NOM : Bae PRÉNOM : Jin Ki ÂGE : 23 ans. ORIGINES : Coréenne. NATIONALITÉ : Sud-Coréenne CLASSE SOCIALE : Très aisé ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel bien qu'il se définit clairement comme hétéro. CURSUS UNIVERSITAIRE : Commerce International MÉTIER : Riche héritier, c'est dur comme métier, mais il s'en sort. Code du règlement : code ok TU VEUX T'INVESTIR? : Yep
“ Rumour has it : On dit qu'il était l'heureux élément déclencheur du mariage de ses parents. Dit autrement, son père a été contraint d'épouser sa mère parce qu'il l'avait foutu enceinte, cette gueuse même pas capable de contrôler son utérus. (√) + Il paraît que plus jeune, il rêvait de percer dans le monde de l'idolling mais son cher père a rapidement réprimé ce genre de projet (√) + Jin Ki serait hautain, froid, se plaisant même à mépriser ceux venant d'une classe sociale inférieur (✗) + C'est un orateur hors pair, ainsi qu'un menteur de talent. Il peut raconter comment il a traversé la mer Tumen pour échapper à la Corée du Nord avec toute l'émotion qui va avec. Un bon deal pour pécho, il peut même prendre les accents (√)  + On dit qu'il aurait déjà trompé sa fiancée avec tout le pays, qu'il ne lui accorde pas la moindre importance et se comporte comme le dernier des connards avec.  (√/✗ tout le pays c'est beaucoup et il ne lui est pas si indifférent que cela) + Il est extrêmement radin et ne dépense son argent que lorsque c'est nécessaire (✗) + Il n'assume absolument pas sa bisexualité et il n'y a que très peu de personne au courant (√) + Il a accepté de se fiancer facilement (✗) + Il n'aurait jamais développé le moindre sentiment pour sa fiancée (✗) + Reprendre la boite familiale ? Il en crève d'envie ! (✗) + Compte devenir le futur maître du monde, quand il aura moins la flemme (✗/√)

“ Caractère : Paresseux ; parce que oui, rien faire, c'est sa passion, c'est ce qu'il préfère. Doctorant en marmottage, il paraît que si c'était un métier, il serait plus riche que Bill Gate Exigeant ; parce que dans la logique des choses, il fout rien, alors il faut bien que les autres fassent tout à sa place. Et il a horreur du travail mal fait Charismatique ; la légende raconte qu'il peut raconter l'histoire du petit poucet et rendre ça trop badass et intéressant. Quoiqu'il dise, il peut le rendre fichtrement passionnant. Ambitieux ; réussir dans la vie, atteindre le sommet ou juste avoir le dernier morceau de kimchi à table, il tient toujours à atteindre son but. Charmant ; il passe du hot au cute en un rien de temps, ninja de la séduction, caméléon de l'amour, lui résister est un crime envers l'humanité. Pénible ; parce que oui, même les meilleurs dieux ont des jours sans, et chez lui, c'est presque tout les jours. Râleurs hors pair, un rien peut le mettre de mauvaise humeur et râler sans pitié pendant des heures Impulsif ; taper du poing sur la table, acheter un bateau, les coups de tête, c'est son truc Commercial ; il a un talent inné pour la négociation, il obtient aisément ce qu'il convoite, on raconte que les témoins de Jéhovah tente de le recruter pour leur trouver des adeptes. Sensible ; parce que seul dans sa chambre, il a déjà pleuré devant Bridget Jones, le destin tragique d'une moche qui cherche à pécho, ça l'a toujours terriblement ému. Possessif ; quand quelque chose lui plaît, il décrète facilement que ça lui appartient et fera tout pour le garder pour lui, que ce soit sa fiancée ou sa dernière console de jeu, interdiction de lui dérober.

“ Once upon a time :
S'il y avait bien une qualité que tout Bae digne de ce nom possède, c'est bien le sens des affaires. Depuis déjà trois générations, de père en fils, l'entreprise à succès a largement évolué depuis sa création. D'abord basé sur les cosmétiques à base de plantes, leurs activités sont si variées qu'ils ont eux-même du mal à les énumérer. Bae Ki Sung était sans doute le meilleur de tous, il porta l'entreprise vers l’international, laissant leur marque se faire connaître partout dans le monde. Cependant, il assurait un peu moins quand il s'agissait de sa vie personnelle. C'est pourquoi, lorsqu'il mit enceinte la fille d'un confrère et qu'il fut forcé à l'épouser. Une pauvre fille stupide, riche, mais stupide, absolument pas son genre. Le genre de fille qu'on est censé jeter le matin, pas épouser. Mais elle avait trouvé le moyen de tomber enceinte. Quelque part, il se demandait si elle ne l'avait pas fait exprès.

Jin Ki. Jin, parce que c'est cool, « Ki » parce qu'on se le transmettait de génération en génération chez les Bae. Fils unique, donc unique héritier de l'entreprise familiale, il ne s'était jamais posé trop de questions à ce propos, son père travaillant la plupart du temps, il écoutait sa mère chantonner des chansons en longueur de journée, chantant souvent avec elle en imitant les chanteurs qu'il voyait à la télévision, rêvant d'être à leur place un jour. S'il y avait bien une chose qui différenciait l'héritier de ses ancêtres, c'était ça : il passait ses journées à rêvasser, à s'imaginer superhéros ou acteur renommé dans le monde entier. Cependant, par chance, son père était là pour le reprendre et briser un à un ses rêves pour lui ramener les pieds sur terre. Il va travailler dur, être le meilleur de sa classe, faire des études, puis rejoindre l'entreprise pour se préparer à la prendre en main quand son géniteur n'en aura plus les capacités.

