Il était temps de retourner en cours. Si bago était aussi enjoué à l’idée de poser son cul dans un amphi pendant un peu plus de deux heures, c’était tout simplement parce que ses copains lui avaient assuré que la professeure de japonais n’était autre que la réincarnation de miss univers et qu’elle était plutôt avenante avec les étudiants. Le sango avait alors tout simplement, hâte de voir ça. En effet, malgré ses préférences masculines, le jeune poulain restait intéressé par les noonas bien matures puisqu’elles étaient, selon Tasyr, « les plus chaudes ». Bago se posta au centre de l’amphithéâtre et, au milieu de tous ses compères, il se sentait puissant. Du moins, assez puissant pour essayer de dompter la future jument qui allait passer la porte. Naturellement, il est plus facile de mettre un corps sur cette description haute en couleur, qu’un visage. Le bébé requin voyait bien de belles jambes longues, un fessier rond, des hanches et aussitôt la paire de seins si exubérantes, qu’on a de suite envie de plonger dedans. Malheureusement ou heureusement pour lui, Bago était une véritable nouille en japonais. Il fallait dire que leur ancien professeur qui avait été muté dans le nord de la région, ressemblait ni à un apollon ni à un mac séduisant et dangereux qui fume le cigare sur un fauteuil en peau de léopard. Il était plutôt monsieur tout le monde, la quarantaine, une calvitie précoce et une bedaine à cause des cinq gosses qui se trimballaient chez lui et qui l’épuisaient de l’heure du coucher au lendemain matin. Sympathique entre autre, mais chiant comme la mort. Bago étouffa un bâillement et déroba une feuille pour prendre les futures notes ou plutôt pour créer de futurs dessins très clairs de son intention envers la jeune professeur qu’il n’avait encore jamais vu.

Tenue x

C’était l’heure de reprendre les cours. Si Su Nah était aussi enjouée à la simple idée de parler et tenter de captiver ses élèves pendant plus de deux heures en leur apprenant, c’était tout simplement parce que c’était le premier cours qu’elle pourrait faire seule. D’habitude elle servait d’assistante au professeur et qu’elle pouvait enfin faire ses preuves. Elle souffle devant la porte et lisse sa jupe tailleur. Elle pousse la porte et affiche un air sûr d’elle, un brin sauvage, rendant son regard de chat plus aiguisé encore que son sourire pourpre. Su Nah se féminise, de plus en plus. Le regard des autres se met à compter et de son corps d’adolescente mal dans sa peau il n’en reste que quelques rondeurs qui donnent à ses courbes un charme unique. Elle s’avance vers le milieu de la salle et sourit aux étudiants. «  Bonjour ! » lance-t-elle joyeusement avant de se glisser sur le rebord de son bureau. Elle croise ses jambes, tire un peu sur sa jupe et pose ses avant-bras sur ses cuisses. « Aujourd’hui il y a du monde à ce je vois. » rit elle  en posant son regard sur tous les étudiants. Quand elle aperçoit Bago, elle ne peut s’empêcher de papillonner des yeux surprise de le voir là. A vrai dire, étudiante elle aussi la majeur partie du temps, elle n’a pas pu s’empêcher de croiser plusieurs fois la route du jeune homme. Sans jamais oser l’aborder. Sans jamais oser venir lui dire bonjour. Elle aurait pu, rien que pour l’attirance qu’elle éprouve pour lui. Comment oser l’avouer maintenant ? Elle rougi et détourne le regard avant de commencer son cours. Ses longues jambes font des allers-retours sur l’estrade et elle fait en sorte ed parler fort pour couvrir les chuchotements qu’elle perçoit sans jamais entre ce qui se dit. Elle a parfois l’impression qu’on l’observe à la dérobé mais c’est peut-être la sensation que procure le fait d’être sur le devant de la scène. Elle calme sa parano en mordillant sa lèvre et s’assoit enfin sur le bureau. « Quelqu’un pour venir écrire au tableau les 10 hanja ancien du premier tableau. » Elle marque une pause, fouille la foule. « Bago ? » lâche-t-elle en invitation, connaissant son prénom sans qu’elle n’y soit vraiment censée. Mais quand on craque sur un mec, partir à la pêche aux informations devient presque trop facile.

