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1, 2, 3you can't escape me #yegi
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Re: you can't escape me #yegi | Dim 24 Avr 2016 - 23:50
Évoquer des souvenirs était toujours une discussion qui intéressait les gens. Ye Gi ne faisait pas exception à la règle et cela me poussa à afficher un grand sourire. Ce n'était pas une histoire de bac à sable mais plutôt celle d'un groupe d'adolescents qui passait leur temps dans des champs et surtout à traîner dans des endroits plus ou moins sales. Les voisins subissaient constamment nos attaques à l'instar de cette chambre des sangos qui risquerait de causer quelques crises cardiaques au passage. Un rien ne nous amusait avec Yegi, et ce, depuis toujours. Je secouai doucement les épaules et me mis à glousser à l'entente de ses mots. « Houu, j'ai toujours rêvé d'avoir mauvaise influence sur quelqu'un. » Enfin, ce n'était pas réellement le cas puisque mon amie se débrouillait bien toute seule. Disions juste que j'appréciais le fait d'avoir été un pêché le temps de quelques jours. Lâchant un nouveau rire, j'avais quand même oublié l'objet de ma visite. Je voulais la gronder de m'avoir abandonnée pour ses révisions mais, en passant ce moment avec elle, il était impossible pour moi de lui en vouloir plus longtemps. « Tu lui as dit qu'on se revoit ? » demandai-je, finalement curieuse à ce sujet. Toutefois, beaucoup de choses m'intéressaient aujourd'hui, notamment la vision du mariage de la belle sango. Je secouai doucement la tête d'un air faussement blasé. Qu'est-ce qu'il ne faut pas attendre ? Les gens adoraient tromper pour se sentir libres mais honnêtement j'avais vraiment un point de vue bien plus traditionnel là-dessus... Hum, à moins que cela soit dû au nombre de mes visites au temple ? En tout cas, leur thé était vraiment bon. Bref, je déviais. « Malheureusement pour toi... Eux, ils s'accordent tout mais l'inverse n'est pas possible. » fis-je observer. Enfin, c'était quelque chose qu'on voyait beaucoup dans les feuilletons, ça aussi.. Puis, Ye Gi me parla de son envie de partir en Australie, destination dont l'originalité s'approchait de zéro. Du coup, je me mis à parler dans ma barbe. « Hm, encore faut-il avoir la possibilité de rentrer. » Mais pour tout dire, je partageai son point de vue. '' Il faut oser pour une fois ''. J'aurais bien aimé lui dire que j'avais déjà fait ça en venant m'installer à Séoul mais bizarrement, j'avais du mal à croire que cela pourrait avoir une influence sur elle. Qui pourrait lui reprocher ? C'était tellement ridicule pour les citadins. Arquant un sourcil, j'affichai une mine amusée. « Au lieu de m'envoyer une carte postale, contente toi de faire de ce mec un colis. » Je me mis à rire avant que les problèmes d'habitation ne soient évoqués. Et apparemment, Ye Gi semblait vraiment être enthousiaste. Elle trouvait toujours quelque chose à me répondre mais elle avait certainement raison. Cependant, l'étudiante risquerait d'inquiéter ses proches malgré tout. Enfin, nous n'en étions pas là. Personnellement, je n'avais même pas réfléchi à l'idée d'économiser pour un futur voyage. D'autres choses me préoccupaient suffisamment mais en même temps, il serait temps pour moi de m'accorder un petit plaisir. « Par quoi devrais-je commencer pour toi ? » Le Japon ? L'Asie du sud-est ? Il y avait tellement de choses à voir et puis, cela devait coller à mon budget qui ne dépasserait sûrement pas des 100 et des 1000. « Et cette fois-ci, sois beaucoup plus convaincante. » J'adressai un sourire à l'étudiante et ajoutai hors sujet. « On se prend une glace ? »
you can't escape me
son ye gi & yoon eun hye
Évoquer des souvenirs était toujours une discussion qui intéressait les gens. Ye Gi ne faisait pas exception à la règle et cela me poussa à afficher un grand sourire. Ce n'était pas une histoire de bac à sable mais plutôt celle d'un groupe d'adolescents qui passait leur temps dans des champs et surtout à traîner dans des endroits plus ou moins sales. Les voisins subissaient constamment nos attaques à l'instar de cette chambre des sangos qui risquerait de causer quelques crises cardiaques au passage. Un rien ne nous amusait avec Yegi, et ce, depuis toujours. Je secouai doucement les épaules et me mis à glousser à l'entente de ses mots. « Houu, j'ai toujours rêvé d'avoir mauvaise influence sur quelqu'un. » Enfin, ce n'était pas réellement le cas puisque mon amie se débrouillait bien toute seule. Disions juste que j'appréciais le fait d'avoir été un pêché le temps de quelques jours. Lâchant un nouveau rire, j'avais quand même oublié l'objet de ma visite. Je voulais la gronder de m'avoir abandonnée pour ses révisions mais, en passant ce moment avec elle, il était impossible pour moi de lui en vouloir plus longtemps. « Tu lui as dit qu'on se revoit ? » demandai-je, finalement curieuse à ce sujet. Toutefois, beaucoup de choses m'intéressaient aujourd'hui, notamment la vision du mariage de la belle sango. Je secouai doucement la tête d'un air faussement blasé. Qu'est-ce qu'il ne faut pas attendre ? Les gens adoraient tromper pour se sentir libres mais honnêtement j'avais vraiment un point de vue bien plus traditionnel là-dessus... Hum, à moins que cela soit dû au nombre de mes visites au temple ? En tout cas, leur thé était vraiment bon. Bref, je déviais. « Malheureusement pour toi... Eux, ils s'accordent tout mais l'inverse n'est pas possible. » fis-je observer. Enfin, c'était quelque chose qu'on voyait beaucoup dans les feuilletons, ça aussi.. Puis, Ye Gi me parla de son envie de partir en Australie, destination dont l'originalité s'approchait de zéro. Du coup, je me mis à parler dans ma barbe. « Hm, encore faut-il avoir la possibilité de rentrer. » Mais pour tout dire, je partageai son point de vue. '' Il faut oser pour une fois ''. J'aurais bien aimé lui dire que j'avais déjà fait ça en venant m'installer à Séoul mais bizarrement, j'avais du mal à croire que cela pourrait avoir une influence sur elle. Qui pourrait lui reprocher ? C'était tellement ridicule pour les citadins. Arquant un sourcil, j'affichai une mine amusée. « Au lieu de m'envoyer une carte postale, contente toi de faire de ce mec un colis. » Je me mis à rire avant que les problèmes d'habitation ne soient évoqués. Et apparemment, Ye Gi semblait vraiment être enthousiaste. Elle trouvait toujours quelque chose à me répondre mais elle avait certainement raison. Cependant, l'étudiante risquerait d'inquiéter ses proches malgré tout. Enfin, nous n'en étions pas là. Personnellement, je n'avais même pas réfléchi à l'idée d'économiser pour un futur voyage. D'autres choses me préoccupaient suffisamment mais en même temps, il serait temps pour moi de m'accorder un petit plaisir. « Par quoi devrais-je commencer pour toi ? » Le Japon ? L'Asie du sud-est ? Il y avait tellement de choses à voir et puis, cela devait coller à mon budget qui ne dépasserait sûrement pas des 100 et des 1000. « Et cette fois-ci, sois beaucoup plus convaincante. » J'adressai un sourire à l'étudiante et ajoutai hors sujet. « On se prend une glace ? »#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Dim 1 Mai 2016 - 13:27
