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    :: Défouloir :: 2016

Froid.

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Re: Froid. | Sam 23 Avr - 19:45
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F r o i d

Il en écarquilla les yeux, le malheureux malhonnête, le palpitant malmené par la désastreuse soirée s'éclatant un peu plus au goût sauvage de ses lèvres pleines. S'immergeant davantage dans l'eau chaude, détournant le regard sitôt le contact rompu, il tenta de le fuir tant qu'il lui fut permis, resserrant sa prise sur la hanse de la tasse blanche. Les tremblements intempestifs reprirent, sans nul doute simulés par un état pseudo-paranoïaque et un imaginaire trop productif, persuadé qu'un croc vagabond planté dans sa lippe s'amusait à lui voler le reste d'honneur qu'il lui subsistait.  « Ne fait pas semblant d'être présent quand tu fais ce genre de choses. » La colère qui le retourne, puis la haine qui s'installe au fond de ses yeux, la flamme de la hargne qui danse dans ses prunelles d'abysse irisé tristesse. Sa gorge serrée qui vrombit pourtant au rythme de ses grognements. « DIS PAS CA, ALORS QUE TU FAIS COMME LUI ! » Et il refuse chaque contact qui lui rappelle le hongkongais, qui lui étreint trop fermement la poitrine et qui le ravage de peine. Pourtant, sans qu'il ne prenne garde à la pente glissante, Tasyr y entrevoit une repentance et un oubli. Remplacer le mal par le mal, vaincre la peur par la peur, remonter à cheval sitôt la chute passée. Malgré la haine féroce qu'il voue à quiconque l'a enterré en enfer, Thésée s'en sort toujours, et Phaéton renaît de la chute du char, de la chute du coin du ciel où il s'était égaré. Hiver pose sa tasse encore brûlante et presque intacte, remplie ses jambes nues dans la baignoire presque trop grande. Ses deux mains glissent jusqu'à la nuque du requin pour sitôt, plaquer des lèvres féroces contre la bouche désirée. Pourtant, inconsciemment et dans son gémissement de hâte, il lui semblât entrevoir quelques traits familiers et arrogants encadrés par des mèches rougeoyantes. Thésée trouve seul les chemins jusqu'à la surface, mais n'oublie jamais ce qu'il vient de vivre. Le cauchemar qui danse devant ses yeux clos.   
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Re: Froid. | Dim 24 Avr - 12:49
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Il était assez aisé de lire la peur du garçon sur son visage gris et clos. Qui aurait pu penser un jour que cette boule d’énergie était sur le point de s’éteindre à jamais ? pourtant, il y avait quelque chose en lui, une fureur naissante, une vengeance isolée qui donnaient une lueur de vie à cet enfant dont le corps souhaitait déjà stopper tout mouvement pour plonger dans un sommeil éternel qui laisserait bago extrêmement seul. Pourquoi l’avait-il embrassé ? certainement pour raviver cette flamme qui ne s’avérait pas être plus large qu’un pouce, mais aussi parce qu’il en avait envie depuis maintenant deux ans, et qu’il en avait assez de refouler quelque chose de délicieusement douloureux qui lui prenait les tripes à chaque fois que les paupières lourdes du coréen se posaient sur le visage du syrien qu’il fusse à des kilomètres ou juste à côté de lui. Oh il avait déjà pensé être capable de le prendre, un jour dans ses bras, en plein milieu d’un couloir et de dérober ses lèvres au regard du monde, mais la honte était bien trop grande et le courage de l’enfant bien trop faible. Pourtant il en avait mené des combats pour survivre, et quand bien même il se sentait plus brave de jour en jour, c’était un peureux éternel et il ne pourrait jamais rien y faire. Mais là, les deux jeunes hommes n’étaient que tous les deux, et malgré l’impunité du moment, bago ne put s’empêcher : il voulait enfin sortir de l’ombre dans laquelle il se cachait et depuis laquelle il protégeait depuis des mois son ami. Il prit peur, et cette réaction était attendue du prince. Le coréen préféra n’ajouter mot avant d’avoir constaté avec une pointe dans le cœur que peut-être son amour était réciproque et que tasyr avait eu seulement besoin de temps pour s’en rendre compte. Lorsque le gamin meurtri chercha de lui-même les lèvres du tatoué, ce dernier se laissa tomber dans la baignoire pleine sans retirer ni boxer ni tshirt, et laissa ses yeux se fermaient pour profiter davantage de la caresse glacée que lui offrait son protégé. Ses lèvres avaient un goût de ferraille et de sucre, elles étaient froides et pourtant bago se sentait confortablement réchauffé. C’était bon, c’était immobilisant et ardent et ça nous donnait envie de tout offrir. Quand l’échange fut rompu, les phalanges anguleuses du sango se promenèrent sur la joue de tasyr, il le fixait droit dans les yeux, le cœur alourdi et pourtant bien moins lourd à porter. « - j’en ai assez de me dissimuler pour ne pas faire d’histoires, deux ans de silence c’est bien trop long à supporter. » l’inconfort reprit alors le dessus, et pour y remédier, bago ôta simplement son haut trempé avant d’ouvrir les jambes pour accueillir dans ses bras maigrichons sa fureur venant d’orient. Sa main s’empara de la sienne et le tira jusque vers son cœur. N’aie pas peur, je suis là.
