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J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥

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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Sam 12 Déc - 3:31
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You gave me strenght to fulfill my dream
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tenue + « Take a breath. Relax. »


En plus d’être jolie il avait osé sous entendre que j’étais une femme parfaite. Et si ça pouvait l’agacer, de me savoir avec de fortes allergies, semblaient changer la donne et m’assuraient d’être intéressante à ses yeux. Était ce un nouveau compliment déguisé ? Je ne pouvais que rougir de l’entendre parler de moi ainsi. C’était bien trop gentil pour que ça puisse être vraie. Je n’ai rien d’une femme parfaite. Au-delà de mes simples allergies, j’ai bien plus de défaut qu’il n’y paraît et que je m’efforce de cacher. Levant mon regard vers lui je rougis un instant et le fixe avec un sourire doux qui trahis ma gêne. C’était trop pour le petit bout de femme que j’étais. Mais venant de lui c’était les plus belles paroles qui puisse me faire. Doucement chevalier où je risque de ne pas résister longtemps au charme que tu dégages et je serais l’idiote de l’histoire qui est séduite par quelques belles paroles et des mots bien trouvés. Quand à ses gestes et son sourire, ça fait un moment qu’ils me réchauffent le cœur.  Mais je ne veux pas être cette petite chinoise d’origine qui débarque à Séoul et qui n’a ne pas avoir assez de force pour lutter entre ce beau et riche héritier. Pourtant à mes yeux il était loin de n’être que ça. Il était bien plus,  le genre d’homme avec des valeurs et des qualités qui avait, à mes yeux, bien plus d’importance que de l’argent. Alors Jiro pouvait être héritier s’il le voulait … celui qui me plaisait c’était ce vendeur de luxe qui se faufilait hors du boulot pour venir m’encourager à mon audition. 

Mais on n’en était pas là.  Il me plaisait mais je n’avais rien à dire. Il était avant tout mon patron et … peut être un ami. En tout cas à cet instant il arborait son armure de chevalier. Je restais cachée derrière lui a observer la scène. Je souriait de coin, approuvant sa douceur et sa classe folle quand il remettait cet homme a sa place sans aucune bavure. Élégant et raffiné. C’était là la seule manière de remettre un homme en place et lui faire comprendre son erreur. Soulagée de voir que cet homme n’allait pas faire de scandale, ce qui me mettait le plus souvent mal à l’aise, je suivis rapidement Hiroshima,  qui, le plateau en main rejoignis une table qu’il semblait aimer. Je regardais autour de nous mon sac de sport sur l’épaule et trouvais cette table suffisamment isolée pour être tranquille mais assez bien placée pour offrir une jolie vue sur l’ensemble du café. «  Je ne suis jamais venue ici.  Mais l’endroit me paraît accueillant et agréable » la compagnie de sa personne a un rôle primordial j’imagine. Je souris avant de retirer son manteau que je plis soigneusement avant de le poser sur mes genoux. Au vu de sa longueur je crains qu’il ne s’abîme s’il traîne au sol. Je prends place à la table et hisse la chaise correctement. Je pose devant lui son café et son gâteau avant de me saisir de mon jus d’orange et de ma salade de fruit. 

«  votre gâteau à l’air délicieux. » lâchais-je avec envie. « Je l’aurais bien goûté mais je préfère prévenir que guérir.  Surtout aujourd’hui » ajoutais-je avec un petit rire. Buvant une gorgée de ce jus de fruit fraîchement pressé j’ai encore du mal à réaliser que je vais pouvoir passer le second tour. Je levais mon regard vers Jiro avec une certaine complicité en lançant d’une voix conquise «  j’ai réussi le premier tour … c’est quand même une grosse victoire pour moi. Je suis sûrement trop optimiste ou le genre de femme a me contenter d’un pas comme une victoire mais j’ai envie d’être fière de mon parcours et je sais que des centaines de jeunes filles et de jeunes garçons vont être éconduit à la fin de ce premier tour. Alors en soit c’est déjà une victoire que je sois passé aussi … facilement ? J’ai vraiment tout donné pour cette audition et celle de classique … » me voilà à stresser à nouveau. Et j’avais la désagréable impression de me justifier quant à ma présence dans cette audition.  Je secouais la tête pour ne pas avoir à y penser et lâcha un soupire qui se voulait motivant. «  Chaque chose en son temps ! » puis le regardant en déposant mon menton dans le creux de ma paumé je plissais mes yeux pour lui demander taquine «  alors comme ça je suis une femme presque parfaite à tes yeux ? » est ce que c’est c qu’on appelait flirter ?  Je n’étais pas sûre de moi mais ça me plaisait bien. «  Oh regarde ! Il neige ! » m’exclamais je toujours aussi radieuse en voyant la neige glisser du ciel. Ça me donnait quelques frissons à cause du froid mais je la regardais quelques peu émerveillés. J’apprécie chaque beauté de ce monde. C’est peut être en ça que je puise ma force pour avancer ? Penchée vers la fenêtre je fixe la rue avec un sourire doux. Je trouve ça toujours aussi beau.
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Sam 12 Déc - 14:12
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tenue + « rhythm ta. »


