Bago croyait bientôt que la jeune femme était contre le système. Non mais regardez ça, une rebelle. Il ricana mauvais, comme s’il se moquait faussement d’elle alors qu’en vérité c’était contre l’administration qu’il se grisait de la sorte. Visiblement en tout cas, la demoiselle n’était pas du genre à parler mais plutôt à agir, quand sa main se posa sur le ventre du garçon, il le creusa légèrement. Bago n’était pas du genre musclé, voir même pas du tout, il était simplement fin, et ses bras supportaient un poids limité. Si la professeure s’attendait à pouvoir parcourir sa musculature du bout des ongles, qu’elle ne fasse pas de faux espoirs. Le requin n’avait jamais fait de sport de sa vie et son anorexie n’arrangeait pas beaucoup les choses. Les hommes avec qui il passait ses nuits aimaient ce corps frêle, ils avaient l’impression de le briser à chaque coup de hanche. Les grandes jambes du garçon se placèrent de chaque côté de la femme alors qu’il la fixait intensément, pris d’une certaine envie de lui dévorer cette bouche aussi ronde. Qu’est-ce qui l’en empêchait ? Il semblait lui plaire et personne ne les verrai de toute façon. « - je savais bien que tu aimais les types un peu teigneux. Et je suis certaine que derrière cette queue de cheval et cette tenue de sainte, se cache en fait une véritable tigresse. » Bago tira légèrement ses cheveux vers l’arrière alors qu’il frôla ses lèvres dangereusement. Il s’interrompit quand elle le questionna sur la raison de sa présence ici, qui était en fait toute trouvée. « - je voulais voir quel était le canon qui servait de prof à mes copains. » Le garçon se recula et passa devant pour rejoindre l’amphithéâtre où se passait le cours. La fin allait certainement être des plus ennuyeuses et pourtant, le jeune étudiant allait devoir patienter une bonne vingtaine de minutes avant de pouvoir creuser un peu plus loin dans cette chaire tendre.

C’est toujours derrière les airs les plus sages que se trouvent les filles les moins sauvages. Su Nah en était l’illustration parfaite. Elle lui sourit et agite doucement sa queue de cheval quand il la mentionne. Elle mordille sa lèvre inférieure et approuve ses dires. Su Nah elle aime les garçons aux mauvais genres, les garçons tatoués, ceux qui vous volent le cœur en un regard. Le genre d’homme qu’elle a toujours fréquenté. Hee Jae. Rei. Hae Yeol. Min Soo. Bago n’était qu’un de plus qui saurait à coup sûr satisfaire ses envies. Elle le laisse s’éloigner avec un sourire qui en dit long. Elle détache ses cheveux. Range ses lunettes et mordille ses lèvres pour les rougir. Elle passe une main dans sa tignasse qu’elle partage sur ses épaules. Elle remonte légèrement sa jupe et retourne en cours après que le temps soit passé. Dommage qu’il se soit échappé si vite. Elle aurait aimé s’amuser avec lui un peu à l’abri des regards. Elle l’ignore en rentrant dans la salle. Elle discute avec les élèves qui ont des questions et des demandes particulières. Elle n’hésite pas à se pencher, se cambrer, et affiche sous le nez de Bago ses jambes longues et fines. Finalement le cours touche à sa fin et c’est avec un sourire plein de sous-entendu qu’elle lance «  Le cours est fini. Et Bago …. Tu peux rester, j’ai quelque chose à te montrer qui pourrait t’intéresser. » Ses potes se jettent sur lui comme des sauvages en lui lançant «  Putain elle te veut quoi ? » Les paris allez bon train et tous étaient quasi certains que leur ami pourrait se taper la professeure de Japonais. Su Nah rassemble ses affaires et attends que tous les étudiants ait quitté la salle. Assise sur son bureau les jambes croisées, elle attendait sagement, le dos droit et le regard affuté.

