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1, 2, 3 you can't escape me #yegi
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Re: you can't escape me #yegi | Ven 6 Nov - 14:44
Gênée, mes joues se mirent à rougir très rapidement à sa remarque. La jeune femme avait beau éclaté de rire, je ne voulais pas qu'elle pense une telle chose venant de moi. Je ne réclamais jamais un quelconque cadeau, préférant faire plaisir aux autres au lieu du contraire. En plus, mon anniversaire était seulement dans quelques jours. Sacrée coïncidence pas vrai ? L'année était passée drôlement vite. Depuis combien de mois j'avais fait mes premiers pas à Séoul ? Agitant ma main, je voulais montrer que mes propos n'étaient pas intéressés. « Non non, ne pense pas ça ! » Heureusement, notre petite activité me fit reprendre mes esprits aussitôt. Nous n'avions pas le temps de nous attarder si on voulait faire une mauvaise surprise à ses colocataires. Ainsi, je pris les choses en mains pour découvrir un endroit secret présent dans leur dortoir. Le but ressemblait étrangement à une carte aux trésors. Toutefois, je n'avais jamais été doué pour dessiner et pour trouver des indices. Heureusement, le dortoir des sangos n'était pas aussi grand qu'un château. Nous n'étions pas obligés de perdre notre temps sur ce genre de détails, qui restaient malgré tout amusants. En tout cas, sa proposition faisait largement l'affaire. Personne ne penserait à récupérer ses affaires dans une chambre censée être vide. Aucun détour dans ces dernières n'étaient envisageables. Du coup, je suivis mon amie avec le sourire aux lèvres. « Ça fera l'affaire, oui ! » Les lieux étaient vraiment petits, surtout pour une chambre de 4. L'absence de décoration rendait le tout un peu plus triste. Heureusement, la couleur des murs nous donnait une impression d'agrandissement et de luminosité. Ainsi, on ne se sentait pas complètement enfermée dans la pièce. Cela ne m'empêchait pas de ne pas regretter mon choix quant à mes études. Je n'étais pas habituée au luxe mais c'était bien différent des grandes pièces de mon ancienne maison. La liberté, la verdure... Tous ces éléments me rendraient encore plus nostalgique que je ne l'étais déjà. « C'est vrai... Faut dire que nous étions que des gamins à la sortie de ce film. » avouai-je à mon tour. « On devrait enlever les ampoules et fermer les volets. On pourrait les surprendre de cette manière ? » OUI. C'ETAIT TOO MUCH MAIS C'ETAIT LE REFLET DE MA PERSONNALITE. On devait faire avec les moyens du bord pour leur faire peur tout en évitant les idées qui pourraient provoquer des accidents. Réfléchissant un instant, Ye Gi donna quelques idées. Les plus classiques en somme. « J'aime l'idée des poignées collantes. Ils vont pousser comme des malades et hop... Ils vont tomber sur une de nos petites surprises. A mon avis, ils ne vont pas apprécier, surtout si c'est un seau d'eau qui leur souhaite la bienvenue. » J'affichai un sourire moqueur et entrepris de quitter la pièce. « Je vais chercher le pouf. Qu'est-ce qu'il nous faut de plus ? De la ficelle peut-être ? »
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son ye gi & yoon eun hye
Gênée, mes joues se mirent à rougir très rapidement à sa remarque. La jeune femme avait beau éclaté de rire, je ne voulais pas qu'elle pense une telle chose venant de moi. Je ne réclamais jamais un quelconque cadeau, préférant faire plaisir aux autres au lieu du contraire. En plus, mon anniversaire était seulement dans quelques jours. Sacrée coïncidence pas vrai ? L'année était passée drôlement vite. Depuis combien de mois j'avais fait mes premiers pas à Séoul ? Agitant ma main, je voulais montrer que mes propos n'étaient pas intéressés. « Non non, ne pense pas ça ! » Heureusement, notre petite activité me fit reprendre mes esprits aussitôt. Nous n'avions pas le temps de nous attarder si on voulait faire une mauvaise surprise à ses colocataires. Ainsi, je pris les choses en mains pour découvrir un endroit secret présent dans leur dortoir. Le but ressemblait étrangement à une carte aux trésors. Toutefois, je n'avais jamais été doué pour dessiner et pour trouver des indices. Heureusement, le dortoir des sangos n'était pas aussi grand qu'un château. Nous n'étions pas obligés de perdre notre temps sur ce genre de détails, qui restaient malgré tout amusants. En tout cas, sa proposition faisait largement l'affaire. Personne ne penserait à récupérer ses affaires dans une chambre censée être vide. Aucun détour dans ces dernières n'étaient envisageables. Du coup, je suivis mon amie avec le sourire aux lèvres. « Ça fera l'affaire, oui ! » Les lieux étaient vraiment petits, surtout pour une chambre de 4. L'absence de décoration rendait le tout un peu plus triste. Heureusement, la couleur des murs nous donnait une impression d'agrandissement et de luminosité. Ainsi, on ne se sentait pas complètement enfermée dans la pièce. Cela ne m'empêchait pas de ne pas regretter mon choix quant à mes études. Je n'étais pas habituée au luxe mais c'était bien différent des grandes pièces de mon ancienne maison. La liberté, la verdure... Tous ces éléments me rendraient encore plus nostalgique que je ne l'étais déjà. « C'est vrai... Faut dire que nous étions que des gamins à la sortie de ce film. » avouai-je à mon tour. « On devrait enlever les ampoules et fermer les volets. On pourrait les surprendre de cette manière ? » OUI. C'ETAIT TOO MUCH MAIS C'ETAIT LE REFLET DE MA PERSONNALITE. On devait faire avec les moyens du bord pour leur faire peur tout en évitant les idées qui pourraient provoquer des accidents. Réfléchissant un instant, Ye Gi donna quelques idées. Les plus classiques en somme. « J'aime l'idée des poignées collantes. Ils vont pousser comme des malades et hop... Ils vont tomber sur une de nos petites surprises. A mon avis, ils ne vont pas apprécier, surtout si c'est un seau d'eau qui leur souhaite la bienvenue. » J'affichai un sourire moqueur et entrepris de quitter la pièce. « Je vais chercher le pouf. Qu'est-ce qu'il nous faut de plus ? De la ficelle peut-être ? » #kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Ven 27 Nov - 11:43
Le projet prenait forme, on allait enfin pouvoir passer à autre chose par la suite. Je ne pouvais m’empêcher cependant d’imaginer le processus de découverte de notre farce de mes compères sango, et aussi d’imaginer leur réaction le moment venu. J’ai déjà été victime de ce genre de blagues, voir même pire, et le même d’énervement passé j’avais toujours tendance à en rire. Peut-être était-ce parce que j’avais aussi tendance à être l’auteur de certaines farces, du coup je connaissais les deux côtés du processus ce qui me permettait aussi de dédramatiser. Enfin, pour ce que l’on préparait là, pas de quoi s’énerver réellement, du moins je l’espérais. « Toujours plus... ça me plait ! » répondis-je à son idée. En même temps, j’étais vraiment la mauvaise personne pour la raisonner dans ses propositions d’idées, j’étais plutôt du genre à renchérir. J’observais un peu plus la pièce, histoire de vraiment prendre connaissance des lieux. « Le pouf, la télécommande et de la ficelle, ça sera parfait ! Je m’occupe d’aménager un peu la pièce pendant ton absence, histoire qu’on soit un peu productive. » Je la laissais donc sortir de la pièce et à mon tour j’essayais de faire ce que j’avais à réaliser. L’université donnait une trousse de « premières nécessités » concernant le matériel scolaire pour les nouveaux arrivants. Je la pris dans un des tiroirs, je l’ouvris avant de m’emparer du pot de glue et du scotch. De même, je montais sur les rebords du bureau pour m’emparer du carton en haut de l’armoire, que je déposais par la suite sur le lit. Je remontais de nouveau sur le bureau pour enlever l’ampoule vissée sur le plafond. Je réitérais la même opération pour les ampoules de la lampe de chevet et la lampe de bureau. Une fois cela terminé, j’entendis les pas d’Eun Hye qui était déjà de retour. « Je n’ai pas chômé pendant ton absence ! » lui dis-je. Je l’invitais donc à placer le pouf et la télécommande dans le carton, pendant que j’y plaçais aussi mes trois ampoules. « Je vais remettre tout ça sur le dessus de l’armoire. » Ainsi nous resterait-il qu’à engluer les poignets et à tendre la ficelle à quelques centimètres au dessus du sol. Pour la ficelle, je la laissais faire, sachant que le scotch était posé sur un des lits. Une fois redescendue, je la regardais mettre la main à la pâte. « Par contre pour les poignets, il faudra qu’on fasse attention à enduire celle à l’extérieur une fois qu’on sera sortie... histoire de ne pas se faire avoir nous-même » lui rappelai-je en riant. Après tant d’années d’expériences dans le domaine de la farce, je me doutais qu’elle y avait pensé mais je préférais tout de même le signaler, sait-on jamais.