Possédant, malgré tout, une certaine difficulté concernant l'adaptation à utiliser cette deuxième personne du singulier lorsque je m'adressais à l'égard de ta personne, je jonglais psychologiquement entre mes idées préconçues et ce doux renouveau. Qui, sans conteste, me compliquais très légèrement la tache. Je m'offrais de multiples concernant mes agissements et je ne possédais guère la réponse à celles-ci, bien au contraire. Je me contentais d'afficher cette mine naïve, hausser les épaules et répliquer à ma propre conscience qu'ainsi semblait se dérouler la situation. Idiot, ne suis-je pas ? Si j'avais pu me le permettre, un léger ricanement se serait permis de traverser mes lippes suite à cette simple réflexion. Je doute d'être le seul homme, sur cette planète, à réfléchir ouvertement en compagnie de sa propre conscience, mais, cela restait malgré tout un fait quelque peu... Étrange. Je l'avouais moi-même, je trouvais cela véritablement dérangeant, et pourtant, je me retrouvais à agir d'une manière similaire à celle-ci bien trop souvent. Peut-être devrais-je consulter. Prendre conscience que tout ceci n'est que pure folie psychologique. Tout naturellement, je balayais ces idées noires de mon esprit au travers d'une gorgée de ce café que je me permis d'ingurgiter fort rapidement. Qu'importe la chaleur de ce liquide. J'avalais sans fléchir. « C'est l'un de mes endroits fétiches. Je m'y rends, la plupart du temps, lorsque mon travail prend fin aux environs de midi, et deux. Ils ont pris, eux aussi, l'habitude de m'y voir. La plupart du temps. » Un doux sourire accompagnait ces propos tandis que j'osais balayer la pièce du regard, encouragent alors, à distance cette jeune femme qui semblait submerger par une horde de clients qui semblait faire irruption en ces lieux. La compétition avait, apparemment, rendu les cafés et les restaurations des alentours plus... Animés et bondé qu'en habitude.


« Pause, Liu. Ce temps libre à été offert, ce n'est pas pour rien. Me trompe-je ? Ton esprit est bien trop embué de ces idées pour que tu tiennes à nouveau ce discours. Le plus important concerne uniquement le fait que les portes de la deuxième épreuve te sont ouvert. Il n'y a pas de hasard, uniquement des rendez-vous, comme dirait un grand écrivain. Confiance, perspicacité. Je serais là, je resterais là. Jusqu'à pas d'heure, s'il le faut. » Coupé au travers de cet élan verbal, voilà que ces folies hivernales prenaient de nouveau le dessus sur la situation, laissant ainsi, place à ce manteau d'hiver. Ces flocons dégringolant du ciel me laissaient entrevoir un sentiment quelque peu désagréable. Certes, j'appréciais la fraîcheur de ces derniers jours, j'appréciais ces instants où je me contentais de me glisser au creux de ma literie afin de trouver refuge au creux de cette chaleur ambiante, ou encore, cette nuit qui pointait le bout de son nez bien plus tôt. Mais, la neige. C'était une tout autre histoire. Pour moi, il n'avait jamais rien signifié de... Bon. Je suppose.


Et pourtant, je me retrouvais à observer celle-ci d'un regard enjoué. Ce sourire que tu affichais semblait être communicatif et je ne pouvais en aucun cas dénigrer le simple fait que, cet air enfantin scotché à ton faciès était adorable. « La femme parfait n'existe pas, Liu. Mais je dois bien avouer remarquer bien plus rapidement les mauvais côtés d'une personnes qui daigne se tenir à mes côtés. Vous êtes très certainement l'une des exceptions à la règle. D'ailleurs... Mon avis est-il si intéressant ? Je suis un homme compliqué, en tous point. Plus, tu parviendra à en apprendre sur ma personne, plus, l’incompréhension se dessinera au creux de ton esprit. » C'est un fait irrévocable.


Et c'est tout naturellement que je me ravisais d'en ajouter d'avantage à cela. Cuillère au creux de l'une de mes mains, je me contentais d'engloutir plusieurs parts de se met sucré et chocolaté préparé il y a quelques heures de cela afin de sustenter convenablement ma faiblesse à l'égard de ces multiples pâtisseries. « Je tiens à ajouter que, je ne suis pas du genre à jouer aux boules-de-neige, interdit. » J'imaginais déjà la situation issue des plus grandes réalisations romantiques hollywoodienne et je ne peux en aucun cas apprécier des moments similaires à ceux-ci, bien au contraire. Courir tel un enfant au creux de cette poudre blanche, m'y jeter à corps perdu, fuir et jouer avec... Très peu pour moi.


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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Sam 12 Déc - 19:12
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Il n’y a pas de hasard, uniquement des rendez-vous ? Cette idée me plait bien. Savoir se présenter là où on nous attend, et là où on ne nous attend pas. Savoir juste se trouver au bon endroit au bon moment. Et on m’attendait à 17h, avec mon audace, ma technique et ma passion. On m’attendait et je savais que je serais là. Pour les satisfaire, tous, et moi la première. Rassurée que Jiro puisse rester jusqu’à la fin je lui lançais un regard brillant. Reportant mon attention sur les flocons qui tombaient j’espérais pouvoir émerveiller le  jury avec autant d’importance. J’avais eu la meilleure professeure de danse classique qui puisse exister, et qu’elle soit à la retraite, qu’elle soit vieille ne faisait rien. Elle m’avait tout apprit. Comment coudre mes pointes, comment les casser aussi, comment entretenir mon tutu, et le faire tenir sans utiliser une tonne de laque. Mes affaires étaient d’ailleurs au fond de mon sac et n’attendait que moi j’avais encore du temps devant moi avant de les enfiler. Je préférais les mettre plus tard pour être sûre de ne rien abîmée. Et puis de toute façon j’aurais eu une allure bien étrange au milieu de ce café. Autour de moi je pouvais apercevoir quelques candidates portant un numéro similaire au mien. Elles buvaient un café, lisait un livre, cherchait comme moi le moyen d’oublier.
 