Repenser à l’époque où mes parents me réprimandaient me donner des frissons. J’avais pris mon indépendance tellement tôt que j’avais presque fini par croire que j’avais toujours vécu comme cela. Mais non, il y avait bel et bien une époque où je vivais sous le toit de mes parents et ma vie était dictée par leur règlement. Même si grâce à mes facilités je n’avais jamais eu aucun soucis à me faire au niveau scolaire, mon père avait toujours été à cheval à mon attitude à l’extérieur, et il détestait me voir sortir ou trainer avec des personnes qui m’influencerait du mauvais sens. Mais qu’on se le dise, il était un peu extrême car même si avec Eun Hye on était des petites filoutes, elle n’avait en rien une mauvaise influence sur moi. On était des petites joueuses à l’époque comparé aux gens que j’ai commencé à fréquenter à mon arrivée à la Yonsei. Enfin, tout cela était derrière moi maintenant. « J’ai failli mal tourner à cause de toi tu sais. » lui répondis-je en riant. « Ouais il sait qu’on a repris contact. Mais maintenant il s’en fiche, enfin il a bien compris qu’on était devenue deux adultes responsables, et puis il n’a plus grand chose à dire sur qui j’ai le droit de fréquenter ou non. » Deux adultes responsables ? Presque, si on occulte ce qu’on venait de faire dans les dortoirs. Mais ce qui montrait qu’on était des adultes étaient nos sujets de conversation, comme les points de vue que l’on partageait sur le mariage. Et Eun Hye avait raison, les mecs s’accordaient plus de liberté que nous. J’haussais les épaules comme pour lui montrer que j’étais d’accord avec elle, mais qu’on y pouvait malheureusement rien. Et puis j’espérais que mon mariage avec mon australien blond et bronzé serait différent, et pour rien au monde je ne l’enverrai à mon amie. « Je veux bien tout partager avec toi ma Eun Hye, tout sauf les mecs, tu le sais très bien ! ». Je ris mais j’avais l’impression d’être dans un concours d’argumentations. Nos discussions semblaient anodines mais en réalité nous étions en train de confronter nos points de vue bien différents sur des sujets basiques. Je réalisais alors que bien que nous ayons grandi partiellement ensemble, nous avions des opinions parfois opposées. On essayait de convaincre l’autre sans succès, mais le plus important était de pouvoir s’exprimer mais surtout de s’écouter. Il me fallait être convaincante quand à la destination que je devais lui conseiller ? Hm, il fallait qu’elle me laisse un peu de temps alors. « Yep, il faut qu’on bouge nos carcasses pour aller au comptoir alors. » On se leva alors toutes les deux pour se diriger vers le comptoir où était entreposé tous les pots. Je commandais un cornet vanille comme à mon habitude, les meilleures choses étaient les plus simples. Alors que le gars qui s’occupait du stand préparait nos commandes, je commençai enfin mon argumentaire qui, cette fois-ci, j’espérais allait être convaincant. Mais ce n’était jamais facile de convaincre une tête de mule comme elle. « Te connaissant, il faudrait commencer par un pays qui ne te dépayserait pas trop. » Ce n’était pas un reproche mais je savais qu’un changement trop brutal ne lui serait pas favorable. « Et il faut que ça ne soit pas trop cher aussi... ce qui élimine déjà le Japon. » J’étais déjà allée au Japon avec ma famille et tout était tellement plus cher là-bas. « Moi je te conseillerai les pays d’Asie du sud-est, comme le Vietnam, la Thaïlande ou le Laos. On a trop d’a priori sur eux, mais ça peut vraiment être une bonne expérience. » J’attendais sa réponse mais clairement il y avait de grandes chances qu’on soit d’accord sur ce coup là.
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Repenser à l’époque où mes parents me réprimandaient me donner des frissons. J’avais pris mon indépendance tellement tôt que j’avais presque fini par croire que j’avais toujours vécu comme cela. Mais non, il y avait bel et bien une époque où je vivais sous le toit de mes parents et ma vie était dictée par leur règlement. Même si grâce à mes facilités je n’avais jamais eu aucun soucis à me faire au niveau scolaire, mon père avait toujours été à cheval à mon attitude à l’extérieur, et il détestait me voir sortir ou trainer avec des personnes qui m’influencerait du mauvais sens. Mais qu’on se le dise, il était un peu extrême car même si avec Eun Hye on était des petites filoutes, elle n’avait en rien une mauvaise influence sur moi. On était des petites joueuses à l’époque comparé aux gens que j’ai commencé à fréquenter à mon arrivée à la Yonsei. Enfin, tout cela était derrière moi maintenant. « J’ai failli mal tourner à cause de toi tu sais. » lui répondis-je en riant. « Ouais il sait qu’on a repris contact. Mais maintenant il s’en fiche, enfin il a bien compris qu’on était devenue deux adultes responsables, et puis il n’a plus grand chose à dire sur qui j’ai le droit de fréquenter ou non. » Deux adultes responsables ? Presque, si on occulte ce qu’on venait de faire dans les dortoirs. Mais ce qui montrait qu’on était des adultes étaient nos sujets de conversation, comme les points de vue que l’on partageait sur le mariage. Et Eun Hye avait raison, les mecs s’accordaient plus de liberté que nous. J’haussais les épaules comme pour lui montrer que j’étais d’accord avec elle, mais qu’on y pouvait malheureusement rien. Et puis j’espérais que mon mariage avec mon australien blond et bronzé serait différent, et pour rien au monde je ne l’enverrai à mon amie. « Je veux bien tout partager avec toi ma Eun Hye, tout sauf les mecs, tu le sais très bien ! ». Je ris mais j’avais l’impression d’être dans un concours d’argumentations. Nos discussions semblaient anodines mais en réalité nous étions en train de confronter nos points de vue bien différents sur des sujets basiques. Je réalisais alors que bien que nous ayons grandi partiellement ensemble, nous avions des opinions parfois opposées. On essayait de convaincre l’autre sans succès, mais le plus important était de pouvoir s’exprimer mais surtout de s’écouter. Il me fallait être convaincante quand à la destination que je devais lui conseiller ? Hm, il fallait qu’elle me laisse un peu de temps alors. « Yep, il faut qu’on bouge nos carcasses pour aller au comptoir alors. » On se leva alors toutes les deux pour se diriger vers le comptoir où était entreposé tous les pots. Je commandais un cornet vanille comme à mon habitude, les meilleures choses étaient les plus simples. Alors que le gars qui s’occupait du stand préparait nos commandes, je commençai enfin mon argumentaire qui, cette fois-ci, j’espérais allait être convaincant. Mais ce n’était jamais facile de convaincre une tête de mule comme elle. « Te connaissant, il faudrait commencer par un pays qui ne te dépayserait pas trop. » Ce n’était pas un reproche mais je savais qu’un changement trop brutal ne lui serait pas favorable. « Et il faut que ça ne soit pas trop cher aussi... ce qui élimine déjà le Japon. » J’étais déjà allée au Japon avec ma famille et tout était tellement plus cher là-bas. « Moi je te conseillerai les pays d’Asie du sud-est, comme le Vietnam, la Thaïlande ou le Laos. On a trop d’a priori sur eux, mais ça peut vraiment être une bonne expérience. » J’attendais sa réponse mais clairement il y avait de grandes chances qu’on soit d’accord sur ce coup là.