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Le projet prenait forme, on allait enfin pouvoir passer à autre chose par la suite. Je ne pouvais m’empêcher cependant d’imaginer le processus de découverte de notre farce de mes compères sango, et aussi d’imaginer leur réaction le moment venu. J’ai déjà été victime de ce genre de blagues, voir même pire, et le même d’énervement passé j’avais toujours tendance à en rire. Peut-être était-ce parce que j’avais aussi tendance à être l’auteur de certaines farces, du coup je connaissais les deux côtés du processus ce qui me permettait aussi de dédramatiser. Enfin, pour ce que l’on préparait là, pas de quoi s’énerver réellement, du moins je l’espérais. « Toujours plus... ça me plait ! » répondis-je à son idée. En même temps, j’étais vraiment la mauvaise personne pour la raisonner dans ses propositions d’idées, j’étais plutôt du genre à renchérir. J’observais un peu plus la pièce, histoire de vraiment prendre connaissance des lieux. « Le pouf, la télécommande et de la ficelle, ça sera parfait ! Je m’occupe d’aménager un peu la pièce pendant ton absence, histoire qu’on soit un peu productive. » Je la laissais donc sortir de la pièce et à mon tour j’essayais de faire ce que j’avais à réaliser. L’université donnait une trousse de « premières nécessités » concernant le matériel scolaire pour les nouveaux arrivants. Je la pris dans un des tiroirs, je l’ouvris avant de m’emparer du pot de glue et du scotch. De même, je montais sur les rebords du bureau pour m’emparer du carton en haut de l’armoire, que je déposais par la suite sur le lit. Je remontais de nouveau sur le bureau pour enlever l’ampoule vissée sur le plafond. Je réitérais la même opération pour les ampoules de la lampe de chevet et la lampe de bureau. Une fois cela terminé, j’entendis les pas d’Eun Hye qui était déjà de retour. « Je n’ai pas chômé pendant ton absence ! » lui dis-je. Je l’invitais donc à placer le pouf et la télécommande dans le carton, pendant que j’y plaçais aussi mes trois ampoules. « Je vais remettre tout ça sur le dessus de l’armoire. » Ainsi nous resterait-il qu’à engluer les poignets et à tendre la ficelle à quelques centimètres au dessus du sol. Pour la ficelle, je la laissais faire, sachant que le scotch était posé sur un des lits. Une fois redescendue, je la regardais mettre la main à la pâte. « Par contre pour les poignets, il faudra qu’on fasse attention à enduire celle à l’extérieur une fois qu’on sera sortie... histoire de ne pas se faire avoir nous-même » lui rappelai-je en riant. Après tant d’années d’expériences dans le domaine de la farce, je me doutais qu’elle y avait pensé mais je préférais tout de même le signaler, sait-on jamais.
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Re: you can't escape me #yegi | Mar 1 Déc - 15:06
Ye Gi me rappela tout ce que j’avais besoin de récupérer pour faire ce remue-ménage. Je quittai ensuite la pièce pour m’exécuter. M’approchant d’un meuble, j’aperçus la télécommande et décidai de la déposer sur le pouf adoré par les sangos. Je n’avais pas intérêt de me faire attraper. Certaines personnes pourraient me considérer comme une pauvre voleuse. Heureusement, je n’avais pas l’allure d’une étudiante. Ainsi, personne ne pourrait envisager que je sois membre d’une fraternité ennemie. En effet, j’entendais beaucoup d’histoires à ce sujet. J’avais quelques connaissances un peu partout dans le campus, excepté ma cousine. Ha Ni était trop occupée pour faire la guerre à ses semblables. Son truc était plutôt sauver l’humanité. Certains de nos dirigeants étaient affreusement mauvais. En tout cas, j’étais soulagée qu’elle ne se mette pas dans ces histoires. Toutefois, il n’y avait rien de mal à s’amuser de cette manière. Esquissant un sourire, je fis un détour vers la cuisine dans l’espoir de trouver une ficelle suffisamment tenace. J’avais dans l’idée de fouiller dans les tiroirs. Parfois, on utilisait une telle matière pour cuisiner. J’avais un peu peur de faire du gâchis mais techniquement certains bouts de ficelle pouvaient supporter le poids conséquent d’une bestiole. J’avais déjà eu l’occasion d’assister à de telles scènes lorsque j’étais beaucoup plus jeune. Et finalement, cette petite anecdote me permit de rassembler toutes les pièces du puzzle. Levant le poing dans un élan de vantardise et de joie, je pris le matériel et portai le tout à bout de bras jusqu’à la chambre sans propriétaire. Rejoignant alors Ye Gi, celle-ci avait bien travaillé durant ma légère absence. Comme convenu, elle avait ôté les ampoules et descendu le carton de l’armoire. « Bravo ! » Je lui adressai un sourire avant de planquer les deux objets tant adulés, dans le carton. « Reposez en paix. » Pour une fois, ils allaient pouvoir se détendre ! Aucun popotin n’allait écraser le pouf pendant quelques temps. Notre frontière allait être magnifique. « Tu vas faire une démonstration de force oulala. » Je rigolai tout en déroulant la ficelle. Je montai alors mon petit piège sans aucun signe d’hésitation. J’avais fait ça durant toute mon enfance. Franchement, c’était presque trop facile. « Oui. » dis-je en rigolant. « Tu aurais une peluche ou un truc qui fait peur ? » Le seau d’eau était impossible à faire dans de telles conditions. On risquait de se tremper à leur place, surtout à la fermeture de la porte. « Oh attends ! » Attrapant une espèce de chiffon, je le secouai dans tous les sens et l’accrochai ensuite au bout de la ficelle. « On dirait le pompon qu’on veut attraper dans les manèges ! » Je lâchai un rire et tirai sur le fil pour la faire rebondir. « C’est bon pour moi. On peut fermer ? »