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Re: Froid. | Sam 30 Avr - 11:12
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F r o i d

Sa crise de colère passagère, pourtant éternelle, sitôt calmée au contact de ses mains qui l'encadrent et de ses lèvres qui le dévorent, lui permet un instant d'oublier la peine qui gèle son palpitant. Pourtant, égoïstement, c'est entre des mèches vives qu'il imagine glisser ses doigts, ce sont des lippes couvertes de morsures et blessures de guerre intime qu'il s'imagine goûter. Puisque le mal reste frais, profond, mais que même brisé en un millier d'éclats, le syrien ne peut oublier tout cet amour mêlé de haine qui l'a maintenu dans une cage dorée ces dernières semaines. Il oublie si facilement le portrait qui lui fait face, se perdant les yeux clos dans un univers saveur hongkong, teinté d'une douceur sauvage qu'il aurait aimé connaître aux côtés de l'isolé. Il avait fondé en lui des espoirs réduits à néant sous ses phalanges guerrières, et sa combativité de chien égaré avait laissé place à un petit garçonnet hoquetant à la première remarque. Masochisme, que de penser qu'à l'instant présent, il lui manquait. Masochisme que de penser, un futile instant, qu'il donnerait tout pour faire le chemin arrière, et lui pardonner. C'est à ça que Tasyr, le monstre, songe chaque instant où les lèvres du requins percutent les siennes, l'âme vide, les gestes mécaniques. « Je.. Quoi ? » Il ne comprit pas ses mots, et nul ne sait si ce fut par crainte de les saisir en leur juste sens, ou par précaution de ne pas faire d'amalgame. Et puis qu'est-ce qu'il s'en foutait : ce froid gerçant, pourtant factice, recouvrait à nouveau ses lèvres avides retrouvées dépossédées de leur moitié.
Pourtant, si l'âme de la panthère immolait encore son être du feu hardent du désir, lorsque le requin ouvre ses bras, c'est la réalité qui le frappe. C'est son ami de toujours, ça n'est pas l'autre. Et pourtant, son ventre perpétue son grognement affamé, quand bien même l'image s'estompe, et il comprend alors qu'au diable Dewei, c'est dans les bras de son homologue qu'il rêve de panser ses blessures. Le souffle court, l'eau éparpillée glissant sur ses cheveux onyx, le bâtard pose ses lèvres sur les épaules de Ba Go qu'il attire jusqu'à lui, les jambes se croisant naturellement à l'arrière des siennes pour le rendre captif de son étreinte. Et en même temps, c'est parce que ça lui semble naturel, comme s'il n'avait aucune honte à avoir d'agir ainsi, le sourire mal-assuré redessinant sa commissure, le regard franc. « T'as toujours été là, de toutes façons. Et c'est ce que j'aime le plus chez toi, c'est pour ça que j't'abandonnerais jamais. » Un peu enfantin sur les bords, comme promesse timide, appuyée d'un baiser sur la joue. « Pardon. » Pardon d'avoir vu l'autre à ta place, un instant seulement, alors qu'au fond, c'est ton regard à toi qui me rend unique.  
