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    :: Défouloir :: 2016

a girl with kaleidoscope eyes — Jae

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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | Mer 7 Sep - 20:28
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D'accord. L'argumentation est explicite. Tu n'as jamais été très malin ni réfléchit et tu préfère faire oublier ta sottise de l'instant. Tu ne veux pas débattre plus sur le sujet. C'est son droit de vouloir rentrer, et tu lui doit bien ça. Tu pinces les lèvres. Peut-être ne devrais tu pas faire ce que vous vous apprêtez à faire, mais tu es loin d'être un modèle à suivre. Tu as toujours été à l'encontre des règles, alors pourquoi déroger maintenant ? Tu évites encore de la regarder, même si la jeune femme s'est rapprochée de toi. tu es toujours l'expert de la focalisation. tu parviens à ne pas détourner les yeux... Peut-être que la prison t'a forgé en cents fois pire à ce niveau là... Une sale habitude que tu avais de ne jamais détourner l'attention lorsqu'un sujet sensible ou dérangeant était abordé.

Ne dis pas de bêtises, je n'ai pas peur. Tu sembles consterné par sa remarque, mais tu es loin d'être désagréable dans ton propos. Au contraire, on pourrait presque te croire soulagé. Tes paroles trahissent une certaines douceur que tu tente malgré tout de camoufler avec ton mur de glace habituel. Ce n'est que lorsque Syu fait demi tour et te tourne le dos que tu poses tes yeux plein d'attention sur elle. Sa reflexion te fait te mordre l'interieur de ta joue pour éviter une remarque cinglante, puis, plutôt que de continuer à t'agacer pour un rien, tu soupires après une grande inspiration, hausse les épaules et fait demi-tour pour te rapprocher du fauteuil. Tu préfères, encore une fois, ignorer sa dernière phrase. Tu n'étais juste pas du genre à vouloir t'attirer des ennuis. Tu restais généralement dans les rangs à l'époque. Marquant une pause, tu réfléchis un instant. La reflexion te frappe l'esprit, si bien qu'elle t'échappe. Quoique pour être maman célibataire, les rangs sont bien loin. Ce n'est pas une reproche, mais le standard de la mère célibataire a souvent été critiqué dans votre pays. Dans un sens, tu aimerais savoir ce qui a bien poussé cette fille si idéaliste a finir maman seule... Et puis tu te rappelles que cela ne te regarde en aucun cas, alors ta main se pose sur l'engin de torture alias le fauteuil roulant. Ma voiture n'est pas loin. Je n'ai pas envie de te porter, alors grimpe. Et dans ces derniers mots, on aurait presque desceller une raillerie à l'encontre de la jeune femme souffrante. Une très légère pointe d'humour qui, naturellement, reprend... Et se trahis par ton léger sourire.
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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | Jeu 8 Sep - 0:41
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Ne me fais pas rire. Je te connais malgré tout. T’as paniqué. Son rire en dit long sur son absence de sérieux. Elle sait au fond qu’il a vraiment paniqué, mais ça n’est pas si grave. Cependant, elle aime quand même l’embêter. Tout autant qu’avant. Avec amour. Mais tu sais, officiellement, ni toi ni moi n’avons vraiment rompu. Penses-y. Elle sent sa nuque chauffer. Est-il en train de l’observer. Malgré son envie furieuse de se retourner pour le prendre sur le fait, elle s’en abstient. Lui laisser un peu de répit. Elle sait qu’elle n’a jamais été facile à vivre, capricieuse, demandant toujours un certain standing de sa part. Pourtant, il devrait l’avoir remarqué, même lui, elle n’a jamais évoqué l’idée de le quitter, peu importe ses incartades et ses faux pas. C’était l’homme imparfait qu’elle aimait. Elle n’a jamais voulu d’un homme parfait en réalité. C’est ce qu’elle aurait aimé que Jae réalise plus tôt. Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut. C’est avec un sourire triste qu’elle l’écoute. Il a tout à fait raison mais s’il savait qu’elle n’a jamais demandé à devoir élever son enfant seule, soutiendrait-il ses paroles actuelles ?

