cette journée est remplie de surprises. malheureusement, c'est loin d'en être une bonne quand nous mettons le nez dehors seulement quelques secondes. j'ai l'impression que je vais fondre sur place avec cette chaleur étouffante. pour autant, la population qu'on peut apercevoir semble à l'aise. certains ont comme des minis-ventilateurs dans les mains pour survivre, quand d'autres se sont contentés de faire tomber la veste. toutefois, avec ce que je risque de porter si je les imite, je risque de me faire arrêter par la police. à voir s'ils pourront me proposer plusieurs glaces durant le trajet. en attendant, je ne sais pas encore comment nous allons pouvoir continuer notre fuite. nous ne pouvons pas rester ici éternellement. après, libre à nous de ne pas bouger durant des heures, en attendant que la nuit tombe sauf que mon estomac ne risque pas d'apprécier ce plan. j'ai envie de manger comme je me sens exténué. pour un homme qui a dormi toute une nuit, je rêve de rejoindre mon lit après avoir mangé un plat bien copieux. jetant un coup d'oeil vers mon cadet, je manque de soupirer quand je remarque que son état est similaire au mien. l'un d'entre nous va devoir se sacrifier si nous souhaitons continuer sur notre lancée. misant sur ma chance, je lui propose de régler cette histoire avec le shifumi le plus stressant de l'histoire. " bonne chance. " nous comptons ensuite avant d'afficher notre choix avec plus ou moins de confiance en soi. je manque de sauter sur place. je ne serai pas le premier à entrer dans un stade de décomposition. c'est une excellente nouvelle ? cependant, je n'oublie pas que hoon doit se sacrifier pour moi.. nous formons une équipe, n'est-ce pas ? du coup, je tente de garder mon sang froid, sans mauvais jeu de mots. " bon, eh bien... bon courage à toi. si tu ne tiens pas le coup, fais demi-tour hein ! " je lui offre un sourire réconfortant. " tant qu'on trouve quelqu'un pour nous aider, c'est le principal. il pourra toujours venir vers nous ! " j'essaye de définir un quelconque plan.
1, 2, 3Melting me not softly (ft. Theo)
Melting me not softly
#Theo #Hoon
Hoon ne comprend pas. Il n’est pourtant pas si sensible à la chaleur en temps normal. Jamais il n’a trouvé une chaleur aussi insupportable que dans l’immédiat ; ça le prend aux tripes, l’étouffe et l’épuise encore plus. Ses yeux pleurent tellement l’éclairage extérieur l’illumine et le mal aux yeux se mélange à tous les autres maux qu’il ressent depuis qu’il s’est réveillé. « Ou bien, nous sommes devenus fous... » répond-il dans un murmure, l’air dépité. Ce n’est pas dans sa nature d’être pessimiste mais pour une fois, il a vraiment l’impression que rien ne va bien. Leur état n’est clairement pas celui qu’on leur avait promis après leur réveil et la ville qui l’entoure lui paraît aussi inconnue que s’il avait dormi pendant soixante dix ans. Les bâtiments sont grands, récents, et maintenant qu’il peut appuyer sur ses yeux pour mieux observer l’extérieur, les voitures qui circulent lui sont toutes inconnues. Pourtant, il est à peu près certain d’avoir toujours été tenu au courant des dernières sorties de voiture : ses parents adorent acheter la dernière voiture à la mode. L’air complètement exténué et perdu, il lance quelques regards effrayés vers Théo qui parvient à garder son sens de l’humour malgré la situation. « Je t’assure que tu n’as aucune trace de morsure dans ton cou… par contre, tu as vraiment le teint d’un vampire. » Il est livide et Hoon est à peu près certain d’être tout aussi pâle. C’est peut-être la chose qui l’inquiète le moins cela dit – rien de plus normal que d’avoir un teint anormal en se réveillant d’une sieste à -100d. « O… okay, un shifumi... » répond-il, incertain. Il place alors sa main et dit, en rythme : « Shi… fu… mi ! ».
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Défaite : Hoon perd contre Theo.
