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Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya]

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Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Mer 4 Mai - 10:41
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ft. Kazuya & Mo Yeon

   
Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre et d’un accord furieux me noyer en son sang

   
   

  J’avance dans la pénombre, d’un pas rapide et cadencé, désireuse d’être un peu plus aspirée par cette obscurité sans fin.  Je m’y sens bien, comme protégée par cette épaisseur d’encre qui m’enveloppe, telle une mère nourricière. Je ne vois rien, ni le sol, ni ce qui se trouve face à moi, mais qu’importe je me sens en sûreté, dans mon élément, mes pas me guidant là où ils le désirent. J’entends par la même occasion le chant mélodieux du vent de Mai, sifflant dans mes oreilles, apportant un air encore plus apocalyptique à l’environnement m’entourant. J’ai cette sensation d’immense horizon plat, de marais dévastateurs et de terres nues. Je suis seule, terriblement seule, face à cette infinie étendue de noir. Il n’y a pas une seule âme vivante dans les ruelles que je traverse, me donnant ce sentiment de toute-puissance tout en y mettant une pincée de solitude, d’âme errante et perdue ne trouvant aucune accroche possible. Je suis incontestablement seule face à ce monde bien vaste et monotone. Mais que puis-je faire si ma seule amie fidèle est la solitude, elle au moins elle accepte mon cœur flétri. Je continue donc d’avancer dans cette noirceur, sans but, sans jamais m’arrêter, prise par le rythme effréné  de mes pas.

Après quelques kilomètres sous ce vent glacial et moqueur, je finis par reprendre ma respiration, épuisée par tant d’efforts. C’est alors que je réalise l’endroit où je me trouve précisément à l’heure actuelle : dans le quartier de Gangnam. Je ne sais comment ni pourquoi mes pas m’ont amené jusqu’ici mais je me dis qu’inconsciemment il doit y avoir une raison et je ne vais sûrement pas contester cette réalité. Un sourire perfide s’affiche alors sur mon visage et c’est, les mains dans les poches, ma capuche sur ma tête, une cigarette entre les lèvres, que je pars retrouver ma part obscure. A vrai dire je ne suis pas complètement orpheline dans cet assombrissement, j’entraîne avec moi des âmes égarées, les conduisant jusqu’aux abysses de leur âme, dans les coins les plus obscurs. Jamais ils n’auraient dû croiser mon chemin, jamais je n’aurai dû nouer leur destin à mon destin. Mais ainsi soit-il, seule je ne serai plus, vers le noir je guiderai. Je coupe court à mes pensées pour me diriger vers la destination choisie et c’est quelques secondes plus tard que je me retrouve au pied de l’appartement de mon poulain noir. Discrètement je me faufile à l’intérieur de la résidence, venant sonner à sa porte. « Kazu, c’est moi . . . On sort ce soir. » dis-je sans même formuler de question.

   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Dim 15 Mai - 2:50
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Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre et d’un accord furieux me noyer en son sang

   
   

 Ame solitaire. Voilà ce que j’étais ce soir. Ami était absente, me laissant seul dans ce grand appartement qui me semblait bien vide sans elle. J’avais la certitude que ce n’était pas éternel, quelle serait la d’ici peu de temps. Et pourtant, la vie me semblant si monotone à cet instant. Je me sentais seul. Seul avec mon cœur flétrit qui n’arrivait pas à guérir à cause de cette femme qui me l’avait volé avant de le piétiner. La haine voulait me posséder pour la détester, mais je ne pouvais pas m’empêcher de continuer de l’aimer. Je crois que c’était ca le pire. Je l’aime encore et toujours. Quoi que je fasse pour l’oublier, tout revenait vers elle. Six mois d’absence. Six mois loin d’elle. Et il suffit qu’elle déboule devant moi pour que je sois à ses pieds. Que j’obéisse comme un toutou bien dressé remuant la queue à la vue de sa maitresse. Que je lui tombe dans les bras dans un claquement de doigt. Juste parce qu’elle me manquait. Juste parce que je pouvais crever pour elle. Encore et toujours la même rengaine. Je finissais par me détester d’être si faible face à elle. Et pour oublier cette douleur qu’elle m’avait laissé dans ma poitrine, j’avais commencé une douce et lente aux enfers.