Décidément, on ne lui avait pas menti sur le lot qu’était son professeur. Pourtant, à force de la regarder, l’étudiant lui trouva un charme qu’il n’avait jamais dégagé sur aucune autre : la classe d’une femme réservée et autoritaire et la fougue dissimulée derrière un chignon et des talons aiguilles. Oh oui, cette chevelure qui devait se rabattre dans son dos et sur sa poitrine lorsqu’elle devait faire l’amour était particulièrement somptueuse. Les yeux perçants du garçon déshabillèrent bientôt les jambes de compétition de la demoiselle et le bout de son crayon traversa l’antre de ses lèvres, il avait soudain la furieuse envie d’enfouir son visage entre ses cuisses musclées et dorées. Le garçon fut ramener aussitôt à la réalité non déplaisante lorsque mademoiselle Cho, à son nom, le désigna lui, pour aller écrire on ne sait quoi au tableau. Le jeune homme restait perplexe, d’un côté parce qu’il ne connaissait que le premier caractère sur la série demandée, et de l’autre parce que la jeune femme venait de le mentionner par son prénom, or, ils ne se sont jamais parlés et, il n’est jamais venu en japonais. Bago se retrouva alors plutôt flatté. Il se leva de sa table et abaissa son t-shirt qui laissait apercevoir une peau écarlate sans traces d’imperfection avant de venir rejoindre son mentor. Il était plus grand qu’elle, alors, il n’hésita pas à se placer à ses côtés, plus intrigué par ce que dissimulait maladroitement sa chemise que par ce qu’elle lui avait quémandé de faire. « - vous donnez des cours particuliers ? » demanda-t-il comme si personne n’était présent dans la salle. La langue du jeune dépassa légèrement de ses lèvres alors qu’il dessina le premier caractère avec maitrise, révélant ainsi son talent pour le dessin, avant de laisser tomber la craie « oups. J’ai une scoliose, est-ce que vous pourriez… ? » Bago se doutait parfaitement que la jeune enseignante avait compris son petit jeu, mais d’un certain point de vue, c’est ce qu’il cherchait à lui faire comprendre : il se transformait à la fois en prédateur et en serviteur, plutôt ravi d’imaginer mademoiselle Cho le chevaucher une cravache à la main un jour. Un rictus s’empara de ses lèvres alors qu’il claque la langue contre son palais. Son regard parcouru ensuite le corps de la dame comme s’il le connaissait par cœur et qu’il avait été son amant depuis toujours. Un silence s’installa alors, avant qu’il ne fut briser par quelques encouragements déplacés et gras de ses amis.

Tenue x

« Silence ! » sa voix claque dans l’air avec une autorité et une aisance non feint. Quelques rires fusent tout bas et les voix cessent de chuchoter. Elle lève son regard vers lui et s’approche d’un pas, un seul, pour poser sa main sur son bras et le pousser sur le côté. Ce n’est qu’une excuse qu’elle se donne pour le toucher, pour l’approcher. Elle se surprend à vouloir découvrir si tout son corps est recouvert e tatouage. Elle l’imagine tatoué du torse, et sa gueule de mauvais garçon ne fait que lui donner du charme supplémentaire. « Je ne donne pas de cours particulier. » dit-elle à sa hauteur « Mais je peux faire des exceptions. » murmure-t-elle tout bas pour que seul lui entende. Elle fait glisser ses doigts fins et manucurés le long des avants bras de Bago, comme si elle savait ce qu’elle faisait. Elle enroule sa main autour du poignet du jeune homme et s’accroupit. Dommage pour les voyeurs du premier rang mais il n’y a rien à voir. Elle n’a qu’à lever les yeux pour être à la hauteur de son entre jambe. Un sourire se dessine sur ses lèvres et elle voilà une occasion parfaite pour lui faire un peu d’effet. Repoussant au diable ses obligations d’assistante du professeur, elle dévoile sa cambrure et ses reins en se relevant de façon trop sexy pour être naturelle. Son regard est bien trop brûlant pour être innocent. Elle se tourne dos à lui et se glisse entre le peu d’espace qu’il y a entre le tableau et le corps du jeune homme. « Tu t’es trompée ici. » ment-elle en effaçant ce qu’il a fait. Si proche du tableau sa poitrine s’écrase doucement contre le mur. Plus grand qu’elle, il n’aura pas de mal à voir la vue plongeante sur ce décolleté regonflé qu’elle lui offre. Ses fesses frôlent de façon indécente et presque innocente le bassin du jeune homme. Elle retrace la fin du caractère à l’identique, exactement comme l’avait fait Bago, juste peut être pour souligner le fait qu’elle est prête à trouver n’importe qu’elle excuse pour s’approcher de lui. elle se cambre doucement, un peu plus pour coller à son bassin et termine d’écrire. « Voilà, c’est ainsi. » elle se tourne vers lui, coupant court à cette sensation délicieuse, et lui plaque la craie sur le torse. « Ne la faites plus tomber je serais obligée de la ramasser à nouveau … » dit-elle d’un ton faussement sévèrement.

