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J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥

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J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Mer 9 Déc - 16:00
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You gave me strenght to fulfill my dream
ft. jirobbey&liu.



tenue + « Take a breath. Relax. »

Si je suis morte de trouille ? C’est peu dire. J’essaye de garder mon calme et de m’enfermer dans ma bulle pour ne pas faire augmenter mon stress. Des filles, des garçons, il y en a pour tous les goûts. Chacun se jette des regards en coin pour essayer de juger son adversaire. On pourrait se soutenir, se dire qu’on est tous dans le même bateau. Mais la vérité c’est qu’on est tous ennemi. On veut cette place, avec une tellement hargne qu’on pourrait marcher sur les autres pour l’avoir. J’ai vissé mes écouteurs à mes oreilles et je continue de m’échauffer. J’ai un plus pour ma souplesse mais ici nous sommes tous des copies conformes et ce n’est qu’un petit plus qui nous fera nous distinguer des autres. J’aime à croire que malgré mon parcours atypique j’ai mes chances dans ce genre de concours mais certaines personnes ici sont déjà plus diplômée que moi.

Je stress en imaginant ce que sera cette audition. Ils vont nous demander de mémoriser une chorégraphie en quelques minutes. La faire et tenter de se démarquer des autres. Se démarquer des autres … est-ce que j’ai appris à faire ça ? Je vis pour la danse, mais la danse vie-t-elle en moi ? Je cherche mon téléphone avant de m’allonger, la jambe tendue devant moi. Est-ce qu’il m’a envoyé un sms ? Je lui ai indiqué l’adresse, l’heure et surtout mon heure de passage. J’espérais le voir dans la salle. C’est bête, mais depuis quelques temps il est l’un des seuls soutient que j’ai ici. J’ai bien des amis mais je crois que je suis tellement prise dans mon travail et que j’occupe tout mon temps libre à danser que je n’ai pas réussi à trouver le bon équilibre pour soigner mes amitiés. J’ai beau me dire que ça me convient ainsi, je me surprends à l’attendre avec impatience. J’ai envie de le voir, savoir qu’il me regarde, savoir qu’il m’encourage en silence. Je veux pouvoir lui montrer qu’il a eu raison de croire en moi. Qu’il a eu raison de gâcher un peu de son temps libre pour venir me voir.

Ne supportant plus cette attente dans les coulisses du conservatoire je m’éclipse pour prendre l’air. J’ai toujours mon téléphone sur moi et je colle maladroitement mon étiquette sur mon t-shirt. J’ai les mains qui tremblent même si j’affiche un air décontracté. Je retiens un soupire entre mes lèvres en voyant l’absence de message. Il faut dire que je regarde ce téléphone toutes les secondes. Je me mets à supposer qu’il a eu un empêchement au travail. Ce qui arrive et je ne lui en voudrais pas. Mais j’aurais tellement aimé le voir assis au fond de cette salle. Je souris un peu déçu mais je prends une longue inspiration. Il faut que je me concentre maintenant. Je mets une musique plus motivante et étire mes bras. Je chantonne pour me donner un peu de courage et fait les cents pas dans ce hall. Je passe dans 30 minutes. Et l’heure défile aussi lentement que douloureusement, et les aiguilles me rapprochent de mon but … et moi je suis là , le cœur au bord des lèvres.

Première épreuve le modern Jazz. La deuxième le classique. Si je réussis la première étape. Allez Liu. Accroche toi.

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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Jeu 10 Déc - 0:16
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ft. liubby&jiro.

tenue + « rhythm ta. »

Je haïssais cette attente. Je haïssais ces clients quelconques qui osaient traverser les multiples couloirs organisés de la boutique au sein de laquelle je travaillais, et ce, sans véritablement porter un grand intérêt à l'égard des vêtements présentés. Je bouillonnais intérieurement tandis que, à de nombreuses reprises, mon regard osait se porter à l'intention de cette simple montre nichée contre mon poignet. Je le savais pertinemment : je n'allais aucunement pouvoir être à temps. Pourtant, la ponctualité avait toujours un point indissociable de mes habitudes, aussi mauvaises pouvaient-elles être, on m'avait toujours félicité au travers de ce simple fait. C'est donc, tout naturellement que je tentais de me persuader du contraire. Croire, qu'au final, cette jeune femme qui attendait ma présence trouverait la patiente de m'attendre, encore. Après tout... L'espoir fait vivre. Et c'est au travers de cette once d'espoir que j'agissais de la manière la plus professionnelle qu'il soit. Un sourire. Des compliments. Des attentions. Voilà ce que ces femmes récoltaient malgré leurs comportements qui me semblaient des plus détestables. Les joies d'un métier en contact permanent avec ces inconnus possédant des biens fort important, et très certainement... Un compte en banque fort bien renfloué. N'est-ce pas ?

Un énième soupir traversait mes lippes tandis que j'osais, peu à peu, m'éclipser. Prendre la fuite de manière sous-entendue, en toute discrétion. Je parvenais à rejoindre le coin uniquement réservé aux employés. Face à ce casier, je rassemblais fort rapidement mes biens personnels avant que je ne puisse me frayer un chemin à l'extérieur de ces lieux. Fuite réussite. J'avais dans l'optique de laisser cette animosité fuir de mon esprit au travers d'une douce dose de nicotine, mais, la course-poursuite que j'allais entamer contre le temps n'allait aucunement me permettre cet écart. D'un pas précipité, je m'aventurais dans les rues animées de la capitale, une simple adresse indiquée sur un bout de papier, trouver ce lieu n'allait pas être une partie de plaisir pour un « étranger » tel que moi. Et, je devais bien avouer n'avoir jamais osé porter une attention particulière à l'égard de ces lieux. C'est donc, un faible sourire aux lèvres que j'osais quémander de l'aide face à ces inconnus. Récoltant de simples hochements de tête négatifs, ce n'est qu'après quelques minutes de « recherche intense » qu'enfin, une jeune femme parvint à m'indiquer ma route. Répliquant alors, qu'elle se dirigeait vers ces lieux, elle aussi. Le hasard fait parfois bien les choses, je suppose.



