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YU JASUN (+) MESMERIZE

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YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 9:47
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Yu Jasun
MA GUEULE DE BOIS FERAIT PASSER PINOCCHIO POUR UN VRAI PETIT GARÇON.
Nom : Yu, comme les 6 autres tronches qui composent la famille. Mais j'aime ces tronches, je les aime très fort. Prénom(s) : Jasun. Surnom(s) : Jaja le king. Âge : 26 ans. Date et lieu de naissance : 16 Novembre 1991 à Ulsan. Origines : Coréenne. Nationalité : Coréenne. Cursus universitaire : Mathématiques/Statistiques. Métier : coach sportif dans une salle de sport. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Classe sociale : Riche mais radin alors du coup, ça me sert à rien. Tu veux t'investir dans une fraternité ? Gumiho fratééééé
IDENTITY CARD
Il parait que...
il paraît que son père est immensément riche, figurant parmi le top 3 des meilleurs traders du pays (V, et je suis ses traces) + Il paraît qu'il se tape absolument tout ce qui bouge (F, j'suis vigilant sur ça, j'en connais les conséquences) + Il est réputé pour être quelqu'un de sympa malgré ce qui se dit (? Je sais pas, à vous de vous faire votre idée) + On dit qu’il est tombé amoureux de sa prof de Maths en 3ème année (F, c'est elle qui est tombée amoureuse de moi. On a couché ensemble quelques fois, c’est devenu une obsession pour elle, elle me bombardait de messages, puis elle a été renvoyée quand le directeur l'a appris.) + On dit qu’il est inaccessible à cause du détachement qu’il éprouve envers les gens (V, je m'attache difficilement aux gens) + On dit qu’il a assassiné un type il y a 4 ans de ça (F, j'suis responsable en partie de sa mort, mais je l'ai pas tué. C'est compliqué.) + Paraît que petit, il bégayait tellement que son père lui faisait lire des poèmes pour s’entraîner (V, j’ai bégayé jusqu’à l’adolescence mais la thérapie s’est révélée efficace) + Il est réputé pour être champion de boxe-thaï dans sa catégorie et qu’il a fait installer une salle de sport à la maison familiale (V, la boxe-thaï est un sport qui demande beaucoup d’entraînement et de maintien physique) + La légende dit qu'il cacherait des choses très bizarres dans cette salle (F, ça, c'est les jumeaux encore. Ils ont la haine que je les laisse pas entrer dedans jcrois.)+ Il reviendrait d'un voyage à New-York durant lequel il a étudié l'économie pendant un an à la STERN (Stern School of Business) (V, je suis rentrée en Avril) + Il a toujours été un gamin violent (V, forcément, on se moquait de moi à cause de mon bégaiement) + A la maison, il serait celui qui fait le ménage tout le temps (F, j’en fous pas une, je préfère m’entraîner) + Sa mère les a abandonné lui et son frère quand ils étaient petits (F, on s’est enfui car elle devenait complètement cinglée) +  Des rumeurs disent qu’elle serait décédée récemment des suites d’un cancer (V, elle est venue nous retrouver il y a quelques mois de ça pour nous annoncer sa maladie. Nous avons passé les derniers mois de sa vie à ses côtés, puis, elle s’en est allée.)  +  On dit qu’il a déjà forcé une fille, enceinte de lui, à avorter (V, elle pensait m’avoir avec cette excuse, mais je l'ai en effet forcé à avorter et Dieu sait que personne ne me tient tête sur ce monde. Elle a donc capitulé.) +   Il serait un excellent cuisinier (V, retrouve toi avec 5 petits frères et soeurs à la maison, tu vas voir si tu deviens pas Master Chef) +  Askip son père c’est un équivalent de Zeus version temps moderne, il a des gosses partout, il baise partout (V, sans commentaires) +  Y'a des mauvaises langues qui disent qu’il aime pas sa belle-mère (F, je vais peut-être vous décevoir mais je la respecte en tant que mère. Cela dit, personne ne me lèvera de l’idée qu’elle avec mon père pour l’argent)  
Dis nous qui tu es !
Jasun, l’aîné, le sage, lucide mais révolté.