Sans broncher, elle s’assoit sur le fauteuil roulant. Non mais dis donc, c’est toi le gros tas… Elle rit à peine discrètement puis s’installe enfin, rabattant la couverture sur ses jambes et reprend les lunettes de soleil qui pendent du col de son haut, sans se gêner. Un long soupire s’échappe de ses lèvres. Je voulais désespérément faire partie de ton monde mais ça me faisait peur… J’en avais peur et cette peur me faisait faire des erreurs avec toi. Hm… Peu importe. C’est du passé, n’en parlons plus. Elle déplie les lunettes et les pose sur son petit nez, le laissant la pousser avec un petit air triomphant, comme une Lady qui se fait servir par son laquais. Alors qu’ils s’approchent de la voiture qui n’était effectivement pas loin, si proche même qu’elle se demande pourquoi il ne l’a pas juste aidée à marcher, elle commence à se préparer à se lever. C’est étrange. Elle n’a toujours pas mal à la tête. Pourtant, elle est sûre que la morphine a cessé de faire effet, depuis le temps, car elle se sent plus faible malgré tout mais elle ne le mentionne pas. Il s’occupe déjà d’elle alors qu’il n’a pas à le faire. Malgré ce qu’elle a dit un peu plus tôt, elle sait qu’ils ne sont plus ensemble. Elle ne serait pas si stupide au point de penser que parce qu’ils n’ont pas officiellement rompu, il la considère encore comme quelque chose de plus qu’une connaissance. Une fois qu’il l’a arrêtée devant la portière, elle se remet difficilement sur ses pieds. Sa vision se brouille mais elle fait de son mieux pour ne pas hésiter en attrapant la poignée de la porte afin de se glisser sur le siège passager.

Quand il est installé, elle le regarde du coin de l’oeil avec un petit sourire aux lèvres. Elle se penche alors légèrement et attend qu’il tourne les yeux vers elle, son sourire s’élargissant, pour ajouter. Tu voudrais savoir pourquoi j’élève Shin Bom seule, hm ? Mais tu vas dire que je me plains, si je te le dis ! Elle lui tire la langue et se redresse sur son siège pour abaisser la vitre de son côté. Un petit silence s’installe, qu’elle brise d’une voix presque inaudible par-dessus les bruits de l’extérieur. Son père est mort peu avant sa naissance. Alors ce n’est pas vraiment par choix, mais ça me va, à présent. Comme ça, je peux avoir mon bébé pour moi toute seule. Je n’aime pas le partager à d’autres personnes. J’ai peur qu’il finisse par les aimer plus. Tu sais que j’ai toujours été comme ça. A vouloir les gens à moi seule. Elle lui adresse un regard entendu. Ses mains battent une cadence qu’elle seule entend sur ses cuisses. A moi de te poser des questions. Mmmh… Qu’est-ce que tu as fait à ta sortie de prison ? Tu as tout de suite trouvé le combini ? Elle lui pose des questions sans honte ni gêne, comme s’ils n’étaient que deux simples amis qui se retrouvaient après s’être perdus de vue.
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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | Jeu 22 Sep - 21:04
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Vous n'avez pas rompu. Serait-ce une déclaration ? Dans tous les cas, ce genre de réflexion semble te faire ni chaud ni froid. Tu t'étais fixé une décision par toi même. Certes, ce n'était pas une rupture officielle, mais le message subliminal était plus que clair lorsque tu étais entre les barreaux. En tout cas, tu es quasi certain maintenant qu'elle ne t'a pas oublié. Dans le cas contraire, pourquoi t'aurait-elle fait une telle remarque ? C'est loin de la laisser si indifférente.

Alors qu'elle s'installe, tu jette un dernier coup d'oeil aux fleurs. Avant de poser tes mains sur les poignées du fauteuil, tu attrapes une fleur que tu arraches grossièrement après t'être arrangé que personne ne regarde dans votre direction. Peut-être n'aurais-tu pas dû donner les fleurs à la grand-mère ? Quoique, elle semblait bien heureuse elle aussi. Effectivement c'est du passé. L'eau a coulé sous les ponts depuis. De la manière la plus douce possible - soit très peu - tu lui lâche sur les jambes, pour qu'elle aide un souvenir. Après tout, tu es véridique et dans un sens, tu lui montre que toi, tu es passé à autre chose, ou du moins tu as essayé.