Une discussion en entraînant une autre, j'apprenais alors, que cette jeune femme en question se retrouvait au sein d'une situation similaire à la mienne. Le sourire aux lèvres, elle venait apporter sa bonne humeur et ses encouragements pour l'une de ses proches amis qui avait osé sauter le pas face à cette compétition et je ne pouvais guère nier l'idée que la concurrence allait être dure... Une horde de jeunes femmes, çà et là, il était bien rare qu'une présence masculine puisse parvenir à se frayer un chemin en ces lieux, et pourtant. D'un naturel presque inattendu, j'étais parvenu à user de mes compétences afin de laisser mon corps se frayer un chemin au travers de ces personnes stagnantes sur leurs positions. Deux choix s'offraient à présent à moi : fuir au travers de la salle et prendre place, ou bien, parvenir à entrer au sein des coulisses ? Une réflexion inutile. Mon corps répliquait à ma place et, était déjà, parvenu à rejoindre ces lieux interdits pour toutes personnes autres que les candidats eux-mêmes, ou, les personnes gérant tout ce raffut – avec un certain mal, d'ailleurs –.

Hésitant, téléphone portable résidant au creux de l'une de mes mains, mon regard fixait avec attention cette scène qui se dévoilait sous mes yeux tandis que je tentais de mettre la main sur une silhouette à présent familière. Chose fait, je m'approchais à pas de loup avant que mon visage ne parvienne à se glisser aux côtés du tien, une plaisanterie de mauvais goût, certes. Mais cela semblait bien trop tentant. « Bouh. » Ce mot fort bien utile afin d'effrayer une jeune femme inattentive, fort efficace.

« Excuse-moi, vraiment. Vraiment. Je suis en retard. Je hais par-dessus tout être en retard. »


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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Jeu 10 Déc - 20:37
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tenue + « Take a breath. Relax. »

Je sursaute au son de cette voix familière et me retourne surprise vers Jiro. Si je pensais qu’il avait fini par ne plus avoir envie de venir il me prouvait bien le contraire en affichant cet air désolé sur le visage. Sans penser à la conséquence de mes actes je lui saute au cou sans réfléchir et me presse contre lui quitte à nous déséquilibrer légèrement. «  Tu es là ! » m’exclamais dans un soupir de soulagement. Je le serre contre moi en respirant son parfum lourdement. J’ai besoin de lui, à cet instant en tout cas. Ça me fait un bien. Vraiment. J’ai l’impression que mon stress s’enfuit pour laisser place à une rage de vaincre. Je suis hissée sur la pointe des pieds et tout mon corps est tendu contre le sien. Je reste longuement comme ça, sans me soucier du regard des autres. Je me décolle enfin en lui lançant un regard pétillant. «  Je suis morte de trouille ! » avouais-je. Il doit bien le voir à la façon qu’on mes mains de trembler. C’est horrible cette attente et ce stresse. Je vois les groupes défiler depuis tout à l’heure, un à un. J’entends la musique, j’entends leur pas marteler le bois de la scène. La mesure qu’ils battent en cadence sera la même que je devrais réaliser tout à l’heure. Et je doute de tout. Je doute de mes capacités. « Ce n’est rien ! » assurais-je avec un sourire rassurant. « Vous êtes là maintenant c’est tout ce qui compte. » J’attrapais ses mains pour avoir quelques choses de rassurant à toucher. C’est comme tenir un doudou entre ses bras. Peut-être que ça le dérange, peut-être que cette soudain proximité le mets mal à l’aise mais je suis tellement perdu dans mes pensées et sous la coupe de mon stress que je ne réfléchis plus.
 
J’oscillais d’ailleurs entre le tu et le vous avec une certaine malice pour compenser mes inquiétudes quant à cette attente longue et cette audition. « Au fait ! » réalisais-je en me tournant vers lui «  Comment avez-vous fait pour venir jusqu’ici ? » Je le fixais surprise, mais agréablement surprise. « Vous avez transgressé quelques règles pour venir jusqu’ç moi ? » demandais-je en lissant son col, rougissante. Je relevais mon regard vers lui et resta quelques secondes à le fixer, oubliant jusqu’à ma présence ici. Mais je fus rapidement ramener sur terre par la voix d’un régisseur qui monta sur une chaise avec un mégaphone pour nous prévenir. « Le directeur de casting change la suite des auditions. Il vous demande de danser une de vos compositions. Sur une mesure en deux temps, tout ce qu’il y a de plus classique. Jazz, contemporain, classique, vous choisissez. » un brouhaha et un vent de panique se lève parmi les danseurs présents et je dois avouer que je suis moi-même dans état peu serein. J’attrape la main de Jiro et écoute la suite des recommandations. «  Si vous entendez votre numéro vous êtes ajournés» Je me tourne rapidement vers Jiro et lui demande « Ajourné ? Je ne comprends pas ce mot c’est quoi la signification ? » J’étais si nerveuse que j’avais du mal à me concentrer sur le coréen et je dois avouer que certains mots, parfois compliqué m’échappaient totalement. « Les numéros 310 à 325 » préparez-vous, vous êtes les suivantes. Paniquée je baisse mon regard sur mon badge. 327. J’ai le cœur qui bat comme un fou et je souffle simplement pour tenter de garder mon calme. Ça va allez. Je peux … présenter n’importe quoi. Ils me demandent juste de danser, pas vrai ? Alors je vais ... danse. C’est ce que je cessais de me répéter tout bas en chuchotant. Ca ira. 
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Ven 11 Déc - 13:37
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tenue + « rhythm ta. »