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Re: Froid. | Lun 9 Mai - 14:35
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Peau âcre et yeux gris sous la lumière malade de la pièce. On aurait pu supposer que les deux enfants dans cette baignoire n’étaient que des cadavres amoureux qui ne cherchaient qu’à se retrouver. Tasyr était son âme sœur et c’était contre lui qu’il se retrouvait, sentant le froid parcourir son être alors que la brûlure venait rencontrer son amante pour la combattre : le feu contre la glace : la passion contre l’abandon. Le sango passa une main sur la nuque du syrien, replaçant son diadème sur le haut de sa tête, mêlant ses mèches à l’objet imaginaire. Le voilà à nouveau : son roi, son empereur, et le revoilà lui : le sous fifre qui tente de gravir les marches d’un cœur qui ne battait que pour un autre. pourtant, c’est en entendant les confessions du gumiho que le requin sentit peu à peu l’ardeur gagner contre la peine. Sa peau rougit, son intérieur s’emballa. Pardon. pardon ? pardon d’en avoir aimé un autre ? pardon de ne jamais avoir posé un regard considérant sur lui ? ou pardon de ne se rendre compte que maintenant qu’il s’est tourné vers la mauvaise personne pour lui ? l’enfant ferma les yeux et se laissa un instant aller contre lui avant de se décider à reprendre un dessus poussiéreux et presque inexistant. Il avait ce corps en face de lui, cette envie qui lui déchirait les entrailles de s’unir à lui, et pourtant la crainte sans cesse dévastatrice de le voir filer. Si un jour encore, il verrait tasyr se tourner vers quelqu’un d’autre, le sango ne le supporterait pas. il n’aura pas la force de mener un second combat. Sa main osseuse s’installa sur la joue du garçon alors qu’il s’approchait de lui pour lui dérober une dernière fois ses lèvres avant de s’emparer lentement d’un gant de toilettes et d’un savon pour les frotter ensemble. Il allait d’abord faire passer le bien être de son prince avant le sien ; et c’était pour cette raison qu’il décida de le laver et de le soigner, simplement parce qu’il ne savait pas tellement comment faire autrement. Oh oui. Il aimerait lui retirer ses maux en l’emmenant sur son lit doré, en embrassant sa peau mille fois, en faisant danser son corps de manière érotique. Bago avait tant de fois rêvé de ne faire plus qu’un avec tasyr qu’il était déjà épris de violents frissons alors qu’il commençait à éponger son visage délicatement puis son corps frêle et splendide. Il ne disait mots. Que pouvait-il ajouter de toute façon ? il n’avait pas envie de forcer le syrien à l’écouter et il se disait qu’il devait retourner à sa place de servant, s’occupant de nettoyer son majestueux tyran avant de se redresser et de sortir de cette baignoire pour le tirer et l’envelopper aussitôt dans un peignoir douillé. Il espérait qu’il était assez bien traité. « - je vais soigner tes blessures.. assieds toi. »
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Re: Froid. | Mer 25 Mai - 12:03
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F r o i d

Le regard soutenant le sien, pourtant ponctué de cristaux de honte givrée, le syrien ne peut empêcher ses commissures de s'étirer seules, et le sourire qu'il affiche panserait les maux d'un monde entier. Maladroit, peu assuré, éclatant de sincérité derrière une dentition imparfaite mais agréable. Les lèvres gercées, fendues, aux plaies écartelées par les gestes de son visage illuminé, semblent plus vives que jamais. La place du requin dans sa vie restait vague, et Tasyr ne ressentit pas même le besoin de mettre des mots sur l'indéfinissable ; certaines choses ne semblaient jamais si belles qu'en étant abstraites. Un soupire d'aise lui échappe au contact de sa main, et toute sa rancœur s'envole un instant pour laisser place à l'odieuse complaisance. Ses yeux se plissent, se ferment de moitié, et ses lippes voraces s'empressent de vouloir combattre celles de Bago, sans qu'aucune bataille ne soit jamais menée. Lutte morte avant d'être lancée, noyée sous une tendresse dont la rapidité lui déplaît. « Embrasse-moi encore.. »  Un murmure peureux échappé de sa gorge serrée, tandis qu'à nouveau les larmes lui montent aux yeux sous la culpabilité maladive. Est-ce qu'il utilisait l'homme comme un pansement uniquement, ou bien ses besoins présents étaient ils réellement fondés sur l'affection particulière qu'il lui vouait depuis toujours ?  Sa réclamation, trop basse pour être entendue, ne trouve pas de nouveau sens, et le gamin se laisse glisser dans l'eau. Il abandonne son corps aux mains du garçon, la tête renversée vers l'arrière, les yeux vides portés sur le plafond. Il se laisse manipuler comme un pantin, désarticulé, ne grimaçant pas même au contact du savon sur ses plaies ; il voulait juste l'amour fou pour oublier la folie de l'amour, pas l'odieuse impression d'être ramené à la non-autonomie du bas-âge.