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Ye Gi me rappela tout ce que j’avais besoin de récupérer pour faire ce remue-ménage. Je quittai ensuite la pièce pour m’exécuter. M’approchant d’un meuble, j’aperçus la télécommande et décidai de la déposer sur le pouf adoré par les sangos. Je n’avais pas intérêt de me faire attraper. Certaines personnes pourraient me considérer comme une pauvre voleuse. Heureusement, je n’avais pas l’allure d’une étudiante. Ainsi, personne ne pourrait envisager que je sois membre d’une fraternité ennemie. En effet, j’entendais beaucoup d’histoires à ce sujet. J’avais quelques connaissances un peu partout dans le campus, excepté ma cousine. Ha Ni était trop occupée pour faire la guerre à ses semblables. Son truc était plutôt sauver l’humanité. Certains de nos dirigeants étaient affreusement mauvais. En tout cas, j’étais soulagée qu’elle ne se mette pas dans ces histoires. Toutefois, il n’y avait rien de mal à s’amuser de cette manière. Esquissant un sourire, je fis un détour vers la cuisine dans l’espoir de trouver une ficelle suffisamment tenace. J’avais dans l’idée de fouiller dans les tiroirs. Parfois, on utilisait une telle matière pour cuisiner. J’avais un peu peur de faire du gâchis mais techniquement certains bouts de ficelle pouvaient supporter le poids conséquent d’une bestiole. J’avais déjà eu l’occasion d’assister à de telles scènes lorsque j’étais beaucoup plus jeune. Et finalement, cette petite anecdote me permit de rassembler toutes les pièces du puzzle. Levant le poing dans un élan de vantardise et de joie, je pris le matériel et portai le tout à bout de bras jusqu’à la chambre sans propriétaire. Rejoignant alors Ye Gi, celle-ci avait bien travaillé durant ma légère absence. Comme convenu, elle avait ôté les ampoules et descendu le carton de l’armoire. « Bravo ! » Je lui adressai un sourire avant de planquer les deux objets tant adulés, dans le carton. « Reposez en paix. » Pour une fois, ils allaient pouvoir se détendre ! Aucun popotin n’allait écraser le pouf pendant quelques temps. Notre frontière allait être magnifique. « Tu vas faire une démonstration de force oulala. » Je rigolai tout en déroulant la ficelle. Je montai alors mon petit piège sans aucun signe d’hésitation. J’avais fait ça durant toute mon enfance. Franchement, c’était presque trop facile. « Oui. » dis-je en rigolant. « Tu aurais une peluche ou un truc qui fait peur ? » Le seau d’eau était impossible à faire dans de telles conditions. On risquait de se tremper à leur place, surtout à la fermeture de la porte. « Oh attends ! » Attrapant une espèce de chiffon, je le secouai dans tous les sens et l’accrochai ensuite au bout de la ficelle. « On dirait le pompon qu’on veut attraper dans les manèges ! » Je lâchai un rire et tirai sur le fil pour la faire rebondir. « C’est bon pour moi. On peut fermer ? »#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Dim 13 Déc - 18:19
Et le tour était joué. Je pouvais dire qu’on s’y était assez bien prise, c’était un travail de pro, comme toujours. Je me demandais quel allait être al réaction de ceux qui allaient se prendre au piège, et surtout qui allaient être ceux qui tomberaient dans le piège. Quand j’aurai des échos, je raconterais tout à ma « partner in crime ». Il n’y avait rien de plus jouissif que de découvrir qu’une de nos blagues a pas mal fonctionné et à eu pas mal d’ampleur. Enfin, je m’emballais, on n’en savait rien pour l’instant, mais je croisais les doigts pour que ce soit le cas. « C’est énorme ! » dis-je riant face à ce qu’elle avait fait du chiffon. « Yes, on a fait ce qu’on avait à faire. » Je la laissais sortir, puis je sortie à mon tour, fermant la porte et engluant la poignée comme prévu. C’était une bonne chose de faite. Maintenant nous allions enfin pouvoir nous consacrer l’une à l’autre. J’avais tellement de questions à lui poser, et j’imagine que ça devait être la même chose pour elle. « Ca te va si on se pause à un petit café à côté du dortoir ? » Sachant qu’on était sponsorisé par Apple, il y avait plein de cofeeshop du type Starbucks aux alentours des dortoirs. Il y en avait même un peu trop, mais c’était un autre débat... Bref, nous sortions du dortoir et marchions en direction d’un de mes cofeeshop préférés –notamment parce que c’était un des moins chers, ahem...-. Une fois arrivées, nous passions commande, et nous nous installions à table, en attendant notre commande. « Je suis sûre que tu as plein de trucs à me raconter, n’est-ce pas ? » lui dis-je d’un regard espiègle. Je préférais dans un premier temps l’écouter plutôt que parler, c’était pour ça que j’avais été désireuse de lui poser la question en premier. « Le boulot, les amours... » je me stoppais un moment avant de reprendre. « Oui les amours... je suis sûre que tu as un petit amoureux dont tu ne me parles pas.» dis-je en lui faisant un petit clin d’œil. J’eus à peine le temps de finir ma phrase que quelqu’un arriva avec nos commandes. Ca lui allait un léger répit avant de me répondre...
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Et le tour était joué. Je pouvais dire qu’on s’y était assez bien prise, c’était un travail de pro, comme toujours. Je me demandais quel allait être al réaction de ceux qui allaient se prendre au piège, et surtout qui allaient être ceux qui tomberaient dans le piège. Quand j’aurai des échos, je raconterais tout à ma « partner in crime ». Il n’y avait rien de plus jouissif que de découvrir qu’une de nos blagues a pas mal fonctionné et à eu pas mal d’ampleur. Enfin, je m’emballais, on n’en savait rien pour l’instant, mais je croisais les doigts pour que ce soit le cas. « C’est énorme ! » dis-je riant face à ce qu’elle avait fait du chiffon. « Yes, on a fait ce qu’on avait à faire. » Je la laissais sortir, puis je sortie à mon tour, fermant la porte et engluant la poignée comme prévu. C’était une bonne chose de faite. Maintenant nous allions enfin pouvoir nous consacrer l’une à l’autre. J’avais tellement de questions à lui poser, et j’imagine que ça devait être la même chose pour elle. « Ca te va si on se pause à un petit café à côté du dortoir ? » Sachant qu’on était sponsorisé par Apple, il y avait plein de cofeeshop du type Starbucks aux alentours des dortoirs. Il y en avait même un peu trop, mais c’était un autre débat... Bref, nous sortions du dortoir et marchions en direction d’un de mes cofeeshop préférés –notamment parce que c’était un des moins chers, ahem...-. Une fois arrivées, nous passions commande, et nous nous installions à table, en attendant notre commande. « Je suis sûre que tu as plein de trucs à me raconter, n’est-ce pas ? » lui dis-je d’un regard espiègle. Je préférais dans un premier temps l’écouter plutôt que parler, c’était pour ça que j’avais été désireuse de lui poser la question en premier. « Le boulot, les amours... » je me stoppais un moment avant de reprendre. « Oui les amours... je suis sûre que tu as un petit amoureux dont tu ne me parles pas.» dis-je en lui faisant un petit clin d’œil. J’eus à peine le temps de finir ma phrase que quelqu’un arriva avec nos commandes. Ca lui allait un léger répit avant de me répondre...