Tout commence par une phrase. Une seule et unique phrase: « Jasun, les choses vont changer... Tu le sais déjà, mais la famille s'agrandit et en tant qu'aîné, j'veux que tu sois présent pour eux, que tu les conseilles, que tu les écoutes, enfin que tu sois un peu leur guide, grossomodo. Et que tu aides ta belle-mère à gérer la maison aussi, parce que je ne serai pas toujours présent. » Ca t'étonne toi, qu'il t'ait demandé ça? Il est jamais à la maison. "Pas toujours présent" ? LOL, jamais présent plutôt. Qui c’est qui assurera le rôle de l’homme quand il sera absent? Ce sera toi, Jasun, que tu le veuilles ou non. Autant se le dire de suite, toi, faire le baby-sitter, c'était pas dans tes projets à la base. Ta belle-mère reste une femme assez fragile et pas suffisamment forte pour supporter les états d’âme de chacun dans cette maison. Alors, tu portes sur tes épaules le fardeau d’un frère aîné, tapi dans l’ombre, qui observe silencieux ce qui se déroule sous ses yeux, en sommes: le spectacle d’une famille du 21ème siècle dans toute sa splendeur.

Mais toi, qui es-tu au juste? Es-tu seulement un frère aîné silencieux, ou ce vent froid qui passe? Non, heureusement, t’es bien plus que ça. T’es celui qui encaisse les coups et qui les donne, celui qui ne se repose jamais ou bien un sauvage, froid et sec comme un hiver sibérien. L’attachement, c’est pas trop ton truc. On sait pas si tu refuses de t’attacher ou si c’est naturel chez toi, mais les gens, bien que tu les fréquentes tous les jours, ne représentent pas une priorité dans ta vie. Tu en as assez avec les 7 personnes qui partagent ta vie à la maison. On dirait que ton coeur, déjà très petit, se retrouve complètement envahi par ces 7 personnes et il ne reste donc plus de place pour personne. Cela doit être faux, tu le sais, on peut y trouver encore de la place, tu limites juste les disponibilités. Du coup, tu as cet air froid et fuyard, presque mignon, qui malgré l’effet que tu veux que ça ait, ne cesse d’attirer les gens vers toi. Tu dégages quelque chose de rassurant, qui leur donne envie de venir vers toi pour peut-être trouver quelque chose qui leur manque depuis toujours: une protection. Mais t’es incapable de le donner. Pourquoi toi après tout? N’aurais-tu pas besoin toi aussi de te réfugier dans les bras de quelqu’un parfois? Oh non. Tu t’es fait à l’idée que tu devais être le refuge de tes frères et soeurs, mais toi, tu n’en as pas et tu te l'interdis.

Ton unique échappatoire, c’est la boxe, tes entraînements quotidiens qui te permettent de déverser ta haine et ta frustration. Autant te dire que la personne qui se retrouve face à toi lors d’un combat perd systématiquement, tu as bien trop de force dans les bras, poussé par cette haine que tu as en toi depuis si longtemps. Oui, j'suis là pour te parler honnêtement, alors on va l'être: t’es haineux. Non, mieux: t’es tempétueux, le moindre truc peut te faire partir en couilles et bien loin de toi maintenant l’image du mec froid qui veut rien savoir de personne. Si quelqu’un touche un point sensible, tu te transformes, tu écrases la concurrence. Tu l’écrases. Tu ne fais pas dans la dentelle, on te connaît assez pour ça d’ailleurs. Que ce soit de la violence physique ou verbale, si on te pousse à bout, tu deviens incontrôlable, une force de la nature que rien ne calmera à part le temps, un peu comme un cyclone qui se calmera seulement par lui-même. En attendant, qu’ils subissent tous autant qu'ils sont les propos que tu lances avec force, qui te rendent, par conséquent, autoritaire et respecté. Ca, c’est incontestable. A la maison, ils le savent tous, ils peuvent profiter de ta générosité mais quand tu tapes du poing sur la table, c'est fini, c'est la ligne rouge franchie. La preuve avec ton frère, Yongsun. Ce gamin n’écoutera jamais personne dans sa vie, lui aussi il a hérité d’un esprit sauvage et fou comme le tien, qui le pousse à faire des choses totalement insensées, mais quand tu ouvres la bouche, tout cesse pour lui.