Il voulait de l'amour, juste de l'amour. Oublier dans les méandres du plaisir, l'affront subit par erreur de jeunesse. Se sentir désiré. Panser la plaie par d'autres maux similaires, pourtant plus doux. Vaincre sa peur de l'homme, par les bras d'un homme. Aussi, une fois hors de l'eau et malgré l'ordre doux, Tasyr dévie son regard morne vers le miroir, débectant son reflet. Et se laisse glisser à genoux, automate. N'hésite pas même à poser ses lèvres sur la verge découverte, une fois ses deux mains accrochées au boxer mouillé à ses chevilles. Les gestes systématiques, presque craintifs pourtant, qu'il a appris avec celui qui l'a mis à mal. Le silence comme seule réponse à sa demande, et le bruit outrageant de succion exercé par ses lèvres désormais autour de l'organe de l'autre. Mécanique.  
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Re: Froid. | Sam 18 Juin - 17:14
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L’ombre perçait dans le regard du syrien, un mal-être qu’avait jadis ressenti le sango. Il connaissait parfaitement ce sentiment d’avoir été humilié et utilisé, et pourtant, aimer cette personne à en crever. Il ne le savait pas encore, mais c’était ce qui allait être sur le point d’arriver. Un jour l’on rencontre quelqu’un et le lendemain ce quelqu’un part dans les bras dangereux d’un autre. bago l’avait toujours su. Il avait placé tant d’espoirs en tasyr que le voir revenir dans cet état n’était qu’un double échec : personnel et laborieux. Il avait été avide de son camarade qui semblait lui glisser entre ses doigts noirs, un peu plus chaque instant et pourtant, c’était la même joie dans le cœur quand il lui parlait ou la même peine quand il le voyait détruit. Mais le requin était là lui, et il connaissait parfaitement la mécanique du cœur d’un enfant comme le gumiho. Il avait aimé cet organe et chérit cette poitrine qui renfermait pour lui le plus beau des trésors. Le coréen avait toujours prié pour former un couple uni et portant ensemble le projet d’une vie avec tasyr mais ce dernier n’avait pas semblé être prêt pour lui, mais plutôt pour dewei. Alors il était resté là, surveillant ses arrières et chérissant sa poupée vaudou qui était la seule chose de lui qu’il pouvait réellement toucher. Mais aujourd’hui c’était différent. Aujourd’hui de nouveaux espoirs se fondaient sur la possible erreur du syrien d’avoir été entiché d’une passion qui l’avait trop consumé. Est-ce qu’il allait au moins reconnaitre qu’il avait des sentiments pour lui ? en avait-il vraiment ? An ne le savait pas, et c’était pour cette raison qu’il priait. Il avait tant désiré en silence le corps de tasyr que, quand ce dernier se jeta sur sa virilité sans trop comprendre pourquoi, il le fit reculer en posant deux mains sur ses épaules. Bago ne pensait pas réellement que c’était ce que son ami voulait en ce moment même. Il croyait effectivement qu’il souhaitait simplement le gâter pour qu’il ne l’abandonne jamais. Mais le coréen n’avait pas besoin de ça. Alors, il enfila en silence son sous-vêtement et entoura le corps malade et irrésistible de son aimé d’un vêtement. Les ardeurs soudaines de son empereur ne l’avaient pourtant pas laissé de marbre, lui qui avait, certains soirs, enroulé ses doigts autour d’une érection naissante et rêvé des ébats inexistants avec l’étudiant. C’était triste, et cruel à la fois, mais ça le faisait jouir toujours autant. Le sango attrapa son ami dans ses bras et, une fois qu’ils fussent dans la chambre, et plus précisément sur le lit, vint à nouveau l’embrasser pour lui demander en silence de reprendre finalement là où il l’avait laissé. « - ne fais ça que parce que tu en as envie tasyr. Ne pense pas que tu me doives quoique ce soit. » bago n’a pas envie de profiter de sa détresse, mais peut-être peut-il le consoler comme lui aurait aimé l’être s’il s’était trouvé à sa place. Alors, il ouvre le peignoir. Alors, il pose des baisers sur son torse sans se poser de questions, il est à la fois écarlate et brûlant. Juste, laisse-moi t’aimer.