La pression se laissait ressentir tandis que mon regard parcourait lascivement les environs. Chaque personne présente en ces lieux tentait – avec un certain mal – d'ôter ce sentiment de peur et de stress qui s'emparait peu à peu de leurs esprits et de leurs corps. Mais, à quoi bon ? Ces éléments étaient réunis afin de rendre l'instant plus intense. Et, malgré l'idée de n'avoir jamais été face à un situation semblable à celle-ci auparavant, je parvenais à comprendre les ressentis de cette jeune femme qui venait de se jeter à corps perdu contre mon être. D'avantage surpris et désemparé, c'est, les yeux largement écarquillés et hésitant que j'osais malgré tout t'offrir un certain réconfort au travers d'un douce étreinte. « Je suis là, je n'aurais pu rater cela pour rien au monde. Voyons. » Une confession glissée au travers d'un murmure tandis que je me contentais d'apprécier l'instant présent. Espérant, par la même occasion, que ma présence t'aiderait à trouver un certain contrôle sur tes propres émotions. C'était une grande première pour moi, de te voir ainsi, aussi bien mentalement, que, physiquement. Je ne pouvais en aucun cas négliger cette vue des plus agréables que tu osais m'offrir. Cette tenue. Aussi simple qu’élégante. J'y trouvais une certaine attirance. Loin de mes habitudes et de mes goûts naturels, je trouvais cela fort attirant. Sans conteste. Je me ravisais malgré tout de la moindre réflexion à l'égard de ceci, favorisant l'idée de garder le silence. Apprécier silencieusement. Simplement répondre ouvertement à ces multiples questionnements à l'égard de ma personne. « J'ai pris la fuite. En toute discrétion. Aussi simple que cela. Mais je dois bien avouer avoir toujours été celui qui restait jusqu'à pas d'heure afin de satisfaire les désirs de cette femme hautement gradée, alors, une petite « erreur » passera bien vite à la trappe. Inutile de s'en faire, rassurez-vous. »



Un sourire, un doux sourire accompagnait ces propos tandis que mon attention fut rapidement captée par cette voix féminine retentissant de part et d'autre de cette bâtisse fort bruyante. Un silence de marbre, à présent. Des soupirs. Des larmes collaient à chaud contre ces visages blanchâtres tandis que certains vacillaient. Pourquoi diable s'offrir un tel calvaire ? Je ne comprenais définitivement pas l'état d'esprit de ces jeunes gens. « Ajourner ? Disons que ces personnes auront peut-être la chance de réussir à une prochaine sélection, mais... Pas cette fois-ci, pas aujourd'hui. » Déglutissant difficilement, j'en venais à griffer délicatement ma nuque au travers de ces événements surprenants qui venaient tout juste d'être énoncés. Plus de trois cents jeunes venaient de poser les pieds sur cette scène boisée, et cela ne semblait aucunement fini. Bien au contraire. C'est donc, tout naturellement que j'osais glisser l'une de mes mains sur le haut de ton crâne. T'offrir un énième réconfort avant que tu ne puisses te retrouver à la place de ces jeunes gens, à ton tour.

« J'ai confiance en toi. Ai confiance en tes capacités. Me suis-je bien fait comprendre ? Si j'ai accouru jusqu'ici afin de parvenir à être à l'heure, ce n'est pas pour rien. Bien au contraire, Liu. Vois-tu, chaque personne en ces lieux sont douées, certes, mais chaque personne en ces lieux est unique. Chacun de vous possède une seule et unique chose qui parviendra à amener ces juges à les choisir, cela ne se joue pas uniquement sur le talent, ils jugent tout. Entièrement, de l'instant où tu daigneras t'avancer sur cette scène, jusqu'à celui où tu la quitteras. » Les concours étaient semblables aux autres. Mais celui-ci semblait d'avantage exigeant, ces personnes assises, osant juger les prestations, je ne les connaissais que trop bien. Je connaissais ces façons de penser, ces façons d'agir et d'obtenir ce qu'ils désirent. Semblables à mon propre père, j'étais parvenu à comprendre ce simple « mode de fonctionnement » afin de tourner ces situations à mon avantage. « Je serais devant, à droite. Une jeune femme qui m'a amené jusqu'ici s'est permis de me garder une place, apparemment. Tu as peur ? Regarde-moi. » Au diable le vouvoiement. Je venais d'y faire abstraction, à nouveau un manquement aux règles... Mais, n'avaient-elles pas déjà été brisées, unes à une ? C'était inévitable, je suppose.

« Ça ira ? »


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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Ven 11 Déc - 15:32
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tenue + « Take a breath. Relax. »

Je souffle doucement pour ne pas me laisser envahir par le stress, apprendre à la gérer est déjà un pas vers la réussite. Je souris doucement en lui caressant la main et lâche un petit rire quand il mentionne sa fuite. Je ne l’aurais jamais cru capable d’une telle chose je dois l’avouer. Je ne pensais pas qu’il puisse un jour, vouloir délaisser son travail pour venir me voir, pour venir me soutenir. Je ne pensais qu’il serait capable de tant pour ma personne. Et si ce n’était pas grand-chose pour lui, je dois avouer que pour moi c’était une jolie preuve de son soutient. Déroutée je le regardais en rougissant sans vraiment comprendre ce que tout ça pouvait signifier. Agit-il comme ça avec tous ses amis ? Etait-il ce genre d’homme à donner de son temps dès que l’un de ses amis en avait besoin ? Mais est-ce que j’étais seulement une amie ? D’employée peur bavarde à jeune femme le temps d’une nuit où nous avions discuté avec plaisir, les jours avaient défilés et je n’aurais jamais cru qu’il puisse … réellement venir. Ce n’est même pas sur son temps libre, il a délibérément fuit le boulot pour venir me voir. Je ne pouvais pas rater. Il allait me regarder. Et je devais … tout donner. Si ça pouvait me booster ça m’arrachait une grimace de stress supplémentaire. Et s’il avait tort de croire en moi hein ? J’allais sûrement me faire ajourner. Je secouais la tête pour ne pas penser à ça et posa mon regard autour de moi. L’incompréhension se lisait sur tous les visages, mais en tant que bon futur professionnel on savait gérer cette crise et chacun commençait déjà à monter une chorégraphie avec de simple marquage de pas.
 