Mais j’avais une chose qu’elle n’avait pas, quelque chose de bien précieux, quelqu’un plutôt. Un soutien sans faille. Je posais mon regard sur Jiro alors qu’il m’annonçait avec son air presque sévère mais décontracté que la femme parfaite n’existe pas et qu’il est un homme compliqué, ça je n’en doute pas. Souriant amusée j’hausse les épaules « Satisfaire quelqu’un de compliqué est déjà en soit une réussite. » Et si son avis était intéressant ? Oui, depuis quelques jours, bien plus que je ne l’aurais imaginé. Je passais une main dans mes cheveux pour me rendre compte que j’avais toujours ma queue de cheval sauvage. Je retirais rapidement l’élastique pour libérer ma tignasse blonde et la divisa pour qu’elle encadre délicatement mon visage. « Et je suis patiente, ça ne me fait pas peur de tenter de déchiffrer l’énigme Zhang Jiro » ajoutais-je d’une voix joueuse. La neige tombait avec un peu plus d’audace et elle ne tarda pas à couvrir rapidement la rue d’un voile blanc. Je l’enviais avec son café chaud. J’avais froid mine de rien. Me penchant, j’attrapais le sweat à capuche que j’avais dans mon sac et l’enfila rapidement. Je n’étais peut-être pas sous mon jour le plus glamour mais j’étais parée contre le froid. Buvant une gorgée de mon jus d’orange, je me mis à dévorer quelques fruits, avant de rire légèrement. « Quelle dommage ! » le taquinais-je  « Moi qui nous voyait déjà jouer dans la neige comme deux enfants. » C’est vrai, c’était même romantique, si on oubliait le froid qu’on attrapait toujours dans ces moments-là.
 
Je lui lançais un regard taquin en jouant un instant avec mes cheveux. C’était plus fort que moi, j’essayais de ne pas penser aux auditions de tout à l’heure mais un rien me ramenais à ce que je devais présenter. Je continuais de regarder au dehors avant de me rapprocher de lui doucement pour glisser mes mains gelées autour de sa tasse bien remplie de café brûlant. J’enroulais délicatement mes doigts en levant un regard qui ne pourrait le faire céder à mes envies « Tu me prête la chaleur de ta tasse un peu. » souriais-je avec douceur, les yeux tout aussi doux. « J’ai les mains froides. » ajoutais-je simplement en savourant la chaleur de sa tasse tout en tentant de couvrir le dos de ma main tout aussi froid. Maladroitement j’essayais de les couvrir de mes manches sans réel succès. Tant pis, je devrais me rendre à l’évidence et n’avoir que la paume de mes mains au chaud. Puis, pour ne pas priver Jiro de son café je soulevais la tasse amusée pour la porter à ses lèvres « Tiens, tu en veux ? Je t’aide. » Riais-je doucement. « Mon grand-père fabriquait des boules de Noël à retourner, celles remplies d’eau. Il faisait toujours des décors magnifiques et il m’impressionnait toujours dans sa fabrication. J’en ai toute une collection chez moi. Il m’a fait une danseuse classique qui tourne sous la neige. C’était le roi pour ça. Alors j’ai envie de me dire que cette neige me portera bonheur. » C’est très superstitieux mais c’est une façon de penser à mon grand-père qui nous a quitté trop tôt. J’ai toujours les mains logées sur sa tasse et promis, dans quelques minutes je vais m’en détacher. 
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Sam 12 Déc - 20:59
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Une énième gorgée de café, une énième part de gâteau engloutit tandis que mon regard poursuivis avec attention ce qu'il se trimait en ces lieux. Aussi bien, à l'intérieur, qu'à l'extérieur de celui-ci. Le tout, absorbé par chacun des propos que tu osais tenir à l'égard de ma personne. Et ce, tandis que je réagissais à ma façon : ricanements, hochements de tête, et bien plus encore. Je devenais plus... Expressif, d'un point de vu réfléchis à l'intention de ma propre personne. « L'énigme Zhang Jiro, n'a, jusqu'à présent... Jamais été résolue. Et cela ne semble aucunement s'arranger au fil des années. Il y a du travail, Liu. » Non, je ne tentais pas de te dissuader d'essayer d'en découvrir d'avantage sur ma personne, je te prévenais simplement. Et ce, concernant l'idée que cette tache ne serait aucunement des plus simple qu'il soit. Bien au contraire. Moi-même, parfois, j'avais un certain mal à comprendre mes réactions et mes actes, alors... Un léger soupir traversait mes lippes tandis que je parvenais à balayer ma chevelure vers l'arrière de mon crâne. Lascivement, mon corps se laissait aller contre cette chaise sur laquelle je me trouvais, croisant alors, mes jambes tout en restant stoïque face à ta demande concernant l'idée d'obtenir la chaleur offerte par ce café que j'avais pris soin de quémander. Il est vrai que les femmes semblaient être des êtres fragiles lorsque ce temps hivernal osait pointer le bout de son nez. Que ce soit, au travers du temps, que cette fraîcheur ambiante, mais aussi, au travers de ce qu'il se trimait en cette saison. Devrais-je, à mon tour, m'occuper de ces curiosités concernant l'idée qu'au vingt-cinq décembre, vous vous devez d'offrir des présents aux personnes qui comptent véritablement pour vous ? Cela demandait réflexion, et ce ne semblait être ni le lieu, ni le moment, pour.

« J'aimerais pouvoir vous dire que nous jouerons tels des enfants dans la neige, criant et courant jusqu'à se retrouver à bout de souffle, mais, malheureusement, c'est au-delà de mes compétences et de mes désirs. Je suis bien trop vieux pour cela, après tout... » Une taquinerie à l'égard de ma propre personne. Une soudaine auto-dérision qui s'en voulait tout aussi bien véridique. Un homme âgé de vingt-six ans tel que moi n'avait jamais eu la possibilité de jouer naïvement avec cette poudre blanchâtre et je doute que l'instant présent puisse être l'instant propice à de telles actions. Inévitablement, je ne goûterais jamais « à ce simple bonheur » qu'affectionnent tant ces enfants qui semblent trouver un véritable intérêt à cette période de l'année. Peut-être suis-je un homme bien trop terre-à-terre pour parvenir à discerner la joie qui s’immisce au sein de celle-ci, mais qu'importe.