En amour, bien que tu ne sois pas pratiquant de cette religion, tu es doué. Les filles, tu les rends dingues, accrocs à ta présence. Tu ne leur donnes jamais trop parce que tu sais pertinemment que c’est ce qu’elles aiment. Tu leur caches qui tu es vraiment, tu ne te dévoiles pas, de ce fait, elles en redemandent toujours et ça marche à tous les coups. Mais tu n’arrives pas à aimer vraiment, tu leur donnes tout ce qui leur manque ouais tu les combles, mais tu les prives du saint-graal: ton coeur. Que personne n’y touche. Tu entends parfois les gens te chambrer en disant que tu es comme ton père, un serial fucker, mais tu n’en es même pas à ce stade-là. Tu ne couches pas avec n’importe qui, il y a des présences que tu préfères mais elles ne sont pas nombreuses comme celles de ton père. Tu restes fidèle à toi-même, tu ne t’étales que peu. Cela dit, tu figures parmi ceux sur qui on aime le plus commérer à la fac et malgré tous les efforts que tu fais pour qu’on te foute la paix, ça ne marche pas. Si t’étais plus expressif, les gens chercheraient moins à te coller une identité en t’inventant des rumeurs. Mais apparemment, tu t’en fous, tant que toi tu sais la vérité, rien ne t’importe. C’est ça, hausse les épaules.

Ce que te reproche ta famille, c'est ton intolérance. Les deuxièmes chances ne marchent pas chez toi, elles n’ont pas lieu d’exister. Alors parfois tu regrettes tes décisions mais ça ne dure pas, tu oublies, t'as la chance de pas trop être sensible aux regrets. Alors, on te craint, mais on est certains que tout ira droit avec toi, ta justesse c’est ce qu’ils aiment le plus à la maison. Tu es celui qui calme les conflits, qui essaye de trouver un terrain d’entente, qui écoute et qui conseille, qui accueille les esprits tourmentés la nuit quand ils n’arrivent pas à trouver le sommeil (peut-être parce que t’as la télé aussi, sont trop malins ces jeunes). Tu es un frère aîné précieux, ils le savent tous, et le jour où tu raccrocheras, ils seront peut-être perdus. En tout cas, ils profitent, et toi aussi. Parce que mine de rien, tu les aimes, tu ferais tout pour eux.
TON PSEUDO
Cette fois c'est au drôle de loustic caché derrière l'avatar qu'on s'intéresse. Fais tomber le masque, déballe ton bail. Quoi, t'as du mal ? Allez, quelques idées d'infos à nous fournir pour te débloquer : T'as quel âge ? Tu viens d'où ? C'est quoi tes passions dans la life ? Tu rp depuis longtemps ? Comment t'as connu STW ? Btw tu t'es lavé sous les bras ? ♡

Si ton personnage est inventé, remplis ce petit code :
Code:
<taken>nom de la célébrité</taken> ⇝ [url=profil]nom du personnage[/url]

Si ton personnage est un pv, remplis celui-ci :
Code:
<taken>nom de la célébrité</taken>  ⇝ [url=profil]nom du personnage[/url] ⋮ [url=lienduscénario]✦[/url]

ps; supprimez le code inutile.