Je devrais surement me résoudre à faire ça aussi. Et quand je commençais à me laisser aller au doute, Jiro me fit relever les yeux vers lui et m’assura, avec un discours touchant et motivant, je ne peux que le croire, je ne peux que l’écouter. « En bas à droite … » répétais-je comme pour le mémoriser et soupire d’aise en frissonnant. « Je regarderais en bas à droite alors … » murmurais-je confiante. J’attrapai sa main et me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. « Merci Jiro. » Je lui offris un sourire doux et motivé avant de le pousser vers la salle. «  Attends-moi ! » lui lançais-je avec un sourire déterminé comme pour le prévenir de faire attention à moi … J’allais tout déchirer. J’allais réussir ! Nous avions le droit de fournir une musique si nous le souhaitions. Rapidement je cherchais dans mon téléphone une chanson qui serait parfaite pour ce que je voulais proposer. Et avec un sourire presque carnassier je fournis le tout au régisseur son. J’avais déjà créé une chorégraphie pour un autre concours, j’avais fini finaliste avec. Alors peut-être que ça pourra me porter chance cette fois encore. Je tremblais mais d’impatience cette fois. Plus les minutes défilaient et plus j’avais envie de monter sur cette scène. Le groupe précédent termina enfin sa prestation et c’était désormais à nous. Je soufflais. Enfin. C’est à moi. Je tremble et continue de m’étirer. Je retire mon pantalon pour n’avoir que mon short de dance. Je rajoute une épingle à mon étiquette que j’accroche à mon haut un peu mieux et attache mes cheveux d’une simple queue de cheval. Certaines se sont fait un chignon. D’autres un maquillage un peu poussé pour donner de la valeur à leur apparence. Moi je ne porte qu’une tenue noir et sobre. Est-ce que je manque de marquer des points à cause de ça ?
 
Je préférais ne pas y penser et déglutit avant de me présenter dans un coin de la scène. Tout le monde pouvait nous voir. C’était aussi déroutant qu’avantageux, car on pouvait voir ainsi le niveau des adversaires. Et elles étaient bonnes. Vraiment bonnes et j’en venais à redouter mon passage, car ma chorégraphie et ma chanson étaient moins classique que la leur … Ça qui prouve bien que je n’ai pas l’habitude de ce genre d’audition. Je déglutis et voit le numéro de la jeune fille avant moi se terminer. Et quand je m’avance sur le centre de la scène j’ai mon stress qui s’envole et envie de tuer qui me prend aux tripes. Ils vont voir qui je suis …
 
>> La danse ♥ <<

Je suis petite, je n’ai rien de bien extravagant quand on me regarde aux premiers abords si ce n’est cette lueur dans les yeux. Je ne fais pas que danser, je vis ma danse. Sensualité, allié à la technique, je joue de mes sourires, de mes regards et l’expression de mon visage n’est qu’un film qu’on peut regarder laissant défiler mes émotions et ce que je veux pouvoir dire de ma danse. Ma souplesse est un atout alors je leur en donne. Quelques pirouettes et j’attends que la musique se mette à pulser pour tout envoyer. Je saute, je tourne, je glisse. Je souris, charmeuse, amusée, je deviens une autre jeune femme, une femme qui vit pour être sur scène et qui fait corps avec ce qui l’entoure. Je n’ai besoin de rien si ce n’est que mon corps. Pas d’artifice pour briller sous les projecteurs. Et quand je plisse mon regard vers Jiro avec un sourire taquin en me cambrant au sol je ne suis plus la petite Liu qu’il connait dans le quotidien, mais je deviens la petite Liu qui se bat pour réussir son rêve. Je me redresse, je marche, je souris toujours, je n’ai qu’une minute pour convaincre. Alors je vais les convaincre. Quand la musique se lance enfin avec plus de rythme je jette ma jambe en l’air mais perd légèrement l’équilibre. Je me maudis de la faiblesse de ma cheville mais j’agis comme si c’était normal que je sois aussi en arrière à la fin de mon jeté. Je continue. Je danse. Souriant de plaisir sur cette scène où j’aurais sans doute dû avoir un peu de retenu. Soudain la musique se coupe et j’ai l’impression de n’avoir dansé qu’une seconde, mon expression change. Et d’enjôleuse et souriante, je passe à perdu alors qu’il me demande de descendre de scène sans un mot bien qu’un des membres du jury sourit en coin. Tremblante je récupère mes affaires et m’avance vers Jiro le corps couvert de sueur et le souffle court. « L’audition classique commence à 17h. Soyez la. » Me dit-il simplement ce qui me laissait sous-entendre que j’avais réussi mon audition jazz ? Un rire s’échappa de mes lèvres alors que je me tournais vers Jiro quand la candidate suivante s’avança sur scène. Ma serviette serré contre moi je ne savais plus je devais rester ou sortir dehors, si je devais rester là ou trouver un endroit pour relâcher la pression. 
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Ven 11 Déc - 16:10
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Pourquoi diable, le temps se joue de nous ? Pourquoi diable, agis à l'opposé de nos espérances ? Un léger soupir traverse mes lippes tandis que j'osais jeter un énième regard à l'intention de ta personne, pas à pas, tu osais t'avancer vers cette scène illuminée de part et d'autre sous les regards avisés des juges, mais aussi, des personnes présentes en ces lieux. Et, c'est à mon tour, que j'osais me frayer un chemin hors de ces lieux au sein desquels je mettais permis de briser les règles de par ma simple présence. Interdit, qui plus est, fort inutile, en soi. D'un pas rapide et décidé, je rejoignis ces lieux qui m'étaient destinés. Me dirigeant vers la droite, c'est au travers de ce sourire et de ces gestes m'indiquant de rejoindre ses côtés, un sourire échangé, des remerciements ajoutés et voilà que je pris place. Réajustant convenablement mes vêtements, bras croisés contre mon torse, mes doigts en venaient à triturer inlassablement ce tissu de couleur bleu qu'y avait été utilisé avec de réaliser ce manteau fort large et confortable que je portais en cette journée. J'analysais. Observais chaque détail, chaque présentation, chaque personne se trouvant en ces lieux de regard avisé. Les juges, plus particulièrement. L'un d'eux semblait plus passif, une femme légèrement âgée ajoutait une pointe de sévérité tandis qu'un autre jeune homme semblait obnubilé par les prouesses de cette candidate qui osait démontrer ses talents au travers d'une mélodie semblables à celles que les précédentes candidates s'étaient permis d'utiliser. Et, d'un avis personnel... Je ne voyais qu'un inconvénient à cela. Aucune originalité. Aucune pointe de différence. Tout semblait si... Similaire. Un véritable copié – collé. Tout du moins... Avant que tu ne parviennes à te frayer un chemin jusqu'à ce milieu du scène. L'heure était venue. Ton heure de gloire. Cette minute si décisive allait à présent jouer sur un avenir prometteur. Je ne pouvais que, prier intérieurement pour ta réussite. Mais, c'était sans compter sur ces multiples réflexions qui fusaient à l'égard de ta personne. Ces gamins gavés de testostérones ne voyaient qu'un seul et unique point positif à l'égard de cette compétition : observer chacune de ces jeunes femmes de la manière la plus acerbe et masculine qu'il soit. Les précédentes réflexions n'avaient alors, fait qu'animer en moi ce sentiment d’animosité à l'égard de ce comportement.