Et c'est, bien vite, que tu parvenais à me faire reposer les pieds sur terre. Quittant mes propres pensées, cette tasse à café présentée contre mes lippes, je fus quelque peu surpris de par cet élan de générosité et, guère habitué à cela, je ne pue qu'observer d'un regard surpris cette situation. Que pouvais-je bien répondre à cela ? Cet air candide scotché à ton faciès ne pouvait que, me pousser à être attendris, et pourtant. Je me ravisais d'accepter une telle « invitation ».

« Mademoiselle Min, votre famille m'intrigue de plus, en plus, voyez-vous. » Le retour du vouvoiement, voilà que les mauvaises habitudes faisaient de nouveau apparition. Moi aussi, moi aussi, j'aurais apprécié discuter aussi simplement des multiples aspects de ma propre famille, mais, en avais-je vraiment le droit ? Et surtout, que dire ? Je ne possédais, en ma mémoire, que de simples faits aussi détestables les uns, que les autres, concernant cet homme qui s'est permis de m'offrir la vie. Contrairement à cette femme. Mais, connaissais-je vraiment de celle-ci ? Mis à part son amour incontestable à l'égard des arts de la scène... Rien, ou tout du moins... Pratiquement rien. « Ah. Suis-je bête... J'aurais dû prévenir un membre de ma famille pour cette compétition, je suis sûr qu'elle se serait fait une joie de m'accompagner et de t'encourager. Mais aussi, de jeter un œil avertis sur la compétition en elle-même. Quel dommage. » Frappant vulgairement l'une de mes cuisses, je me maudissais de ne pas y avoir pensé auparavant. Une si belle occasion, je venais de la réduire à néant sans y avoir véritablement pensé. Quel idiot pouvais-je bien faire là.

« Je suis sûr qu'il y aura une prochaine fois. N'est-ce pas ? » Un fin sourire ponctuait ces propos tandis que je me redressais peu à peu, avant que je ne puisse m'emparer de nouveau de cette veste de couleur bleue ayant trouvé refuge contre tes cuisses, farfouillant alors, aux creux des poches de celles-ci cette paire de gants que j'avais décidé d'emporter, d'une manière prévoyante, très certainement.

« Cadeau, ce sera plus utile que ma pauvre tasse de café. »

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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Lun 14 Déc - 18:59
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Il y a du travail ? C’était loin de me faire peur. Bien au contraire et plus il m’assurait que c’était difficile et plus j’avais envie d’apprendre à le connaître. Qui était il vraiment ?  D’où venait il ? A quoi rêvait il ? Quel était son quotidien ? Quelle réaction pouvait il avoir dans ses relations. Ses valeurs. Ses envies. Son passé.  Son présent.  Tout autant de secrets que je voulais discerner. Le voir évoluer en compagnie de ses proches. C’était sûrement la que je pouvais déceler quelques parties de son caractères. Je ne pouvais que l’imaginer en homme toux et prévenant mais qui gardait un certain contrôle et qui demande doit en échange quelques. .. conditions. Savoir respecter ses règles quand il acceptait d’en faire des exceptions. L’exception à la règle. Je souris à cette pensée et m’y perd un peu plus. Je souris en coin quand il me parle de la neige. A-t-il perdu son âme d’enfant ? A-t-il seulement eut cette envie, un jour, de courir dans les rues et se rouler dans la neige ? J’aimerais savoir quel genre d'enfant il pouvait être. Malicieux ? Capricieux ?  Joueur ? Réservé ?  La tête dans les bouquins ? A ne pas douter de son intelligence précoce. Ni frère ni sœur avec qui faire les 400 coups. Je l’imaginais mal jouer avec des poupées ou à la marelle. A quoi pouvait il s’adonner pour passer le temps ?  Être héritier devait comporter son lot de dur labeur. Malgré moi je n'arrivais pas a visualiser une enfance remplie de rire et de bruits de pas de courses. J’espérais toutefois me tromper. Ce visage ne pouvait pas être aussi sérieux depuis tout jeune et ce sourire qu'il m'offre parfois,  devrait ourler ses lèvres plus souvent. « Ajhussi !» me moquais-je amusée. 
Surprise de le voir se reculer quand je lui tends la tasse mon visage change d’expression.  Mes yeux papillonne quelques secondes à ses mots. Mademoiselle Min ? Liu ne met plus assez de distance entre lui et moi ? Votre ? On repasse au vouvoiement. Je rougi gêné mais pas de la bonne façon.  Je détourne le regard et repose doucement sa tasse.  Je suis stupide. Bien sûr que je suis allée trop loin.  Je me croyais tout permis ? Pour quelques beaux sourires et quelques efforts de sa part ?  Je ne devais pas oublier ou était ma place. J’affichais un sourire gêné mais polie et haussa les épaules «  J’ai une famille qui aime le travail manuel et qui n’a pas peur de bosser. » souriais je avec une pointe de fierté. « Vous pensez à quel membre de votre famille ? » je reprenais aussi le vouvoiement pour lui montrer que j’avais compris la limite qu’il voulait imposer si je ne me trompais pas. Je me montrais plus réservée sans trop savoir sur quel pied danser.  Je le laissais farfouiller je ne sais quand dans son manteau et ma saisie des gants qu’il me tendait. Cadeau ? J’avais peur de mal comprendre alors je me contentais de les attraper en rougissant. «  Merci beaucoup » je tricotage le cuir doublé d’une fourrure qui m’avait l’air si moelleuse. Je les enfilant avant de rire. Ils étaient beaucoup trop grand pour moi mais c’était si chaud que je n’en fis pas fit. «  J’ai des mains de géantes maintenant » je tapotant ma joue du bout des piges et écrasa le bout vide du gant.
 Je m’en défis pour ne pas les abîmer et attrapa mes pointes de couleur rouge et mon matériel de couture. « Ça ne vous dérange pas si je fais quelques retouches aux coutures de mes chaussons ? J’ai peur que le lacet ne craque pendant mon audition. » je souris et avec des gestes gracieux je sors le fils et l’aiguille que j’enfile rapidement.  Je mets à coudre concentré tout en vérifiant la cassure de mes chaussons. « les danseuses d’avant.  Je parle de celle d’il y a 20 ans dansais parfois avec des morceaux de steak dans leur chaussons pour ne pas souffrir en portant les pointes. J’ai mis longtemps avant de m’habituer à la douleur que sa causait. Mais j’ai fini par m’y faire. C’est toujours difficile de rester percher sur ses engin de torture pendant des heures et des heures. » je lâche un sourire pourtant comblé  « Votre mère pourra vous le dire j’en suis certaine » je surprends le regard de la danseuse sur moi et lui sourit, peu encline à rentrer dans ce jeu de haine puisque nous étions compétitrice. Je voulais même partager, pourquoi pas nos expériences mais vu son expression blasé et son retour qu’elle détourne je crois qu’elle ne partage pas mon avis. Je lève les yeux au ciel et tourne mon regard vers Jiro. «  Ce qui manque au monde de la danse c’est la passion et l’entraide. C’est un monde dur et sans pitié. » un monde qui ne me ressemblait pas. C’était sûrement pour cette raison qu’il ne m’avait pas encore totalement ouvert ses portes. J’étais douée mais trop humaine pour ça.  Je crois.
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Lun 14 Déc - 21:19
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À quel membre de ma famille osais-je penser ? Inévitablement, un fin sourire s'emparait de mes lippes à la simple et unique image à laquelle renvoyais ces propos. Cette femme que j'affectionnais tant. Oui, cette femme emprisonnée dans cette tendre cage dorée s'offrant la liberté de m’envoyer chaque semaine ces mots doux écrits à l'encre sur cette page de couleur blanchâtre, le tout orné de multiples détails afin de sustenter son désir féminin de rendre l'aspect aussi « parfait » qu'elle n'aurait pu l'avoir imaginé au sein de son esprit. Tout naturellement, je me ravisais du moindre commentaire, ne tarissant pas d'éloges à l'égard de cette personne au sein de mon esprit, je me contentais de répliquer avec une certaine simplicité : « Ma mère, Liu, ma mère. » Aussitôt, ces paroles énoncées, aussitôt, ingurgitais-je une énième gorgée du contenu de cette tasse en porcelaine avant que je ne puisse me permettre de t'observer avec attention. Ce qui que tu comptais, ou, souhaitais faire ne me dérangeais guère... Bien au contraire, cela m'offrirait un court instant de « répit » concernant l'idée de devoir – à nouveau – répondre à des questionnements à l'intention de ma personne. Cette femme dont j'avais mentionné l’identité à de multiples reprises, déjà, devait très certainement inciter ta curiosité à vouloir en connaître bien plus que je n'avais pu en avoir divulgué. « Faîtes donc, faîtes donc. J’apprécie vous voir si sérieuse concernant votre travail, vous savez. C'est assez amusant, pour moi, de voir que je ne suis pas le seul homme à m'acharner au travail. »