D’ailleurs, mon ange déchu était arrivé pour faire un bout de chemin avec moi. Il me montrait la voie à prendre dans les ténèbres. Elle faisait retentir le son de sa voix au travers de la porte qui nous séparait encore. Ma cigarette toujours entre mes lèvres, un sourire mauvais naissait. Je me relevais, sortant du confort réconfortant du canapé. J’étais resté dans l’ombre. C’était ainsi que mon cœur était en ce moment, et j’aimais m’y complaire. Je trainais des pieds jusqu’à la porte que j’ouvris tombant nez à nez avec mon guide des ténèbres. « On va voir Hades toute de suite ou tu entres quelques minutes avant ? » Lançais-je d’une voix lourde de sous-entendu. Pas de salutation. A quoi bon ? Métaphore du prince des ténèbres. Je n’étais qu’un poulain noir qui attendait de devenir un bel étalon sauvage. Je fixais Momo, guettant la moindre de ses réactions.

   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Jeu 19 Mai - 22:51
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ft. Kazuya & Mo Yeon

   
Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre et d’un accord furieux me noyer en son sang

   
   

  J'esquisse un léger sourire, hésitante pendant un lapse de temps entre mettre les pieds dans l'appartement de Kazuya ou l'amener directement jusqu'aux enfers. Mon choix ne se fait toutefois pas tarder, ma tête allant de droite à gauche, « Non merci, peut-être une autre fois mais ce soir je t'emmène explorer un nouveau monde. Viens, tu verras, on s'amusera ». Je le dis d'une voix si douce que j'en ai presque des frissons. Je n'ai pourtant pas ce vice d'entraîner une personne, innocente soit-elle, dans les abysses de l'enfer mais concernant Kazuya c'est une toute autre histoire. Je pense qu'il est arrivé à un moment opportun où mon besoin d'identification à un autre s'en faisait de plus en plus ressentir.  C'est tout bête mais avec la présence de Kazuya j'ai le sentiment d'être réparée, indirectement, que ma blessure narcissique se referme progressivement. Il est le poulain que je dois guider et maîtriser. Je me sens dans l'obligation de lui transmettre mes connaissances en terme de noirceur. Je n'attends pas de savoir s'il souhaite vraiment me suivre ou non j'avance tout simplement jusqu'à la sortie, le regard sombre, enivrée d'une certaine excitation face à la soirée qui va suivre. J'attends patiemment qu'il se décide à me rejoindre et lorsque enfin j'aperçois sa silhouette je l'attrape délicatement mais fermement et lui offre un sourire mesquin, « let's be fun ».

Après quelques minutes à marcher dans l'obscurité de la nuit, nous arrivons enfin à bon port, la musique vibrant de toute part, laissant imaginer la soirée à venir. J'entre avec Kazuya dans ce qui semble y être un dépôt et rapidement nous sommes happés par la foule qui s'active autour de nous. Il y a des machines de partout, des tables de jeu, des billets lancés à tout-va, du monde encore et encore, mais aussi l'odeur alléchante de l'illégalité sous toutes ses formes. J'étudie d'un œil bienveillant l'attitude de Kazuya face à cette découverte et lui laisse quelques secondes d'immersion. « Est-ce que tu as déjà participé à ce type de jeu ? La plupart sont des jeux truqués mais tout le monde le sait, c'est à celui qui réussira le mieux à manipuler l'autre. Tu perds tu gagnes ou l'inverse. Tu peux gagner des sommes astronomiques en quelques secondes comme perdre toute une vie. C'est une mise en danger permanente, une adrénaline continue. Tu t'en sors soit indemne soit pas ». Et-il prêt à suivre ce mouvement insolite et dangereux, telle est la question. « Prêt à jouer dans la cour des grands ou préfères tu simplement observer et profiter de l'instant présent ? ».