It's my life...
et là une petite citation...
Les gens disent que mon caractère s’est de suite dessiné lors de la grossesse de ma mère. Parfois, je ne bougeais pas pendant des jours entiers à la faire aller au gynéco pour voir si j’étais bien vivant, parfois, je donnais des coups de pieds si fort qu’elle en faisait des bons sur le canapé. Et puis, il y avait la main de mon père, qui, à chaque fois qu’elle se posait sur le ventre de ma mère, m’apaisait. Mon père m’a toujours dit que même dans le ventre de ma mère, j’étais un bébé communicatif. Heureusement, la torture s’acheva le 16 Novembre 1991 à 3h du matin précises. Pour mon catholique de père, 3h du matin était l’heure des démons d’après la bible, et depuis, il a toujours pensé dur comme fer que j’étais maudit. Le bonheur, il choisit avec qui il veut dealer. Moi, il m’a laissé sur le bas côté et on dirait que j’en sortirai jamais de ce bas-côté. Mon histoire, c’est qu’un ramassis de merde, un tas d’images mal empilées les unes sur les autres dans lequel je peine à en trouves des jolies. Les seules qui sortent du lot, qui me rendent le sourire, j’vais vous les partager. Le bonheur, il n’a fait qu’aller venir dans ma vie.

Photo de Kwangsun à la maternité , Avril 1994 -  Kwangsun était un accident, mes parents étaient au bord de la rupture quand ma mère est tombée enceinte. Et quand elle l’a dit à mon père, il s’est barré. Je me souviens du regard qu’il m’a lancé quand il s’est mis devant la porte d’entrée alors que ma mère était effondrée dans le salon. Il y a eu un moment de silence entre nous, on s’est échangé un regard qui n’avait pas la même signification. Il essayait de me faire comprendre que c’était la dernière fois que je le voyais. En quelques secondes, les 3 ans d’amour que nous avions passé ensemble devinrent poussière. Suite à ça, maman hésitait à avorter, mais finalement, elle a décidé de garder le bébé. En « dernier souvenir de son grand amour ».  Kwangsun est arrivé au monde le 4 Avril 1994 à 4h04. Ce soir-là, mon père était présent dans la salle d’attente. J’étais assis sur ses jambes et quand le moment arriva, j’avais bondi des jambes de mon père pour accourir à la salle d’accouchement où se trouvait ma mère. Mon père, lui, ne m’avait pas suivi. Pourquoi? Parce que ma mère avait refusé qu’il vienne voir le bébé. Elle lui en voulait tellement qu’il était hors de question qu’il assiste ne serait-ce que 2 secondes aux premières heures de vie de son second fils. J’ai caressé la joue de Kwangsun, qui hurlait, et aussitôt, au premier contact, il avait cessé de pleurer pour ouvrir les yeux et me regarder. C’était un beau bébé, et ce premier instant de vie entre nous deux resta à jamais gravé en moi. A partir de cet instant, c’était seulement lui et moi contre le reste du monde.

Photo de Jasun et Kwangsun à 4 et 3 ans, dans le jardin, Juin 1996 - Notre mère était une alcoolique dépressive qui parfois réussissait à se souvenir des deux gamins qu’elle avait à sa charge. Un jour, papa annonça à maman qu’il allait quitter Ulsan pour rejoindre une femme dont il était tombé amoureux en allant à Séoul pour le travail. Ma mère pleurait toutes les larmes de son corps, elle avait explosé le téléphone contre le mur. Et elle l’avait tabassé, Kwangsun. Mon Kwangsun, mon petit-frère adoré que je protégeais tout le temps. Pourquoi ne l’avais-je pas protégé à ce moment?  Ya des choses comme ça que tu sauras jamais, c’est le karma. Sans perdre de temps, j’ai relevé Kwangsun du sol, je l’ai porté jusqu’au couloir d’entrée de la maison et on est parti à pied avec nos sacs à dos jusqu’à chez notre père pendant que notre mère s’ouvrait une nouvelle bouteille de whisky. « T’as de la chance que je t’avais pas sous la main toi aussi… Bande de vermines… Vous m’avez gâché la vie. » J’en avais eu assez de l’épauler. Maintenant, elle allait se démerder seule. Moi, j’voulais une autre vie avec mon frère. Je savais que l’avenir n’était pas ici pour nous.