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Re: you can't escape me #yegi | Lun 21 Déc - 21:31
J’avais tout donné pour faire un gag parfait. Je ne connaissais pas beaucoup de sangos mais j’avais dans l’espoir que mes connaissances soient les victimes de notre vilaine farce. Mais, en y réfléchissant un peu plus, je ne leur souhaitais vraiment pas. De toute façon, l’objectif principal était de réussir notre mauvais tour. Malheureusement, je n’aurais pas l’occasion de le voir de mes propres yeux sauf si la chance me souriait réellement. A mon avis, je ne pouvais pas trop compter là-dessus. Du coup, mon amie Ye Gi avait intérêt de me donner tous les détails croustillants. Si une personne tombait dans le panneau, j’allais réclamer un récit complet, du début jusqu’à la fin c’est-à-dire le moment où cette victime passera un bon quart d’heure à enlever la colle sur ses doigts. C’était cruel mais tellement excitant ! Affichant un grand sourire fier, il était temps pour nous de nous amuser réellement,. Bien sûr, cette petite improvisation n’était pas déplaisante mais j’avais fait ce détour pour : avoir des nouvelles de Ye Gi, rigoler avec elle et tout le tralala, et non autre chose. La jeune femme semblait ressentir le même besoin que moi car elle me demanda si je souhaitais boire un café. Et au bout de plusieurs minutes, on entra dans ce fameux café dont le nom était plus que connu. Commandant un café americano, on prit finalement place à une table dont la vue était plutôt sympathique. Mais peu importe, je n’étais pas vraiment là pour regarder les passants. Non, d’abord, je devais subir un terrible interrogatoire. Je lâchai un rire face à tant d’envie de m’écouter parler. Ye Gi me connaissait suffisamment pour savoir que c’était préférable de me laisser commencer. J’avais tendance à trop couper la parole mais apparemment c’était au serveur d’endosser ce rôle. Je remerciai ce dernier et commentai malgré le fait qu’il soit toujours à côté de nous : « Tu n’en entends pas parler car mademoiselle s’enferme dans sa chambre 24/24. » Reproche sur reproche… Je lui adressai un sourire et bus finalement une première gorgée de café. « En vrai, je suis encore toute seule. Je me suis même inscrite sur un site web… Cupid’on. » Et j’enchaînai directement, ayant peur de sa réaction ou de sa critique : « Je ne veux pas me faire draguer hein mais j’ai besoin de rencontrer d’autres personnes. Ce n’est pas avec mes premiers jobs, ni avec mon poste au supermarché qui me permettront de faire connaissance avec des garçons intelligents. » Le flot de paroles n’était pas encore terminé. « Mais j’ai rencontré quelques mecs plutôt pas mal. Bon, ça n’accroche pas non plus complètement parce que bon… Tu me connais, je parle trop. Et puis certains sont vraiment fermés d’esprit ! Alors ils me font un blabla, je suis professeur ou étudiant mais finalement hein ! Si c’est pour être borné, ça ne sert à rien de faire des études... Tout ça parce que je suis fière de mes origines. J’crois que je suis un peu chiante avec ça mais bon je suis obligée d’en parler vu qu’ils sont les trois quart du temps aussi bavards qu’une pierre tombale ! » Je secouai la tête comme si cette situation m’exaspérait complètement : « Ils sont quand même plus chics ici. » Plaisantai-je.
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J’avais tout donné pour faire un gag parfait. Je ne connaissais pas beaucoup de sangos mais j’avais dans l’espoir que mes connaissances soient les victimes de notre vilaine farce. Mais, en y réfléchissant un peu plus, je ne leur souhaitais vraiment pas. De toute façon, l’objectif principal était de réussir notre mauvais tour. Malheureusement, je n’aurais pas l’occasion de le voir de mes propres yeux sauf si la chance me souriait réellement. A mon avis, je ne pouvais pas trop compter là-dessus. Du coup, mon amie Ye Gi avait intérêt de me donner tous les détails croustillants. Si une personne tombait dans le panneau, j’allais réclamer un récit complet, du début jusqu’à la fin c’est-à-dire le moment où cette victime passera un bon quart d’heure à enlever la colle sur ses doigts. C’était cruel mais tellement excitant ! Affichant un grand sourire fier, il était temps pour nous de nous amuser réellement,. Bien sûr, cette petite improvisation n’était pas déplaisante mais j’avais fait ce détour pour : avoir des nouvelles de Ye Gi, rigoler avec elle et tout le tralala, et non autre chose. La jeune femme semblait ressentir le même besoin que moi car elle me demanda si je souhaitais boire un café. Et au bout de plusieurs minutes, on entra dans ce fameux café dont le nom était plus que connu. Commandant un café americano, on prit finalement place à une table dont la vue était plutôt sympathique. Mais peu importe, je n’étais pas vraiment là pour regarder les passants. Non, d’abord, je devais subir un terrible interrogatoire. Je lâchai un rire face à tant d’envie de m’écouter parler. Ye Gi me connaissait suffisamment pour savoir que c’était préférable de me laisser commencer. J’avais tendance à trop couper la parole mais apparemment c’était au serveur d’endosser ce rôle. Je remerciai ce dernier et commentai malgré le fait qu’il soit toujours à côté de nous : « Tu n’en entends pas parler car mademoiselle s’enferme dans sa chambre 24/24. » Reproche sur reproche… Je lui adressai un sourire et bus finalement une première gorgée de café. « En vrai, je suis encore toute seule. Je me suis même inscrite sur un site web… Cupid’on. » Et j’enchaînai directement, ayant peur de sa réaction ou de sa critique : « Je ne veux pas me faire draguer hein mais j’ai besoin de rencontrer d’autres personnes. Ce n’est pas avec mes premiers jobs, ni avec mon poste au supermarché qui me permettront de faire connaissance avec des garçons intelligents. » Le flot de paroles n’était pas encore terminé. « Mais j’ai rencontré quelques mecs plutôt pas mal. Bon, ça n’accroche pas non plus complètement parce que bon… Tu me connais, je parle trop. Et puis certains sont vraiment fermés d’esprit ! Alors ils me font un blabla, je suis professeur ou étudiant mais finalement hein ! Si c’est pour être borné, ça ne sert à rien de faire des études... Tout ça parce que je suis fière de mes origines. J’crois que je suis un peu chiante avec ça mais bon je suis obligée d’en parler vu qu’ils sont les trois quart du temps aussi bavards qu’une pierre tombale ! » Je secouai la tête comme si cette situation m’exaspérait complètement : « Ils sont quand même plus chics ici. » Plaisantai-je. #kerushirei
- Spoiler:
- t'as creusé ta propre tombe. c'est une grosse pipelette
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Re: you can't escape me #yegi | Ven 8 Jan - 21:06
Et c’était reparti ! Elle me relançait un petit pic sur mes absences répétées depuis un bon bout de temps... et devant le vendeur en plus. Ce genre de comportement lui ressemblait tellement. En même temps, je ne pouvais pas me plaindre, j’assumais d’être en tord et j’étais ici pour me racheter et non pour me défendre. Il n’y avait d’ailleurs rien contre quoi je puisse me défendre. Je me contentais de lui répondre avec un sourire lui faisant comprendre qu’elle savait toujours taper là où ça faisait mal. C’était donc un combat de sourire plein d’implicite... Je fus cependant étonné d’entendre qu’elle s’était inscrite sur un site de rencontre. Cupid’on, j’en avais entendu parlé, mais je n’avais jamais fait confiance à ce genre de site. Enfin, je n’eus même pas le temps de répondre qu’elle continuait à déblatérer un flot important de paroles. Je me contentais donc de l’écouter, réagissant intérieurement et préparant ce que j’allais lui répondre. Je ne me privais d’ailleurs pas de quelques expressions faciales exagérées pour lui montrer à quel point j’étais très attentive à ce qu’elle me disait. D’ailleurs, j’éclatai de rire à la fin de sa phrase. C’est vrai que ma Eun Hye était très bavarde –comme elle venait de le montrer à l’instant...- et beaucoup de garçons s’avéraient plutôt peu bavards, surtout au premier rendez-vous. « Ca ne m’étonne pas de toi ! En même temps, tu ne vas pas travestir ta personnalité juste pour plaire à un mec que tu viens de rencontrer... et tu peux être fière de ce que tu veux ! Et tant pis pour ceux qui ne le comprennent pas, next ! » ajoutai-je toujours en ricanant. Le chic ne faisait pas toujours tout. Même s’il n’y avait aucun doute de ma préférence pour les citadins, je dois dire qu’ils avaient aussi leur lot de défaut. Ma vie sentimentale était pour le moment au point mort, et je ne pense pas qu’elle repartirait de si tôt. « Les bons sont rares et bien cachés... » dis-je d’un ton plus sérieux. « On devrait faire un pacte. La première qui trouve enfin ‘le bon’ devra faire en sorte de caser l’autre avec un de ses amis. » J’éclatai immédiatement de rire après cette idée totalement absurde. « Tu vois à quel point je suis désespérée ? Il faut me venir en aide au plus vite. » continuai-je avec le même ton. Non en vrai, il n’y avait pas que les mecs dans la vie, du moins c’était ce dont j’essayais de me convaincre. Je bus quelques gorgées de mon café. C’était assez amusant de parler de ça avec elle, surtout sachant à quel point on pouvait avoir l’une comme l’autre de l’autodérision sur nous même de tel sorte que la pilule soit un peu plus facile à avaler. Je décidai néanmoins d’embrayer sur un tout autre sujet, donc la réponse m’intéressait tout autant. « Ca te fatigue toujours autant le travail à la supérette ? Tu te sens prête à te lancer vers autre chose ou bien... ? »