« Elle est bonne. J'me l'a fait quand tu veux. » Aucun respect. Aucune retenue. Mon regard porté à l'égard de ces « hommes » venait très certainement de démontrer mon mécontentement. Mais, qu'importe. Je ne comptais guère les laisser s'en tirer aussi facilement. N'est-ce pas ? « Osez, à nouveau, poser ce regard sur cette jeune femme, et c'est moi. Moi, qui m'occuperai de vous, quand vous voudrez. » Un sourire ajouté à ces propos, non, ce ne semblait pas être des menaces en l'air. Et, bien vite, la réalité prit le dessus sur cette situation.

Une mélodie plus entraînante. Des sourires ponctuant chaque pas, chaque saut, chaque figure. Aussi poétique, qu'hypnotisant, je ne pouvais guère dénigrer le simple d'apprécier à sa juste valeur ce spectacle si délectable que tu daignais nous offrir. « I'm feeling good. » Énonçait alors, cet homme. Il n'avait pas tort. Aucunement tort. Déglutissant difficilement, c'est finalement au travers d'un geste instinctif que, l'une de mes mains vint recouvrir le bas de mon visage afin de cacher ce large sourire qui semblait s'être épris de mes lèvres en l'instant présent. Et ce, jusqu'à la dernière note. Je restais de marbre. De marbre... Jusqu'au résultat qui venait tout juste de tomber. « L’audition classique commence à 17h. Soyez-la. »

Ce ticket t'offrait les portes de la deuxième étape. Et je ne pouvais qu'être heureux d'un tel résultat, mes espoirs n'avaient pas été en vains, alors. Et c'est tout naturellement que je parvins à me redresser avant que je ne puisse parvenir à glisser mes bras autour de ce corps si frêle qu'est, le tien. Un geste qui s'en voulait être affectif et communicatif.

« J'ai toujours raison. J'ai eu raison de croire en toi. Comme j'ai eu raison de fuir mes obligations pour me réfugier ici même. N'est-ce pas ? » Une question rhétorique en soi, mais qu'importe. Je ne pouvais guère cacher ce contentement. Et, c'est au travers d'un simple regard à l'intention de cette grande horloge surplombant l'un des murs principaux que j'osais remarquer que quelques heures s'offraient à nous. Une pause fort bien méritée, il me semble. Pause que j'allais – par ailleurs – utiliser à bon escient. Main tendue, poignet agrippé, je me permettais de mener cette situation à mon avantage et ainsi, t'extirper de ces lieux afin de parvenir à t'offrir un léger repos.

« Faim, soif, quelque chose en particulier ? »

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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Ven 11 Déc - 16:48
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tenue + « Take a breath. Relax. »

Je n’arrivais pas à réaliser quelle performance j’avais pu faire. Si j’avais été douée, si j’avais donné ce qu’ils cherchaient avec ma technique, et mon naturel. J’avais essuyé tellement d’échec ces derniers mois. Votre profil est intéressant et vous êtes douée mais vous n’êtes pas ce qu’on recherche. Alors il recherche quoi ? Je ne sais jamais vraiment quoi offrir au jury pour les impressionner, je veux juste qu’il voit en moi ce que je pourrais être. Je peux être ce qu’ils veulent, bien des choses. Contenant ma joie j’affichais tout fois un sourire resplendissant au dire du juré et ne pus qu’apprécier cette victoire. Cette première victoire ! Quand Jiro se leva pour m’enlacer je tournais mon visage vers surpris vers lui mais serra ses bras contre moi en enfouissant mon visage contre la manche de son manteau sans me soucier de ma transpiration. Je voulais juste profiter de sa chaleur, de son étreinte, du bonheur que je ressentais à cet instant. Tout était magnifique, tout était parfait et ça me donnait assez de force pour tenir bon. Vraiment. J’allais passer ce deuxième tour. Je rougissais de l’étreinte de Jiro et me surprenais à vouloir que cet homme ne soit pas aussi gay que j’avais pu le supposer. Se détachant de moi il me tira vers l’extérieure sans que je n’ai à me plaindre. Je souriais aux anges. Heureuse je le crois bien. Je frissonnais quand le froid du hall me frappa me rappelant ma légère tenue. « Je crois que j’ai faim, j’ai soif, j’ai … tout ! » riais-je totalement excitée laissant l’adrénaline redescendre. « J’arrive il faut que je prévienne ma famille, ils attendent toujours les premiers résultats ! Je vais leur dire ! » M’écriais-je rapidement avant de m’éclipser au téléphone. Je parlais joyeusement, fort aussi je crois, mais le chinois n’était pas une langue que tout le monde comprenait. Je me contentais d’exploser de joie sans penser pour l’instant à l’audition classique qui m’attendait ce soir. Riant au téléphone avec mon père je finis par l’embrasser et couper court à la conversation pour ne pas faire attendre Jiro.
 