Bago s’assit à sa place dans la salle et termina le cours à griffonner sur sa feuille quand son visage ne s’illuminait pas des petites intentions que son enseignante lui offrait. C’est vrai que cette coiffure lui allait mieux, mais quelques vêtements restaient en trop. Le sango espérait seulement qu’elle finisse par s’enfermer à clé dans la classe avec lui, ils pourraient passer une charmante fin de journée. La professeure a une jolie voix, mais elle a surtout bien plus. Le jeune homme joua la carte de l’ignorance jusqu’à ce qu’elle lui demande à nouveau de rester. Intéressant. Il n’aurait jamais pensé que ça serait aussi facile, pourtant, quelque chose lui disait que cette jeunette lui préparait un coup bien bas. Il chiffonne sa feuille et la fourre dans son sac en ne répondant à aucunes provocations de ses camarades qui partirent un par un au bout de quelques secondes. Un silence s’installa alors dans l’amphithéâtre et Bago s’avança vers le bureau, les mains dans les poches. « - alors ? vous voulez parler de mon attitude soit disant irrespectueuse ? »[ /i] Les yeux noirs du requin traversèrent le corps de mademoiselle Cho qu’il déshabilla à nouveau du regard. Une illumination vint alors au tatoué qui agita deux de ses doigts avant de les glisser dans le cou de la belle qu’il serra doucement comme s’il était un poison toxique ou un bourreau amoureux. [i]« - laissez-moi voir ce qui se cache derrière ces courbes… » ordonna-t-il presque en tirant sur sa chemise si brusquement qu’il manqua de peu de la faire déchirer, il fit éclater néanmoins trois boutons qui lui offrirent une vue imprenable qu’il dégusta toujours la langue tirée. Impressionnant. Vraiment incroyable. Bago, dans toute sa vie, de toutes les femmes, il n’en eu jamais vu une avec une peau de pêche aussi parfaite. Le jeune adulte fut soudain subjugué d’intention pour le nu qui se dévoilait légèrement face à lui.

Elle n’avait pas envie de perdre son temps en jeu stupide de séduction. Elle ne comptait pas avoir de relation avec lui, ni même lui accorder un tant soit peu d’importance dès l’instant où il tournerait le dos. Tout comme elle ne l’imaginait pas lui courir après pour avoir un peu de temps à passer avec elle. Toujours assise sur son bureau, elle le laissa venir à elle, avec une moue enfantine et troublante sur le visage. Sur ses jambes croisées reposaient ses mains délicatement placées. Elle avait une certaine classe Su Nah et un naturel séducteur déconcertant. Elle ne pouvait nier être envoutée par les charmes du jeune homme et c’est avec un sourire perverti par l’envie qu’elle le laisse l’attirer brusquement à elle. Assez fort pour faire sauter trois de ses boutons. Si elle avait un jour été pudique, il n’en n’était rien à cet instant. Son push up donnait un léger galbe à ses seins, les gonflants justes assez pour attirer le regard. Elle sourit et hisse de ses cuisses sur les hanches du jeune homme, appuyant sur ses fesses de son mollet pour l’attirer à lui. Elle lui décroche un sourire et l’attrape par le col pour le tirer à elle. « Tu viens de déchirer ma chemise. » halète-t-elle pourtant subjugué par la fougue du jeune homme. Elle se penche doucement en arrière pour l’attirer à elle mais le repousse soudainement. Elle plaque ses talons aiguille sur le torse du jeune homme et s’appuie en arrière sur les coudes. Sa jambe à sa merci et sa jupe cachant de moins en moins le peu de pudeur qui lui restait-elle lui ordonne d’une voix sensuelle et attirante « Retire mon bas. Il me gêne. » Un simple collant qu’elle fait tenir mi-cuisse par un élastique qui serre sa peau. Ce bas ne lui gênait nullement, mais la perspective de sentir les mains du jeune homme venir fouiller sous sa jupe, le long de sa cuisse, lui arrachait un petit souffle impatient.

Enfin seuls. Le garçon avait oublié le visage de sa promise d’une journée lorsque ses yeux se posèrent sur la poitrine charnue de madame la professeure. D’un coup sec il brisa le tissu fin de sa chemise blanche et quelques petites secondes plus tard, il sentit cette poitrine s’écraser contre son torse maigre. Avant qu’il ne puisse profiter furtivement de son cou ou de ses lèvres, Bago se sentit reculer, menacé par un talon aiguille rouge. Esquissant un sourire mauvais, les doigts anguleux du sango passèrent sous le mollet de la belle qu’il caressa adroitement, doucement, son geste était presque supposé tant il était fin et pourtant assez sensuel pour lui arracher un frisson. Ce mollet est frais, mais cette cuisse est visiblement réchauffée par autre chose que la jupe moulante de la jeune femme. Ne pouvant s’empêcher alors, sous l’impatience certaine, Bago planta ses ongles courts dans le haut du bas et il le fit descendre d’un coup de patte, le déchirant légèrement lui aussi. Le requin entrouvrit les lèvres et souleva sa jupe pour poser sa bouche légèrement gonflée sur l’intérieur de la cuisse de la demoiselle ; un souffle chaud s’échappa alors de sa gorge et il laissa sa respiration s’écraser non loin de la légère marque du bas. « - est-ce que madame voudrait que je la débarrasse d’autre chose… ? » Un rire enfantin se laissa entendre. Le coréen remonta la jupe de son enseignante et attrapa habilement entre ses dents son sous-vêtement, le tirant vers le bas comme s’il pensait la libérer d’un fardeau. Lorsqu’il arriva au niveau des chevilles, il se redressa et afficha une expression fière sur son visage. La respiration de Bago s’était nettement accélérée après ce contact intime. De sa main droite, l’élève passa la petite culotte de sa compagne sous son premier talon, laissant ainsi le vêtement tomber au pied de l’autre jambe. « - splendide… »