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Et c’était reparti ! Elle me relançait un petit pic sur mes absences répétées depuis un bon bout de temps... et devant le vendeur en plus. Ce genre de comportement lui ressemblait tellement. En même temps, je ne pouvais pas me plaindre, j’assumais d’être en tord et j’étais ici pour me racheter et non pour me défendre. Il n’y avait d’ailleurs rien contre quoi je puisse me défendre. Je me contentais de lui répondre avec un sourire lui faisant comprendre qu’elle savait toujours taper là où ça faisait mal. C’était donc un combat de sourire plein d’implicite... Je fus cependant étonné d’entendre qu’elle s’était inscrite sur un site de rencontre. Cupid’on, j’en avais entendu parlé, mais je n’avais jamais fait confiance à ce genre de site. Enfin, je n’eus même pas le temps de répondre qu’elle continuait à déblatérer un flot important de paroles. Je me contentais donc de l’écouter, réagissant intérieurement et préparant ce que j’allais lui répondre. Je ne me privais d’ailleurs pas de quelques expressions faciales exagérées pour lui montrer à quel point j’étais très attentive à ce qu’elle me disait. D’ailleurs, j’éclatai de rire à la fin de sa phrase. C’est vrai que ma Eun Hye était très bavarde –comme elle venait de le montrer à l’instant...- et beaucoup de garçons s’avéraient plutôt peu bavards, surtout au premier rendez-vous. « Ca ne m’étonne pas de toi ! En même temps, tu ne vas pas travestir ta personnalité juste pour plaire à un mec que tu viens de rencontrer... et tu peux être fière de ce que tu veux ! Et tant pis pour ceux qui ne le comprennent pas, next ! » ajoutai-je toujours en ricanant. Le chic ne faisait pas toujours tout. Même s’il n’y avait aucun doute de ma préférence pour les citadins, je dois dire qu’ils avaient aussi leur lot de défaut. Ma vie sentimentale était pour le moment au point mort, et je ne pense pas qu’elle repartirait de si tôt. « Les bons sont rares et bien cachés... » dis-je d’un ton plus sérieux. « On devrait faire un pacte. La première qui trouve enfin ‘le bon’ devra faire en sorte de caser l’autre avec un de ses amis. » J’éclatai immédiatement de rire après cette idée totalement absurde. « Tu vois à quel point je suis désespérée ? Il faut me venir en aide au plus vite. » continuai-je avec le même ton. Non en vrai, il n’y avait pas que les mecs dans la vie, du moins c’était ce dont j’essayais de me convaincre. Je bus quelques gorgées de mon café. C’était assez amusant de parler de ça avec elle, surtout sachant à quel point on pouvait avoir l’une comme l’autre de l’autodérision sur nous même de tel sorte que la pilule soit un peu plus facile à avaler. Je décidai néanmoins d’embrayer sur un tout autre sujet, donc la réponse m’intéressait tout autant. « Ca te fatigue toujours autant le travail à la supérette ? Tu te sens prête à te lancer vers autre chose ou bien... ? »
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Re: you can't escape me #yegi | Lun 11 Jan - 1:29
N'importe quelle personne pouvait voir en moi une grande bavarde. A l'instant-même, je venais de faire un roman alors que mon amie m'avait posé une simple question. J'avais toujours besoin d'en faire des tonnes pour tout et n'importe quoi. Ce n'était pas une envie de parler uniquement de moi... C'était juste une vilaine habitude tout comme celle de couper la parole à mes interlocuteurs. Heureusement, Ye Gi n'avait pas été victime de cette impolitesse aujourd'hui. Pourvu que ça dure, non ? Bref, je terminai mon discours en soulignant le manque d'ouverture d'esprit de certaines de mes rencontres. Contrairement à eux, la belle sango n'avait pas eu peur lors de notre rencontre. Elle s'était montrée plutôt agréable bien qu'elle avait un petit caractère de cochon. Au moins, personne ne lui marchait sur les pieds et à mes yeux, cela correspondait à une qualité. « Tout comme eux, ils ne vont pas changer pour me faire plaisir. Au moins, ils ont le mérite d'être honnête. » répondis-je avec le sourire. Ou alors, je n'avais pas compris leur jeu. Je pouvais comprendre que je ne correspondais pas aux critères de la plupart des garçons ici. Je manquais sûrement de féminité et je n'avais pas un goût prononcé pour la mode. Toutefois, je comptais faire quelques efforts supplémentaires à ce sujet. Je ne voulais pas me fondre dans la masse mais l'esthétisme était primordiale dans notre pays (coucou la chirurgie). Si je souhaitais aider mes parents, j'avais intérêt de faire des efforts pour connaître les bonnes personnes, personnes nécessaires pour promouvoir la ferme de mes parents. J'avais quand même sacrément hâte d'arriver à un tel point culminant de ma vie. Je devais peut-être me donner un nouveau coup de pied au cul. Est-ce que Yegi serait prête à le faire à ma place ?! Cependant, je n'avais pas l'impression que ça bougeait pour elle, enfin quant aux garçons. Elle en venait presque à me demander de l'aide. Pourtant, j'étais loin d'être douée dans la matière. Ouais, je n'étais clairement pas la plus compétente dans ce domaine. Cependant, j'étais quand même prête à lui donner quelques noms masculins. J'avais quelques connaissances, hm. Qui serait juste capable de satisfaire cette beauté ? Je n'avais pas intérêt de me tromper. « Ma belle ? T'es certaine de vouloir faire ça ? A mon avis, ce pacte existera jusqu'à la nuit des temps. » Je me mis à rire et tentai de reprendre mon sérieux le plus rapidement possible. J'avais toujours ma boisson chaude à boire. Accompagnant alors Yegi dans cette dégustation, je finis par lui demander: « Il n'y a vraiment aucun beau gosse dans ton dortoir, ou même dans ta faculté ? » Je marquai une courte pause et Ye Gi finit par engager un autre sujet de conversation. Bon, c'était donc vraiment cause perdue ? Je ne pouvais pas tolérer une telle situation. « J'ai plutôt pris le rythme mais tu sais les gestes sont toujours répétitifs. A mon avis, le temps ne changera pas grand-chose à ce sujet. » Reposant la tasse sur la petite assiette, je jetai un coup d'oeil vers dehors avant de replanter mon regard dans le sien. « Mais si tu connais un job qui paye le double et qui ne demande pas trop de compétences, je suis partante ! » Je lui fis un clin d'oeil. « Et toi ? Tu vas chercher un stage ? Tu sais ce que tu voudrais faire ? » Je lui adressai un sourire. « Présidente de la République, peut-être ? »