Une douce confession et c'est finalement les bras croisés contre mon torse que j'observais avec attention ce qu'il se trimait en l'instant présent. Le tout, accompagné par de vagues regards détournés à l'intention de ce qu'il nous entourait. Aussi bien, les membres du personnel travaillant en ces lieux, que, les simples clients. La plupart, portant cette même étiquette. Scotchée contre l'un de leurs vêtements, ils affichaient tous cette mine désespérée, mais tout aussi fatiguée que... Déterminée. Impressionnant, en soi. « Ma mère n'a jamais eu la chance de réaliser ses désirs concernant les arts du spectacle, mon père n'y trouvant aucun intérêt, ce fut rapidement une interdiction à ne pas transgresser. J'en suis désolé, mais elle ne pourra pas répondre à vos attentes sur ce point-là, ahah. » Un ricanement. Aussi faux, que, communicatif concernant mon état d'esprit. Pourquoi diable avoir joué la carte de la franchise ? Je me maudissais intérieurement, pensant – rapidement – qu'un jugement se ferrait à l'égard de ma propre famille. Qui, peu à peu, devait perdre en crédibilité et admiration... Lorsque j'osais ouvrir la bouche. Non, elle ne mérite en aucun cas l'admiration d'un quelconque individu, et encore moins, la tienne. Inutile.

Je me ravisais de tout commentaire par peur de créer ma propre tombe concernant ce sujet, me contentant alors, de me redresser avant que je ne puisse mettre la main sur ce paquet cartonné résidant au creux de l'une des poches se trouvant au sein de ce pantalon de couleur noirâtre que je portais. « Ce monde n'est pas si différent de celui au sein duquel nous vivons actuellement, vous savez. Vous m'accompagnez ? » Une cigarette plantée au creux de mes lippes, manteau enfilé, vêtements convenablement remis en place, une main tendue à l'égard de ta personne, l'extérieur semblait nous attendre. Une heure nous séparait encore de cette nouvelle épreuve et je souhaitais – pour la dernière fois – de cette après-midi, profiter de cette drogue douce avant que je ne puisse être rongé par l'attente et ce doux sentiment de stress à l'égard des résultats de cette compétition.

J'engageais, bien évidemment, le pas vers l'extérieur tout en incitant l'une des employées à devoir porter un regard concernant ces multiples affaires laissées sur cette table que nous occupions. « Je propose que nous profitions de ces dernières minutes avant de rejoindre l'école. Histoire de parvenir à ressembler votre esprit, vos idées, et votre courage. N'est-ce pas ? » Une question qui n'en était pas une, au final. Un simple questionnement rhétorique qui s'en voulait insistant sur l'idée de devoir à nouveau se rendre au sein de ces lieux.