Bago suivait chacun de ses mouvements des yeux, la trouvant absolument délicieuse. Si elle savait qu'en réalité il avait passé deux mois au Japon et qu'il parlait presque couramment la langue, mais, étant un flemmard de première, il n'avait juste pas envie de faire d'effort, elle serait peut être agréablement surprise. Néanmoins, et prêt à être son esclave, le sango tentait de jouer les insolents pour un peu plus chauffer le sang de la demoiselle, ce qui semblait marcher plutôt bien. Son éternel sourire s'agrandit alors, quand il sent avoir une touche avec la sulfureuse professeur de langue " - ça m'aiderait réellement. J'ai pas mal de lacune à satisfaire ou plutôt à combler .." Pas le temps de penser à autre chose, cette demoiselle le chauffait vraiment, ces hanches, ces formes, cette carrure parfaite le faisait presque saliver sur place, mais il lui en fallait plus pour être déstabilisé. Ah si seulement ils étaient seuls, il aurait attrapé sa taille et l'aurait posé sur le bureau pour goûter à cette friandise. Mais trop tard, elle se relève pour se glisser entre ses bras, Bago n'a que faire de ses remarques, il zieute son haut alors que ses mains expertes se glissent sur sa taille discrètement. Ses courbes généreuses se frottent à lui et plus elle le touche, et plus il a envie de lui montrer qu'il commence sérieusement à être instable et excité. Quand elle lui redonne la craie, il la serre entre ses doigts et s'approche doucement de son visage " - Et vous ? Vous feriez tomber la chemise pour moi ?" Il ricane. Malpoli et grossier, Bago fixe le tableau. " - Je ne connais pas les autres caractères." Le brun fronce les sourcils et coule un regard blasé vers mademoiselle Cho, plaçant deux doigts sur le coin de ses lèvres pour mimer un cunnilingus avant de se mettre à glousser. Il allait trop loin, mais vue comment elle l'avait cherché, c'est tout son être qu'elle allait trouvé, et bientôt une intrusion entre ses lèvres délicatement maquillées d'un rouge à lèvres persan. Bago tourna les yeux vers ses amis et leur lança un regard approbateur. " - me donneriez vous des cours de langue madame ? Je sais que je sais très bien y faire mais j'ai besoin d'une experte."

Insolent. Grossier. Vulgaire.  Elle n’a que faire de ce comportement de gamin arrogant. Si ce petit jeu de séduction lui plaisait, l’attitude désinvolte qu’il avait à son égard lui arrachait une grimace de mécontentement.  La pensait il assez connexion et facile pour succomber au charme si Grossier qu’il lui présentait. C’était bien trop direct pour être agréable et bien trop sale pour être attirant.  Mais l’attitude du garçon réveilla en elle cette envie de dominer. Cette envie de lui faire obéir. La gifle partie d’elle-même.  Et ses doigts couverts de bague s’écrase sur la joue du plus jeune avant qu’elle ne l’attire par la jusque jusqu’à elle. Elle pourrait lui demander des excuses et batailler contre lui jusqu’à s’épuiser pour avoir un semblant d’autorité.  Elle pourrait le renvoyer à sa place mais perdre en crédibilité.  Elle pourrait simplement le fixer froidement et le remettre à sa place d’un coup de langue revêche.  Mais elle se contente de le pousser sur le bureau et te tenir son visage de presque homme entre ses doigts «  ça te fait rire ? » demande tu elle en penchant la tête sur le côté.  Elle fouille son regard et mordille sa lèvre. Elle le toise de haut en bas avec dédain et glisse une main sous la ceinture de son jean pour aller frôler le sexes du jeune homme sur le tissu de son boxer. Après une moue faussement déçu elle secoue la tête.  «  rien d’intéressant comme je m’y attendais » des rires moqueurs se font entendre dans l’assemblée et ses amis se mettent à crier comme une bande de singe excités. Su Nah ricane et se penche vers lui « Tu resteras après le cours. Je vais t’apprendre. » elle glisse son doigt sous son menton pour lui relever le visage et ajoute « à devenue doué avec ta langue » sans aucune pudeur elle se redresse et tape dans ses mains «  je vais passer dans les groupes voir ou vous en êtes dans vos traductions » son regard félin et moqueur se pose sur Bago .plein de promesses. Le jeu ne fait que commencer.