Le voyage est silencieux et serein. Tu en oublies presque le passé justement. Une fois la voiture atteinte, tu l'aides à grimper et abandonne comme un saugrenu le fauteuil sur le côté du trottoir. Au cas ou cela pourrait aider quelqu'un.... Et surtout... Surtout tu n'as pas envie de voler ce truc inutile et morbide pour l'afficher dans ton appart' comme une oeuvre d'art contemporaine. Les mains sur le volant, tu contrôles tes rétroviseurs puis, par sécurité tu vérifie que Syu a bien attaché sa ceinture. Vos regards se croisent, et encore une fois tu as l'impression d'être fusillé. Cependant tu écoutes. Non, tu ne veux pas savoir. Quelque chose au fond refuse d'en savoir plus. tu ne veux pas savoir ce qui s'est passé dans la vie de Syu pendant que tu pourrissais en prison... Et malgré ta volonté a ne pas te concentrer pour comprendre, tu l'entends. Le gars est mort. Pas de chance. Ta pensée te faire sourire, mais bien vite tu le ravales en jetant un coup d'oeil vers la jeune fille pour vérifier qu'elle n'a rien remarquée. Une fois le parking quitté, tu continue ta route sans vraiment savoir ou tu dois aller... Syu continue de discuter, comme elle l'a toujours fait. De vous deux, elle a toujours été la plus bavarde et la plus humaine. Toi tu n'es qu'un mur de glace difficilement franchissable - encore pire depuis Min Ri. Cependant, tu ricanes a sa réflexion, et plutôt que de lui répondre encore une fois tu constate : Je ne t'ai pas posé de question. Tu l'as supposé, mais je n'ai jamais demandé quoi que ce soit.

Par chance vous arrivez à un feu rouge, c'est pourquoi, à peine 20 secondes après ta vanne tu prends le temps de te tourner vers elle. Les quelques secondes ont probablement permise à Syu de fulminer dans sa moustache. Met l'adresse dans le GPS. si tu m'expliques, je risque de ne rien comprendre avec ton sens de l'orientation légendaire. Et pour couronner le tout, tu tires le téléphone de ta poche que tu déposes sur le support au dessus de la radio. En quelques clics, tu lances l'application, Syu n'a plus qu'a entrer les coordonnées. Dans le doute... Si jamais ils ont déménagés... Après tout, tout est possible !
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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | Sam 24 Sep - 13:09
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Syu observe la fleur aux pétales froissés qu’il a lâchée sur ses genoux. Elle ricane mais ne fait pas de commentaire. S’il est aussi délicat avec sa copine actuelle – et qu’elle n’est pas aussi tolérante que Syu – elle doit être ravie. Néanmoins, lorsqu’elle finit par attraper la rose du bout des doigts, elle la garde précieusement et la fait tourner distraitement. Voir le fauteuil s’éloigner, seul sur le trottoir, la fait rire aussi, mais sa gaieté ne sera que de courte durée. Cette fois-ci, ses mots l’assomment une bonne fois pour toutes. Alors que l’angoisse lui étreint la gorge, elle baisse les yeux et se tait. Si c’est ce qu’il veut, alors elle préfère encore rester en silence. Après tout, visiblement, il n’est là que pour la rabaisser. Une pensée qui la fait questionner les raisons de sa venue à l’hôpital. Elle qui pensait qu’il était venu car, au fond, il s’inquiétait réellement pour elle, a été vite déçue. Elle se retient de pleurer et fort heureusement, ses yeux restent secs. C’est décevant. Après leurs retrouvailles tumultueuses et surtout après s’être calmée, elle s’était dit que peut-être, ils pourraient rester au moins des amis, mais visiblement Jae n’est pas du même avis.

Pour une fois, Syu se tient bien. Elle ne bronche pas et ne dit plus rien. Elle s’empare de son téléphone en le lui arrachant presque des mains et lui jette un regard furieux, comme pour lui dire qu’il risquait gros s’il continuait sur ses critiques. A croire que le plus insatisfait de l’autre, c’était bel et bien lui. Une fois l’adresse entrée dans le téléphone, elle manque de casser le portant attaché à la ventilation en le lui mettant proprement sous le nez. Pourtant, le portant lui résiste. Comment ose-t-il !? Mais… mais merde… ! Fait chier… Toi, ta caisse, ton portable… me faites chier… Elle s’est mise à grommeler dans sa barbe, mais assez fort pour qu’il entende. En fait, s’en est presque risible et si elle n’était pas aussi énervée, elle aussi rirait de se voir comme ça. Cependant, elle a toujours envie de pleurer. Mettez ça sur le compte de la fatigue et de l’émotion de le voir. Elle s’éclaircit la gorge et se redresse dans le siège passager.