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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Mar 15 Déc - 18:25
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tenue + « Take a breath. Relax. »
Il me parlait si souvent de sa mère sans même s’en rendre compte, je trouvais ça touchant. Il semblait avoir lié un lien avec elle très fort et important, le genre de lien qu’on n’oublie jamais. Comment pourrait-on oublier sa mère ? Si sa mère se présentait à l’une de mes auditions je dois avouer que le stress serait à son comble. Je ne connaissais rien d’elle, si ce n’est son goût prononcé pour les arts de la scène et qu’elle avait enfanté un homme charmant. Je ne connaissais pas son niveau de critique mais elle paraissait être au-dessus de tout selon l’expression de Jiro quand il en parlait. Mais il doit poser sa mère sur un piédestal tout comme je pose mes parents plus haut que les gens normaux. Nos parents sont toujours les plus fort. Sa mère ne ferait pas exception. Je me demandais quel genre d’homme pouvait être son père, il n’en parlait que peu souvent. Je souris avec douceur à sa remarque alors que je me suis mise à coudre mes chaussons. « La travail il n’y a que ça de vrai pour que les choses soient bien faites. » assurais-je amusée de voir que nous avions la même vision des choses. C’est fou, j’avais l’impression qu’on pouvait être aussi différent que semblable. Alors que j’étais concentré sur mon aiguille et mon fil qui serrait un peu plus les rubans de mon chausson, je levais la tête surprise quand il me parla de son père.
 
Autoritaire et surement exigent. Ce père semblait être le genre d’homme aux idées bien arrêtées qui ne voyait les arts que comme une distraction qui n’apportaient rien de concret. Je plaignais intérieurement cette femme qui avait dû mettre de côté ce qu’elle aimait pour satisfaire cet homme. Je ne voulais pas juger mais je me mettais quelques secondes à la place de cette femme et je me demande comment je pourrais le vivre si mon futur mari me privait de ce que j’aimais le plus ? Peut-être que la mère ne considérait pas ça comme la chose la plus importante pour elle, mais ça a dû être dur dans tous les cas. Je ne sais pas si je serais capable de rester avec un homme qui me coupe les ailes ainsi. Je finissais mon chausson en l’écoutant et le regard surpris quand il me proposa de l’accompagner. « Où ? » demandais-je prise de cours. Je le voyais se lever, s’habiller chaudement mais laisser le reste de ses affaires sur la table. Je posais alors mes chaussons et me saisit de cette main qu’il me tendait pour me mettre debout. Enfilant ma veste et attachant mes cheveux en un chignon lâche je le suis rapidement dehors. J’enroule mon écharpe autour de mon cou et frissonne au vent qui s’est vivement rafraichi.
 
« J’approuve ! » souriais-je en tentant de ne pas laisser le stress m’envahir. Je souriais en faisant un pas dans la rue pour fixer le ciel et pencher la tête en arrière, plantée dans mon petit coin pour sentir les flocons de neige léger venir fondre sur ma joue délicieusement. Ça chatouillait et ça rafraichissait mes joues brûlantes. Je souriais bien heureuse, oubliant tout ce que je devais affronter, laissant la douceur de la neige m’envahir. Le froid pouvait tellement rebuter et pourtant. C’était si doux au final. Ça faisait un bien fou. Protégeant mes cheveux sous ma capuche pour qu’ils ne soient pas frisotté au moment de faire mon chignon pour mon audition je finis par rejoindre Jiro de quelques pas et essuya mon visage de ma manche. «  Ça fait du bien. » riais-je doucement. « Je suis sûre qu’une dose de nicotine pourrait me faire du bien à cet instant, mais ça réduirait considérablement mais capacité pulmonaire. Alors je vais me contenter de vous regarder et de déstresser par procuration. » plaisantais-je en sautillant sur place pour ne pas laisser le froid engourdir mes muscles. Je vais devoir aller m’échauffer à nouveau et me préparer, mais j’ai encore du temps. « J’ai l’impression que le temps passe à la fois trop vite et … pas assez. Merci d'être là, vraiment votre soutient me fait un bien fou. »
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Mar 15 Déc - 21:53
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tenue + « rhythm ta. »

Inspirant lourdement, cette fumée blanchâtre s'échappait alors, d'entre mes lippes, et ce, tandis qu'un fin sourire ornait celles-ci suite à ces propos que tu tenais à l'égard de ta personne. Ces agissements... Je ne pouvais que, les considérer comme étant des plus adorables qu'il soit. Et enfantin, par la même occasion. Mais au fond, cette image que tu osais renvoyer de ta personne ne pouvait être que similaire à ces idées. Et ce, au travers de ta taille, ces mimiques, ce faciès, et bien plus encore. Comment ne pas... Comment ne pas être attendris ? Impossible. Impensable. C'est alors, au travers de multiples ricanements que j'alternais mon silence, et, mon engagement au sein de cette discussion. « Ne jamais commencer à fumer. C'est un conseil, Liu. Une fois que vous commencez, c'est bien trop difficile d'arrêter. J'en suis la preuve vivante. Enfin, si on ôte le simple et unique fait que je n'ai jamais véritablement souhaité me stopper. » Une confession que s’ajoutait à celles faites précédemment. Allongeant, ainsi, la liste des informations que j'osais divulguer concernant ma personne, à l'égard de la tienne. Et c'est – par ailleurs – tout naturellement, je tirais une énième fois sur cette simple cigarette afin de me laisser à nouveau emporter au travers de cette douce plénitude qui s'emparait de mon « moi intérieur ».


