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    :: Défouloir :: 2016

Tu es à moi - Kavy +18

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Re: Tu es à moi - Kavy +18 | Sam 30 Avr - 1:39
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   Kavy
   Tu es à moi.

J
e l’avais forcé à l’entendre. Je lui avais dit vouloir l’entendre sortir de sa bouche, l’entendre dire tout haut. Mais il en était rien. Je voulais juste qu’elle se taise. Ou qu’elle éclate de rire et qu’elle m’avoue que c’était une énorme blague, qu’elle n’en pensait rien. Je serais en colère. Je lui ferais les gros yeux. Mais elle me prendrait dans ses bras en me berçant doucement, et tout serait terminé. On passerait à autre chose comme si de rien ne s’était passé. Pourtant, elle n’avait pas l’air de vouloir une de ces deux options. Franchement, non. Je n’avais pas besoin de l’entendre. Mes oreilles s’en passeraient bien. Sauf que voilà, si elle voulait vraiment se débarrasser de moi, elle allait devoir me le dire clairement. Et je n’avais aucune envie de l’entendre, même si je me doutais bien que c’était de cela dont elle voulait me parler. « Abrège. » Ordonnais-je toujours sur ce ton froid et distant. Elle aurait pu se contenter de me dire simplement « Je te quitte. » Mais non, elle avait choisi la version longue qui faisait d’autant plus mal. Ses mots me fouettaient le visage, laissant de grandes trainées rouges derrière eux. J’étais entrain de la détruire. Elle ne se reconnaissait plus. M’aimer la faisait changer et en mal. Je ne savais comment je devais le prendre, alors je restais silencieux, encaissant ses paroles. Rester avec moi la blessait plus que quand j’étais loin. Etais-je vraiment un poison pour elle ? Je n’étais que souffrance et peine pour elle ? je n’osais plus la regarder à présent. Je détournais les yeux pour retenir l’humidité qui s’en échappait. Apres quelques secondes de silence, je répondis après. « Je refuse. » Mon ton n’autorisait aucune négociation. Je refusais catégoriquement. « Je refuse que tu me quittes. » Pourquoi ça devait finir ainsi ? Au fond, j’avais conscience que tout était de ma faute, mais jamais je ne l’avouerais. Trop de fierté. Trop de confiance en soi ou trop peu. Trop de peur. Pas assez de joie. Elle m’abandonnait comme l’avait fait ma mère, et je n’arrivais qu’à voir cela. Tout le reste n’avait pas d’importance. Elle ne pouvait pas, c’était ainsi. « Je ne t’ai jamais caché comme j’étais, et ca, depuis le début. » Elle avait signé un contrat avec Satan en connaissant toutes les clauses du contrat. Je ne lui avais rien fait à l’envers. Tout avait été prévenu à l’avance. Et elle avait accepté malgré tout. Et maintenant, elle voulait faire marcher arrière ? On ne revenait pas sur le passé avec Lucifer. On avait plus le choix une fois un contrat conclu. J’attrapais la lampe sur la lampe de chevet et d’un coup de rage, je l’éclatais sur le sol. JE devais évacuer ce trop-plein de colère si je ne voulais pas que ca en soit elle la cible. « Je refuse tu m’entends ? Il en est hors de question. » J’avais hurlé en projetant cette lampe. J’en avais le souffle court à cause de la rage qui m’habitait. « Tu es à moi. » soufflais-je en me tournant doucement vers elle, prenant son visage entre mes doigts et de venir lui voler un baiser forcé. « A moi… » Murmurais-je contre ses lèvres alors que je forçais le passage à nouveau avec ma langue.
WILDBIRD
 
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Re: Tu es à moi - Kavy +18 | Lun 2 Mai - 11:09
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    KAVY
   TU ES À MOI.