Ils roulent à vitesse élevée sur la voie rapide mais elle en a assez. Attends. Va chez mon père. Elle n’a pas besoin de lui préciser l’adresse. Elle n’a jamais changé. Elle est consciente qu’ils n’ont pas pris d’affaire en partant. Ainsi, elle n’a ni vêtement, ni téléphone. Son père doit être fou de rage et d’inquiétude, surtout s’il a deviné qu’elle est partie avec Jae. Elle soupire. Première sortie, juste là. Elle pointe du doigt la bretelle de sortie à quatre cents mètres et colle son front à la vitre. Sur le chemin jusque chez son père, elle reste silencieuse. Puis, alors qu’ils se garent devant l’immeuble, elle soupire. Tu m’énerves… Cette fois, c’est dit sur le ton de la rigolade. Elle ne lui en veut pas et ne lui en voulait pas à la base. Ses remarques sont toujours aussi blessantes mais la douleur finit toujours par passer. Elle ouvre enfin la portière, manquant de renverser un homme d’affaire pressé qui passait trop près, et sort de la voiture. Elle titube un peu, prise de vertige après s’être levée trop vite, mais arrive rapidement à se remettre sur pieds. Elle sourit un peu sous couvert de ses cheveux longs. Jae a toujours aimé les enfants. Un vrai fondant avec eux. Dur à l’extérieur, doux à l’intérieur. Pas de doute, il va fondre en voyant Shin Bom, se dit-elle. De toute façon, son fils est le plus mignon.

Accéder à la porte d’entrée de l’appartement est chose aisée puisque son père vit au rez-de-chaussée, travaillant comme gardien d’immeuble, et profite d’une petite cour donnant sur la rue mais privatisée grâce à de hautes haies. Elle sonne à la porte et entend des pas. Son visage se décompose quand il ouvre la porte et elle hausse un sourcil. Il n’a pas du tout l’air inquiet mais à l’instant même où il voit sa fille et ce garçon qu’il aurait pu tuer s’il n’avait pas un minimum d’intégrité, son visage se déforme. Il écarte Syu et attrape Jae par le col. Bien qu’il ait grandi depuis dix ans, le père de Syu est à peine plus petit que lui et le plaque contre le mur du couloir. Papa ! Syu panique et, sachant pertinemment qu’elle n’a pas la force de retenir son père, elle préfère se jeter entre eux. En soi, puisqu’elle n’a justement plus de force, elle se laisse plutôt tomber contre Jae, les deux mains tendues devant elle. Son père jure et s’énerve, près à frapper Jae à tout moment. Arrête ! C’est moi qui ai demandé à rentrer ! Ses mots semblent encore plus révolter son père mais il ne lâche pas son emprise. Mais je savais que si c’est à toi que je demandais, tu ne m’aurais pas fait sortir. Il m’a juste ramenée, c’est tout. Je l’ai forcé.
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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | Sam 1 Oct - 2:25
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Tu as toujours été le vilain petit canard. Le type qui prenait souvent à la place des autres. Malgré tout tes efforts pour changer ça, tu n'y manques pas. Peut-être aurais-tu simplement laisser Syu en plan à l'hôpital, ou au pire, attendre simplement dans la voiture qu'elle puisse ramener le gosse chez elle par la suite même si tu n'as pas de siège auto pour un gamin. Sa faiblesse t'inquiète, alors tu te sentais probablement obligé de jouer le rôle du bodyguard, prêt à la rattraper en cas de chute.

Tu voulais bien faire, et regarde ou sa te mène. Encore une fois, tu es coupable. Encore une fois, c'est toi qu'on pointe du doigt, toi qui te retrouve bousculé, menacé, dos au mur sans échappatoire. Tu devrais t'excuser ? En quoi. Tu n'as rien a te rapprocher... Et surtout, surtout cette violence de la part d'un homme qui pourrait être ton père te met hors de toi. Ce n'est pas simplement Syu. Ce n'est que toi ici, que ton passé, ta vie, ton ombre habituelle. Il te prend par le col, comme un vulgaire type croisé au coin de la rue. Il jure, te menace, et tu es censé rester calme ? J'ai eu l'occasion de croiser des types bien plus dangereux qu'un pauvre vieux sénile incapable de voir que sa fille a besoin de prendre l'air ou de voir son morpion. Tu siffles entre tes dents, menaçant. Tu n'as pas peur de te battre, encore moins avec un vieil homme,... La seule chose qui t'emmerde, c'est que tu auras de nouveau des problèmes avec la justice si cela se sait. Mais comme avec Lin, tu n'y peux rien. Ils te provoquent à chaque fois, ne cessent de te rabaisser, de te rappeler des erreurs que tu as théoriquement réparé.

Sachant pertinemment que si tu touches cet homme, ce sera le début de la fin, tu écartes néanmoins Syu. Peut-être un peu trop brusquement, mais tu l'incites à aller voir son gosse que tu viens d'apercevoir du coin de l'oeil derrière la porte, d'ailleurs tu le lui indique d'un léger mouvement de la tête dans sa direction. Maintenant en face à face avec ce modèle miniature de ton paternel, tu reprends tout en le toisant, tentant de paraître plus grand avec ta carrure et ton attitude. Si vous voulez pas que le gosse commence comme moi, lâchez-moi avec que je perde patience. mais la patience tu l'as déjà perdu, alors d'un geste bien plus brutal du bras, tu balaies l'emprise de ton aîné d'un vague revers... Comme si c'était un jeu d'enfant, comme si tout était si simple. Après tout, tu t'étais retenu jusqu'à lors, mais faut pas non plus pousser mémé dans les orties.