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Re: Froid. | Mar 28 Juin - 19:22
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Re: Froid. | Jeu 30 Juin - 15:00
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La fureur dans sa voix mais la faiblesse dans ses yeux trahissaient l’épuisement qui hantait son corps depuis qu’il avait passé la porte de sa chambre. Bago fut stoppé par un cri impuissant mais qui suffit à le redresser légèrement. Oui il aimerait arrêter, le laisser en paix mais il ne peut pas. pourquoi n’arrive-t-il pas à éloigner son propre corps du sien ? peut-être parce que s’il voyait quelqu’un d’autre le posséder il en serait certainement amené à détester tasyr de l’avoir fait attendre pour de la poussière. Combien de fois avait-il prié pour avoir son cœur et lui le sien offrir en retour ? pour le moment il avait juste eu l’impression qu’on l’avait gardé pour mieux le jeter ensuite. Alors il reste là, contre le syrien, comme s’il voulait l’obliger à l’aimer, à le désirer et il a la soudaine impression que ça fonctionne, à sa manière. D’abord repoussé et ensuite voulu, l’enfant se penche à nouveau, se faisant alors plus qu’insistant. Il aimerait que le gumiho comprenne. Qu’il sache que personne ne pourra le chérir plus que lui malgré son échec futur. Bago soupire, perdant sa respiration, écrasée par la douleur qui reste malgré tout présente. Il aurait pu être heureux de voir ce retournement de situation, pourtant, il a cette fâcheuse impression de se faire utiliser, que jamais, tasyr ne tiendra les promesses cachées qui écrivaient qu’il lui appartiendra et qu’ils pourront vivre quelque chose de fort. Non. Le syrien lui échappera dans les bras d’une autre cette fois. le sango serre doucement les dents et se dit que de toute façon il n’aura pas d’autres chances pour lui faire comprendre que c’est lui qu’il devra toujours choisir. alors il se recule, et continue d’ouvrir le vêtement sans l’en défaire. Bago n’est plus certain, mais, il lui semble que son « ami » aime ça. Le gamin se redresse et le tire dans ses bras, plus calme, moins fougueux qu’à la seconde où il l’avait embrassé. Il passe simplement une main sur le ventre de son voisin, le touchant avec une délicatesse qui laissait penser que le syrien était fait de verre, et de cristal. Il ne voulait pas l’abîmer, ni le brusquer, personne n’avait le droit après tout. Le requin avait déjà vaincu le feu par le feu à de maintes reprises, et c’est ainsi qu’il se déshabilla devant le renard, presque intimidé mais ne voulant rien montrer. Tatouages et maigreur, blancheur et maladie se promenaient en osmose sur une peau transpercée par les os. Mais il voulait juste paraitre beau pour tasyr. Beau. Mais jamais assez pour que ce dernier finisse toujours par partir.
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Re: Froid. | Jeu 4 Aoû - 20:25
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Re: Froid. | Dim 14 Aoû - 20:03
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Re: Froid. | 
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