I
lvy n'aurait jamais pensé prononcer ces paroles un jour, et pourtant, les derniers mois chaotiques qu'ils venaient de passer l'y avaient amené. Bien que jamais elle n'aurait pensé dire ces mots, elle savait d'avance que la réaction de Kazuya serait vive, brutale. C'était douloureux de voir la façon qu'il avait de la regarder, ce regard noir, elle venait de perdre son Kazuya, car celui qu'elle avait devant lui était celui que tout le monde voyait et avait le droit de voir. Le sien, celui qu'elle aimait, venait de disparaître alors qu'il s'était complètement renfermé sur lui-même et se protégeait avec son agressivité. Elle se détestait parce qu'elle le connaissait, elle savait ce qu'il pensait, tout ce qui était en train de se passer dans sa tête. Il se disait que comme les autres, elle finissait pas l'abandonner. Mais elle ne l'abandonnait pas, elle le libérait, parce qu'ils ne parvenaient qu'à se faire du mal. Elle l'écouta lui parler avec hargne, serrant les mâchoires pour ne pas céder à la colère à son tour, pour garder une prise sur ses émotions. Oui, elle savait comment il était, sauf que sa jalousie, il l'avait distillé d'une telle façon qu'elle l'avait trouvé supportable au début. Puis plus les mois avançaient, plus il devenait oppressant. Il l'avait forcé à changer, alors que lui prenait des libertés qu'elle n'avait plus... Elle avait accepté ses amitiés, elle avait confiance en lui malgré la proximité qu'il entretenait avec certaines femmes, parce qu'elle savait qu'il l'aimait. A l'inverse, il n'avait jamais eut cette confiance en elle... Elle sursauta à peine lorsqu'il se mit à crier en brisant la lampe sur le sol. Elle le connaissait par cœur, elle savait qu'ils en arriveraient là en prononçant ces mots. Qu'il finisse par la haïr si les choses étaient rendues plus faciles ainsi. Les lèvres serrées, elle le laissa l'embrasser, se refusant à céder à son envie de se laisser aller une dernière fois. Elle était à lui... Il força un second baisser sur ses lèvres, elle y céda un instant, répondant avec une ferveur douloureuse. Elle se noya dans ce baiser, se promettant que c'était le dernier. Y mettant fin aussi brutalement qu'elle n'y avait cédé, elle le repoussa brusquement, le poussant loin d'elle. « Je suis à moi Kazuya ! A moi ! » Elle avait fini par craquer à son tour, parce qu'elle en avait assez d'être dépossédée de sa personne. Ca avait commencé à l'orphelinat, puis dans sa famille d'adoption quand M. Park en avait eut assez de ne pas la voir rentrer dans le moule, et maintenant lui... Personne ne la laissait être qui elle était vraiment. « Je m'appartiens. Je ne sais peut-être pas qui je suis vraiment, mais je n'suis la propriété de personne. » Elle se leva du lit, allant retrouvé son haut tombé au sol. Elle repassa ses cheveux blonds au dessus de son haut, prenant une profonde inspiration pour se calmer. « Pendant trois ans j'ai oublié de vivre, de trouver qui était la vraie Ivy pour être ton Ivy... » Elle se retint de lui dire qu'elle, n'avait jamais eut ce comportement avec lui, qu'elle l'avait toujours accepté comme il était vraiment, et ne lui avait jamais demandé de changer. « Et si l'amour c'est ça, alors j'préfère y renoncer. » Ces mots lui brûlaient la bouche et le cœur, tout comme ces larmes qui lui brûlaient les yeux mais qu'elle refusait de laisser couler, trop fière pour se laisser aller. « Déteste moi si ça t'aide. La responsable de tout ce merdier c'est moi. J'aurais dû te résister plus tôt, te forcer à m'aimer comme j'étais et à me faire confiance... » Elle aperçu son short au sol, et alla le trouver pour l'enfiler. « La sirène doit retourner à l'océan, elle n'est pas faite pour l'aquarium que tu lui as taillé. » Elle avait la voix triste, faisant référence au surnom que lui donnait Kazuya, à cause de ses cheveux multicolores. Elle se rapprocha de lui, et leva la tête pour croiser son regard. « Tu as besoin de l'entendre, alors oui Kaz', c'est fini. » Elle sentit son estomac se nouer, sa gorge se serrer, une envie de pleurer, une envie de vomir, une envie de mourir peut-être aussi... Mais elle faisait ça pour elle, pour lui, c'était au mieux elle en était certaine.