Photo de Sana, Senji, Jasun et Kwangsun, Décembre 1996 - Quand papa a vu l’état de Yongsun, il comprit qu’il était impensable de nous laisser avec notre mère. Du coup, direction la capitale pour une nouvelle vie. Séoul était gigantesque. Séoul c’était l’image d’une vie paisible, mais je me trompais encore lourdement. Cette dame dont mon père était tombé amoureux avait déjà deux enfants. Une fille qui s’appelait Sana, de presque mon âge, et un garçon, Naru, de l’âge de Yongsun. Nous nous sommes installés tous ensemble dans la petite maison qu’habitait ma belle-mère avec ses enfants, le problème, c’est que je les ai tous rejeté. Je ne voulais que mon père et mon frère, quand je parlais d’une nouvelle vie, je pensais vivre seulement accompagné d’eux et non d’inconnus. Ainsi, toute la haine que j’avais accumulé depuis des années se déversa sur eux. A cette époque là, j’étais très difficile à contenir. Pour dire vrai, gamin, j’étais toujours dans la confrontation, je cherchais à défier mon père systématiquement pour voir jusqu’où il pouvait me supporter. J’étais devenu le cauchemar de la maison, et pour me calmer, mon père m’inscrivit à la boxe. Il disait que me prendre des coups parfois me ferait du bien.

Photo de Jasun devant la maison à 6 ans, Janvier 1997 - A l’école, on m’appelait « hulk » pour mes nombreuses bagarres ou « porky », pour mon bégaiement… Parce qu’on se moquait de moi alors je fonçais dans le tas, mais personne ne me comprenait. Taper sur les autres me faisait du bien mais en contre-partie, mon père était convoqué quasiment 2 fois par semaine à l’école. Paraît que c’était vraiment chiant à la longue de toujours répéter au directeur « oui monsieur, désolé, ça ne se reproduira plus ». Je veux bien le croire…

Photo des jumeaux à la maternité, Août 1997 - Des jumeaux. Des putains de jumeaux! La joie à l’état pur en ce 12 Aout 1997! Ils étaient magnifiques, j’arrivais juste pas à y croire. Je les regardais pendant un moment à chaque fois tant ils étaient beaux tous les deux, endormis. Une fille et un garçon, la nature était généreuse. Oui c’est vrai que des jumeaux, ça veut dire double dose de couches culottes et double dose de câlins et double dose de biberons. Ca veut aussi dire « Jasun laisse pas traîner tes jouets y'a un des jumeaux qui va en manger un » ou « Jasun j’ai besoin d’aide!!! Faut changer la couche de Soonae » alors même si je soufflais, j’le faisais avec le sourire. Je les aimais, un peu trop à mon goût.

Photo de famille, 1999 - mon père décida de ne former qu’une famille. Ainsi, l’adoption de Senji et Sana fut prononcée en 1998 et depuis cette année là, nous formons une seule et unique famille: celle des Yu. Grandir avec une famille recomposée en Corée du Sud, c’est pas commun. On est pointé du doigt mais faut hausser les épaules, marcher et les ignorer. Ma famille moi, même si elle est recomposée, c’est ma force et ça l’a toujours été. Si au début, je rejetais Sana et Senji, aujourd’hui, je les ai accepté et plus que ça même.

