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Happy birthday Valentine ♥ Sae Hee
Lee Seo Joon
☆☆ DEBUT SHAKER

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Re: Happy birthday Valentine ♥ Sae Hee | Jeu 21 Sep - 12:08 Citer EditerSupprimer

Ces petits moments de douceur, ces instants de tendresse simple… je les découvrais en même temps qu’elle. Aussi me glissais-je derrière elle pour l’enlacer et poser le menton sur son épaule. Un appui factice, un geste instinctif et qui me surprenait à tel point que je me ravisais aussitôt. Tu pouvais commencer sans moi… Une pensée qui demeurait muette tant elle me paraissait avoir milles et une signification que je n’étais, pour l’heure, pas capable d’assumer. Le passage sous la douche se rejouait dans mon esprit et je m’efforçais de le repousser dans un coin de ma tête. Jusqu’à quel point étais-je cupide ? Je jouais nerveusement avec mes doigts avant qu’elle n’y mêle les siens, tentant vainement de me concentrer sur le drama dont les images défilaient. « C’est parfait oui… » lâchais-je. Visiblement, je n’étais pas le seul souffrant d’une fébrilité certaine, ou bien étais-ce mon imagination qui attendait désespérément un écho ? Et contre toute attente, la chaleur de sa paume sur la mienne acheva de me calmer et d’apaiser un épiderme en ébullition. Un contact éphémère puisque ses mains s’affairaient déjà ailleurs. Je le vis du coin de l’œil, et j’eus toutes les peines du monde à ignorer son geste… en vain. Ses paumes plaquées sur sa poitrine un instant seulement, mais suffisamment pour faire éclore de nouvelles pensées avides. La tension était presque palpable, étouffante, et j’étais désormais incapable de me concentrer sur l’homme d’affaire narcissique qui mirait son reflet dans le miroir. Si mes yeux suivaient son histoire, mon intellect ne savait plus me jouer que les fantasmes que j’avais passés de trop longues semaines à ressasser.
Concentres toi… Une litanie, un mantra que je me répétais silencieusement en priant pour que l’auto persuasion puisse fonctionner. Je puisais dans toutes mes forces, dans mon subconscient, min intellect, j’en appelais à la raison et à n’importe quel Dieu pourvu qu’il puisse faire tarir le brasier qui était entrain de naître. Les yeux au ciel une fraction de seconde et une supplique muette, puis je décidais de fermer les yeux. Peut être que si je ne la voyais pas, la concupiscence qui m’enivrait disparaîtrait comme par magie ? Et comme si le destin ne s’acharnait déjà pas suffisamment sur moi, la question lui échappa en même temps qu’elle se tournait vers moi. Je fis un effort surhumain pour ne pas faire chuter mon regard là où elle avait posé ses mains plus tôt et la fixais avec bien plus d’intensité que je ne l’avais prévu. Je pu lire dans ses perles sombres l’inquiétude, la tension, l’appréhension, l’incertitude… une myriade d’émotions qui me heurtèrent brutalement, et soudain, plus rien d’autre ne comptait si ce n’était la rassurer. « Tout est parfait ! » affirmais-je d’un sourire énamouré. Sans force, je resserrais mon étreinte et vins déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Un contact que j’avais sous-estimer puisqu’il appela à un second, légèrement plus intense. Et si nous aurions pu simplement reprendre la série qui continuait de tourner, j’attaquais une troisième fois ses lèvres avec une passion à peine contrôlée. Je mordais avec douceur son inférieure. Je me nourrissais de son souffle, de ses pulpeuses, de sa chaleur… complètement transit par cet échange langoureux, je perdais pieds avec la réalité. Alors que l’une de ses paumes vint se ficher sur ma mâchoire, la mienne se fraya un chemin jusqu’à sa hanche. Du bout des doigts, je maltraitais le coton pour enfin le faire fuir et me laisser tout le loisir d’effleurer son épiderme. J’éprouvais et me délectais du velours de sa peau et tandis que l’ourlet de chair dansait avec son jumeau, ma main remontait lentement vers le haut de son buste. Je n’avais plus aucune prise sur moi, plus rien ne semblait pouvoir retenir ce que j’avais si longtemps réfréné, et ce ne fut qu’en butant sur la rondeur de son sein que je m’interrompais. À bout de souffle, je ne m’étais éloigné que de quelques millimètres et tentait le diable en faisant rouler la perle de chair sous la pulpe de mon pouce. Son dos s’arqua sous ce toucher et sa bouche retrouva à nouveau la mienne dans un tango enflammé. Et brutalement, la réalité s’imposa à moi, si soudainement que je me détachais à nouveau de son sourire et de sa poitrine, la laissant pantelante de cet échange passionné. « Je… Excuses-moi » bafouillais-je. C’est tremblant que je quittais le confort du canapé pour me relever. « Je… il faut que je rentre… mais on se voit demain ! » tentais-je. Perdu et particulièrement sous le choc de ce que je m’apprêtais à faire, je tournais en rond un instant avant de récupérer mon sac et m’aventurer vers la porte… devant laquelle Saehee se trouvait désormais. Mon regard, et surtout mon corps trahissait le désir que j’éprouvais à ce moment, et si la raison ne m’avait pas rappelé à l’ordre, j’aurais sans aucun doute pu commettre l’irréparable.