   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Jeu 9 Juin - 20:30
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Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre et d’un accord furieux me noyer en son sang

   
   

Qu’elle n’accepte pas d’entrer, c’était peut être le mieux à faire. Si Ami surprenait une autre femme à entrer sans son accord dans cet appartement, j’allais en prendre sévèrement pour mon grade. Mais cette voix qu’elle prit pour me faire comprendre qu’elle comptait bien m’emmener dans un nouveau monde était plus qu’attirant. On aurait dit la mort elle-même qui me susurrait des mots doux dans le creux de mon oreille pour me tenter. Je ne me fis pas longtemps attendre. J’attrapais mon portefeuille, et ma veste en cuir. Passant près de ma porte, je tendis le bras pour attraper les clefs de ma bécane, avant de soupire. J’en oubliais presque que mon bébé était au garage où on essayait de la sauver de la casse suite à mon regrettable accident.

Je suivis Momo sans broncher, tel son ombre dans l’obscurité de la nuit. Bientôt, la musique fit vibrer mes tympans, m’indiquant qu’on devait être arrivé à bon port. Un dépôt. Lieu privilégié de ces dernières semaines où ma jument des ténèbres aimait m’emmener. La foule se fait plus dense, et l’ambiance se fait réalité. A ma grande surprise, je pouvais me rendre compte que l’on devait se trouver dans un de ces endroits où se déroulaient des activités illégaux. Je n’y avais encore jamais m’y les pieds. Pas parce que j’avais peur ou parce que ce n’était pas mon truc. Uniquement parce que je ne connaissais pas les bonnes personnes pour y avoir accès. Mais il fallait croire que cette époque était révolue et que la sango était mon pass d’entrée VIP. Alors, on allait jouer aux jeux d’argent ? Je ricanais intérieurement en pensant au fric de mon père que j’allais pouvoir perdre pour le faire chier. Je passais une main dans mes cheveux, zieutant un peu dans tous le sens, impressionné, je devais l’admettre. « Mmmmh j’ai déjà joué au strip poker avec les jeongals, ca compte ? » la taquinais-je, me rendant bien compte que nous étions dans un tout autre niveau. L’avantage que j’avais à ce jeu, était que j’arrivais à comprendre quand quelqu’un bluffait ou non. J’avais un regard de perception assez développer sans doute du à mon trait de caractère de tout observer dans les moindres détails. J’arquais un sourcil étonné. « Comment veux-tu profiter de l’instant présent sans participer ? Dis-moi plutôt par quoi on commence. Il faut échanger de l’argent contre des jetons déjà je suppose, non ? » Je la poussais déjà vers le guichet tel un enfant impatient.


   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Ven 10 Juin - 14:48
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Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre et d’un accord furieux me noyer en son sang

   
   

  Je ne sais pour quelle raison je me suis décidée à entraîner Kazu dans cette atmosphère si particulière, pourquoi est-ce que j'ai choisi de lui faire découvrir ce monde bien différent des autres mondes auxquels il a pu faire face en ma compagnie. Certainement par désir de lui faire découvrir d'autres espaces, d'autres spécificités, d'autres lieux étranges que je peux parfois côtoyer, pour lui laisser un panel de choix et pour lui donner un enseignement rigoureux. J'esquisse un sourire quand je le vois semblant enjoué à l'idée de participer à de tels jeux. Il est vrai que ce n'est pas un endroit fait pour toutes les personnes, il faut avoir de l'argent et surtout, il faut accepter d'en perdre, énormément. Je pose une main sur l'épaule de Kazu, me voulant presque rassurante. « Kazu, ici ce n'est pas la récréation, le strip-poker ce n'est rien comparé à tout ça. Tu le fais entre amis, mais là, c'est un lieu entre professionnels, ou amateurs aussi, mais avec tes amis tu sais à peu près combien tu vas perdre et tu peux toujours changer d'avis, alors que là, dès que la partie est lancée tu ne peux plus faire demi-tour. Ici il n'y a que le mensonge, la duperie, la manipulation, bref tout ce qui s'apparente ». Personnellement je ne joue pas beaucoup, préférant juste observer chaque mensonge et chaque comportement, en apprenant davantage, de jour en jour, sur les multiples façons de tricher ou même de mentir.