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Re: you can't escape me #yegi | Dim 8 Mai 2016 - 0:18
Je lâchai un rire même si je pourrais me sentir blessée à la suite de sa remarque. Vraiment ? Je n'avais donc pas l'allure d'un caïd ? J'étais vraiment déçue, moi qui espérais de torturer les gens un jour ou l'autre. D'ailleurs, c'était un peu ce qu'on venait de faire, il y a une bonne heure au dortoir, non ? En tout cas, on ne pouvait pas nier le fait que nous avions bien grandi. Mais, c'était le cas de tout le monde alors bon. J'haussai doucement les épaules avant d'esquisser un petit sourire taquin. « Hou, madame n'a plus besoin de l'autorisation de papa. » Je lâchai un rire alors que nos propos ressemblaient à des gamines adolescentes qui tentaient de se faire passer pour des rebelles défiant donc l'autorité parentale. De plus, c'était également le cas de la conversation suivante, celle-ci plus centrée sur les mecs et les merveilleux clichés venant tout droit de l'Australie. Ah les surfeurs, à croire qu'ils pourraient réveiller la libido de n'importe qui. « L'égoïsme parfaitement illustré par tes soins. » J'émis un nouveau rire avant de lui proposer finalement de prendre une petite glace chacune. Et très vite, Yegi accepta. On quitta notre place alors pour rejoindre le comptoir et pour passer commande. La sango opta pour un cornet vanille tandis que mon envie de chocolat se fait de plus en plus forte. Ainsi, je demandai à l'employé de me préparer un cône chocolat. Regardant le jeune homme s'exécuter, je tournai ensuite la tête vers Ye Gi lorsqu'elle brisa le silence entre nous. Il est vrai qu'on devrait éviter le dépaysement de suite, histoire de me pas me sentir perdue. Malheureusement, si on prenait en compte le critère de la langue, je ne pourrais que visiter la Corée du Nord. Et bizarrement, je n'étais pas assez folle pour partir là-bas. Et puis, mon amie ne risquait pas d'apprécier cette idée. Ecoutant la suite, la jeune femme finit par citer trois pays dont la réputation variait selon l'intelligence des gens. J'affichai un simple sourire. « Je pense que tu devrais développer tes talents de mentaliste ou de je ne sais quelle connerie. » Riant de bon cœur, je sortis quelques billets et récupérai ma glace. Ye Gi en fit de même. Du coup, je ne pris pas la peine de réfléchir bien longtemps. Il était temps pour nous de retourner dehors. « Il doit y avoir des jolis paysages au Laos. » Poussant la porte du café, je mordis dans ma crème glacée sans aucun ménagement. Aish, elle me narguait depuis tout à l'heure et il était également hors de question de la voir fondre sur mes doigts. Je marchais sur les trottoirs de Séoul, et ce, en bonne compagnie. Puis, je m'arrêtai devant une boutique vendant des produits high-tech. Et par malheur, j'aperçus mon visage sur un écran géant. Oh non ! Ils m'affichaient encore dans un bêtisier ! Je me mis à crier et attrapai la main de Ye Gi afin qu'elle ne puisse pas voir ce truc. Y en avait marre !
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Je lâchai un rire même si je pourrais me sentir blessée à la suite de sa remarque. Vraiment ? Je n'avais donc pas l'allure d'un caïd ? J'étais vraiment déçue, moi qui espérais de torturer les gens un jour ou l'autre. D'ailleurs, c'était un peu ce qu'on venait de faire, il y a une bonne heure au dortoir, non ? En tout cas, on ne pouvait pas nier le fait que nous avions bien grandi. Mais, c'était le cas de tout le monde alors bon. J'haussai doucement les épaules avant d'esquisser un petit sourire taquin. « Hou, madame n'a plus besoin de l'autorisation de papa. » Je lâchai un rire alors que nos propos ressemblaient à des gamines adolescentes qui tentaient de se faire passer pour des rebelles défiant donc l'autorité parentale. De plus, c'était également le cas de la conversation suivante, celle-ci plus centrée sur les mecs et les merveilleux clichés venant tout droit de l'Australie. Ah les surfeurs, à croire qu'ils pourraient réveiller la libido de n'importe qui. « L'égoïsme parfaitement illustré par tes soins. » J'émis un nouveau rire avant de lui proposer finalement de prendre une petite glace chacune. Et très vite, Yegi accepta. On quitta notre place alors pour rejoindre le comptoir et pour passer commande. La sango opta pour un cornet vanille tandis que mon envie de chocolat se fait de plus en plus forte. Ainsi, je demandai à l'employé de me préparer un cône chocolat. Regardant le jeune homme s'exécuter, je tournai ensuite la tête vers Ye Gi lorsqu'elle brisa le silence entre nous. Il est vrai qu'on devrait éviter le dépaysement de suite, histoire de me pas me sentir perdue. Malheureusement, si on prenait en compte le critère de la langue, je ne pourrais que visiter la Corée du Nord. Et bizarrement, je n'étais pas assez folle pour partir là-bas. Et puis, mon amie ne risquait pas d'apprécier cette idée. Ecoutant la suite, la jeune femme finit par citer trois pays dont la réputation variait selon l'intelligence des gens. J'affichai un simple sourire. « Je pense que tu devrais développer tes talents de mentaliste ou de je ne sais quelle connerie. » Riant de bon cœur, je sortis quelques billets et récupérai ma glace. Ye Gi en fit de même. Du coup, je ne pris pas la peine de réfléchir bien longtemps. Il était temps pour nous de retourner dehors. « Il doit y avoir des jolis paysages au Laos. » Poussant la porte du café, je mordis dans ma crème glacée sans aucun ménagement. Aish, elle me narguait depuis tout à l'heure et il était également hors de question de la voir fondre sur mes doigts. Je marchais sur les trottoirs de Séoul, et ce, en bonne compagnie. Puis, je m'arrêtai devant une boutique vendant des produits high-tech. Et par malheur, j'aperçus mon visage sur un écran géant. Oh non ! Ils m'affichaient encore dans un bêtisier ! Je me mis à crier et attrapai la main de Ye Gi afin qu'elle ne puisse pas voir ce truc. Y en avait marre !#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Mer 18 Mai 2016 - 19:00