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©️crackintime

Ces petits moments de douceur, ces instants de tendresse simple… je les découvrais en même temps qu’elle. Aussi me glissais-je derrière elle pour l’enlacer et poser le menton sur son épaule. Un appui factice, un geste instinctif et qui me surprenait à tel point que je me ravisais aussitôt. Tu pouvais commencer sans moi… Une pensée qui demeurait muette tant elle me paraissait avoir milles et une signification que je n’étais, pour l’heure, pas capable d’assumer. Le passage sous la douche se rejouait dans mon esprit et je m’efforçais de le repousser dans un coin de ma tête. Jusqu’à quel point étais-je cupide ? Je jouais nerveusement avec mes doigts avant qu’elle n’y mêle les siens, tentant vainement de me concentrer sur le drama dont les images défilaient. « C’est parfait oui… » lâchais-je. Visiblement, je n’étais pas le seul souffrant d’une fébrilité certaine, ou bien étais-ce mon imagination qui attendait désespérément un écho ? Et contre toute attente, la chaleur de sa paume sur la mienne acheva de me calmer et d’apaiser un épiderme en ébullition. Un contact éphémère puisque ses mains s’affairaient déjà ailleurs. Je le vis du coin de l’œil, et j’eus toutes les peines du monde à ignorer son geste… en vain. Ses paumes plaquées sur sa poitrine un instant seulement, mais suffisamment pour faire éclore de nouvelles pensées avides. La tension était presque palpable, étouffante, et j’étais désormais incapable de me concentrer sur l’homme d’affaire narcissique qui mirait son reflet dans le miroir. Si mes yeux suivaient son histoire, mon intellect ne savait plus me jouer que les fantasmes que j’avais passés de trop longues semaines à ressasser.
Concentres toi… Une litanie, un mantra que je me répétais silencieusement en priant pour que l’auto persuasion puisse fonctionner. Je puisais dans toutes mes forces, dans mon subconscient, min intellect, j’en appelais à la raison et à n’importe quel Dieu pourvu qu’il puisse faire tarir le brasier qui était entrain de naître. Les yeux au ciel une fraction de seconde et une supplique muette, puis je décidais de fermer les yeux. Peut être que si je ne la voyais pas, la concupiscence qui m’enivrait disparaîtrait comme par magie ? Et comme si le destin ne s’acharnait déjà pas suffisamment sur moi, la question lui échappa en même temps qu’elle se tournait vers moi. Je fis un effort surhumain pour ne pas faire chuter mon regard là où elle avait posé ses mains plus tôt et la fixais avec bien plus d’intensité que je ne l’avais prévu. Je pu lire dans ses perles sombres l’inquiétude, la tension, l’appréhension, l’incertitude… une myriade d’émotions qui me heurtèrent brutalement, et soudain, plus rien d’autre ne comptait si ce n’était la rassurer. « Tout est parfait ! » affirmais-je d’un sourire énamouré. Sans force, je resserrais mon étreinte et vins déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Un contact que j’avais sous-estimer puisqu’il appela à un second, légèrement plus intense. Et si nous aurions pu simplement reprendre la série qui continuait de tourner, j’attaquais une troisième fois ses lèvres avec une passion à peine contrôlée. Je mordais avec douceur son inférieure. Je me nourrissais de son souffle, de ses pulpeuses, de sa chaleur… complètement transit par cet échange langoureux, je perdais pieds avec la réalité. Alors que l’une de ses paumes vint se ficher sur ma mâchoire, la mienne se fraya un chemin jusqu’à sa hanche. Du bout des doigts, je maltraitais le coton pour enfin le faire fuir et me laisser tout le loisir d’effleurer son épiderme. J’éprouvais et me délectais du velours de sa peau et tandis que l’ourlet de chair dansait avec son jumeau, ma main remontait lentement vers le haut de son buste. Je n’avais plus aucune prise sur moi, plus rien ne