Je n'ai pas le temps de répondre à sa question qu'il m'entraîne déjà vers le guichet pour échanger ses billets contre des jetons. Il a bien hâte de débuter et j'en suis très surprise. Je pensais qu'il allait être quelque peu réticent à l'idée de perdre son argent mais au final il est plutôt excité, ce qui me conforte dans l'idée que je ne l'ai pas amené ici pour rien.  « Je ne pensais pas que tu allais vouloir autant y jouer, mais vas-y, je te laisse échanger tes billets contre des jetons et on va se diriger vers une première table ». Le temps qu'il échange son argent contre des jetons je scrute les alentours essayant d'avoir une idée du jeu qu'il est préférable de prendre pour débuter l'aventure. J'ai quelques difficultés à choisir, ne trouvant pas chaussure à mon pied mais quand Kazu revient vers moi je finis par choisir une table, par pur hasard. « On va débuter par ce jeu » dis-je en pointant une table située tout au fond, mettant en scène le jeu brésilien du nom de ''Jogo Do Bicho'' ou jeu des bêtes. C'est un jeu en général interdit, dans de nombreux pays, mais dans ce type de lieu il est facile de trouver des jeux normalement interdits. Je ne le mets pas de suite face à la facilité mais justement c'est le but, débuter par quelque chose de complexe et d'inconnu permet toujours par la suite d'obtenir de meilleurs résultats. « Sauf si tu préfères débuter par quelque chose de simple, comme un jeu de bataille ? ».
   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Sam 11 Juin - 1:46
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J’admettais m’être peut être un peu trop enjouer d’un coup en voyant ce nouveau terrain de jeu. Je me tournais vers Momo en l’entendant m’adresser la parole tout en me pressant l’épaule. Elle se voulait rassurante, telle une mère qui mettait en garde son enfant. Je hochais la tête à ses mots. Je comprenais. Vraiment. Je n’étais loin d’être un imbécile, et même si j’avais un QI supérieur à la moyenne, ce qui faisait réellement la différence entre moi et les autres était ma mémoire photographiques hors du commun et l’attention que je portais au moindre du détail. La duperie, j’étais passé maitre dans cet art dans la vie quotidienne, alors le poker, je devrais savoir gérer. Et même si je me plante, ca me servira d’apprentissage pour aiguiser mes sens. Et l’observer mon prochain était un de mes passe-temps favoris. Je parvenais même à déchiffrer les comportements d’étrangers. J’étais certain de pouvoir être un bon atout dans ce jeu avec un peu d’entrainement et la chance du débutant à mes côtés, je pouvais bien essayer, non ? « Je comprends, mais si on vient ici, et qu’on ne joue pas, je préfère rentrer tout de suite. » Pourquoi toucher le paradis que des yeux ? Je me fichais bien de l’argent, ce qui m’intéressait, c’était se mettre en danger et pouvoir se rattraper au dernier moment. Tomber, et se relever de la chute in extrêmise. Je voulais juste vivre, et sentir la vie couler dans mes veines.

