Le retard est un manque de discipline +18

Bom Chan & Dambi

Loft de Bom Chan

TENUE + J’avais me bruler les ailes à chaque fois à force de m’approcher si près de l’enfer, pourtant, je m’obstinais à revenir encore et encore telle une droguée en manque de sa dope. Les ténèbres m’attiraient malgré moi. Je n’arrivais pas à effacer cette innocence dans mon regard qui poussait à voir le bien là même où il n’y en avait pas, l’espoir là où tout était désert. Pourquoi revenais-je encore et encore vers Bom Chan ? Peut-être à cause de son charisme transcendant ? Peut-être parce qu’il avait été là au pire moment de ma vie ? Peut-être qu’il avait été le seul à vraiment me comprendre à un moment de ma vie. Peut-être parce que ses ténèbres magnétisait ma lumière ? Je ne détenais pas vraiment la réponse. Les faits étaient juste présents. J’étais prise dans ses entraves au propre comme au figurée, et j’en ressentais un certain plaisir que beaucoup qualifierait de malsain. Il aimait me torturer pour en arriver à la lisière du plaisir sans pour autant me donner le droit d’y plonger les yeux fermés sans lui. C’était lui qui avait l’unique exemplaire de la clef du paradis. De SON paradis. Et si on voulait y pénétrer, on devait l’avoir mérité. Je couinais telle une souris apeurée, alors qu’il s’était emparé de mon visage, le maltraitant entre ses doigts, le guérissant de ses lèvres chaudes. J’avais osé penser devant sa personne au lieu d’obéir docilement. Parfois ca arrivait, quand il m’arrivait de croire qu’il était comme tous les autres. Une erreur fatale à chaque fois. Montrer sa faiblesse devant le jeune homme était une erreur que je répétais. A croire que je n’apprenais pas de mes erreurs. Je ne m’excusais pas, car ca avait la mauvaise tendance de l’énerver d’avantage. Ca, je l’avais retenu. Mon corps partit soudain en avant, et je le sentis se redresser. Je fus obliger croiser mes jambes pour garder l’œuf qui continuait de vibrer en moi, faisant mon corps se crisper de plaisir contre lui. Un nouveau couinement se fit émettre alors qu’il entourait ses doigts autour de ma gorge. Je lui jetais un regard apeuré, presque subitement craintif. J’avais beau savoir qu’il ne passerait pas à l’acte au point de serrer sa prise pour m’étrangler réellement, mais j’étais toujours autant surprise à chaque fois. Il me privait de l’air uniquement pour son plaisir de me voir suffoquer et chercher de quoi respirer. J’ouvris plusieurs fois la bouche sans grand succès, comprenant bien vite que ca ne faisait qu’aggraver la chose. Au point que je n’entendais plus ses paroles, mes oreilles bourdonnant, me laissant seul dans un monde sans couleur. Je ne vois que ses lèvres bouger, sans son. Je me contentais de le fixer, le regard tel un pantin désarticuler. Ma première réaction avait été d’attraper son poignet, avant de lâchement le relâcher, mes bras tombant le long de mon cœur, à bout de force. Je sentis mes pieds qui soudainement, ne touchaient plus le sol. Je le laissais faire alors qu’il enroulait mes jambes autour de lui pour me soutenir. Quand il relâchait enfin ma gorge, se fut comme une libération, et une torture à la fois. Mes poumons brulaient, trop longtemps privé de ce qui me maintenait en vie. Il ne me laissait même pas souffler, déjà il m’attachait les poignets à des chaines par-dessus ma tête. En silence, je le fixais sous mes cheveux devenus rebelles et encore mouillés, une rage nouvelle naissait doucement dans ce regard où un mélange de douceur s’y noyait. « N’y a-t’il pas un jour où je ne te déçois pas ? » osais-je soudainement répondre du tac au tac, ma voix rauque. Un brin d’audace ou de folie peut être ? Mais je suis bien vite réduit au silence par cette télécommande glissée entre mes dents. Je serrais la mâchoire quand il commença à venir jouer de sa délicieuse langue sur mon corps, amplifiait les effets de l’œuf déjà bien ancrée. Il me complimentait maladroitement, source de son affection cachée. Quand il donna la première fessée, je sursautais, fermant les yeux sous la douleur fulgurante. Le deuxième fut moins surprenant. Alors que la troisième qui arriva après quelques secondes d’écart, bien plus forte, me fis avancer un peu vers l’avant. J’en perdis la télécommande qui s’écrasait sur le sol. Le bouton du bouger, car les vibrations se firent soudainement plus forte, m’arrachant un gémissement d’envie, mon souffle devenant plus rapide, plus saccadé. Et quand il se mit à jouer de sa bouche sur mon intimité, je me cambrais d’avantage. Il allait m’achever avant l’heure. Je finis par jouir, son prénom soufflé au travers de mes lèvres telle une supplique. « Bom Chan. » Pauvre ange qui suppliait Satan d’abréger les souffrances de plaisir dans lequel il l’avait inondé.

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