Je n’ai jamais eu un tempérament de rebelle. Enfin oui pendant l’adolescence j’avais eu ma période de rébellion, mais ça m’était vite passé. Je ne faisais pas toujours ce que mes parents voulaient pour moi, mais on ne pouvait pas dire que j’avais pris un mauvais chemin au contraire. Je savais m’amuser à l’excès, j’avais déjà eu quelques problèmes avec la police à certains moments, mais force est de constater qu’aujourd’hui, j’avais presque fini mes études et j’étais plutôt sur la bonne pente. Bref, je savais que je n’avais plus rien à prouver à personne. Eun Hye était bien placée pour savoir de quoi je parlais, et si quelqu’un devait plaider pour moi, je savais que je pouvais compter sur elle. Elle me connaissait, savait comment je fonctionnais, comment je pouvais penser... Au comptoir, j’essayais de réfléchir au mieux à quel pays pouvait convenir à Eun Hye. Je savais qu’elle ne prendrait pas ses bagages dans la minute pour monter dans le premier avion venu à Incheon, mais c’étai tout de même un sujet de conversation intéressant. Je voyais qu’Eunhye était donc plutôt d’accord avec moi, et ça me faisait plaisir depuis le temps, je la connaissais bien. « Des paysages magnifiques oui apparemment... Mets-le sur ta to do list, pour le jour où tu te motiveras enfin à bouger. » J’en ferai peut-être de même, car tout en rêvant d’Australie et de m’éloigner le plus possible de la maison, des petites vacances dans la région n’étaient pas à exclure non plus. C’était des pays à notre portée que nous ne considérions que peu dans nos esprits malheureusement. Enfin, ce sujet refera surface quand j’aurai enfin le porte-monnaie à la hauteur de mes ambitions et de mes envies. Pour l’instant, c’était loin d’être le cas. Après avoir payé, nous sortions donc de la bâtisse avant de nous promener sur les trottoirs de Séoul. En passant devant une boutique high-tech comme il y en avait tant d’autres sur la rue, je cru reconnaître Eun Hye sur un des écrans. Mais avant de réalisais quoi que ce soit, je la senti m’attraper par la main et me tirer en criant. Avec ses bêtises, je failli presque faire tomber ma glace. « Qu’est-ce qui t’arrives ? » dis-je en la ralentissant et à la forçant à rebrousser chemin. « C’était toi que j’ai vu, j’en suis presque sûre tu n’arriveras pas à me faire croire le contraire. » Je comprenais que ça puisse la gêner de la voir comme ceci à travers des écrans qui donnaient sur la rue, mais on était entre nous alors elle n’avait rien à craindre ni à avoir honte. « Je t’ai vu dans de pires états tu sais ! » dis-je alors que je ne m’étais toujours pas détachée de la vitrine. Le gérant allait presque commencer à croire que l’on s’intéressait à son matériel alors que ce n’était pas du tout le cas.
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Je n’ai jamais eu un tempérament de rebelle. Enfin oui pendant l’adolescence j’avais eu ma période de rébellion, mais ça m’était vite passé. Je ne faisais pas toujours ce que mes parents voulaient pour moi, mais on ne pouvait pas dire que j’avais pris un mauvais chemin au contraire. Je savais m’amuser à l’excès, j’avais déjà eu quelques problèmes avec la police à certains moments, mais force est de constater qu’aujourd’hui, j’avais presque fini mes études et j’étais plutôt sur la bonne pente. Bref, je savais que je n’avais plus rien à prouver à personne. Eun Hye était bien placée pour savoir de quoi je parlais, et si quelqu’un devait plaider pour moi, je savais que je pouvais compter sur elle. Elle me connaissait, savait comment je fonctionnais, comment je pouvais penser... Au comptoir, j’essayais de réfléchir au mieux à quel pays pouvait convenir à Eun Hye. Je savais qu’elle ne prendrait pas ses bagages dans la minute pour monter dans le premier avion venu à Incheon, mais c’étai tout de même un sujet de conversation intéressant. Je voyais qu’Eunhye était donc plutôt d’accord avec moi, et ça me faisait plaisir depuis le temps, je la connaissais bien. « Des paysages magnifiques oui apparemment... Mets-le sur ta to do list, pour le jour où tu te motiveras enfin à bouger. » J’en ferai peut-être de même, car tout en rêvant d’Australie et de m’éloigner le plus possible de la maison, des petites vacances dans la région n’étaient pas à exclure non plus. C’était des pays à notre portée que nous ne considérions que peu dans nos esprits malheureusement. Enfin, ce sujet refera surface quand j’aurai enfin le porte-monnaie à la hauteur de mes ambitions et de mes envies. Pour l’instant, c’était loin d’être le cas. Après avoir payé, nous sortions donc de la bâtisse avant de nous promener sur les trottoirs de Séoul. En passant devant une boutique high-tech comme il y en avait tant d’autres sur la rue, je cru reconnaître Eun Hye sur un des écrans. Mais avant de réalisais quoi que ce soit, je la senti m’attraper par la main et me tirer en criant. Avec ses bêtises, je failli presque faire tomber ma glace. « Qu’est-ce qui t’arrives ? » dis-je en la ralentissant et à la forçant à rebrousser chemin. « C’était toi que j’ai vu, j’en suis presque sûre tu n’arriveras pas à me faire croire le contraire. » Je comprenais que ça puisse la gêner de la voir comme ceci à travers des écrans qui donnaient sur la rue, mais on était entre nous alors elle n’avait rien à craindre ni à avoir honte. « Je t’ai vu dans de pires états tu sais ! » dis-je alors que je ne m’étais toujours pas détachée de la vitrine. Le gérant allait presque commencer à croire que l’on s’intéressait à son matériel alors que ce n’était pas du tout le cas.