Et comme pour mettre en action mes mots, j’allais déjà chercher des jetons. Et puis l’argent que je misais, j’avais bien fait attention de mettre en jeu celui de papa et non le mien. Il m’avait confisqué mes bécanes, il y allait bien le sentir passer croyez-moi. J’échangeais une grosse somme, juste de quoi durer un moment avec ce beau tas de jetons. Un sourire sadique étirant mes lèvres, je retournais auprès de la sango. Elle s’était décidée pour une table et je suivis du regard la direction qu’elle me montrait. Je fronçais les sourcils en essayant de déchiffrer le nom que je répétais difficilement. « Jojo Do Bochi ? Qu’est ce que c’est ? » Je n’avais pas la moindre idée de quoi il s’agissait comme jeu. Ca commençait bien. « Il va falloir que tu m’expliques les règles du jeu brièvement. Quitte à regarder une partie se jouer avant de se lancer. » J'apprenais vite, mais se lancer sans un minimum de préparation pour ce jeu inconnu était du pur suicide. Et je n’étais pas suicidaire. Téméraire oui, mais avec un peu de jugeote quand même. Je m’approchais de la table essayant de comprendre leur geste. « Il fait quoi celui-là avec son jeu ? »



   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Sam 11 Juin - 15:17
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Je suis tellement fière de Kazu que j'en suis presque émue, ironiquement parlant. Je ne suis pas quelqu'un qui s'émoustille pour un petit détail comme celui-ci, toutefois je suis vraiment heureuse d'avoir comme élève Kazu. J'ai toujours su qu'il était le reflet de ma propre âme, si noire soit-elle. Le jour où je l'ai vu défaillir j'ai pressenti le besoin de l'amener avec moi vers l'obscurité et je n'ai, pour le moment, aucun regret. Je souris de manière perfide en entendant sa remarque. C'est vrai que c'est plus amusant d'être acteur du jeu que d'être simple observateur, l'adrénaline n'est pas autant présente. « Vas donc échanger tes jetons et amusons nous à dépenser ton argent ». Je n'abuse absolument pas et je ne vais pas utiliser son argent, c'est lui qui va le faire mais je vais être à ses côtés, pour l'épauler et lui expliquer certaines règles, en cas d'inconnu, de non compréhension.
Je l'amène donc vers un jeu méconnu de la plupart des individus sur cette terre ou alors partiellement connu mais de manière détournée. J'avoue prendre un malin plaisir à prendre un jeu qu'il ne connaît très certainement pas pour le mettre directement dans le bain et pour qu'il soit plus apte à manier les différents jeux pour la suite de l'aventure. « Jogo Do Bicho, c'est le jeu de l'animal ou des bêtes, si tu préfères, c'est un jeu brésilien. C'est une sorte de loterie sans limite de mise, ni supérieure ni inférieure. Le nom du jeu vient de l'association d'animaux aux numéros. Chaque animal est associé à une séquence de 4 numéros compris entre 1 et 100, par exemple 01 à 04 pour l'autruche, 05 à 08 pour l'aigle, et ainsi de suite, sachant que tu as 25 animaux affichés juste à ta droite », je pointe le petit tableau représentant les 25 noms des animaux.« Tu peux engager un pari soit sur une seule bête pour gagner le prix principal, soit sur plusieurs bêtes pour augmenter tes chances de succès. La personne qui est assise en face de toi c'est celle qui inscrit les paris, tu peux gagner le paris mais elle, cette personne, peut faire disparaître ton pari à tout moment », je le fixe quelques secondes, essayant de voir s'il a tout compris alors qu'il regarde les autres qui jouent. Je reprends mes explications, rapidement, « T'as le choix de miser soit sur des animaux soit sur des numéros. C'est franchement pas compliqué, c'est juste un jeu de hasard qui est contrôlé par cette personne, les numéros peuvent rapidement s'inverser, tout comme les animaux ». Je lui montre une chaise vide, le tentant à s'asseoir, « tu es prêt ? ». Autant commencer la partie.