Photo de Sana et Jasun à 19 ans, lors de l’anniversaire des jumeaux, Août 2011 - Si je considère Senji comme mon frère, avec Sana, c’est plus délicat. C’est la douceur qu’elle m’apporte qui me faisait peur dès le début, j’voulais pas la laisser avoir mon coeur entre ses mains. Tout ce que je voulais, c’était être proche d’elle, mais je ne pouvais pas laisser les choses se faire si facilement. Sana et moi, on est condamné. Elle est partie en prison pendant 4 ans. Je revois le coquard, ses yeux gonflés et sa lèvre saignante quand elle m’avoue qu’elle se fait taper par son mec. Et je sais plus vraiment ce qui s’est passé en moi, mais je sais que le soir-même j’suis allée chez elle à l’appartement qu’elle occupait avec le déchet qui lui servait de mec. Je me suis battu face à plusieurs mecs, mais celui qui m’intéressait le plus avait profité que je sois affaibli pour essayer de m’achever, lorsque Sana le poignarda. Le corps s’est effondré et j’ai senti mon coeur s’emballer. Qu’est-ce qu’on pouvait faire à ce moment-là? On était perdu. Je me suis levé et je suis entré dans un état second. Je me suis penché sur le corps de son copain et me suis mis du sang sur mon t-shirt, non, je voulais pas qu’elle aille seule en prison, j’voulais juste pas qu’elle y aille, je voulais pas vivre loin d’elle. Mais c’était foutu, elle a pris mon visage entre ses mains et elle s’est mise à pleurer en me suppliant d’arrêter.
4 ans sans elle, ce fut long. Je n’allais même pas la voir au parloir, je voulais pas savoir à quoi ressemblait sa vie là-dedans ni ce qu’elle ressentait pour moi parce que moi, je savais, mais j’avais peur. Je savais que tous ces moments passés avec elle, c’était pas normal. C’était pas le même amour que j’avais pour les jumeaux ou Senji, ou Kwang.

Photo de Jasun devant l’Empire State Building, Octobre 2015 - Alors je me suis dit qu’il fallait apprendre à vivre sans elle pendant ce laps de temps. J’me suis envoyé en l’air un nombre incalculable de fois juste pour me changer les idées. J’ai continué les études, j’ai continué la boxe et j’ai veillé sur les jumeaux tandis que Kwangsun et Senji sont partis faire leur service militaire. A leur retour, je suis parti à mon tour, le 18 Avril 2015 pendant un an à New York pour étudier l’économie à la STERN.

Photo de Sunmi devant la Yonsei, Septembre 2016 - A mon retour de New York, une nouvelle bouleversante m’attendait. Cela ne faisait qu’une semaine que j’étais rentré et voilà que ma mère, qui avait eu mon numéro je ne sais comment, a commencé à me harceler. Pendant des jours j’avais refusé de la rencontrer mais à force d’insister, je compris qu’elle avait quelque chose à nous dire. Quelque chose de grave. J’avais dû mentir à Kwangsun pour qu’il vienne avec moi au resto, mais quand il vit ma mère, il fit demi-tour. Ma mère avait beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’avais vu. Elle me semblait fatiguée, vieillie, pâle. Elle cachait sous sa perruque les marques indélébiles d’une maladie connue de tous: le cancer. Il ne lui restait que 2 mois à vivre.
A ses côtés, une fille, jeune, plus jeune même que Kwangsun de ce que je voyais, se tenait droite et souriante, même si cela semblait un peu forcé. C’était sa fille, elle s’appelait Sunmi. C’était notre demi-soeur. Et elle nous annonce qu’elle a déjà tout vu avec notre père, Sunmi étant bientôt orpheline, elle viendra vivre à la maison comme un membre de la famille Yu.

Je n’ai pas réagi, au début. Kwangsun faisait comme si cela ne comptait même pas, il tournait nerveusement son verre, l’air désintéressé alors que je fixais ma mère, les bras croisés, le regard confus. Venait-elle de faire des centaines de kilomètres juste pour nous annoncer sa mort prochaine et qu’elle nous laissait son enfant? Nous n’avions même pas touché nos plats, c’était une belle soirée de merde.

