite, dans les secondes à venir. Puisque, après tout, rêver qu'un jour, cet homme vous ayant offert la vie, parvienne à perdre la sienne, c'est très certainement... Monstrueux. Et pourtant, pas pour moi. J'étais encore ce jeune enfant, rêvant de pouvoir mener la vie comme bon lui semble-t-il, parvenir à vivre de ses propres moyens. Arborant ce sourire indéniable, jour, après jour. Quelle idiotie, que voilà.

« Si jamais mon emploi du temps me le permet, je pourrais bien venir vous apporter un certain soutien. Après tout, moi qui cherchais un moyen convenable de me changer les idées, je pense que ce n'est pas négligeable. Vous permettez ? » Une question rhétorique, en soi. Puisque je ne pris pas la peine d'en attendre d'avantage pour que ce tract parvienne à rejoindre mon entrée. Entrée, où résidait un tableau. Tableau où j'osais afficher certains papiers qui me semblaient importants, ou d'autres choses tout aussi futiles, mais... Utiles. « J'apportais mes encouragements et une collation, en prime. » Ajoutais-je, un léger sourire aux lèvres.

« Par ailleurs. Je suis sûr que vous vous entendriez parfaitement avec ma mère. Un jour, si elle ose passer le pas de cette porte et que vous êtes là, n'hésitez pas, elle est de très bon conseil. Soyez-en sûre. » Un ricanement cristallin traversait mes lippes face à cette unique pensée tandis que prenais de nouveau place à tes côtés. La télévision servant simplement d'office de source de lumière à l'égard de nos personnes.

© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Mer 9 Déc - 0:37
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »

J’ai du courage ? Je relève mon visage vers lui, touchée par ses mots qu’il doit sortir sans même se rendre compte de l’importance qu’ils peuvent avoir à mes yeux. Je souris en coin pour ne pas être trop expressive et ravale mon sourire fière. Ca a toujours quelque chose de glorifiant, de gratifiant, de plaisant à s’entendre dire ce quelques mots. Je rougie je crois, assez pour avoir chaud aux joues. J’acquiesce quand il mentionne l’entrainement draconien. Je cache d’ailleurs mes pieds abimés à force de danser. J’avais une vieille femme dans mon village, une ancienne danseuse de ballet, elle m’a tout apprit. Elle me donnait des cours privée. Ce n’était pas vraiment ceux de professeur dans des salles réputés, mais malgré son âge avancé elle m’a appris les bases, les positions, maintenir ma souplesse. Dès mon plus jeune âge elle m’avait montré tout ce qu’elle savait. Elle m’avait acheté mon premier tutu. J’en étais tellement fière que j’avais dormi avec pendant une semaine. Je me sentais pousser des ailes quand je l’avais. Je les conservé. Et je l’ai même emmené ici avec moi. Comme un porte bonheur.
 
J’étais curieuse. Ses rêves. Qu’est-ce qu’ils peuvent être ? On peut rêver de quoi quand on est un homme comme lui ? Son monde est si différent du mien que c’est presque déroutant de pouvoir toucher du doigt son univers. Je l’écoute parler avec autant de mystère dans son regard. Je n’ose pas lui demander à quoi il peut bien penser, pas encore, c’est trop tôt. Comme si j’avais peur de le brusquer. On ne peut pas avouer ses rêves aussi facilement. Lui peut-être que ce sont … des envies ? J’ai du mal à le cerner je dois l’avouer.  C’est peut-être pour lui donner l’envie de me laisser approcher un peu plus que je lui montre ce tract. C’est ma façon à moi de lui faire comprendre qu’on peut se laisser aller à quelques folies ce soir. Des confessions, des mots qu’on promet de ne jamais répéter. Je dois avouer que je m’attendais à tout sauf à ça comme réaction. Et sa promesse me surpris plus que je ne l’aurais cru. Je le fixais. Sans comprendre.
 