« Mon calme devrais être assez communicatif, je suppose, ahah. » Je l'avais toujours été. Indissociable de cet état d'esprit qui semblait s'être épris de ma personne depuis ma plus tendre enfance... Il ne m'avait pas lâché, depuis. Bien au contraire, il s'emparait – peu à peu – davantage de ma personne au fil des années. Ce qui avait le don, de parfois, en énerver certains. Comme, en laisser perplexe, ou, en admiration. Il en fallait bien d'avantage pour me pousser hors de mes idéaux principaux, ou bien, de mes gonds. Mais qu'importe. Là, ne semblait pas être la question, je me contentais de me raviser de tout commentaire. Favorisant l'idée de simplement réagir suite à tes propos, ce soutiens, je l'avais de moi-même proposé. Offert. Sans en avoir été forcé, ni quoi que ce soit d'autre. C'est donc, au travers d'un geste affectif que j'osais attirer ton attention à l'égard de ma personne. « Liu. Suffis ces remerciements, si j'ai accepté, c'est que je le souhaitais. Vraiment. » Sincérité oblige, c'est au travers d'une énième inspiration de ce « met » si fameux que j'osais délaisser celui-ci contre l'un des multiples cendriers mis à disposition afin de parvenir à réduire à néant ce simple et unique mégot.


« Je vais chercher nos affaires. Deux minutes. » Un doux sourire s'offrait à toi tandis que je me hâtais à la tâche. Prenant soin d'emporter mes propres affaires afin de simplement repousser celles-ci aux tréfonds des poches de ce manteau que je portais avant que tes propres affaires ne parviennent à entrer au sein de ce simple sac reposé contre le sol. Chaussons, affaires personnelles, tout semblait y être. Et, ce n'était qu'après un énième regard porté en direction de cette table que nous avions occupé que j'osais quitter ces lieux. Offrant, ainsi, un énième regard en direction de cette employée que je connaissais davantage. Lui offrant du courage concernant l'idée qu'elle sera encore là lorsque ces auditions prendront fin. Les dures lois du travail acharné. « Allons-y. » Haussant quelque peu la voix, c'est finalement un bras enroulé autour du tien que je t'incitais à me suivre. Une énième attention avant que cette pression si détestable ne puisse – à nouveau – s'emparer de ta personne.

« Tu vas y arriver. J'ai confiance en toi. » Pour la énième fois, j'énonçais ces paroles tandis que notre place initiale fut de nouveau utilisée. Et c'est finalement assis contre ce parquet que je pris place, mon regard porté envers ta personne. « Je resterais là, jusqu'au dernier instant. Ne t'en fais pas. » Ces paroles s'en voulaient... Rassurant, je suppose. Et pourtant, semblais-je l'être ? Inévitablement, cette épreuve allait demander davantage de concentration. De matière à offrir. Mais aussi, de talent. Non, je ne doutais pas du tien... Je redoutais plutôt, l'avis de ces personnes osant juger comme bon leur semblent-ils les prestations.

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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Mer 16 Déc - 0:23
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You gave me strenght to fulfill my dream
ft. jirobbey&liu.



tenue + « Take a breath. Relax. »

Ne jamais commencer à fumer, c’est une sage décision et un judicieux conseil que voilà. Bien au-delà du problème de santé je n’avais pas les moyens de ruiner une partie de ma paye dans les prix de plus en plus cher des cigarettes. A croire que l’état faisait tout pour les gens ne puissent plus acheter de cigarette, eux qui ont tout fait, des années auparavant, pour les rendre accroc. Je trouvais ça presque cruel de leur part. C’était … c’était enfin bref, je ne tomberais jamais dans le piège des cigarettes, même si de le voir faire me donner envie. Puis ça rajoutait quelque chose de … sexy. La façon qu’il avait de pincer ses lèvres sur le mégot, la façon qu’il avait de relever la tête légèrement pour recracher la fumée, l’expression, fugace, de bien être sur son visage m’hypnotisait. Je rougissais en frissonnant sans savoir si c’était de froid ou de plaisir. Je le trouvais et je m’exaspérais de craquer pour lui. Il était trop bien pour moi, qu’il soit hétéro ou gay. Ce n’était pas avec moi que finissais ce genre d’homme. Je me faisais presque honte … avec mon pull trop large, mes fringues bon marché et ses gants surement plus cher que mon loyer. Je relève mon visage, alors que mon regard s’était perdu sur mes mains bien au chaud et lui sourit doucement. Oui son calme est communicatif, au moins quand je me perds à le contempler j’en oublie le reste. Ma boule au ventre n’a de cesse de venir et partir c’est assez déroutant.
 
Je le laissais aller récupérer nos affaires avec un sourire qui se voulait confiant. C’était à ce moment-là qu’on sentait que l’heure tournait et que mon but s’approchait dangereusement. Dire que je le dévorais des yeux était minime. Il voulait être ici, pour me soutenir et il me le prouvait de bien des manières. Serrant ses gants contre moi comme le bien le plus précieux que j’avais je le suivais quand il m’entrainait vers le bâtiment, mon sac sur les épaules et son bras me ramenant contre lui. je me demande bien quel image nous dégagions. J’espérais au moins celle d’ami. Je soufflais en serrant mes mains l’une dans l’autre pour être capable de canaliser mon stress. J’entrais dans le bâtiment et le précéda jusqu’à la salle où nous étions tous réunit. Mais il y avait là largement moins de participant que ce matin. Les sélections sont tellement … sévères. J’ai le cœur qui se met à battre comme un fou. J’ai un mouvement de recul et me cogne contre le torse de Jiro. Je ne dois pas avoir peur maintenant qu’il est là. Il m’encourage à nouveau et prends patience en s’asseyant sur le sol, comme un vulgaire accompagnateur. Un homme qui sait ce qu’il veut : être là. Je le fixe et lui adresse un sourire tremblant. Je me saisis de mon sac et mordille ma lèvres. «  Je vais me changer je reviens. » Je m’éclipsais rapidement dans les vestiaires à côtés pour enfiler ma tenue. Un bustier rouge que j’enfilais par-dessus un justaucorps couleur cher. Mes collants, mes éternelles collant que j’avais pris soin d’acheter hier.
 