Humilié. Bago était humilié. Cette main qui s'écrasa sur sa joue lui fit un mal de chien. Les bagues de la jeune femme lui firent ouvrir la peau et une légère coupure se fit voir, le sango planta des yeux noirs de colère dans les siens, il se redressa aussitôt après qu'elle l'ai cherchée et attrapa son poignet pour le baisser avant de grogner en montrant ses canines pointues. La main de mademoiselle Cho s'aventura alors, ce qui arracha un frisson avant de se retrouver à nouveau désillusionné. L'étudiant se leva et sauta de la balustrade pour rejoindre sa place. " - j'ai pas besoin de putains de cours de langue !" Bago s'assit à sa table et posa ses pieds dessus en fermant les yeux, il voulait devenir chômeur pour provoquer la belle. Il ne lui offrit pas un regard de plus. Non, lui il voulait lui montrer qu'il la dominait par ses coups de teins subtiles et bien placés. " - hey Jun ! Passe moi tes traductions s'il te plaît, j'ai rien fait." Oh Sunah pouvait l'entendre, et elle le devait, Bago était le gosse le plus insolent et ça ne s'était pas arrangé avec le temps. L'enfant passa sa main dans ses cheveux et pencha la tête sur le côté en dévoilant l'immense tatouage de son corbeau dans son cou. Il savait se faire désirer, et encore plus maintenant qu'il était devenu une œuvre d'art humaine. Bago baissa les yeux sur la feuille et attrapa un crayon pour tout corriger en ratures. " - Il a fait pleins de fautes ce con..." Le Coréen se mit a soupirer et continua de gratter sur la fiche sans voir ce que faisait la jeune professeur, ne voulant pas lui montrer qu'il était affreusement intéressé par elle après ce pique violente qu'elle lui a lancé. Bago tira alors sur son tshirt et dévoila donc tous ses dessins. Une jeune fille s'approcha de lui et plissa alors les yeux pour mieux regarder, Le sango fronça le nez " - tu veux quoi ? Voir ma queue ? Elle peut te crever un oeil ..." Le gosse n'arrêtait pas de se mettre à pester sous la frustration que lui avait infligé la demoiselle, il leva les yeux vers elle et la transperça du regard une dernière fois peut être.

Tenue x

Il est vexé ? Il fait l’enfant. Assurément, Su Nah lui trouve un certain charme à voir son visage si fermé, si en colère. Ça l’amuse de le voir ainsi et sa réaction, elle la trouve craquante. Peut-être qu’elle aurait préféré un homme qui la soulève pour la plaquer sur ce bureau, ou bien préfère-t-elle l’insolence et l’arrogance de ce gamin qui lui jette des regards noirs. Elle se cambre, lascive écoute distraitement les conversations et questions de ses élèves n’ayant que Bago en tête. Ainsi que dans son champ de vision. Elle crèverait presque d’envie que ce cours se termine enfin. Elle passe de groupe en groupe, l’écoute la provoquer comme si elle allait fondre sur lui. Attirer son attention ? C’est tout ce qu’il voulait alors ? Elle rit en se tournant vers lui. Elle secoue la tête et continue ce qu’elle faisait. Elle ne le regarde plus. Elle l’ignore même. Passant à ses côtés comme si de rien n’était. Toute fois elle regarde par-dessus ses épaules. Zieute ce qu’il gribouille sur cette feuille dont il corrige toutes les fautes. Pas si con il faut croire. Et sans le savoir il vient de se rajouter une dose de charme auquel Su Nah ne peut pas résister. Quand elle le voit relever la tête avec son regard noir elle ne peut s’empêcher de sourire. Il semble la chercher et elle, elle adore ça … Elle se glisse derrière lui et se penche jusqu’à son oreille. « C’est moi que tu cherches ? » elle mordille son lobe d’oreille discrètement en posant ses deux paumes sur ses épaules. « Tu te débrouilles pourtant très bien en japonais … » susurre-t-elle en glissant sa main sous le t-shirt du jeune homme en passant par le col. Comme s’ils étaient seuls dans cette classe elle vient doucement lui griffer le ventre. Elle souffle contre son cou et lèche doucement son lobe d’oreille d’un petit coup de langue précis. « reste après le cours Bago … j’ai comme l’impression d’avoir envie que tu me crève un œil. » Elle se penche vers lui, frôlant sa tête de sa poitrine et se redresse en se collant à lui. « Bien. Pause de 20 minutes. On se retrouve ici à 40. » Sans un mot de plus elle se détourne et quitte la salle après lui avoir jeté un regard lourd de sous-entendu et va se réfugier à l’arrière du bâtiment pour fumer une cigarette.