Mes journées se ressemblaient trop à mon goût. Je partais le matin faire un footing, je rentrais, prenais une douche, puis partais à l’hôpital pour voir ma mère. Je n’arrivais pourtant pas à être triste, puisque j’avais grandi sans elle, mais j’étais quand même là. Passer ses derniers instants à ses côtés me permit de recevoir des derniers gestes affectueux d’elle. Elle prenait ma main, elle la serrait du peu de force qui lui restait, elle me souriait, passait sa main dans mes cheveux, chuchotant « mon fils… ». Je pense que de me voir à ses côtés avait réveillé l’instinct maternel qu’elle avait eu durant les 3 premières années de ma vie, quand Papa ne s’était pas encore barré. Je la revoyais me prendre dans ses bras et m’élever vers le ciel en riant aux éclats, ou encore déposer des bisous sur mon front et mes joues. Elle n’était pas vraiment morte, cette mère aimante que j’avais connu. Et je crois que ce fut ça, le plus difficile. De me dire qu’elle ne me laissait pas sans regrets, car au dernier moment, elle me redonna goût à un amour maternel en lequel j’avais perdu espoir.

Elle s’en est allée au début de l’été, dans un soupir, un dernier, qui marqua la fin de sa souffrance. J’étais présent à ce moment-là, Sunmi était assise de l’autre côté du lit. Nous nous sommes regardés, et elle s’est mise à paniquer, mais je l’ai prise dans mes bras et lui ai chuchoté « c’est fini… Elle se repose, maintenant. » Des sanglots suivirent. Sunmi était orpheline dorénavant, certes, mais pas de frères. Même si Kwangsun ne l’acceptera pas de sitôt, nous avons fait la promesse de la protéger et de toujours être là pour elle pour n’importe quelle raison, que ce soit pour rire ou pleurer. Sunmi s’est installée dans la maison quelques jours après l’enterrement de notre mère. Nous étions tous les trois, Kwangsun elle et moi, devant le cercueil, et recevions les condoléances de tous les proches présents. J’ai passé mon bras autour des épaules de ma petite soeur pour lui dire de mettre toutes les chances de son côté pour réussir ce nouveau départ dans sa vie. Car maintenant, elle était une Yu, et étudiante à la Yonsei, avec le reste des Yu.

Après tout ce remue ménage, je regarde une dernière fois le mur de photos dans ma chambre, avant de prendre mon sac de voyage et de fermer la porte pour une durée indéterminée. J’ai besoin de prendre l’air, je m’envole pour l’Australie où je vais passer un moment en pleine nature.
A la prochaine pour d'autres photos.
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 9:47
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salut j'viens éditer ^^
t'es moche, approche plus de ma soeur stp ^^
voilà ^^

edit': non mais en vrai je t'aime :plz: :han: :cute:
REBIENVENUE AVEC CE COMPTE QUI PETE LE SWAG PSQ #YUMILLE #LES BESTS #LA FAMILLE LA PLUSSE MIEUX TMTC TOI MÊME TU SAIS :oo:
jtm n peu beaucoup de l'amour véritable :plz:
finis vite ta fiche qu'on puisse rp tous ensembles et montrer à tout le monde c'que c'est qu'une putain de famille recomposée trop swag :shy:

ps, :finger:
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 9:47
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MON FRERE A MOIIII
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 9:48
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 9:58
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en vrai faut que j'le dise sur une fiche des yu comme ça tout les autres verront :russe:
grâce à vous les armani (ou les no au choix) ils sont plus les gens compliqués à comprendre + c'est vous les incestueux, me gusta :russe::mdr::mdr::mdr: re ma belle :cute:
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 10:01
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Justine YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 10:02
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Moon Ji Hoon a écrit:Justine YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198

Faut que tu m'expliques ce facepalm ma chèvre :hum: :hum:
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 10:08
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ON EST PAS DIFFICILES A COMPRENDRE :oo:
ON EST PAS INCESTUEUX NON PLUS :oo:
arrête :cry:
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 10:09
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YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198 YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198 YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198 YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198 YU JASUN (+) MESMERIZE 688184198
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | Dim 4 Sep 2016 - 10:11
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YU JASUN (+) MESMERIZE 3955787856
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Re: YU JASUN (+) MESMERIZE | 
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