semblait pouvoir retenir ce que j’avais si longtemps réfréné, et ce ne fut qu’en butant sur la rondeur de son sein que je m’interrompais. À bout de souffle, je ne m’étais éloigné que de quelques millimètres et tentait le diable en faisant rouler la perle de chair sous la pulpe de mon pouce. Son dos s’arqua sous ce toucher et sa bouche retrouva à nouveau la mienne dans un tango enflammé. Et brutalement, la réalité s’imposa à moi, si soudainement que je me détachais à nouveau de son sourire et de sa poitrine, la laissant pantelante de cet échange passionné. « Je… Excuses-moi » bafouillais-je. C’est tremblant que je quittais le confort du canapé pour me relever. « Je… il faut que je rentre… mais on se voit demain ! » tentais-je. Perdu et particulièrement sous le choc de ce que je m’apprêtais à faire, je tournais en rond un instant avant de récupérer mon sac et m’aventurer vers la porte… devant laquelle Saehee se trouvait désormais. Mon regard, et surtout mon corps trahissait le désir que j’éprouvais à ce moment, et si la raison ne m’avait pas rappelé à l’ordre, j’aurais sans aucun doute pu commettre l’irréparable.
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Choi Sae Hee
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Re: Happy birthday Valentine ♥ Sae Hee | Dim 19 Nov - 13:55 Citer EditerSupprimer
Les paroles emplissaient la pièce, couvrant votre silence pesant et votre gêne qui s'étalait. Chacun perdu dans ses propres pensées, la série n'était qu'un fond pour tenter de garder l'autre loin de vos réflexions. Les joues cramoisies d'une honte qui te faisait réaliser combien tu avais changé. Sa présence te rendait soucieuse de ton apparence, de ce que tu portais, faisais. Des inquiétudes qui n'avaient jamais été dans ta liste de préoccupations. Avait-il remarqué ? Qu'allait il pensé de toi s'il te voyait te pavaner sans soutien gorge ? Pourtant ton opinion pour que les femmes fassent ce qu'elles veulent était tranché, pourquoi devenais tu soudainement faible devant lui ? Une question à laquelle tu répondais rapidement, par ce cœur qui battait à tout rompre, cette chaleur qui se diffusait dans tous tes membres. Cette chaleur même qui calmait tes incertitudes avant de les retrouver dans une vague de doute qui ne faisait que grandir. Est-ce qu'il était réellement bien ? Est-ce que cela l'intéressait réellement ? Tant de questions qui se bousculaient dans ta tête et auxquelles tu cherchais désespérément une réponse en le regard. Le regard dans le sien, ne cherchant même pas à cacher les émotions qui semblaient t'engloutir. Un instant où ta tenue n'avait plus d'importance, où ses mots résonnaient plus fort encore que tu ne l'aurais imaginé. La commissure de tes lèvres se relevait doucement, abordant un sourire simple et doux, preuve d'une confiance qui s'était installée. Ses mots étaient donc pris sans doute, sans autres interrogations. Ses lèvres contre les siennes en guise de réconfortant te laissait toujours un instant de surprise, un petit battement qui manquait à l'appel. S'améliorant avec le temps, c'était grâce à la répétition que tu devenais plus spontanée. Le second et troisième baiser se mélangeant avec vos souffles qui semblaient perdre la notion de raisonnable. Une suite des plus logiques pour tout jeune adulte en proie à une fougue tout à fait naturelle. Une passion qui se dessinait entre des gestes doux mais sensuels. Apprendre à connaître l'autre, au toucher de l'autre. Un chemin que vous preniez sans trop y réfléchir, tandis que ta main venait caresser la peau sous tes doigts. La mâchoire redessiner par un toucher délicat tu venais apporter une pression légèrement plus forte sur sa nuque, cherchant une stabilité, un moyen de ne pas perdre pied. Et il en fallait, afin de ne pas perdre pied face à la paume curieuse de Seo Joon. Les frissons te