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N'importe quelle personne pouvait voir en moi une grande bavarde. A l'instant-même, je venais de faire un roman alors que mon amie m'avait posé une simple question. J'avais toujours besoin d'en faire des tonnes pour tout et n'importe quoi. Ce n'était pas une envie de parler uniquement de moi... C'était juste une vilaine habitude tout comme celle de couper la parole à mes interlocuteurs. Heureusement, Ye Gi n'avait pas été victime de cette impolitesse aujourd'hui. Pourvu que ça dure, non ? Bref, je terminai mon discours en soulignant le manque d'ouverture d'esprit de certaines de mes rencontres. Contrairement à eux, la belle sango n'avait pas eu peur lors de notre rencontre. Elle s'était montrée plutôt agréable bien qu'elle avait un petit caractère de cochon. Au moins, personne ne lui marchait sur les pieds et à mes yeux, cela correspondait à une qualité. « Tout comme eux, ils ne vont pas changer pour me faire plaisir. Au moins, ils ont le mérite d'être honnête. » répondis-je avec le sourire. Ou alors, je n'avais pas compris leur jeu. Je pouvais comprendre que je ne correspondais pas aux critères de la plupart des garçons ici. Je manquais sûrement de féminité et je n'avais pas un goût prononcé pour la mode. Toutefois, je comptais faire quelques efforts supplémentaires à ce sujet. Je ne voulais pas me fondre dans la masse mais l'esthétisme était primordiale dans notre pays (coucou la chirurgie). Si je souhaitais aider mes parents, j'avais intérêt de faire des efforts pour connaître les bonnes personnes, personnes nécessaires pour promouvoir la ferme de mes parents. J'avais quand même sacrément hâte d'arriver à un tel point culminant de ma vie. Je devais peut-être me donner un nouveau coup de pied au cul. Est-ce que Yegi serait prête à le faire à ma place ?! Cependant, je n'avais pas l'impression que ça bougeait pour elle, enfin quant aux garçons. Elle en venait presque à me demander de l'aide. Pourtant, j'étais loin d'être douée dans la matière. Ouais, je n'étais clairement pas la plus compétente dans ce domaine. Cependant, j'étais quand même prête à lui donner quelques noms masculins. J'avais quelques connaissances, hm. Qui serait juste capable de satisfaire cette beauté ? Je n'avais pas intérêt de me tromper. « Ma belle ? T'es certaine de vouloir faire ça ? A mon avis, ce pacte existera jusqu'à la nuit des temps. » Je me mis à rire et tentai de reprendre mon sérieux le plus rapidement possible. J'avais toujours ma boisson chaude à boire. Accompagnant alors Yegi dans cette dégustation, je finis par lui demander: « Il n'y a vraiment aucun beau gosse dans ton dortoir, ou même dans ta faculté ? » Je marquai une courte pause et Ye Gi finit par engager un autre sujet de conversation. Bon, c'était donc vraiment cause perdue ? Je ne pouvais pas tolérer une telle situation. « J'ai plutôt pris le rythme mais tu sais les gestes sont toujours répétitifs. A mon avis, le temps ne changera pas grand-chose à ce sujet. » Reposant la tasse sur la petite assiette, je jetai un coup d'oeil vers dehors avant de replanter mon regard dans le sien. « Mais si tu connais un job qui paye le double et qui ne demande pas trop de compétences, je suis partante ! » Je lui fis un clin d'oeil. « Et toi ? Tu vas chercher un stage ? Tu sais ce que tu voudrais faire ? » Je lui adressai un sourire. « Présidente de la République, peut-être ? »#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Sam 12 Mar - 14:40
Je savais que Eun Hye adorait parler et que c’était une grande bavarde, mais ça ne me dérangeait pas. C’était d’ailleurs pour cela que l’on s’entendait si bien, parce que moi j’étais plutôt du genre à l’écoute, donc il fallait bien que quelqu’un parle à ma place. Ce qui était un défaut pour certains ne dérangeait pas d’autres. En tout cas, le sujet des garçons était un sujet à propos duquel nous aurions pu disserter pendant des heures. Nous avions toutes les deux nos reproches à faire sur la gente masculine, et la liste était bien longue. Mais j’étais d’accord avec elle sur un point : même si ça pouvait être blessant, il valait mieux avoir à faire à un garçon honnête, plutôt qu’à un malhonnête. Il fallait juste parfois savoir mettre son égo de côté. Enfin mettre mon égo de côté, je l’avais fait depuis bien longtemps vu que je n’avais même pas honte de lui proposer ce pacte du désespoir. Mais je ne voulais pas qu’elle sous-estime ses atouts. « Je suis sûre que non poulette. T’as vu comment tu as changé depuis que tu es à Séoul ? Ce n’est qu’une question de temps avant que tu sois casée. » Et c’était sincère. Je riais quand elle me posait des questions au sujet des garçons de la fac. Je pense que ça en disait long sur ce que je pensais. J’avais tendance à penser que les garçons de la fac n’étaient pas assez matures, ou alors peut-être que c’était moi qui était trop compliqué, ou qui avait un problème. Enfin bref, ce n’était pas une séance de psy où je devais étaler mes états d’âme. Je préférai plutôt me concentrer sur mon ami. « Si j’ai éco d’un tel métier, je me présente et si je me fais refouler je te tiens un courant, hein ? » dis-je en riant. Je blaguais, mais je comprenais les problèmes de ma chère amie. « La seule solution c’est de te trouver un mec fortuné... je suis de plus en plus en train de considérer cette option. » ajoutai-je dans un éclat de rire un peu bruyant. L’argent était vraiment un problème quand on était étudiant et qu’on ne venait pas d’un background aisé. Mon père était médecin donc nous n’étions pas dans le besoin, mais on ne roulait pas non plus sur l’or compte-tenu de toutes les dépenses que la vie d’étudiant à Séoul pouvait engendrer. « Si j’arrive à être élue présidente de la République, je te nommerai première ministre pour sûre ». Je la taquinais mais je nous voyais bien en tant que duo infernal à la tête du pays. « J’ai trouvé un stage à Séoul mais dans l’idéal j’aimerai aller à l’étranger. Tu sais que l’Australie ça m’a toujours fait rêver. » J’avais le regard un peu dans le vague, imaginant ce que ma vie pourrait être dans un tel eldorado. « Ca fait peur mais parfois il faut sauter le pas. Tu sais on devrait partir toutes les deux pour se changer les idées. Quitte à être pauvres, soyons pauvres à l’étranger ! » C’était une invitation à la fois peu et très sérieuse à la fois.
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Je savais que Eun Hye adorait parler et que c’était une grande bavarde, mais ça ne me dérangeait pas. C’était d’ailleurs pour cela que l’on s’entendait si bien, parce que moi j’étais plutôt du genre à l’écoute, donc il fallait bien que quelqu’un parle à ma place. Ce qui était un défaut pour certains ne dérangeait pas d’autres. En tout cas, le sujet des garçons était un sujet à propos duquel nous aurions pu disserter pendant des heures. Nous avions toutes les deux nos reproches à faire sur la gente masculine, et la liste était bien longue. Mais j’étais d’accord avec elle sur un point : même si ça pouvait être blessant, il valait mieux avoir à faire à un garçon honnête, plutôt qu’à un malhonnête. Il fallait juste parfois savoir mettre son égo de côté. Enfin mettre mon égo de côté, je l’avais fait depuis bien longtemps vu que je n’avais même pas honte de lui proposer ce pacte du désespoir. Mais je ne voulais pas qu’elle sous-estime ses atouts. « Je suis sûre que non poulette. T’as vu comment tu as changé depuis que tu es à Séoul ? Ce n’est qu’une question de temps avant que tu sois casée. » Et c’était sincère. Je riais quand elle me posait des questions au sujet des garçons de la fac. Je pense que ça en disait long sur ce que je pensais. J’avais tendance à penser que les garçons de la fac n’étaient pas assez matures, ou alors peut-être que c’était moi qui était trop compliqué, ou qui avait un problème. Enfin bref, ce n’était pas une séance de psy où je devais étaler mes états d’âme. Je préférai plutôt me concentrer sur mon ami. « Si j’ai éco d’un tel métier, je me présente et si je me fais refouler je te tiens un courant, hein ? » dis-je en riant. Je blaguais, mais je comprenais les problèmes de ma chère amie. « La seule solution c’est de te trouver un mec fortuné... je suis de plus en plus en train de considérer cette option. » ajoutai-je dans un éclat de rire un peu bruyant. L’argent était vraiment un problème quand on était étudiant et qu’on ne venait pas d’un background aisé. Mon père était médecin donc nous n’étions pas dans le besoin, mais on ne roulait pas non plus sur l’or compte-tenu de toutes les dépenses que la vie d’étudiant à Séoul pouvait engendrer. « Si j’arrive à être élue présidente de la République, je te nommerai première ministre pour sûre ». Je la taquinais mais je nous voyais bien en tant que duo infernal à la tête du pays. « J’ai trouvé un stage à Séoul mais dans l’idéal j’aimerai aller à l’étranger. Tu sais que l’Australie ça m’a toujours fait rêver. » J’avais le regard un peu dans le vague, imaginant ce que ma vie pourrait être dans un tel eldorado. « Ca fait peur mais parfois il faut sauter le pas. Tu sais on devrait partir toutes les deux pour se changer les idées. Quitte à être pauvres, soyons pauvres à l’étranger ! » C’était une invitation à la fois peu et très sérieuse à la fois.