Après avoir vainement lutté, il se fit tout simplement une raison et réalisa qu'avoir de l'argent qui aidait à s'offrir tout ce qu'il voulait et à réaliser ses moindres caprices le consolait assez pour oublier ses « lubies » comme son père disait. Malgré tout, sa mère continuait de le soutenir, de lui dire de poursuivre ses ambitions bien qu'elle était lucide ; elle-même lui disait de ne pas oublier que dans la famille Bae, on devient un chef d'entreprise respecté, qu'on le veuille ou non. Comme son grand-père, comme son propre fils un jour. Oui, il s'était fait à l'idée, bien que le quotidien de son père lui déplaisait, il savait qu'au fond, il était également fait pour ça. Négocier, marchander pour tout et n'importe quoi, obtenir ce qu'il voulait, il était le maître en la matière. C'était sans doute la seule chose qui rendait son père fier de lui, et qui le rassurait sur sa paternité. Au moins un peu.

Quinze ans, c'est l'âge à laquelle il ne put faire autrement que de devenir un homme, devenir indépendant et ne réellement plus compter que sur lui-même. C'est l'âge où sa mère fut contrainte de disparaître, emportée de façon presque banal par un cancer foudroyant. À part pleurer toutes les larmes de son corps quand il était seul, maudire le monde entier de lui avoir enlever la seule personne qui le comprenait et se demander pourquoi ce n'était pas plutôt son père qui était mort à sa place, que pouvait-il faire de plus ? C'était affreux de souhaiter la mort d'une personne à la place d'une autre, mais elle méritait de vivre tellement plus que lui. Plus le temps passait, plus il apprenait à la détester.

On dit que quand la vie nous enlève quelque chose, elle nous fait un cadeau en retour. Peut-être bien. Deux an plus tard, il rencontra un garçon nommé Jong Dae et il se lia très rapidement d'amitié avec lui. Il avait l'impression qu'il le comprenait, de pouvoir parler de tout avec lui. Cependant, il avait rapidement réalisé qu'il ne le voyait pas forcément que comme un simple ami. Jin Ki savait depuis bien des années qu'il avait cette même attirance, pour les femmes comme pour les hommes, bien qu'il refoulait largement cette seconde option. Il avait eu des petites-amies, qu'il avait aimé, même si parfois elles l'avaient rendu fou. Mais les hommes, il n'avait jamais osé, il préférait ne même pas y penser. Il savait que cette attirance pour son ami était malsaine, qu'elle n'apportera rien de bon. Pourtant, un soir où ils étaient simplement chez lui, posés à discuter, il avait osé s'approcher et l'embrasser, sans trop en avoir conscience, même quand il l'embrassa à son tour et que son corps s'était approché du sien. La sensation avait été incroyablement excitante, jusqu'à entendre la voix de son père hurler dans son dos.

En moins d'une seconde, Jong Dae était à la porte, laissant Jin Ki totalement tétanisé face à son père qu'il n'avait jamais vu dans une rage pareille. Pas un seul mot, il ne lui avait même pas laissé le droit de dire un seul mot tandis qu'il hurlait et le frappait, passant sa rage et sa déception sur ce fils indigne qui ne méritait même pas de porter son nom. S'en suivit un long silence de presque deux longs mois. Pas un bonjour, pas un regard, absolument rien. Puis il revint, tout sourire, lui présenter une photo, une fille. Elle était belle, incontestablement, mais l'adolescent avait comme l'impression que ce qui suivait allait lui déplaire. Shim Kee Young, désormais elle sera sa fiancée. Il allait sortir avec elle, et dans quelques années, il allait l'épouser. Sa bouche s'ouvrit, prêt à protester. Sa vie lui était déjà assez imposée pour en plus devoir épouser une pauvre fille sortie de nulle part. Mais il comprit qu'il n'avait pas le moindre choix. C'était elle ou il quittait cette maison et ne revenait jamais. Calcule rapidement fait, quitter, ne plus avoir d'argent, devoir faire des boulots chiants, dormir dans des appartements lugubres ou épouser une fille potable et rester riche ? Soit.

Il l'avait trouvé insupportable, chiante, sans le moindre intérêt. Il détestait cette fille sans savoir pourquoi. Juste parce qu'il était forcé de la côtoyer, qu'il était forcé de l'épouser un jour. Jin Ki savait qu'elle était diablement sexy et qu'il l'aurait avoué s'il n'avait pas l'impression de perdre un jeu, de se conformer à ce que voulait son père. Tomber pour elle, c'était tomber dans la folie d'autorité qu'avait son père. Pourtant, avec le temps, elle ne le laisse pas indifférent, un peu moins chaque jour. Quitter la maison familiale pour ses études étaient plus que bénéfiques. Il pouvait enfin avoir la sensation d'être libre. Le commerce international était fait pour lui, ces études n'étaient que de simples formalités. Il n'a aucune limite, aucune contrainte ici, aucune notion de fidélité non plus. Sa bisexualité est un sujet éternellement tabou, qu'il enfouit en lui au quotidien, à une exception près, lorsqu'il est seul avec son prétendu meilleur ami.

Plutôt sûr de lui, il ne montre aucune faiblesse, aucune faille. Il sait comment se faire une place en société, comment être le dominant et comment imposer sa domination suprême sur le monde qui l'entour. Il a appris à ne plus rien laisser au hasard, encore moins dans ses études. C'est ses dernières années d'insouciance, de liberté, il en a pleinement conscience. Une fois que tout sera terminé, il devra prendre ses responsabilités, changer radicalement de vie, bien que ça lui fasse affreusement peur. On lui avait répété assez souvent: il n'avait pas le choix.