Consterné par ces histoires de famille à vomir, de voir que ce gosse doit également subir ce genre de scène, tu tournes les talons, soupirant. Vous me cassez les couilles. Tous. Démerdez vous maintenant. Tu es en colère, tu ne supportes pas ce genre d'événement, c'est pourquoi tu étais resté loin de tout ça.. Tout te trahissait malgré ton calme légendaire. Ta mâchoire serrée, tes poings serrés si forts qu'ils en étaient presque blanc. Alors, un dernier coup d'oeil au prénommé Shin Bom, tu fais marche arrière les poings dans les poches pour retourner à ton véhicule.

Screw you all.
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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | Sam 1 Oct - 14:19
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Au début, Syu n’est pas très encline à les laisser seule. C’est pourquoi, quand Jae l’écarte de son chemin, elle tente de résister sans comprendre. Elle lui jette un regard de questionnement et entame un mouvement pour se rattraper à son bras. Cependant, tout ce qu’elle arrive à faire est effleurer sa main. Ce n’est que lorsqu’il lui indique une petite forme derrière la porte. Son regard s’illumine alors qu’elle reconnait son fils adoré. La jeune femme accourt vers lui et le prend dans ses bras, restant derrière la porte pour écouter l’altercation entre son père et Jae. Un soupire lui échappe mais elle tente de se concentrer sur son fils qui ne la lâche plus, agrippé à ses épaules et ses cheveux. Tu m’as manquée, mon amour… murmure-t-elle, le couvrant de baisers. Shin Bom est toute sa vie. Peu importe si tout va mal, tant qu’elle peut serrer son fils contre elle, elle est absolument certaine que les affaires rentreront dans l’ordre s’il est avec elle. Mama, je t’aime… Cette petite déclaration fait rater un battement à son coeur de maman. Elle le noie à nouveau de baisers. Pas besoin de le lui dire, cela se sent. Elle l’aime de tout son coeur.

Malgré tout, elle est restée derrière la porte pour s’assurer que la situation ne dégénère pas. Elle ne se doutait sincèrement pas engendrer une dispute telle que celle-ci. Alors que Jae semble partir, Syu se dépêche de sortir de derrière sa cachette. Elle s’élance pour le rattraper alors que son père tente de la retenir. Même après tout ce qu’il a fait, tu le défends encore !? Evidemment, il ne peut pas y croire. Tout comme il ne peut pas comprendre pourquoi elle le défend autant. Il ne peut pas s’imaginer combien il a compté et combien il compte toujours pour elle. Serrant fort son fils contre elle, elle fronce les sourcils et fait deux pas en arrière. Toujours. Pas besoin d’en dire plus. Elle se précipite à la suite de Jae. Il est presque à sa voiture quand elle arrive à le rattraper. Attends, Jae, s’il te plait. Elle l’a appelé calmement et s’arrête juste derrière lui alors que Shin Bom se retourne enfin dans ses bras pour observer l’homme à qui sa mère parle. Il regarde Jae avec de grands yeux, l’un d’eux partiellement bleu, et lui sourit soudain sans raison particulière.

Je suis désolée pour ce qui s’est passé. Mon père est vraiment… Elle soupire. Vraiment con, parfois. Mais ne fais pas attention, je t’en prie. Merci d’être venu aujourd’hui. C’est alors qu’elle remarque le sourire de son fils qui se tortille dans ses bras pour mieux voir le grand monsieur. Elle sourit également et se décale un peu pour qu’il n’ait pas à se dévisser le cou. Au fait. Je te présente Shin Bom. Mon bébé. Il a deux ans depuis quelques jours. Shin Bom, dis bonjour à Jae. Mh? Un élan de fierté la soulève quand elle voit son fils secouer la main à l’attention de Jae puis se cacher dans son cou. Elle ne s’arrête plus de sourire, enfin soulagée de retrouver son fils. Un peu gênée, elle passe une main dans ses cheveux et cale quelques mèches blondes derrière son oreille. Je… Tu devrais y aller. Je vais me débrouiller pour rentrer. Fais attention sur le chemin du retour.
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Re: a girl with kaleidoscope eyes — Jae | 
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