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Re: you can't escape me #yegi | Ven 3 Juin 2016 - 16:23
Pour Ye Gi, je dois donc mettre mon voyage au Laos dans ma to-list. Malheureusement pour elle, je ne compte pas le faire de si-tôt. Je suis plutôt contradictoire mais si je ne trie pas mes envies, je risque de me retrouver avec dix feuilles A1 remplies d'objectifs à réaliser dans ma vie. Ainsi, cette liste va perdre tout son intérêt, et à mon avis, mon amie ne veut pas voir de telles conséquences. Me contentant alors de hocher la tête bêtement, on décide de s'acheter une glace avant de quitter le café pour profiter de l'extérieur. Or, je finis par me retrouver devant un magasin spécialisé dans les produits high-tech. Honnêtement, je n'aurais pas fait attention si je n'avais pas reconnu le décor affiché sur une des télévisions en vitrine. D'ailleurs, ce n'est pas la seule chose que je reconnais sur cet écran... Oui, il y a en effet ma tête devant un bon nombre de personnes. Pourquoi faut-il qu'on traîne dans des rues assez peuplées ? De toute manière, je n'ai clairement plus le contrôle sur ces zappings puisque j'ai tout accepté en rejoignant cette émission. Et puis, pourquoi devrais-je avoir honte ? J'ai gagné beaucoup d'argent comparé à d'autres candidats alors je devrais me montrer fière de moi... Mais... Mais cela reste terriblement gênant comme situation. Du coup, je tente d'embarquer la sango un peu plus loin sauf que, par évidence, la belle est surprise par mon comportement. Je suis pourtant d'un naturel excentrique et il m'arrive d'agir sur des coups de tête. Alors pourquoi veut-elle m'embêter aujourd'hui ? A croire que ce n'est finalement pas mon jour de chance. Heureusement que je ne suis pas retrouvée avec de la glue partout sur les mains tout à l'heure. Ça collerait parfaitement à mon horoscope du jour, on dirait. « Rien, je veux te montrer un joli coin plus loin. C'est pour mieux profiter de nos glaces. » Je tente ma chance mais sa main sur mon avant-bras me prouve à quel point je ne peux pas me voiler la face pour le coup. Gonflant les joues, je tente de me donner des airs mignons dans l'unique but de l'adoucir. Toutefois, Ye Gi se montre très têtue. « Dans de pires états ? Je ne peux pas te croire. » J'aperçois ensuite le gérant de la boutique s'approcher de nous avant d'esquisser un sourire. « Puis-je vous aider, mesdemoiselles ? » Je fourre ma main dans mes cheveux et tourne la tête pour évidemment dissimuler mon visage. Il risque de me reconnaître s'il n'a pas eu le moindre client aujourd'hui... Et puis quoi, quelle idée de mettre ça à la télévision. Je me presse de prendre un gros morceau de glace dans ma bouche et décide de prendre la parole, la bouche pleine. Je hausse ensuite les épaules. « Non non ché bon. » On est occupé à manger quoi !
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Pour Ye Gi, je dois donc mettre mon voyage au Laos dans ma to-list. Malheureusement pour elle, je ne compte pas le faire de si-tôt. Je suis plutôt contradictoire mais si je ne trie pas mes envies, je risque de me retrouver avec dix feuilles A1 remplies d'objectifs à réaliser dans ma vie. Ainsi, cette liste va perdre tout son intérêt, et à mon avis, mon amie ne veut pas voir de telles conséquences. Me contentant alors de hocher la tête bêtement, on décide de s'acheter une glace avant de quitter le café pour profiter de l'extérieur. Or, je finis par me retrouver devant un magasin spécialisé dans les produits high-tech. Honnêtement, je n'aurais pas fait attention si je n'avais pas reconnu le décor affiché sur une des télévisions en vitrine. D'ailleurs, ce n'est pas la seule chose que je reconnais sur cet écran... Oui, il y a en effet ma tête devant un bon nombre de personnes. Pourquoi faut-il qu'on traîne dans des rues assez peuplées ? De toute manière, je n'ai clairement plus le contrôle sur ces zappings puisque j'ai tout accepté en rejoignant cette émission. Et puis, pourquoi devrais-je avoir honte ? J'ai gagné beaucoup d'argent comparé à d'autres candidats alors je devrais me montrer fière de moi... Mais... Mais cela reste terriblement gênant comme situation. Du coup, je tente d'embarquer la sango un peu plus loin sauf que, par évidence, la belle est surprise par mon comportement. Je suis pourtant d'un naturel excentrique et il m'arrive d'agir sur des coups de tête. Alors pourquoi veut-elle m'embêter aujourd'hui ? A croire que ce n'est finalement pas mon jour de chance. Heureusement que je ne suis pas retrouvée avec de la glue partout sur les mains tout à l'heure. Ça collerait parfaitement à mon horoscope du jour, on dirait. « Rien, je veux te montrer un joli coin plus loin. C'est pour mieux profiter de nos glaces. » Je tente ma chance mais sa main sur mon avant-bras me prouve à quel point je ne peux pas me voiler la face pour le coup. Gonflant les joues, je tente de me donner des airs mignons dans l'unique but de l'adoucir. Toutefois, Ye Gi se montre très têtue. « Dans de pires états ? Je ne peux pas te croire. » J'aperçois ensuite le gérant de la boutique s'approcher de nous avant d'esquisser un sourire. « Puis-je vous aider, mesdemoiselles ? » Je fourre ma main dans mes cheveux et tourne la tête pour évidemment dissimuler mon visage. Il risque de me reconnaître s'il n'a pas eu le moindre client aujourd'hui... Et puis quoi, quelle idée de mettre ça à la télévision. Je me presse de prendre un gros morceau de glace dans ma bouche et décide de prendre la parole, la bouche pleine. Je hausse ensuite les épaules. « Non non ché bon. » On est occupé à manger quoi !#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Lun 6 Juin 2016 - 21:20
J’étais étonnée de la réaction d’Eun Hye. Je l’avais connue dans tous ses états, on avait presque tout vécu ensemble et clairement ce que je voyais d’elle ne me choquait pas plus que ça. Bon, je comprenais qu’elle pouvait être gênée de se voir comme cela, mais elle n’avait pas à l’être en ma présence. Je n’avais pas cru en son petit mensonge et j’avais directement compris ce qu’elle essayait de cacher. En même temps ma Eun Hye je la connaissais un peu par cœur, alors elle ne pouvait pas me mentir. Elle ne semblait pas pourtant me croire quand je lui disais que je l’avais vu dans de pires états. Bon, je n’avais pas vraiment d’exemple là en tête mais j’étais sûre d’avoir raison. Et puis, même si en fait j’avais tort, je voulais juste la rassurer un peu et dédramatiser la situation. « Si si je te jure. » renchérissais-je avec beaucoup de convictions. Avant même qu’elle ne puisse renchérir, le gérant du magasin se rapprocha de nous. Je le comprenais en même temps, en nous voyant devant sa vitrine il devait penser qu’on était intéressé par ses produits. Et même si on ne l’était pas, il se devait de faire son boulot et d’essayer de faire une vente. Enfin, il s’adressait aux mauvaises clientes étant donné l’état de nos finances respectives. Clairement, j’avais banni les achats impulsifs de mon vocabulaire –sauf les vêtements, mais ça c’est une autre histoire...-. Je me retenais de rire face à la réaction d’Eun Hye. Quelle idée de se mettre à manger avant de lui répondre aussi. La gêne lui faisait faire n’importe quoi à celle-là. Je ne voulais pas manquer de respect au gérant mais si j’avais vu j’aurai bien ri. « Vous êtes sûres ? On a des réductions vraiment importantes sur au moins la moitié du magasin ! » Malgré la réponse d’Eun Hye, il ne lâchait pas l’affaire le bonhomme. J’avais bien peur qu’on ne puisse pas s’en sortir sans être légèrement impolie. « Non vraiment on vous assure, on a besoin de rien. » lui répondis-je tout en continuant à manger ma glace. Alors que je m’apprêtais à prendre le bras d’Eun Hye pour nous éloigner, le gérant nous adressa de nouveau la parole. « Ah mais je vous reconnais vous ! Je vous ai vu passé dans plein de bêtisiers. » Je regardai Eun Hye, redoutant un peu sa réaction. « Je peux avoir un autographe ? Mon fils est fan de vous. » Ca devenait de plus en plus bizarre...