Bago ferma les yeux en ne voyant plus la jeune femme des yeux, et pourtant, il esquissa un sourire discret quand il la sent juste au dessus de lui. De son air nonchalant, il laissa courir ses doigts sur la feuille avant de lever le menton " - je cherchais plutôt vos jambes." Il fit mine de perdre tout intérêt lorsqu'elle le complimenta sur son niveau en japonais " - normal, je reviens d'un voyage de deux mois à Tokyo alors ..". Le garçon agrandit son sourire et se tint soudainement droit quand il se mit à sentir sa main. " - vous n'osez pas descendre plus bas ? Vous ne semblez pas être aussi déçue que ça non ?" Frissons après frissons, Bago reprit un grand intérêt pour la demoiselle, le sango osa alors tourner la tête vers elle et dévisagea longtemps sa bouche. " - jolies lèvres." Le garçon fixa à nouveau sa feuille et ria discrètement, chatouilleux. Lorsque Sunah annonça la pause, Bago la suivit de quelques minutes, s'hâtant derrière le bâtiment pour la trouver, il se planta à côté d'elle et lui alluma sa cigarette. " - ce n'est pas interdit de fumer avec les professeurs au moins ? Nous sommes majeurs et vaccinés .." L'homme esquissa un sourire et zieuta vers la salle " - vous n'avez qu'un mot à dire et je mets fin à ce cours plutôt intéressant je dois dire .." A ses mots, le requin s'alluma une cigarette fraîchement roulée et ferma un instant les yeux avant de les baisser sur cette belle paire de gambettes. Il en avait presque le souffle coupé, comment cette jeune femme pouvait se retrouver à faire, seule, un cours de japonais. " - je pourrais être votre..assistant après tout, nous sommes à égalité non ?" De son air insolent, il la fixa, la langue légèrement sortie. " - mh. Blague à part. On se connaît ? Je ne suis pas inscrit à ce cours, comment vous connaissez mon prénom ?"

Tenue x

Elle jouait avec le feu, avec l’envie, l’interdit. Elle n’a pas besoin qu’on lui rappelle à quel point ses gestes étaient déplacés et mal. Elle veut juste qu’on lui foute la paix et qu’on la laisse s’exprimer comme elle le souhaite. Su Nah a toujours été naïve avec les hommes, ils ne prennent qu’une chose d’elle, toujours avec respect, mais en délaissent son cœur. Elle n’est que faiblesse et le sexe  en fait partit. Elle aime ça. Elle aime ça beaucoup trop. Et se laisse aller à des jeux auxquels elle ne devrait pas jouer. Elle l’attend dehors, faut pas se mentir. Elle n’a pas lancé cette pause pour le simple plaisir de sortir fumer une cigarette. Cigarette qu’elle n’aime d’ailleurs pas. Il ne met pas à longtemps à la suivre et ça lui plait, pour son égo et sa fierté de femme qui veut plaire. « Je ne suis pas encore totalement professeur alors on les emmerdes. » dit-elle simplement en tirant sur sa cigarette pour en cracher la fumée vers le jeune homme. « Je l’aime bien ce cours, il est intéressant, pourquoi le terminer ? » ricane-t-elle en plissant des yeux vers lui. Elle s’approche de lui après ses questions et réduit l’espace entre eux en caressant son ventre. « T’en pose toujours autant des questions ? » le provoque-t-elle en arquant un sourcil. Elle le pousse un peu plus contre le mur pour qu’il se baisse à sa hauteur. Elle se glisse entre ses jambes et fixe ses lèvres. « Bago hm ? » fit-elle avec un sourire en coin. « J’ai toujours été attiré par les mauvaises choses. » Elle le toise de haut en bas. « T’as été insolent avec moi tout à l’heure, tu crois que je suis le genre de minette à me laisser faire ? » Elle tire une bouffait de sa cigarette et lui crache au visage « Une chance pour toi que ça m’excite. » Elle écrase son mégot sur le mur, juste derrière le jeune homme, à la hauteur de son visage. « Qu’est-ce que tu fou dans mon cour si tu n’es pas inscrit en japonais ? » Finit-elle par demander.