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Melting me not softly
#Theo #Hoon
Hoon est dépité quand il remarque qu’il a perdu le shifumi. Il est à deux doigts de surenchérir « on le fait en trois manches, hein ?! », mais il se dit que de toute façon ça ne change pas grand-chose. Même en admettant que c’est Théo qui doit sortir, ça ne le protège en rien. Viendra un moment où il devra mettre le pied dehors, et que ce moment arrive maintenant ou dans une heure, ça sera toujours aussi souffrant. « Ouais… quelqu’un pour nous aider... » Mais qui ? Chaque personne qui passe a l’air bien trop préoccupé pour se soucier d’eux. Après avoir pris une grande respiration qui ne recharge ni son taux d’énergie, ni son taux de courage, Hoon s’oblige à mettre un pied dehors, puis un deuxième, et un troisième. Il voudrait ignorer cette sensation de chaleur terrible, qui l’étouffe, le suffoque, mais c’est parfaitement impossible. Il ne s’agit pas d’une simple canicule où il suffit d’ignorer la chaleur pour déjà moins en sentir les effets ; la sensation qu’il ressent se rapproche plus de celle d’une brochette mise dans les flammes d’un barbecue. Il est littéralement brûlé, consumé, et essayer de penser à autre chose n’y change rien. « Okay… quelqu’un pour nous aider... » murmure t-il de nouveau, en regardant autour de lui. Mais il voit flou, se sent comme s’il avait cinquante de fièvre. Ses jambes sont prêtes à lâcher, les pas qu’il continue de faire lui demandent de plus en plus d’énergie, et il ne voit pas des personnes autour de lui, simplement des formes floues qui se déplacent. « Excusez moi » marmonne t-il avec une voix si faible qu’il se demande si on l’entend. Il cligne des yeux deux ou trois fois pour s’assurer qu’il y a bien quelqu’un devant lui, qu’il n’a pas parlé à une illusion. « Je… » Il ne sait même pas ce qu’il doit lui dire. Il a dix milles questions mais aucune à laquelle l’inconnu pourrait répondre, et il n’a pas l’énergie pour réfléchir. « Quel jour sommes-nous ? » s’entend-il demander, sans savoir pourquoi. Peut-être que c’est son instinct qui a agi, conscient qu’il n’y a pas que vingt quatre heures qui se sont écoulées dans son sommeil. Quoi qu’il en soit, la réponse qu’il entend paraît totalement invraisemblable. Tellement improbable que Hoon regarde la personne comme si c’était elle la folle, et non pas lui. Mais avant de pouvoir répondre quoi que ce soit, avant de pouvoir retourner vers Théo pour lui dire tu imagines ce que la personne m’a dit ?! Elle a essayé de me faire croire qu’on est vingt ans dans le futur ! avec un air désabusé, il se sent tomber au sol. Pseudo : omoi.namida
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quand je vois l'état de faiblesse de mon cadet, je regrette presque de l'avoir jeté dans la gueule du loup. l'accompagner me paraît tout aussi dangereux. si nous tombons tous les deux dans les pommes, nous ne pourrons pas nous protéger. quand je vois le visage des piétons ou leur look, je dois avouer que je ne sais pas trop si je peux leur accorder ma confiance. pourtant, ces gens-là seront les seuls capables à nous aider. nous sommes complètement perdus et nous devons saisir toute main tendue. quelle idée d'avoir accepté une telle expérience aussi. je devrais arrêter de vouloir tenter des choses complètement risquées. je retiens un soupir, continuant de veiller sur hoon, de loin. il se débrouille bien. en effet, il approche une tierse personne et j'imagine qu'il passe déjà à l'interrogatoire. je regarde derrière nous, espérant qu'un scientifique puisse éventuellement revenir vers nous. malheureusement, tous nos espoirs se retrouvent sur les épaules du jeune homme. je mordille ma lèvre inférieure avant de froncer les sourcils quand il semble tirer une drôle de tête. sauf si je perds la boule ? la chaleur commence à m'envahir même si je me trouve encore à l'ombre. cette chaleur est digne de la plus grande canicule du siècle. dommage qu'on ne puisse pas trouver une casquette mais pour le coup, il y a plus grave. je me mets à crier " hoon ! " quand il tombe au sol. j'aurais dû m'en douter, j'aurais dû l'anticiper. je cours vers lui tandis qu'un inconnu commence à voir s'il s'est réellement évanoui. j'ignore si ma course ou si c'est le stress mais quand j'arrive enfin à sa hauteur, je l'imite à contre-coeur. j'attends seulement une jeune femme qui prétend appeler les secours avec son truc bizarre dans les mains. dans combien de temps nous allons pouvoir nous réveiller cette fois-ci ? mes yeux se ferment, accablé par cette chaleur étouffante.