Quand elle sentit ses ongles sur l’intérieure de sa cuisse elle ne put réprimer un petit cri de surprise et de plaisir. Elle rit sans cacher l’excitation qui fait dérailler sa voix. Elle plante son regard félin dans celui de son cadet et le laisse faire, se moquant bien qu’il puisse déchirer chacun de ses vêtements. Elle se tend quand elle le sent venir glisser sa tête sur sa cuisse, puis beaucoup plus prêt de son intimité. Elle secoue la tête et mord sa lèvre alors que cet adolescent vient tirer sur son sous-vêtement pour lui retirer. Elle soulève son bassin juste assez pour l’aider et lui faciliter la tâche. L’expression si envouté du jeune homme lui arrache un frisson de plaisir et dans son regard elle ne se sent que d’avantage plus belle et désirée. Elle le fixe longuement et le laisse tirer sur sa culotte pour la faire tomber au sol. Ni pudique, sans pudeur, elle se redresse pour venir retirer ce t-shirt qui fait office de rempart à cette peau qu’elle veut toucher. Son piercing au nombril la chatouille quand elle se redresse et rapidement elle fait tomber ce bout de tissu. Elle embrasse son torse avant de prendre le temps de le regarder. Ses amants sont du genre musclé, imposant, viril, à l’opposé de ce que peut représenter Bago, pourtant c’est sur sa peau que les lèvres de Su Nah court avec un plaisir non dissimulé. Elle sourit en coin et mordille sa clavicule avant de s’attaquer à la fermeture éclair de son jean. « Montre-moi si ça vaut le coup. » gémit-elle contre ses lèvres qu’elle se refuse encore à embrasser. Elle retire son chemisier et se rallonge sur le bureau,  en se cambrant impatiente de ce qu’elle peut découvrir. « Il parait que tu as quelque chose qui peut me faire rêver. » le provoque-t-elle en plissant des yeux pour le regarder en contre bras.

Le traitement que le jeune poulain avait fait avait l'air de plaire à son aînée si bien qu'en quelques secondes elle s'empressa de venir le séparer de son tshirt, dévoilant ainsi sa minceur et son buste presque recouvert de tatouages. Le jeune tendit le cou, laissant entrevoir des veines bleues qui se mêlaient au corbeau proéminent qui se logeait à la même place. Bago sentit son corps le chatouiller alors que sa camarade se promenait gentiment sur sa peau jusqu'au niveau de ses épaules. Elle était belle, désirable et elle sentait bon. Une main du sango vint alors se poser sur la nuque de la jeune femme et il perdit une seconde occasion de l'embrasser quand elle se coucha sur la table. Le jeune homme eut une soudaine envie de la dessiner pour immortaliser ce moment. Quel spectacle. L'étudiant se pencha sur son corps pour planter un baiser sur le coin de sa bouche tandis que son pantalon tomba lourdement au sol du fait des chaînes et de la ceinture qui ornaient l'habit. Le Coréen n'était nullement complexé par sa demande : un corps fin certes mais ses partenaires eurent toujours été étonné d'une taille démesurée et pourtant, habile comme il était, n'engendrait nulle souffrance bien au contraire. Le gosse ricana un moment et se redressa pour lui laisser une idée de ce qui se dissimulait sous son boxer. " - ça va vous crever les yeux je crois..." A ses mots, Bago attrapa la pyobeom par la taille pour la tirer brusquement contre lui " - dites moi votre prénom ..." Le sango continuait de la vouvoyer pour lui montrer toujours une forme de respect, il ne prenait pas les gens pour des esclaves, ni pour des animaux, à vrai dire, c'était plutôt lui l'obéissant révolté. Une proximité s'était créée entre eux mais le garçon ne voulait pas en oublier les bonnes manières. Il allait déjà la faire succomber à en mourir, il pouvait au moins se montrer poli.