parcouraient, créant un contraste cinglant entre cette fraicheur diffuse et la chaleur de sa paume. Si l'inconnu n'avait pas fait si peur, tu aurais été la première à lui sauter dessus. Mais l'appréhension, l'ignorance et l'inconnu te laissait timide sous les gestes. Ta seconde paume venait tout de même passer sur son épaule, pour finir sur son torse, une piètre imitation quand un soupire plaintif t'échappa à son geste. Une montée en pression qui fut interrompu par l'arrêt total de Seo Joon. Un instant pour faire monter cette gêne, grandir cette peur. Il se levait comme abruptement contre. Était-ce de ta faute ? Le regard désemparée et quémandeur de réponse cherchait le sien, trop occupé à fuir une réalité qui te dépassait. Mais fuir n'était pas une option, pas même pour ton palpitant mis à mal et honteux qui ne cessait de réclamer un instant de répit. C'est alors tes pas qui te menaient devant la seule et unique sortie, celle qui allait le faire disparaître. " Pourquoi tu veux rentrer ? J'ai.. j'ai fait quelque chose de mal ? " Les réactions n'étaient pas bonnes ? Le manque d'expérience était si criante qu'il en avait pris peur ? En ce moment même il t'était impossible de penser qu'il avait fait une erreur. Simplement les tiennes qui passaient en boucle. "Si tu pars maintenant je suis sûre qu'on ne se verra plus. Tu veux pas en parler ? Je suis assez mal à l'aise comme ça pour ne pas savoir ce que j'ai fait de mal ! " Votre couple était nouveau, marchant sur un passé douloureux et un presque inexistant. Vous aviez besoin de temps, mais certainement pas de non dit. La main captant la sienne tu te rapprochais sans le coller, embrassant sa joue sans le provoquer. "Parle moi Seo Joon. "
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Re: Happy birthday Valentine ♥ Sae Hee | Dim 19 Nov - 20:59 Citer EditerSupprimer

Je tenais fermement la lanière de mon sac, le cœur battant à tout rompre alors qu’elle me faisait face. Assailli par mes doutes et mes craintes, prisonnier de mes peurs, je pouvais désormais lire les siennes dans ses perles embuées. Et si ce n’était pas suffisant, ses mots vinrent lacérer mon cœur affligé. J’avais passé des jours, des semaines, des mois à penser à ce moment. J’avais tout fait pour ne jamais en arriver là, je m’étais tenu loin de toute tentation, je m’étais établi des règles que je prenais soin de respecter… en vain. Ce soir-là, j’avais presque fait voler en éclat tous mes principes. Muet face à sa détresse, je me détestais une fois de plus alors que je lui infligeais une nouvelle fois mon manque de discernement. Je suis sûre qu’on ne se reverra plus. Mon myocarde affolé s’arrêta brusquement.
J’avais fait des erreurs par le passé. J’avais succombé, j’avais accepté les règles de leurs jeux et avec elles, je m’étais volontairement laissé piétiner. J’avais répété ce schéma déjà trop de fois et si Sae Hee était à mille lieux de leur ressembler, je redoutais. Je me laissais dévorer par la peur de la perdre, de lui faire du tort, de la pousser à quelque chose qu’elle ne voulait sans doute pas. Pourquoi risquer de tout gâcher alors que notre relation était parfaite ? Persuadé que je prenais la meilleure décision en cherchant à fuir, j’étais désormais au pied du mur. En quelques pas, elle réduisait la distance que j’avais initiée et tandis que sa paume épousa la mienne, ses lèvres effleurèrent ma joue provoquant le frisson qui remonta brutalement le long de mon échine. Les tremblements m’assaillirent de toutes parts, incapable de les contrôler. J’éprouvais la chaleur de ses pulpeuses sur ma pommette et m’autorisais un instant à fermer les yeux. Je venais de lui infliger ce que je tenais tant à éviter… « Je.. » soufflais-je. Mais avant de ne lui servir de nouvelles excuses, j’emprisonnais l’ourlet de chair de son jumeau dans un baiser douloureux.