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WILDBIRD
 
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Re: Tu es à moi - Kavy +18 | Lun 6 Juin - 2:52
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   Kavy
   Tu es à moi.

M
e cacher derrière mon agressivité, c’était devenu mon moyen de défense avec les années. Ivy n’y avait encore jamais été réellement confronté. Elle avait toujours eu droit à un traitement de faveur, car dès la première seconde, elle avait su comment toucher mon cœur. Aujourd’hui, je venais de me refermer telle une huitre. En me rejetant, elle étant devenue l’une d’entre eux. De ceux qui m’avait abandonné pour une raison ou une autre. Toujours à me reprocher quelque chose. Jamais assez bien pour eux. J’avais longtemps pensé qu’elle était différente, mais à l’instant, je ne voyais en elle qu’une blessure de plus faite à mon âme. Je fis une nouvelle tentative pour démontrer le contraire. Pour lui montrer que ce n’était pas la fin. Qu’elle était toujours à moi, et inversement. Qu’on s’aimait toujours. Qu’elle ne pouvait pas me jeté comme elle en avait sous prétexte que c’était fini. On venait de faire l’amour, merde. Ca ne signifiait rien pour elle ? un bref instant, je crus que ce n’était qu’un mauvais rêve et je m’abandonnais à ce baiser qu’elle me rendait. Mais ce ne fut que de courte durée, et déjà elle me poussait loin de ses bras en reprenant ce qu’elle m’avait offert. Je la fixais sans un mot alors qu’elle se rhabillait et qu’elle me reprochait une relation longue de trois ans. Elle me reprochait de l’avoir changé, de l’avoir façonné à mon image. Selon elle, je l’avais forcé à être quelqu’un d’autre. Il n’y avait que des reproches. Et rien d’autre. Encore et encore. Etais-je vraiment celui qu’elle décrivait ? Un tortionnaire sans cœur qui l’avait enfermé dans une cage dorée ? Je n’avais fait aucune chose bien quand nous étions ensemble ? Je n’avais été que déception et regret pour elle ? « Fermes-la, Ivy. » crachais-je en ramassant mon jeans qui trainait non loin et de me rhabiller tout comme elle le faisait. Elle finit par m’achever en mêlant le surnom affectueux que je lui avais donné en référence à ses longs cheveux rouges. Quand elle s’approchait de moi avec son minois tristounet, j’eus envie de la frapper. Elle me reprochait de l’avoir changé, mais elle arrivait à tourner la situation en disant que c’était sa faute, alors qu’elle m’accusait clairement. Mon jugement n’avait sans doute rien d’objectif, mais c’était mon ressenti du moment. Réprimant ma violence, je me contentais de la pousser sur le lit. « Dégages. » dis-je simplement avant d’enfiler mes chaussures et d’attraper ma chemise que je roulais en boule dans une main. Sans rien ajouter d’autre, je me dirigeais vers la porte que j’ouvrais en grand. Je m’arrêtais sur le pallier, lui jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule. « Désolé de t’avoir pourri trois ans de ton existence, et surtout d’être rentré dans ta vie. T’aurais été clairement mieux sans moi. » Parce qu'au fond, j'étais blessé de telle sorte que c'était tout ce dont je retenais de son discours. Et sans me retourner, je claquais la porte derrière moi. Je titubais dans le couloir, me retenant au mur comme si j’avais bu. Quand j’arrivais sur le parking, j’enfilais ma chemise et je me laissais tomber assis par terre, à côté de ma bécane. Et pour la première fois, je m’autorisais à pleurer. Je fixais le dortoir sango alors qu’une larme coulait le long de ma joue. Adieu Ivy …
WILDBIRD
 
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Re: Tu es à moi - Kavy +18 | 
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