you can't escape me
son ye gi & yoon eun hye
J’étais étonnée de la réaction d’Eun Hye. Je l’avais connue dans tous ses états, on avait presque tout vécu ensemble et clairement ce que je voyais d’elle ne me choquait pas plus que ça. Bon, je comprenais qu’elle pouvait être gênée de se voir comme cela, mais elle n’avait pas à l’être en ma présence. Je n’avais pas cru en son petit mensonge et j’avais directement compris ce qu’elle essayait de cacher. En même temps ma Eun Hye je la connaissais un peu par cœur, alors elle ne pouvait pas me mentir. Elle ne semblait pas pourtant me croire quand je lui disais que je l’avais vu dans de pires états. Bon, je n’avais pas vraiment d’exemple là en tête mais j’étais sûre d’avoir raison. Et puis, même si en fait j’avais tort, je voulais juste la rassurer un peu et dédramatiser la situation. « Si si je te jure. » renchérissais-je avec beaucoup de convictions. Avant même qu’elle ne puisse renchérir, le gérant du magasin se rapprocha de nous. Je le comprenais en même temps, en nous voyant devant sa vitrine il devait penser qu’on était intéressé par ses produits. Et même si on ne l’était pas, il se devait de faire son boulot et d’essayer de faire une vente. Enfin, il s’adressait aux mauvaises clientes étant donné l’état de nos finances respectives. Clairement, j’avais banni les achats impulsifs de mon vocabulaire –sauf les vêtements, mais ça c’est une autre histoire...-. Je me retenais de rire face à la réaction d’Eun Hye. Quelle idée de se mettre à manger avant de lui répondre aussi. La gêne lui faisait faire n’importe quoi à celle-là. Je ne voulais pas manquer de respect au gérant mais si j’avais vu j’aurai bien ri. « Vous êtes sûres ? On a des réductions vraiment importantes sur au moins la moitié du magasin ! » Malgré la réponse d’Eun Hye, il ne lâchait pas l’affaire le bonhomme. J’avais bien peur qu’on ne puisse pas s’en sortir sans être légèrement impolie. « Non vraiment on vous assure, on a besoin de rien. » lui répondis-je tout en continuant à manger ma glace. Alors que je m’apprêtais à prendre le bras d’Eun Hye pour nous éloigner, le gérant nous adressa de nouveau la parole. « Ah mais je vous reconnais vous ! Je vous ai vu passé dans plein de bêtisiers. » Je regardai Eun Hye, redoutant un peu sa réaction. « Je peux avoir un autographe ? Mon fils est fan de vous. » Ca devenait de plus en plus bizarre...#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Lun 13 Juin 2016 - 15:10
J'adopte un comportement qui pourrait remettre en question mon éducation. Heureusement que ma mère n'est pas présente. Elle n'aurait pas hésité une seule seconde à me fouetter pour cette allure. Ici, en Corée du Sud, manger la bouche pleine n'est pas une honte en soi mais devant un commerçant qui souhaite montrer ses talents de vendeur, il y a une limite à tout. Surtout que je ne l'ai pas fait innocemment et je suis certaine que ce monsieur a compris mes attentions. Mais, au bout de plusieurs secondes, je commence à croire que mes convictions n'ont pas lieu d'être puisqu'il nous demande si nous sommes sûres de notre choix... Zapper ce magasin semble être un véritable gâchis d'après son regard. Toutefois, je n'ai pas d'argent pour m'acheter une télévision dernier cri. D'ailleurs, je n'en ressens pas non plus le besoin. Jetant un coup d'oeil vers Ye Gi, celle-ci tente de nous libérer mais franchement le gérant est têtu comme une mule ! C'est à se demander s'il ne nous lance pas un duel. Je ne m'inquiète pas trop de notre victoire car la sango à mes côtés ne risque pas d'accepter sa proposition si facilement. Nous avons toutes les deux notre petit caractère et surtout une glace à manger ! Ce n'est pas un dilemme en y réfléchissant. Me préparant à partir, le propriétaire de la boutique finit par découvrir mon identité. Oh non mais quelle poisse aujourd'hui ! D'habitude, je n'ai aucun problème mais c'est à croire que Ye Gi est un véritable chat noir. Lâchant un rire nerveux, je trouve sa technique très ridicule. Je secoue mon doigt: « Vos manigances ne marchent pas avec moi. Quel gamin serait fan d'une fille qui est passée deux secondes à la télévision ? » Oh mon dieu...Mais c'est même envisageable ! Ils sont doués pour retenir que les conneries, les petits ! Je jette ensuite un regard vers la sango pour savoir ce que je dois faire. Si c'est vrai, je dois faire attention à mon image... Qui sait ce qu'il pourrait se passer dans ma vie après ? « Bon... Passez-moi un bout de papier et on s'en va après. » Je fais une mine désolée à l'attention de Ye Gi avant de patienter plusieurs minutes, priant pour que cet homme n'insiste pas plus longtemps. Il obtient donc son dû et décide finalement de nous laisser tranquille. Je pousse un soupir de soulagement et embarque Ye Gi par le bras. « Bon, on a perdu assez de temps avec ces bêtises. Tu veux retourner au dortoir peut-être ? On a déjà passé une bonne journée. Je comprendrais si tu veux retourner à tes révisions. » Et oui, à un moment donné, la belle va devoir me quitter. On a fait pas mal de choses au fond et je préfère qu'elle ne se sente plus gênée à ce sujet. Je suis certaine qu'elle a eu le temps de décompresser avec ce programme fort sympathique.