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Re: you can't escape me #yegi | Lun 4 Avr - 19:19
Aux yeux de mon amie, j'avais changé depuis mon arrivée à Séoul mais je n'arrivais pas à savoir comment elle avait réussi à conclure de cette manière. J'avais sûrement autant d'audace et de tempérament... Et après ? Je n'avais pas encore la sensation d'avoir mûri quand bien même je n'avais pas vraiment de grosses faiblesses à ce sujet. Mon objectif n'était toujours pas rempli et cela me faisait sincèrement de la peine. Mon champ de vision ne correspondait pas à celui de la ville. Toutefois, je ne comptais pas me laisser abattre aussi facilement. Est-ce que Yegi parlait de ça ? Honnêtement, j'avais toujours eu l'impression d'être une battante. La vie à la ferme demandait une série de concession, y compris pour les enfants qui restaient souvent bloqués pour les vacances. Mes parents n'avaient pas nécessairement les moyens de m'envoyer à l'autre bout du pays pour que je découvre les colonies de vacances. Ce n'était pas un reproche puisque j'avais des amis extraordinaires là-bas. Ye Gi avait même pu les rencontrer à l'époque. Aish, en y repensant,il est vrai que nous avions toutes les deux changer. On cherchait un peu moins les problèmes maintenant. Quoi que, je n'étais pas aussi certaine que ça soit le cas de la sango. La demoiselle avait toujours des choses à redire, pas vrai ? J'esquissai un sourire et dis une plaisanterie à ma camarade: « C'est vrai que je n'ai plus de la boue au visage maintenant. » Échappant un rire, je regardai Ye Gi d'un air complice. « Tu te rappelles du jour où on avait marché un bon nombre de kilomètres sous la pluie. Si mes souvenirs sont bons, ton père était devenu fou. » Quant aux miens, ils m'avaient légèrement engueulé car j'étais rentrée un peu trop tard. Mais l'état de mes vêtements n'était pas un sujet de dispute dans notre famille. En tout cas, j'avais été malheureuse comme tout au départ de mon amie. Heureusement que les réseaux sociaux existaient. Je n'aurais jamais pu la retrouver sinon. Haussant doucement les épaules à cette pensée, la conversation s'orienta vers un sujet pas forcément des plus plaisants. Parler travail alors que nous étions censées nous amuser pouvait devenir un problème, à tout moment, non ? Néanmoins, un rire éclata de nouveau. « Je savais que tu n'étais qu'une égoïste ! » Je gonflai les joues faussement boudeuse avant de rigoler. « Tu n'as pas besoin de ça avec ton QI digne des plus grands. » Ye Gi était une bosseuse et à mon avis, une telle situation ne lui ferait pas autant plaisir. Du moins, c'était ce que je pensais. « Hum, même si tu as des grandes chances de finir cocue ? » dis-je en mordillant ma lèvre inférieure d'un air amusé. Je ne remettais pas en cause les charmes de mon amie mais les voyages trop nombreux de son futur ami ne risquaient pas de rester perpétuellement calmes. Et pareil de son côté ? Hum, je ne connaissais pas ses visions de l'amour. Devrais-je lui poser la question ? Mais, c'était sans compter sur son intervention. « Mon dieu... Ils ne vont pas être déçus du voyage. » J'affichai un sourire machiavélique. Cela ne me dérangerait pas au fond de jouer un tel rôle. Je pourrais régner sur le monde mouahahahah. « Toi aussi tu es à deux doigts de céder pour l'Australie ? D'après ce que j'ai lu, c'est un peu trop tard pour rêver là-bas.Enfin, ça doit dépendre de ton métier mais ça fait déjà quelques années que cette destination est choisie par un nombre de personnes. » confiai-je avant d'ajouter avec une once de curiosité. « Travailler à l'étranger te permettrait d'optimiser ta formation ? » Puis, Yegi m'invita à être pauvre dans un autre pays. Elle était sérieuse ? « Hum, tu crois que les ponts sont si différents ? » J'attrapai ma boisson et la sirotai légèrement. « J'aimerais bien voyager un jour. Je n'ai jamais eu l'occasion de le faire jusqu'à présent... » chuchotai-je.
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Aux yeux de mon amie, j'avais changé depuis mon arrivée à Séoul mais je n'arrivais pas à savoir comment elle avait réussi à conclure de cette manière. J'avais sûrement autant d'audace et de tempérament... Et après ? Je n'avais pas encore la sensation d'avoir mûri quand bien même je n'avais pas vraiment de grosses faiblesses à ce sujet. Mon objectif n'était toujours pas rempli et cela me faisait sincèrement de la peine. Mon champ de vision ne correspondait pas à celui de la ville. Toutefois, je ne comptais pas me laisser abattre aussi facilement. Est-ce que Yegi parlait de ça ? Honnêtement, j'avais toujours eu l'impression d'être une battante. La vie à la ferme demandait une série de concession, y compris pour les enfants qui restaient souvent bloqués pour les vacances. Mes parents n'avaient pas nécessairement les moyens de m'envoyer à l'autre bout du pays pour que je découvre les colonies de vacances. Ce n'était pas un reproche puisque j'avais des amis extraordinaires là-bas. Ye Gi avait même pu les rencontrer à l'époque. Aish, en y repensant,il est vrai que nous avions toutes les deux changer. On cherchait un peu moins les problèmes maintenant. Quoi que, je n'étais pas aussi certaine que ça soit le cas de la sango. La demoiselle avait toujours des choses à redire, pas vrai ? J'esquissai un sourire et dis une plaisanterie à ma camarade: « C'est vrai que je n'ai plus de la boue au visage maintenant. » Échappant un rire, je regardai Ye Gi d'un air complice. « Tu te rappelles du jour où on avait marché un bon nombre de kilomètres sous la pluie. Si mes souvenirs sont bons, ton père était devenu fou. » Quant aux miens, ils m'avaient légèrement engueulé car j'étais rentrée un peu trop tard. Mais l'état de mes vêtements n'était pas un sujet de dispute dans notre famille. En tout cas, j'avais été malheureuse comme tout au départ de mon amie. Heureusement que les réseaux sociaux existaient. Je n'aurais jamais pu la retrouver sinon. Haussant doucement les épaules à cette pensée, la conversation s'orienta vers un sujet pas forcément des plus plaisants. Parler travail alors que nous étions censées nous amuser pouvait devenir un problème, à tout moment, non ? Néanmoins, un rire éclata de nouveau. « Je savais que tu n'étais qu'une égoïste ! » Je gonflai les joues faussement boudeuse avant de rigoler. « Tu n'as pas besoin de ça avec ton QI digne des plus grands. » Ye Gi était une bosseuse et à mon avis, une telle situation ne lui ferait pas autant plaisir. Du moins, c'était ce que je pensais. « Hum, même si tu as des grandes chances de finir cocue ? » dis-je en mordillant ma lèvre inférieure d'un air amusé. Je ne remettais pas en cause les charmes de mon amie mais les voyages trop nombreux de son futur ami ne risquaient pas de rester perpétuellement calmes. Et pareil de son côté ? Hum, je ne connaissais pas ses visions de l'amour. Devrais-je lui poser la question ? Mais, c'était sans compter sur son intervention. « Mon dieu... Ils ne vont pas être déçus du voyage. » J'affichai un sourire machiavélique. Cela ne me dérangerait pas au fond de jouer un tel rôle. Je pourrais régner sur le monde mouahahahah. « Toi aussi tu es à deux doigts de céder pour l'Australie ? D'après ce que j'ai lu, c'est un peu trop tard pour rêver là-bas.Enfin, ça doit dépendre de ton métier mais ça fait déjà quelques années que cette destination est choisie par un nombre de personnes. » confiai-je avant d'ajouter avec une once de curiosité. « Travailler à l'étranger te permettrait d'optimiser ta formation ? » Puis, Yegi m'invita à être pauvre dans un autre pays. Elle était sérieuse ? « Hum, tu crois que les ponts sont si différents ? » J'attrapai ma boisson et la sirotai légèrement. « J'aimerais bien voyager un jour. Je n'ai jamais eu l'occasion de le faire jusqu'à présent... » chuchotai-je. #kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Mer 13 Avr - 11:34