   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Dim 12 Juin - 22:43
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Un monde nouveau s’ouvrait face à moi. Et c’était Momo qui en était mon guide, telle une mère prenant son enfant par la main pour ses premiers pas. Avec confiance, j’arpentais ce nouveau monde, les yeux pétillants devant tant de merveilles encore non explorées. J’allais avoir du boulot à apprendre à apprivoiser les jeux de cet univers de tromperie et de trucages. Et le premier défi face auquel elle me confrontait était celui du Jogo Do Bicho. J’avais du mal à la prononcer, mais ca viendrait. Un jeu brésilien. Je sentais qu’on allait faire le tour du monde en une seule soirée et en restant dans la même pièce. De quoi faire rêver ceux qui voulaient découvrir le monde tout en restant chez eux. Je l’écoutais attentivement alors qu’elle donnait ses premières remarques. Le jeu des bêtes. Aucune limite de mise. Chaque animal associé à un chiffre. Je hochais la tête tout en observant les hommes jouant une première main devant nos yeux. Je regardais vers la droite pour voir les animaux dont elle parlait. Celui qui avait inventé ce genre était vachement tordu quand même. Il devait en avoir bu une de trop de mon avis. En bon eleve, je restais silencieux, l’écoutant docilement. Quand elle entama l’explication des paris, je me tournais vers elle, un sourcil arqué. « Et de quel droit elle peut faire disparaitre mon pari sans rien dire ? Comment je saurais où il est ? Et qu’est ce qui arrive quand elle me chaule mon pari ? » C’était quoi cette arnaque ? Genre la meuf, elle croyait pouvoir me prendre mon fric sans que je n’y vois que du feu ? Je lançais un regard meurtrier à la jeune femme, tout de fois assez charmante, qui s’occupait des paris, comme pour lui dire de faire attention à ce qu’elle comptait faire avec moi. Juste de quoi la prévenir à qui elle avait à faire, et que j’étais près à bondir sur elle pour lui couper sa main voleuse. Je regardais la chaise vide qu’elle me montrait. Je secouais la tête en riant. Elle voulait savoir si j’étais prêt ? « Alors là, pas du tout. Mais on apprend mieux avec la pratique, hm ? » et ce dans tout ce qu’on entreprend. Ceci ne faisait pas exception alors quand il fallait se lancer, fallait y aller. Je m’approchais de la chaise et la tirais pour m’y assoir. La jeune parieuse me fit un large sourire, me demandant ma mise. « 16 sur le lion ? » dis-je peux sur de moi en zieutant vers la sango derrière moi. Je donnais des jetons pour conclure mon pari. Un lion c’était un gros félin agressif. Il me ressemblait. Il devait me porter chance, non ? Je chuchotais vers ma jument « Et maintenant ? Il se passe quoi ? Je dois surveiller quoi au juste ? » Tout en disant ses mots, je posais le regard partout. Sur mes adversaires. Sur leurs mains. Sur leur visage. Sur la parieuse aussi, de peur qu’elle me vole ma mise. Je n’avais confiance en personne. Je ne me fiais qu’à mon instinct et aux conseils de momy.