Je reviens rapidement vers lui alors que nje croise un homme. Mon regard s’écarquille en reconnaissant le chorégraphe le plus demandé du moment qui rends a chaque danseur, une singularité électrisante. « Jolie performance mademoiselle. » me dit-il avec un sourire confiant en entrant dans l’amphithéâtre. Je suis tellement abasourdie par ce compliment que je n’ai pas le temps de répliquer ou de le remercier qu’il a déjà disparu dans les portes battantes. Je mis quelques secondes avant de réagir et porta mon regard vers Jiro en réalisant. Oh mon dieu ! J’écarquillais des yeux avant d’ouvrir ma bouche dans un joli rond surpris qui disparut rapidement derrière ma paume. Je couru vers lui et lui sauta au cou en éclatant de rire « Tu te rends compte de qui c’est cet homme !? Il est le meilleure chorégraphe de Corée du Sud de ces 15 dernières années ! Et il a complimenté ma prestation ! » M’écriais-je toujours en riant. Je ne remarquais pas l’audace que j’avais eu de nouer mes jambes autour de ses hanches pour me tenir à lui. Était-ce une position convenable ? Je suis persuadée que non, mais l’expression de mon euphorie et l’adrénaline qui courrait dans mes veines trahissait mon sentiment envers lui. J’étais à l’aise. Audacieuse. Et je me sentais terriblement bien avec lui. J’embrassais ses deux joues, son front et le bout de son nez tout en me serrant contre lui, nouant mes jambes un peu plus sur sa taille les yeux pétillant, la queue de cheval devenu lâche qui me retombait sur l’épaule. « Tu es mon porte bonheur Zhang Jiro. » assurais-je sans honte. J’avais noué mes doigts dans le creux de sa nuque et je le fixais quelques secondes avant de réaliser ma position. Me détachant de lui précipitamment à en trébucher par terre.
 
« Oh mon dieu pardon ! J’ai dépassé les limites je suis vraiment désolée !! » Couinais-je précipitamment en m’inclinant plusieurs fois pour montrer à quel point je m’en voulais ; non mais quelle idée j’avais eu là de lui sauter au cou en enroulant mes jambes sur lui ! C’est n’importe quoi Liu, calme toi ! Reprends contenance tout de même ! « C’est l’excitation d’aujourd’hui je … »  Je mordille ma lèvre en relevant le visage vers lui et murmure tout bas « Mais si votre invitation pour un café tient toujours je veux bien … » je pris le soin de me rhabiller rapidement et enfila un gros gilet pour cacher mon ventre nu.
 
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Ven 11 Déc - 23:21
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tenue + « rhythm ta. »


Ton absence m'offrait un court instant de réflexion à l'égard de mes propositions. Inévitablement, tu semblais accepter aveuglement celles-ci sans que je ne puisse en ajouter d'avantage. Faim, soif, qu'importe. Un bien grand nombre de restaurations rapide, café, ou véritables restaurants semblaient se trouver autour de cet arrondissement et je doute qu'aucune d'entre eux ne puisse aucunement convenir à nos goûts communs. Malgré tout, je souhaitais t'offrir un geste, ce geste démontrant l'affection et la joie que je pouvais avoir accumulées à l'égard de ta personne. Te féliciter de cette première réussite au travers de ce simple fait. Était-ce mal ? Je n'y voyais guère d'inconvénient, je me contentais d'évincer ces idées noires de mon esprit. Idées noires, qui, de toute évidence, osaient me ramener vers la vérité qui concernait notre « relation de départ » ; d'un simple patron à son employée modèle, s'écoulait une douce amitié qui semblait se créer au fil des événements. Et, étrangement, je n'y voyais guère d'inconvénient... Bien au contraire. C'est donc, tout naturellement, que j'osais glisser l'une de mes mains contre mon front afin de parvenir à discerner une chaleur insoupçonnée. Malheureusement, non. Je ne suis pas malade, loin de là, même. Mais alors, que m'arrive-t-il ? Moi, l'homme possédant un contrôle sur chaque chose ayant une relation à proprement parler avec ma propre personne, ou, mon quotidien ; voilà que. Je semblais peu à peu perdre « l’objectif » principal auparavant énoncé. Et c'était – bien évidemment – sans compter sur cet élan d'affection dont tu me faisais part.


Dans un premier temps, perdu au travers de mes pensées, je ne pouvais que t'observer d'une manière quelque peu... Surprise. Pris au dépourvu, je mis un certain temps avant de parvenir à assimiler convenablement cette situation. Cet homme dont tu semblais me parler, je ne le connaissais pas. Et pourtant, j'osais porter un regard face à la direction qu'il avait osé prendre. Me contentant alors, d'acquiescer sans véritablement comprendre là où tu voulais en venir. Tes actes me rendaient quelque peu perplexe. Et je ne pouvais guère nier l'idée qu'un tel élan d'affection me surprenait davantage. Je n'étais guère habitué à cela. Bien au contraire. Et pourtant... Cela n'avait rien de désagréable. C'est donc, au travers d'un deuxième temps que je parvins à obtenir une douce pression à l'égard de ta personne, mes mains trouvant hasardeusement refuge contre ce corps accroché férocement contre le mien. « Porte-bonheur, hein ? » Un faible rire parvenait à trahir le silence au sein duquel je semblais plongé depuis déjà, quelques minutes. C'était bel et bien la première fois qu'on osait déballer de tels propos à l'intention de ma personne. Flatteur, en soi. Je ne pouvais qu'être flatté. « Je... » Fus bien vite coupé. Aussitôt, avais-je repris mes esprits, aussitôt, ce corps niqué contre le mien trouva refuge contre le sol au travers d’innombrables excuses. Comment résister ?