Eun Hye savait toujours prendre les choses en dérision. Je ne sais pas si c’était une carapace pour ne pas voir quelques réalités en face, mais il est vrai que parfois ça pouvait faire du bien. Parfois je me disais que l’on pouvait avoir des discussions sérieuses du début jusqu’à la fin, mais en fait c’était carrément impossible au vue de nos caractères respectifs. On avait besoin de parfois ne pas se prendre au sérieux pour ne pas affronter certaines choses qui étaient loin d’être réjouissantes. Je la comprenais et il m’arrivait d’agir un peu de manière similaire. Quand elle évoqua les souvenirs de notre adolescence, j’affichais un large sourire. C’était une époque bien différente de celle d’aujourd’hui, j’aurai presque aimé la revivre. La nostalgie m’envahissait alors que les paroles de mon père furieux me revinrent à l’esprit. « Je ne l’avais jamais vu aussi furieux, j’ai vraiment passé à un sal quart d’heure. Il ne voulait plus que je te vois à un moment je me souviens. » dis-je en riant. Mon père était médecin, et j’avoue qu’à l’époque ce n’était pas le père le plus fun... enfin, il a rapidement compris que je ne me séparerais aussi rapidement d’Eun Hye, et malgré mon déménagement, nous avions réussi à nous retrouver. Comme quoi, la distance ne représentait rien quand un amitié était réellement fondée. Je pouffai de rire quand elle évoquait mon QI. Parfois j’oubliais qu’à une époque, j’ai eu des allures de surdouées. Avec le temps, je me rendais compte qu’il n’y avait pas que l’intelligence qui comptait, et qu’au final les filles qui s’en sortaient le mieux étaient celles qui avaient trouver un bon partie... « Lui aussi finira cocu, comme ça on sera quitte. » Je ne pensais pas ce que je disais, mais rien que l’idée de tromper mon mari me débectait. Enfin, parlons d’un sujet un peu plus réjouissant, du moins moins déprimant. « Je sais que c’est une destination super prisée, mais je préfère quand même tenter ma chance on se ne sait jamais. Et puis si ça foire, rien ne m’empêche de rentrer au pays. Je me dis que pour une fois il faut oser ! Si tu ne veux pas m’accompagner je t’enverrai des cartes postales en compagnie de mon bel australien blond et musclé. » Nous les coréens avions une vision un peu caricaturale des étrangers, mais je pariais fortement que l’inverse était aussi vrai. « Les ponts doivent être pareils mais bon, au moins là-bas, il n’y aura personne pour me juger. » La pression de la famille, des amis, de la société... bref la pression exercée par tout le monde devenait de plus en plus pesante. Je n’avais pas peur de l’étranger, avec mon père on avait eu l’occasion de faire plusieurs voyages au Japon, et quelques uns aussi dans les pays occidentaux. La culture étrangère ne me faisait pas peur, au contraire. « Tu en auras l’occasion un jour, j’en suis sûre. Et tu vas adorer » lui dis-je avec un sourire qui se voulait réconfortant. « Je te l’ai déjà proposé tellement de fois en plus... Je sais que c’est difficile de se trouver du temps, et aussi de l’argent, mais un jour on devrait vraiment se pencher sur ce projet ! ». J’étais persuadée qu’aller en voyage lui ferait du bien, c’était peut-être le fameux déclic donc elle avait besoin.
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Eun Hye savait toujours prendre les choses en dérision. Je ne sais pas si c’était une carapace pour ne pas voir quelques réalités en face, mais il est vrai que parfois ça pouvait faire du bien. Parfois je me disais que l’on pouvait avoir des discussions sérieuses du début jusqu’à la fin, mais en fait c’était carrément impossible au vue de nos caractères respectifs. On avait besoin de parfois ne pas se prendre au sérieux pour ne pas affronter certaines choses qui étaient loin d’être réjouissantes. Je la comprenais et il m’arrivait d’agir un peu de manière similaire. Quand elle évoqua les souvenirs de notre adolescence, j’affichais un large sourire. C’était une époque bien différente de celle d’aujourd’hui, j’aurai presque aimé la revivre. La nostalgie m’envahissait alors que les paroles de mon père furieux me revinrent à l’esprit. « Je ne l’avais jamais vu aussi furieux, j’ai vraiment passé à un sal quart d’heure. Il ne voulait plus que je te vois à un moment je me souviens. » dis-je en riant. Mon père était médecin, et j’avoue qu’à l’époque ce n’était pas le père le plus fun... enfin, il a rapidement compris que je ne me séparerais aussi rapidement d’Eun Hye, et malgré mon déménagement, nous avions réussi à nous retrouver. Comme quoi, la distance ne représentait rien quand un amitié était réellement fondée. Je pouffai de rire quand elle évoquait mon QI. Parfois j’oubliais qu’à une époque, j’ai eu des allures de surdouées. Avec le temps, je me rendais compte qu’il n’y avait pas que l’intelligence qui comptait, et qu’au final les filles qui s’en sortaient le mieux étaient celles qui avaient trouver un bon partie... « Lui aussi finira cocu, comme ça on sera quitte. » Je ne pensais pas ce que je disais, mais rien que l’idée de tromper mon mari me débectait. Enfin, parlons d’un sujet un peu plus réjouissant, du moins moins déprimant. « Je sais que c’est une destination super prisée, mais je préfère quand même tenter ma chance on se ne sait jamais. Et puis si ça foire, rien ne m’empêche de rentrer au pays. Je me dis que pour une fois il faut oser ! Si tu ne veux pas m’accompagner je t’enverrai des cartes postales en compagnie de mon bel australien blond et musclé. » Nous les coréens avions une vision un peu caricaturale des étrangers, mais je pariais fortement que l’inverse était aussi vrai. « Les ponts doivent être pareils mais bon, au moins là-bas, il n’y aura personne pour me juger. » La pression de la famille, des amis, de la société... bref la pression exercée par tout le monde devenait de plus en plus pesante. Je n’avais pas peur de l’étranger, avec mon père on avait eu l’occasion de faire plusieurs voyages au Japon, et quelques uns aussi dans les pays occidentaux. La culture étrangère ne me faisait pas peur, au contraire. « Tu en auras l’occasion un jour, j’en suis sûre. Et tu vas adorer » lui dis-je avec un sourire qui se voulait réconfortant. « Je te l’ai déjà proposé tellement de fois en plus... Je sais que c’est difficile de se trouver du temps, et aussi de l’argent, mais un jour on devrait vraiment se pencher sur ce projet ! ». J’étais persuadée qu’aller en voyage lui ferait du bien, c’était peut-être le fameux déclic donc elle avait besoin.
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