Son vouvoiement la faisait frémir, ça lui concédait un certain pouvoir, une autorité qu’elle avait plaisir à assouvir de façon malsain. C’était plus qu’agréable de le voir s’offrir à elle aussi docilement, lui qui arborait avec délice un masque d’insolence et d’arrogance.  Le bruit de son jean qui tombe au sol la fait frémir d’impatience et elle ricane en se redressant légèrement, poussant un couinement quand il la tire brusquement vers elle. Elle se colle à lui et souffle chaudement contre sa peau. Son prénom ? Il voudrait le connaitre ? « A quoi bon ? » rit-elle doucement en tirant sur les cheveux du jeune garçon pour lui faire pencher la tête en arrière. Elle dépose une ligné de baiser sur sa mâchoire, son menton et descend dans le creux de son cou. Sur ce corbeau immense qu’elle découvre de tout prêt. « J’aime beaucoup tes tatouages. » ronronne-t-elle avant de glisser ses deux mains sur ses fesses. Sa peau est douce, son corps frêle, parfois osseux mais elle s’en moque bien. Elle sourit avant de baisser son regard sur leur corps enlacé. Elle zieute vers son boxer avec un sourire déjà conquis. « Dis-moi pourquoi je ne suis pas venue te trouver avant, Bago ? » demande-t-elle en accentuant sur son prénom, appréciant d’avoir cette longueur d’avance sur lui. elle glisse son doigt sous l’élastique et le fait claquer contre sa peau. « Tu attends quoi pour me virer ça ? »

À quoi bon ? À quoi bon savoir le prénom de la femme que vous alliez bientôt consumer ? Bago osa froncer les sourcils. D'habitude, les demoiselles veulent avant tout connaître leur partenaire mais, et le sachant pertinemment, la fille en face de lui n'avait rien d'ordinaire. Pour commencer, elle était trop parfaite pour exister. Le sango lui offrit un sourire avant de lâcher un petit grognement sauvage " - et si un jour j'ai envie de vous revoir comment je fais ? J'ai besoin de votre prénom ..." Cette excuse avait beau être sincère, elle ne justifiait en aucun cas la requête du garçon, mais tant pis. Si ça se trouve elle allait marchait, comme sa technique pour conquérir une dulcinée d'un soir, peut être plus. Le jeune adulte frémit en sentant tant de contact avec sa peau sensible, il fut également très flatté quand elle le complimenta. " - si tu aimes mes tatouages, tu m'aimes tout entier ainsi que mon âme ..." révéla-t-il un brin mystérieux et envoûtant. Bago se recula ensuite légèrement et retira doucement son sous vêtement, dévoilant alors une érection si imposante qu'elle pouvait faire presque peur. " - si tu ne m'as pas trouvé avant, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même." Il avait arrêté de la vouvoyer, comme pour lui dire que désormais elle serait sous son joug. Le garçon s'approcha et lui ôta doucement sa jupe pour ne pas l'abîmer elle et ouvrit délicatement les jambes de sa partenaire pour profiter de ce corps trop savoureux. L'étudiant voulait s'imprégner de son être, il voulait la posséder, même si elle n'allait être qu'éphémère.

« Me revoir ? » susurre-t-elle avec une pointe d’ironie dans la voix. Pourtant elle comme lui savait que cette idée aller être plus que plaisante. Elle se met en rire en griffant doucement sa nuque et se rapproche de ses lèvres pour lui dire. « Tu sais où me trouver, ça sera largement suffisant. » Le son de sa voix est tellement plus rauque, grave, sensuelle, cassée, que Su Nah apparait plus sexy qu’à l’ordinaire. Son côté doux poète la fait sourire. Elle ne peut nier que ça lui donne un certain charme. Elle n’aurait pas cru qu’une si jolie phrase, bien qu’elle face peut-être un peu cliché à son goût, puisse venir d’un garçon comme Bago. Agréablement surprise elle se redresse vers lui et baisse son regard vers le reste de ses tatouages qu’elle détail. Sa faiblesse pour l’encre sous la peau lui fera perdre la tête un jour. Elle sourit contre ses lèvres et le laisse lui dévoiler son corps entièrement. Elle souffle de surprise en voyant cette érection tendu vers elle. Rare sont les asiatiques quel ait pu voir avec une démesure pareil. Son souffle d’excitation se mêle à une certaine appréhension qu’elle ne peut cacher en lui jetant un regard inquiet. Elle crispe ses doigts sur ses poignets alors qu’il lui retire sa jupe. Elle soulève son bassin à nouveau et reste ainsi, à sa merci, ne gardant que son soutient gorge en dentelle noire. Elle se rallonge et lui, il se présente à elle. Elle serre les dents. N’ose pas imaginer la suite. Elle frissonne avant de se redresser et pose ses lèvres dans son cou en mordillant doucement. « Tu y vas doucement ok … ? » ne peut-elle s’empêcher de demander. Si elle avait fière allure à jouer les tigresses, à cet instant elle n’était qu’un doux chaton qui le regardait sans oser avouer ses craintes. Pourtant, quand elle enroula ses doigts autour de la hampe du jeune homme, elle ne put réprimer un souffle d’excitation. Elle avait hâte, et l’impatience se trahissait dans ses doigts qu’elle agitait sur le sexe du jeune homme.