Mon corps entier paraissait s’être figé, et la respiration laborieuse, j’apposais mon front sur le sien dans le seul but de reprendre un semblant de courage. « Tu n’as rien fait de mal… c’est moi. » Lâchais-je dans un soupire. Finies les excuses, fini de fuir, finit de mentir… j’étouffais de devoir conserver ce masque impassible alors que mon cœur se déchirait chaque fois un peu plus de la voir souffrir par ma faute. Avec tout l’amour que je lui portais, je plantais mon regard dans le sien et finalement, je décidais de faire tomber mon dernier rempart. « Je te veux, toi. Je pensais que ce serait facile, qu’il suffirait de continuer à se voir de temps en temps… mais je n’y arrive plus. Plus le temps passe, et plus je deviens gourmand. J’en veux plus à chaque fois que l’on se voit… » J’éprouvais une honte incommensurable de lui avouer ainsi. « Je me retiens depuis… longtemps. Mais ce soir je suis allé trop loin et j’ai peur. J’ai peur de te pousser à quelque chose que tu ne veux pas… » Mais la suite de mon histoire resta lettre muette. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas lui avouer tout de cette manière, pas à cet instant précis, aussi d’un geste tendre je vins replacer quelques-unes de ses longues mèches brunes. « Je suis désolé, je… je peux partir si tu préfères. Si je reste… » L’image factice du gentleman s’effondra, je déglutissais de me savoir si faible.
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Je tenais fermement la lanière de mon sac, le cœur battant à tout rompre alors qu’elle me faisait face. Assailli par mes doutes et mes craintes, prisonnier de mes peurs, je pouvais désormais lire les siennes dans ses perles embuées. Et si ce n’était pas suffisant, ses mots vinrent lacérer mon cœur affligé. J’avais passé des jours, des semaines, des mois à penser à ce moment. J’avais tout fait pour ne jamais en arriver là, je m’étais tenu loin de toute tentation, je m’étais établi des règles que je prenais soin de respecter… en vain. Ce soir-là, j’avais presque fait voler en éclat tous mes principes. Muet face à sa détresse, je me détestais une fois de plus alors que je lui infligeais une nouvelle fois mon manque de discernement. Je suis sûre qu’on ne se reverra plus. Mon myocarde affolé s’arrêta brusquement.
J’avais fait des erreurs par le passé. J’avais succombé, j’avais accepté les règles de leurs jeux et avec elles, je m’étais volontairement laissé piétiner. J’avais répété ce schéma déjà trop de fois et si Sae Hee était à mille lieux de leur ressembler, je redoutais. Je me laissais dévorer par la peur de la perdre, de lui faire du tort, de la pousser à quelque chose qu’elle ne voulait sans doute pas. Pourquoi risquer de tout gâcher alors que notre relation était parfaite ? Persuadé que je prenais la meilleure décision en cherchant à fuir, j’étais désormais au pied du mur. En quelques pas, elle réduisait la distance que j’avais initiée et tandis que sa paume épousa la mienne, ses lèvres effleurèrent ma joue provoquant le frisson qui remonta brutalement le long de mon échine. Les tremblements m’assaillirent de toutes parts, incapable de les contrôler. J’éprouvais la chaleur de ses pulpeuses sur ma pommette et m’autorisais un instant à fermer les yeux. Je venais de lui infliger ce que je tenais tant à éviter… « Je.. » soufflais-je. Mais avant de ne lui servir de nouvelles excuses, j’emprisonnais l’ourlet de chair de son jumeau dans un baiser douloureux.
Mon corps entier paraissait s’être figé, et la respiration laborieuse, j’apposais mon front sur le sien dans le seul but de reprendre un semblant de courage. « Tu n’as rien fait de mal… c’est moi. » Lâchais-je dans un soupire. Finies les excuses, fini de fuir, finit de mentir… j’étouffais de devoir conserver ce masque impassible alors que mon cœur se déchirait chaque fois un peu plus de la voir souffrir par ma faute. Avec tout l’amour que je lui portais, je plantais mon regard dans le sien et finalement, je décidais de faire tomber mon dernier rempart. « Je te veux, toi. Je pensais que ce serait facile, qu’il suffirait de continuer à se voir de temps en temps… mais je n’y arrive plus. Plus le temps passe, et plus je deviens gourmand. J’en veux plus à chaque fois que l’on se voit… » J’éprouvais une honte incommensurable de lui avouer ainsi. « Je me retiens depuis… longtemps. Mais ce soir je suis allé trop loin et j’ai peur. J’ai peur de te pousser à quelque chose que tu ne veux pas… » Mais la suite de mon histoire resta lettre muette. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas lui avouer tout de cette manière, pas à cet instant précis, aussi d’un geste tendre je vins replacer quelques-unes de ses longues mèches brunes. « Je suis désolé, je… je peux partir si tu préfères. Si je reste… » L’image factice du gentleman s’effondra, je déglutissais de me savoir si faible.
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