Pourquoi était-il aussi prévenant avec moi ? Pourquoi tant de gentillesse ? Ma solitude le toucherait-il ? je le fixe se lever, traverser le salon et accrocher ce flyers sur son panneau. Je dois avouer que … putain ça fait du bien. Et je ne veux plus retenir mon sourire fier, ni même l’euphorie que ca peut créer dans mon cœur. « Vos encouragements et une collation ? J’ai presque hâte d’être à cette audition alors ! » Riais-je en me redressant. Je me présente devant lui et m’incline poliment. Longtemps. Assez pour pouvoir lui dire «  Merci beaucoup pour tout ce que vous faites. » Je lui offre un sourire doux et gênée. Sa chemise me glisse le long de l’épaule mais je ne le remarque pas tout de suite. Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de sursauter devant la pluie qui s’est mise à tomber lourdement dehors. Je reporte mon attention sur lui avant d’ajouter «  Je ne doute pas que votre mère soit de bon conseil. » Je souris malicieuse et m’avance vers la baie vitrée pour regarder la tempête qui sévit dehors. « J’ai bien fait de danser sur votre table. Sans ça j’aurais fini plus tôt et je me serais retrouver sous cette tempête. » Riais-je doucement en serrant mes bras contre moi. Puis me retournant vers lui je m’adossais contre la baie vitrée et plia doucement une jambe pour prendre mieux appuie et leva mon regard vers lui « Vous êtes fatigué ? »

© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Mer 9 Déc - 1:13
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »


Ce corps incliné face à ma personne, je l'avais vu un bon nombre de fois, déjà. Et pourtant, ces remerciements semblaient si différents de ceux que j'avais pu être permis d'entendre jusqu'à ce jour. Un doux sourire glissé contre mes lippes, voilà que j'osais – de nouveau – gratter négligemment ma nuque au travers d'un certaine gêne qui osait s'emparer de mon esprit à l'égard de cette situation. J'en venais à mordiller très légèrement ma lèvre inférieure tandis que j'osais murmurer ces uniques propos à l'intention de ta personne : « Ce n'est rien, voyons. » Au fond. La personne qui devrait être actuellement inclinée en offrant des remerciements... Ne devrait-elle pas être moi-même ? Tu venais tout juste de m'offrir sur un plateau d'argent une situation bien plus plaisante que la simple et unique idée d'une solitude pesante si tu n'avais pas été présente en ces lieux, en l'instant même où j'osais m'adonner à ces quelconques réflexions. Et ce n'est que lorsque, enfin, mon regard se permit de suivre le moindre de tes faits et gestes que je parvins à distinguer le déluge qui se trimait à l'extérieur. Étrangement, la pluie m'avait toujours apporté un certain réconfort. Et ce, malgré les situations passées au travers de ce temps infâme auparavant. Cela me poussait – la plupart du temps – à me réfugier au creux de ma literie, un simple livre reclus au creux des paumes de mes mains, un silence de plomb, et enfin, une boisson chaude à mes côtés. Oui, ce genre d'instant qui semble stopper le temps sans que vous ne parveniez à vous en rendre compte. Ce n'est que lorsque vous osez jeter un regard à l'intention de votre radio-réveil que, l'heure s'affiche, et, un cri de stupéfaction traverse vos lippes. Maudissant, par avance, le réveil difficile qui vous allez devoir rencontrer au lendemain matin.

Un rituel si haïssable. Et pourtant, si véridique.


« J'aspire à vous voir écraser équitablement vos rivales, Mademoiselle Min. Croyez-moi. Je suis une personne assez compétitive, dans ce type de domaine. Je tâcherais de vous offrir mon aide auprès de la concurrence. Après tout, je peux bien faire usage de mes connaissances en matière féminine de vente pour m'attirer les grâces de certaines et les évincer. N'est-ce pas ? » Un doux ricanement osait trahir ce côté sérieux au travers de ces propos quelque peu déniés de sens tandis que j'osais de nouveau m'approcher de ta personne. Je n'étais pas... Entièrement sérieux. Je suppose. Mais il est vrai que s'il m'était permis d'agir, je ne me gênerais très certainement pas pour le faire. En toute finesse. Et délicatesse, bien sûr. « Maintenant, en ce qui concerne l'idée de danser à nouveau sur ma table basse... J'aimerais tout de même vous interdire cela, si vous n'y voyez aucun inconvénient. » Un énième sourire glissé à la suite de ces propos. Voilà, que j'en venais à croiser mes bras contre mon torse tandis que je me contentais de marcher çà et là au travers de la pièce principale au sein de laquelle nous nous trouvions.