« Chut. Ce n'est rien, compris ? » Un geste tendre glissé à l'égard de ta personne, j'en venais à ébouriffer d'une manière enfantine cette chevelure si envoûtante tandis que j'osais ôter cette longue veste bleue afin de parvenir à la glisser sur tes épaules. « Non pas que je ne puisse pas apprécier cette tenue, mais. L'air s'est rafraîchi. » Ceci étant dit, je réajustais moi-même mes propres vêtements avant que nous ne puissions trouver refuge à l'extérieur. Optant comme simple lieu de destination : un café, non loin d'ici. Favorisant le calme et la tranquillité, très peu connus, mais fort agréable. Je m'y rendais, souvent. Assez souvent pour connaître la plus grande partie des employées travaillant en ces lieux, mais aussi, pour parvenir à entretenir une conversation plus amicale, que, professionnelle.

« Tiens, Jiro. Comme d'habitude ? » Ces propos soufflés, cette voix, je parviendrais à la reconnaître, sans conteste. Et c'est d'ailleurs, tout naturellement que j'osais détourner mon attention vers cette jeune femme usant de multiples stratagèmes afin de rendre ces tables auparavant utilisées, à nouveaux propres pour les clients qui allaient arriver, uns à un. Hochant la tête, un sourire planté contre mes lippes, j'ajoutais alors : « Mais, pas seulement. Je t'offre ce que tu souhaites, fais-toi donc plaisir. Et, ne te soucie pas du prix. » Détournant mon regard vers ta personne, c'est une main glissée contre l'une de tes épaules que je te poussais à rejoindre le comptoir afin de jeter un œil vers chaque produit et boissons proposées. Des choix, il y en avait pour tous les goûts.


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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Sam 12 Déc - 0:01
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You gave me strenght to fulfill my dream
ft. jirobbey&liu.



tenue + « Take a breath. Relax. »

Si j’ai honte de moi ? Oui, un peu. Jiro et moi ne sommes de toute évidence pas du même monde, quand je peux exprimer ma joie, il témoigne d’une certaine retenue. C’est ainsi. Il n’aura jamais les même réactions que moi et j’avais peur, dans mon élan de joie, de l’avoir brusqué ou qu’il me rappel avec une certaine froideur que nous n’étions pas assez complice pour ce genre de démonstration. J’avais du mal à me faire à l’idée qu’il soit simplement mon patron, parce qu’il représentait beaucoup plus pour moi. Mais je n’avais pas l’audace de l’appeler ami alors je continuais de penser à lui en tant que patron. Ça fera moins mal le jour où il décidera de ne plus exception à la règle. Je m’excuse alors platement, craignant d’avoir ruiné ce moment, mais le rouge de ses joues et son sourire que j’ai pu apercevoir me rassure autant que son geste affectueux. Une simple main qu’il passe dans mes cheveux et mon voilà aux anges. Je relève mon visage vers lui avec un sourire plus confiant, mais qui reste un brin désolé, et frissonne quand il me donne sa veste. Comment j’étais supposé résisté à ce genre d’invitation. « Des fois je me demande ce que je ferais sans vous. » Avouais-je sans détour en serrant son manteau contre moi, craignant de lui salir tout de même. Je rougis quelque peu à sa remarque, comprenant par-là que la vue de mon ventre dénudé ne lui déplaisait pas. Je mordillais ma lèvre inférieure et tentait tant bien que mal de détourner mes yeux de sa personne.
 
Je le suis en serrant son manteau qui me tient délicieusement chaud et qui porte l’odeur de son parfum que j’aime temps. Une odeur boisé qui lui donne un air plus sévère et plus attirant aussi. Je me garde bien de lui faire remarquer. Le suivant dans ce café qu’il semble bien connaitre, je regarde cette femme qui connait ses goûts en matière de café par cœur. Je me surprends à la jalouser sur ce point, mais qu’importe le temps me donnera l’occasion d’apprendre à le connaitre, et je sais … je sais qu’il me laissera le temps pour ça … être ami ? Nous deux ? Vraiment ? Parfois je l’espérais. J’aurais dû déjà penser à mon audition de classique, j’aurais m’inquiéter de cette future épreuve ... mais sa simple présence me retournait l’esprit. Sa main sur mon épaule je souriais à la serveuse en regardant le menu qui s’offrait à moi. Je grimaçais à la composition des plats et malgré les images appétissantes qui s’offraient à moi je finis par lui dire «  Un simple jus d’orange et … » j’aimerais manger un de ses gâteaux mais ils sont tous au lactose, ou à l’arachide et j’en suis allergique. Soupirant je mordille ma lèvre avant de me rabattre sur une salade de fruit dans une moue déçue. « Une salade de fruit s’il vous plait … » laissant le soin à la serveuse de préparer ma commande je me tourne vers Jiro et préfère lui expliquer avant qu’il ne me prenne pour une anorexique complexée. « Je suis allergique à beaucoup d’aliment, surtout le lactose donc tous ces gâteaux je ne peux pas les manger … et j’évite quand je ne connais pas la composition du gâteau. Je ne voudrais pas finir avec un œdème à l’hôpital le jour où je peux enfin réussir mon rêve. » Riais-je doucement.
 