C’est donc tenant mon tutu à la main et les cheveux laqué et tiré en arrière avec un chignon bien serré que je rejoignais Jiro. Sur mon passage je ne remarquais pas les regards et ricanement d’un petit groupe de garçons qui passaient le temps en tentant de gérer le stress en appréciant le spectacle qu’offraient ses jeunes filles en tenue moulante. Entourant mes hanches d’un voile fin comme de nombreuse danseuse pour masquer mes formes je souriais à Jiro « J’espère que tu ne t’ennuies pas trop ? » Puis me dirigeant à côté de lui, sur la barre sous laquelle il est assis, je commence à tendre la jambe sur la barre et glisse pour un écart et commence à chauffer mes muscles. Je respire doucement, me concentre tout en posant un regard sur lui pour l’écouter me parler. Une main sur la barre je fais une série d’exercice me répétant mentalement les principaux fondamentaux : pieds en dehors, cheville et jambe ouvertes, dos droits, épaules basses comme si un fil nous grandissait, je rentre le ventre, j’inspire, les doigts gracieux … et je souffle. Je me cambre en arrière un bras au-dessus de ma tête et me penche en avant. Les rires des garçons m’échappent totalement, même leur regard je les ignore bien trop concentrée à faire mes exercices et mes étirements. 
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Re: J'ai l'audace de rêver avec toi ❝ Jiliu ♥ | Mer 16 Déc - 1:12
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Assis, là, contre ce parquet peu confortable... Je me contentais d'observer ce qu'il se trimait autour de ma personne. Et, comme j'avais pu l'avoir remarqué au travers du premier tour, plusieurs « personnages type» se trouvaient en ces lieux. Que ce soit, de la simple jeune femme, installée là, sans véritablement se soucier de ce qu'il se trime autour de sa propre personne, ou encore, celle qui s'acharne à répéter inlassablement ces pas. Ces pas qu'elle semble connaître sur le bout des doigts, réaliser à la perfection, mais... Qui sembles si irréalisables à ses yeux. Pour couronner le tout, ce groupe de jeunes adolescentes qui semblent sous-estimer la chance qu'elles ont – à l'heure actuelle – de se trouver, encore, en ces lieux. Et, enfin, pour clore cette description : ces jeunes hommes. Tous, agglutinés, les uns, à côté des autres. Se contentant alors, d'offrir de multiples commentaires à l'égard de chaque personne issu de la gent féminine présente en ces lieux. Et, de toute évidence... Tu ne semblais pas échapper à cela. Bien au contraire. Ces regards instants, ces ricanements et ces murmures parvenaient à moi tandis que tu te contentais de faire abstraction de ce simple et unique fait.

Je félicitais ce grand contrôle sur ta propre personne que tu osais réaliser en l'instant présent tandis que je portais un regard plus poussé à l'égard de ta personne. Comprenant – par la même occasion – la raison de leurs attentions qu'ils osaient porter à l'égard de ta personne, je doute que ce simple et unique vêtement de couleur rougeâtre puisse laisser quiconque de marbre face à cela. Bien au contraire... Déglutissant difficilement, je restais malgré tout stoïque face à ce simple et unique « spectacle visuel » que tu osais inconsciemment m'offrir. Il est vrai qu'il ne m'avait aucunement été permis de te découvrir portant une tenue si saillante, ou, valorisante et je ne pouvais guère nier le fait que celle-ci semblait t'aller à la perfection, même. Je partageais ainsi, « la joie » qu'ils pouvaient ressentir face à la vue de multiples jeunes femmes, ainsi, vêtues. Malgré tout, je me ravisais de féliciter ceux-ci. Bien au contraire.
Je leur offris ce regard le plus communicatif qu'il soit. Dédaigneux, sombre, et hautain. Ce simple mélange qui m’offrait le dénouement espéré au travers d'un bon nombre de situations, et pourtant... Ces adolescents prépubères ne semblaient en aucun cas vouloir s'abaisser à écouter mes demandes muettes. Me défiant, alors. Je me redressais automatiquement tandis que j'osais glisser l'une de mes mains contre ton dos afin de t'inciter à porter ton attention envers ma personne. « Liu. De l'autre côté. Merci. » Aussitôt, ceci dit, aussitôt, parvenais-je à me relever tout en prenant un léger appui contre le sol. D'un pas fort bien décidé, je me contentais de me tenir, là, face à ce comportement fort bien enfantin que j'allais me permettre de descendre à bas étage.

« Une seconde, une seule seconde de plus. Osez. Et passer devant ces juges ne sera aucunement nécessaire pour vous. Me suis-je bien fait comprendre ? Je tiens à préciser que ce n'est pas une menace. Non. Uniquement un avertissement. » N'attendant rien de plus de la part de ces jeunes gens, je me contentais de détourner les talons afin de parvenir à me rapprocher de nouveau de ta personne. Appuyé contre, cette barre, obstruant alors, la vision de quiconque oserait le relever à l'égard de ta personne. « La prochaine fois, évite le rouge. Un conseil, ahah. »

Non, ce ne semblait pas être un conseil. Plutôt une demande. Un ordre sous-entendu. J'acceptais l'idée de jouer l'homme se précipitant aux pieds des hommes souhaitant du mal à l'égard de ta personne, mais je ne comprenais guère mes réactions à l'égard de ce simple et unique fait. La main portée sur le cœur... J'appréciais apporter mon aide envers la gent féminine. Mais il est vrai quand cette simple et unique journée, j'en avais davantage fait qu'au travers des mois précédents.

Ah, faiblesse, quand tu nous tiens, alors.
Peut-être est-ce simplement le coup de la fatigue. Je suppose.


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