   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Lun 13 Juin - 22:56
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  Il est vrai que le jeu que je viens de lui montrer est plutôt vicieux et malsain car il y a plus de risques de perdre que de gagner. En règle générale, il y a toujours une personne supplémentaire pour gérer les gains perdus puisque le banquier aime jouer avec l'argent de ses clients et aime les faire perdre, gardant souvent une partie des mises. Malheureusement dans le cas présent il n'y a pas de seconde main pour mieux contrôler l'argent gagné ou perdu, et il n'y a aucune objection possible. C'est bien pour cette raison que ce jeu est dangereux. « Normalement, tu as quelqu'un d'autre pour mieux répartir les gains, sans perte, sans triche, mais nous ne sommes pas dans le lieu idéal pour ce type de pratique du coup si elle décide de te faire perdre, tu perdras et tu ne peux rien dire puisque c'est elle qui a le papier en main. En vérité, ce jeu fait perdre toutes les petites mises pour payer les plus gros parieurs. C'est pour palier le paiement des grosses mises ». Je sais que ce n'est franchement pas rassurant de savoir que l'on risque de perdre de l’argent, tout ça pour payer les plus grosses mises mais c'est bien pour cette raison que cette pratique est interdite, même au Brésil, puisqu'elle est contre-productive. Je lui donne une petite tape sur l'épaule alors qu'il s'installe sur la chaise, « ne t'en fais pas, on va pas rester ici très longtemps », c'est juste l'histoire d'une ou deux parties et on ira vers un jeu plus commun. Je le laisse donc faire et choisir son animal. Il ne fait pas l'erreur de choisir un chiffre car c'est toujours un piège, il est préférable de miser sur un animal, sachant qu'il y a quand même plus de chance de gagner. « Et maintenant tu attends de voir si tu as réussi ou pas, ils vont faire le compte, c'est tout un calcul assez complexe, et seul le hasard peut être de ton côté ou non. Espérons que tu ais juste de la chance, et attendons ». Chacun semble être en haleine, attendant patiemment que les résultats tombent. Certains se mordent les ongles, d'autres semblent prier, tandis que d'autres glissent discrètement quelques billets supplémentaires à la jeune femme qui mène le jeu. Les résultats tombent rapidement et malheureusement pour Kazu ce n'est pas son tour de chance, ce sont d'autres individus qui gagnent les mises, il fallait s'en douter. « Ce n'est pas grave, tu peux toujours essayer au prochain tour, une fois perdue ne veut pas dire que la seconde va être perdue aussi, je te laisse faire. Et puis c'est normal de perdre la première fois, c'est une question de hasard  . . . » et bien plus encore, de tricherie surtout, mais qu'importe, on est bien ici pour ça n'est-ce pas.
   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | Ven 17 Juin - 21:57
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Ok. J’étais d’accord, nous étions dans un lieu où la triche et le mensonge résidaient dans ces jeux clandestins. Cependant, je ne comprenais pas l’intérêt de jouer à un jeu où votre victoire ou votre défaite ne dépendait pas de votre propre personne. Mais, uniquement de la banquière en face de vous. Je fronçais les sourcils, ne comprenant personne qui laissait vraiment le sens de cet acte. C’était juste suicidaire de laisser le hasard décider pour nous, ou plutôt une tierce. Je tentais quand même l’expérience, me disant que je trouverais peut être un intérêt en jouant. « Quel intérêt à ce jeu ? » finis-je par lui chuchoter alors que je gardais un œil sur les mains de la banquière qui ramassait les mises d’une main habile. Juste avant que les résultats ne tombent, il me semblait apercevoir la jeune femme me faire un clin d’œil m’annonçant que ma mise était perdue. Je la fixais. Je rêvais où elle prenait un malsain plaisir à se foutre de ma gueule ? Ou alors je l’intéressais… dans les deux cas, elle me faisait chier. Sauf si elle était un bon coup, on pourrait peut être rediscuté de l’image que j’avais d’elle, mais en attendant, je l’appréciais guère. Je retournais mon attention sur la sango. « Hormis le hasard, est ce qu’il y a moyen de tricher à ce fichu jeu ? ou de bluffer je sais pas, mais quelque chose parce que l’histoire du hasard, elle me va moyen. » Et surtout, je voulais faire ravaler son sourire sournois à la tepu qui m’avait bouffé mon fric. Je me raclais la gorge pour reprendre un peu de contenance et de ne pas me laisser aller à la colère. Je misais une plus grosse mise sur la tortue cette fois, glissant une main dans le dos de ma chaise pour caresser la cuisse de Momo pour attirer son attention et qu’elle se penche vers moi. « Si tu as une idée, c’est le moment où je me lève et je fais de la dringue à la femme en fasse pour récupérer mon argent. » murmurais-je pour qu’elle seule l’entende dans le brouhaha ambiant.

   
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Re: Je ne veux de l’enfer qu’emprisonner sa plèvre [Feat Kazuya] | 
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