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J'adopte un comportement qui pourrait remettre en question mon éducation. Heureusement que ma mère n'est pas présente. Elle n'aurait pas hésité une seule seconde à me fouetter pour cette allure. Ici, en Corée du Sud, manger la bouche pleine n'est pas une honte en soi mais devant un commerçant qui souhaite montrer ses talents de vendeur, il y a une limite à tout. Surtout que je ne l'ai pas fait innocemment et je suis certaine que ce monsieur a compris mes attentions. Mais, au bout de plusieurs secondes, je commence à croire que mes convictions n'ont pas lieu d'être puisqu'il nous demande si nous sommes sûres de notre choix... Zapper ce magasin semble être un véritable gâchis d'après son regard. Toutefois, je n'ai pas d'argent pour m'acheter une télévision dernier cri. D'ailleurs, je n'en ressens pas non plus le besoin. Jetant un coup d'oeil vers Ye Gi, celle-ci tente de nous libérer mais franchement le gérant est têtu comme une mule ! C'est à se demander s'il ne nous lance pas un duel. Je ne m'inquiète pas trop de notre victoire car la sango à mes côtés ne risque pas d'accepter sa proposition si facilement. Nous avons toutes les deux notre petit caractère et surtout une glace à manger ! Ce n'est pas un dilemme en y réfléchissant. Me préparant à partir, le propriétaire de la boutique finit par découvrir mon identité. Oh non mais quelle poisse aujourd'hui ! D'habitude, je n'ai aucun problème mais c'est à croire que Ye Gi est un véritable chat noir. Lâchant un rire nerveux, je trouve sa technique très ridicule. Je secoue mon doigt: « Vos manigances ne marchent pas avec moi. Quel gamin serait fan d'une fille qui est passée deux secondes à la télévision ? » Oh mon dieu...Mais c'est même envisageable ! Ils sont doués pour retenir que les conneries, les petits ! Je jette ensuite un regard vers la sango pour savoir ce que je dois faire. Si c'est vrai, je dois faire attention à mon image... Qui sait ce qu'il pourrait se passer dans ma vie après ? « Bon... Passez-moi un bout de papier et on s'en va après. » Je fais une mine désolée à l'attention de Ye Gi avant de patienter plusieurs minutes, priant pour que cet homme n'insiste pas plus longtemps. Il obtient donc son dû et décide finalement de nous laisser tranquille. Je pousse un soupir de soulagement et embarque Ye Gi par le bras. « Bon, on a perdu assez de temps avec ces bêtises. Tu veux retourner au dortoir peut-être ? On a déjà passé une bonne journée. Je comprendrais si tu veux retourner à tes révisions. » Et oui, à un moment donné, la belle va devoir me quitter. On a fait pas mal de choses au fond et je préfère qu'elle ne se sente plus gênée à ce sujet. Je suis certaine qu'elle a eu le temps de décompresser avec ce programme fort sympathique. #kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Mar 2 Aoû 2016 - 14:48
Ce gérant était un vrai pot de colle. Je comprenais qu’il faisait tout pour pouvoir ramener de la clientèle, mais il y avait quand même minimum vital à respecter pour ne pas franchir la limite du harcèlement. Franchement, je détestais me faire harponner de cette manière par des commerçants de son genre, et je détestais encore plus le voir insister malgré ma façon polie et aimable d’essayer de mettre fin au contact avec lui. Je dois avouer que lorsqu’il reconnut Eun Hye et qu’il fit remarquer que son fils était fan d’elle, j’étais d’abord assez flatté pour elle. Après tout, ce n’était pas une star c’était certain mais si elle était admiré par une poignée de personne, c’était déjà un petit signe de reconnaissance non ? Et ceux malgré ce qu’elle faisait à la télé. Mais je n’avais pas pensé un seul instant que ça aurait pu être une technique pour nous garder un peu plus dans le magasin. Sur ce coup-là, j’avais été bien naïve. Heureusement que la remarque de mon amie d’enfance me fit retrouver rapidement ma lucidité. Elle me regardait et semblait un peu perdue, mais je ne me sentais pas capable de l’aider sur ce coup, j’étais tout aussi perdue qu’elle. Si ça se trouve son gosse était vraiment fan d’elle, on n’en savait rien tout compte fait. Et puis elle pouvait bien lui signer cet autographe et partir, ça n’allait rien changer au fait que nous n’allions rien acheter. Je la vis donc se décider à s’exécuter enfin, poussant ainsi le vendeur à enfin nous lâcher la grappe. Nous sortions donc enfin de la boutique, nos glaces presque terminées. Avec tout ça, j’avais presque oubliée que j’avais passé la journée dans les bouquins et qu’elle était venue me chercher un peu de force dans la forteresse sango. Elle m’avait bien changé les idées et je ne la remercierai jamais assez pour cela. « J’avais limite oublié toute cette histoire de révision. Yah, t’es vraiment douée quand il s’agit de m’écarter du droit chemin. » dis-je pour la taquiner. « Mais merci en tout cas de m’avoir sorti, en fait j’en avais vraiment besoin, mais personne n’avait vraiment osé me contredire… » Comme quoi, la persévérance parfois… C’était bien d’avoir des amis qui pouvaient bien s’en fouttre de notre volonté parfois. « Je vais y retourner oui, mais cette sortie m’a fait réaliser qu’il fallait que je baisse un peu le rythme. On peut se revoir la semaine prochaine si tu veux. » Il fallait que j’accorde un peu plus de temps à ma vie sociale et ça j’en avais pris pleinement conscience. « J’espère qu’en rentrant tu ne vas pas te faire agresser par une foule de fans en délire. » Ma Eun Hye je ne pouvais décidemment pas arrêter de la taquiner.