Gênant la personne derrière moi qui voulait voir ce que la vitrine devant moi offrait j’aurais pu me décaler en arrière et lui laisser la place qu’elle voulait, mais je préférais me rapprocher de Jiro. Attrapant son bras je laisse cet homme me pousser légèrement en me collant au jeune chinois l’air de rien. Je pose ma joue sur son épaule et fixe la serveuse qui fait des allers retours pour préparer nos deux commandes. « J’ai du mal à réaliser que j’ai réussi mon épreuve de ce matin … » murmurais-je avec un sourire comblé. Relevant ma tête vers lui, et me décalant un peu plus à cause de l’homme derrière moi qui me poussait encore je posais mon menton sur l’épaule du chinois et murmura pudiquement « Merci beaucoup pour ton soutien. Il est vraiment important pour moi … alors merci. » Je lui offre un sourire doux bien vite gâché par cet homme qui, penché vers la vitrine, me pousse de ses fesses. Maladroitement en coréen je m’adresse à lui « Excusez-moi monsieur … vous pouvez attendre que ce soit votre tour pour regarder les gâteaux ? Vous me poussez et ça me démange. » Je restais polie même si je me suis trompée de mot sur le fin. L’homme ricane et me fixe «  Démange ? Si ca vous démange faut vous gratter ! » Fronçant les sourcils je ne comprends pas cette allusion et lève mon regard vers Jiro en secouant la tête d’incompréhension. Cet homme n’a pas l’air méchant, mais il se croit surtout tout permis. 
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Sam 12 Déc - 0:39
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Observant avec attention tes réactions à l'égard de chaque produit proposé, je fus quelque peu... Surpris concernant tes choix. Au travers d'un premier avis irréfléchi, j'osais croire que tu étais – toi aussi – de ces jeunes femmes qui osaient faire attention face à chaque aliment et liquide nourricier qui parviendrait à rejoindre votre organisme. Ce type de jeunes femmes si détestables. Oui, ce type de jeunes femmes qui osent faire attention à tout, et ce, même au détail le plus insignifiant qu'il soit. Ce qui, en soi, aura très certainement le don de nous faire sorti de vos gonds. Ces jeunes femmes, qui, par la même occasion... Ne possède – pour la plupart – pas le véritable besoin de réaliser de telles idioties. Et, bien heureusement pour moi, ces doutes furent rapidement dissipés au travers de ces propos. Une énième confession que me permettais d'en apprendre davantage à l'égard de ta personne. N'ayant aucunement pensé à ce simple fait, je me retrouvais quelque peu stupide face à cette situation. Moi qui pensais à mal, voilà que la seule et unique raison de ces choix se résumaient à un seul et unique mot : « Allergies ». C'est donc, tout naturellement, qu'un doux ricanement trahissait mon état d'esprit. Une douce gêne, mélangée à l'amusement. « Voilà enfin certaines faiblesses, je suis rassuré. Tu n'es pas une femme parfaite sur tous les points, c'est plus... Intéressant. » Inévitablement, les personnes considérées comme étant « parfaites » à proprement parler ne sont que pur fiction ou idioties de nos esprits. La perfection n'existe aucunement, elle n'est que fruit de notre imagination face à des images renvoyées de la société à l'égard de nos propres idées. La perfection serait belle et bien ennuyante si celle-ci existait véritablement et je ne pouvais que dénigrer l’existence de celle-ci, hâtivement. Voici donc, la raison de mes propos.


« Permets-moi d'ajouter, que, j'avais confiance en toi depuis le jour où tu as osé me montrer ce simple bout de papier concernant cette compétition. Ne jamais douter de toi, laisse les autres s'occuper de ce travail pénible. » Ces propos énoncés au travers de cette langue que nous ne connaissions qu'entre nous afin de n'être guère interrompu, ou bien même, écouté au travers d'une oreille curieuse à l'égard de cette discussion. Être élevé au travers d'une culture différente pouvait parfois avoir des avantages, au final. Et c'est bien évidemment au travers de ce dialecte que j'osais énoncer des propos peu convenables à l'égard de cet homme qui osait se croire tout... Permis. Agir comme bon lui semble-t-il sans véritablement penser aux conséquences de ses actes. Son postérieur prônant sous mon regard, il est vrai que cette simple et unique vision me répugnait au plus haut point et je ne pouvais que, le signifier au travers d'énièmes propos : « Par pitié. Je préférerais devenir aveugle plutôt que de devoir subir ce calvaire une seconde de plus. » Ces paroles soufflées au travers d'un murmure, ce n'est que lorsque celui-ci osait se moquer ouvertement de ta personne que j'osais prendre la situation en main.

Arborant cet air froid et sérieux que j'affectionnais tant, c'est au travers de plusieurs étapes que j'agissais : premièrement, repousser ton être afin de parvenir à « cacher » tout juste derrière cette massive carrure que pouvait être ma personne en comparaison à la tienne. Deuxièmement, m'approcher de cet homme. Une main glissée contre l'une de ces épaules tandis que j'y affligeait une douce pression. Et enfin, troisièmement : se contenter de peu afin de faire réagir cette simple victime. « Vous savez, les rigolos comme vous ne m'amusent guère. Des excuses suffiront très cher. » Ajoutant à cela, un doux sourire qui s'en voulait des plus ironiques qu'il soit. Celui-ci signifiant à l'évidence : « Compris ? » À l'égard de ce simple inconnu.

Le respect à l'égard de la gent féminine avait toujours été, d'après moi, une règle à de ne pas transgresser. C'était inévitable, pour moi, de réagir de la sorte face à un tel comportement.

C'est d'ailleurs, au travers de cette légère altercation que notre commande fut servie. Un clin d’œil glissé à l'intention de cette jeune femme concernant la situation actuelle, elle comprit bien vite où je voulais en venir. L'évitant, ainsi, de se mêler à celle-ci, il se contentait d'encaisser le coût total de cette commande avant que ce plateau peu garni ne puisse trouver refuge au creux de mes mains. Cherchant du regard cette place habituelle que j'avais pris comme cible depuis le premier jour où je posé les pieds en ces lieux, j'avais eu la mauvaise habitude de toujours choisir celle-ci, accompagné, ou non, qu'importe.



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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | 
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