Moi, fatigué ? Très certainement. Mais avais-je le désir de couper court à cette situation ? Il est vrai que l'idée d'abandonner cette jeune femme en si bonne posture me poussait à répliquer que « non », mais... Un soupir trahissait mon état d'esprit suite à ce questionnement. Un acquiescement, voilà ce que tu venais de récolter. « Cette journée était... Quelque peu fatigante, je ne vais pas vous mentir. Et je crois bien que mon lit semble m'attirer, m'appeler. » Cette confession faite, je ne peux m'empêcher d'agir comme si j'étais seul. Télévision réduite au silence. Le store de la baie vitrée se fermant avec un automatisme électrique tandis que, l'une de mes mains trouvait refuge contre le haut de ton crâne. Ces derniers mots énoncés, ils mirent fin à cette soirée que je doute de parvenir à oublier si facilement, contrairement aux précédents. « Je vous souhaite de passer une agréable nuit, Liu. »

Aussitôt, dit, aussitôt, avais-je pris soin de rejoindre mon antre. La porte légèrement entrouverte, j'avais ce besoin de ne pas être enfermé. D'une manière psychologique, ainsi, je me sentais prêt face aux moindres éventualités. Aussi idiot, cela pouvait-il être. Je ne tarderais pas à rejoindre naïvement les bras de Morphée afin de parvenir à me réfugier au creux de ceux-ci.

© BANGERZ

Invité
Invité
avatar
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | Mer 9 Déc - 14:32
Citer EditerSupprimer
baby, i'm preying on you tonight.
ft. liubby&jiro.

tenue + « I'm ill. »
L’imaginer évincer mes compétitrice dans le seul but de me voir gagner m’arrachait un sourire. Bien sûr je n’ai pas envie d’avoir recours à ce genre de pratique, je préfère gagner à la loyal, gagner parce que je le mérite, parce que c’est ce que je vaux. Mais la simple idée qu’il puisse vouloir me voir réussir m’arrache un sourire gênée. Il dit ça en plaisantant, mais j’aime à croire qu’il y a une part de sérieux derrière ses propos. Il ne m’a jamais vu danser pourtant je sais que je peux le séduire avec mes mouvements. Il croit en moi avant même d’avoir vu ce que je donnais. C’était comme … avoir sa confiance. J’affichais un doux sourire en le fixant, plissant des yeux n’étant pas certaines de pouvoir le retrouver aussi impressionnant et froid qu’avant. J’aurais toujours en tête ce sourire qui ourle ses lèvres, ce rire qu’il lâche parfois. J’aurais ses gestes doux envers ma personne. Ces gestes amicaux. Pour m’empêcher d’avoir froid. Je n’oublierais pas.
 
Je lâche un rire quand il mentionne la table basse et je lève légèrement la main pour lui assurer que j’éviterais à l’avenir d’utiliser sa table basse comme une scène. « Promis ! » assurais-je avec un sourire complice. C’est dingue comme les gens peuvent changer au détour d’une soirée. C’est fou, comme après un concours de circonstance, on peut apprendre à les connaitre. Je frotte mon bras me rendant compte que je n’ai pas envie qu’il aille dormir. Je me surprends à avoir envie de l’entendre me dire non et son moment d’hésitation me fait espérer, mais je dois me rendre à l’évidence, le soupire qui s’échappe de ses lèvres le trahi avant même qu’il ne parle. Je me contente d’acquiescer cachant ma moue déçu derrière mes cheveux alors que je m’incline poliment. Cet homme est si loin de mon monde, que chacun de ses mots me paraissent être de la poésie. Son bonne nuit est agréable à entendre et délicieusement doux. Je me redresse et lui bafouille quelques « Merci à vous aussi. »
 
C’était … nul. Merci à vous aussi. J’aurais pu faire preuve de plus originalité quand même. Je secoue la tête en le voyant s’éclipser et éteint la télé et arrange le canapé avant de prendre la même direction que lui. Je passe la tête timidement par l’entrebâillement de la porte. « Bonne nuit Monsieur Zhang. Et merci pour cette soirée, elle était vraiment agréable. Cette exception à la règle m’a fait le plus grand bien. » Je marque une pause en mordillant ma lèvre inférieure et ajoute «  Dormez bien … » Je laisse la porte comme je l’ai trouvé et me faufile jusqu’à sa chambre d’ami dans laquelle je suis sûre de passer une excellente nuit. Je m’endors rapidement exténuée de ma journée et règle mon réveil tôt pour pouvoir lui préparer son petit déjeuné quand il sera réveillé. Mais pour l’instant je plonge dans les bras de Morphée un sourire aux lèvres et un soupir d’aise s’échappant de mes lèvres.
© BANGERZ

Contenu sponsorisé
 
Re: WHAT THE ? w/ liu♥. | 
Citer EditerSupprimer

Une petite réponse rapide