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Ce gérant était un vrai pot de colle. Je comprenais qu’il faisait tout pour pouvoir ramener de la clientèle, mais il y avait quand même minimum vital à respecter pour ne pas franchir la limite du harcèlement. Franchement, je détestais me faire harponner de cette manière par des commerçants de son genre, et je détestais encore plus le voir insister malgré ma façon polie et aimable d’essayer de mettre fin au contact avec lui. Je dois avouer que lorsqu’il reconnut Eun Hye et qu’il fit remarquer que son fils était fan d’elle, j’étais d’abord assez flatté pour elle. Après tout, ce n’était pas une star c’était certain mais si elle était admiré par une poignée de personne, c’était déjà un petit signe de reconnaissance non ? Et ceux malgré ce qu’elle faisait à la télé. Mais je n’avais pas pensé un seul instant que ça aurait pu être une technique pour nous garder un peu plus dans le magasin. Sur ce coup-là, j’avais été bien naïve. Heureusement que la remarque de mon amie d’enfance me fit retrouver rapidement ma lucidité. Elle me regardait et semblait un peu perdue, mais je ne me sentais pas capable de l’aider sur ce coup, j’étais tout aussi perdue qu’elle. Si ça se trouve son gosse était vraiment fan d’elle, on n’en savait rien tout compte fait. Et puis elle pouvait bien lui signer cet autographe et partir, ça n’allait rien changer au fait que nous n’allions rien acheter. Je la vis donc se décider à s’exécuter enfin, poussant ainsi le vendeur à enfin nous lâcher la grappe. Nous sortions donc enfin de la boutique, nos glaces presque terminées. Avec tout ça, j’avais presque oubliée que j’avais passé la journée dans les bouquins et qu’elle était venue me chercher un peu de force dans la forteresse sango. Elle m’avait bien changé les idées et je ne la remercierai jamais assez pour cela. « J’avais limite oublié toute cette histoire de révision. Yah, t’es vraiment douée quand il s’agit de m’écarter du droit chemin. » dis-je pour la taquiner. « Mais merci en tout cas de m’avoir sorti, en fait j’en avais vraiment besoin, mais personne n’avait vraiment osé me contredire… » Comme quoi, la persévérance parfois… C’était bien d’avoir des amis qui pouvaient bien s’en fouttre de notre volonté parfois. « Je vais y retourner oui, mais cette sortie m’a fait réaliser qu’il fallait que je baisse un peu le rythme. On peut se revoir la semaine prochaine si tu veux. » Il fallait que j’accorde un peu plus de temps à ma vie sociale et ça j’en avais pris pleinement conscience. « J’espère qu’en rentrant tu ne vas pas te faire agresser par une foule de fans en délire. » Ma Eun Hye je ne pouvais décidemment pas arrêter de la taquiner.
#kerushirei
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Re: you can't escape me #yegi | Dim 7 Aoû 2016 - 14:28
J’ai passé un très bon moment avec mon amie. Je sais cependant que je ne pouvais pas la kidnapper pendant des mois. Même si je n’ai jamais été à l’université, je me dois d’accorder un peu d’importance aux études de la sango. Elle a beau être particulièrement douée, les connaissances ne se font pas toutes seules. Ainsi, les révisions sont primordiales. Il est vrai que je l’ai dérangé alors qu’elle était en plein milieu de ces dernières mais j’ose penser que c’est important de se détendre. Un cerveau en surchauffe est le pire ennemi des étudiants, n’est-ce pas ? « Je n’ai pas trop forcé la main, tu sais. » J’ai juste fait un gros détour pour la croiser au dortoir. Il faut dire que mes appels et mes messages ne l’ont pas touché une seule fois. Et, aux grands maux, les grands remèdes ! En tout cas, j’ai plutôt réussi ma mission. Non !! Voilà que Ye Gi me confirme à quel point ma sortie lui a fait du bien. Battant des cils, je me mets à tourner sur moi-même et écarte les bras comme si j’étais une grande danseuse sortant tout droit d’un film américain. Malheureusement, je n’ai pas la grande classe mais peu importe. Cette nouvelle me fait extrêmement plaisir. Ce n’est pas une question d’avoir raison. Je suis juste ravie de savoir que je ne lui ai pas fait perdre trop de temps. « Tu peux continuer à réviser autant qu’il faut mais tu dois prendre des pauses. Mais oui ! Je veux bien te revoir la semaine prochaine et je laisserai choisir l’activité même ! » Je lui fais un grand sourire. Peut-être qu’une activité plus sportive ou plus originale pourrait être sympa à faire. Boire un café, discuter… Bon, autant changer nos occupations, non ? En tout cas, je ne suis pas certaine de vouloir signer une série d’autographes. « Ne me porte pas malheur, voyons ! » J’éclate de rire et m’arrête. « Cela ne te dérange pas si je ne te raccompagne pas ? C’est plus facile pour moi de prendre cette ligne pour rentrer chez moi. » Je ne voudrais pas faire un demi-tour pour rien, sachant que je ne suis pas très encore emballée à l’idée de prendre le métro. « N’oublie pas de m’envoyer une vidéo de notre victime. » dis-je alors que je lui accorde un câlin. Au bout de quelques secondes, je me sépare d’elle et agite mes bras pour la saluer une dernière fois. « Bon courage ! Fighting Ye Gi ! » Je lui fais un clin d’œil et lui tourne le dos après avoir obtenu son accord. Il est temps pour moi de m’amuser dans les transports en commun. Douce joie.
hs : dis-moi quand je peux archiver ok ?
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J’ai passé un très bon moment avec mon amie. Je sais cependant que je ne pouvais pas la kidnapper pendant des mois. Même si je n’ai jamais été à l’université, je me dois d’accorder un peu d’importance aux études de la sango. Elle a beau être particulièrement douée, les connaissances ne se font pas toutes seules. Ainsi, les révisions sont primordiales. Il est vrai que je l’ai dérangé alors qu’elle était en plein milieu de ces dernières mais j’ose penser que c’est important de se détendre. Un cerveau en surchauffe est le pire ennemi des étudiants, n’est-ce pas ? « Je n’ai pas trop forcé la main, tu sais. » J’ai juste fait un gros détour pour la croiser au dortoir. Il faut dire que mes appels et mes messages ne l’ont pas touché une seule fois. Et, aux grands maux, les grands remèdes ! En tout cas, j’ai plutôt réussi ma mission. Non !! Voilà que Ye Gi me confirme à quel point ma sortie lui a fait du bien. Battant des cils, je me mets à tourner sur moi-même et écarte les bras comme si j’étais une grande danseuse sortant tout droit d’un film américain. Malheureusement, je n’ai pas la grande classe mais peu importe. Cette nouvelle me fait extrêmement plaisir. Ce n’est pas une question d’avoir raison. Je suis juste ravie de savoir que je ne lui ai pas fait perdre trop de temps. « Tu peux continuer à réviser autant qu’il faut mais tu dois prendre des pauses. Mais oui ! Je veux bien te revoir la semaine prochaine et je laisserai choisir l’activité même ! » Je lui fais un grand sourire. Peut-être qu’une activité plus sportive ou plus originale pourrait être sympa à faire. Boire un café, discuter… Bon, autant changer nos occupations, non ? En tout cas, je ne suis pas certaine de vouloir signer une série d’autographes. « Ne me porte pas malheur, voyons ! » J’éclate de rire et m’arrête. « Cela ne te dérange pas si je ne te raccompagne pas ? C’est plus facile pour moi de prendre cette ligne pour rentrer chez moi. » Je ne voudrais pas faire un demi-tour pour rien, sachant que je ne suis pas très encore emballée à l’idée de prendre le métro. « N’oublie pas de m’envoyer une vidéo de notre victime. » dis-je alors que je lui accorde un câlin. Au bout de quelques secondes, je me sépare d’elle et agite mes bras pour la saluer une dernière fois. « Bon courage ! Fighting Ye Gi ! » Je lui fais un clin d’œil et lui tourne le dos après avoir obtenu son accord. Il est temps pour moi de m’amuser dans les transports en commun. Douce joie. #kerushirei
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