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REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND

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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mar 31 Mai - 0:05
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mar 31 Mai - 14:27
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mar 31 Mai - 17:22
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Dim 5 Juin - 22:43
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Dim 19 Juin - 1:29
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Lun 11 Juil - 23:27
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C'était tellement bon. Le plaisir avait déferlé dans ses veines comme une dose d'héroïne. C'était tout aussi addictif. Il avait ressenti la plaisir de façon presque palpable, comme s'il avait pu le voir, le toucher. Il avait exploser au creux de ses reins, le brûlant de l'intérieur. Il en avait la tête qui tournait, et les sons sortant de la bouche de Wen Yi ne cessaient de danser devant ses yeux. Il pouvait presque les toucher... Ils étaient beau. Aussi beau que son corps qui se cambrait sous les assauts de ses mains sur son intimité. Les courbes de son corps blanc dansaient presque, comme pour le narguer... Et sa tête tournait de plus belle... Il se laissa aller sur le lit, comme si les draps pouvaient l'absorber, comme s'il s'enfonçait dedans, comme s'ils étaient sur un nuage. Il se laissa aller contre ses lèvres, frissonnant à la douceur de ce baiser. C'était inhabituel, mais il était bien trop loin pour s'en rendre compte. Il posa sa main sur sa joue pour approfondir le baiser, caressant la peau délicate et sucrée sous ses doigts. Elle était tellement belle en cet instant, et le sang qui ruisselait de sa plaie était comme une pointe de couleur à ce tableau magnifique qu'était son corps. Il eut un rire lorsqu'elle fit voler les sons devant eux, un rire ivre, un rire fou. Il les voyait oui, ils étaient beaux, colorés et scintillants, comme la lueur dans les yeux de Wen Yi en cet instant. « Ils sont presque aussi beaux que toi... » A croire que la drogue le rendait romantique aussi... Il se fit rire par sa propre remarque, il partit en fou rire, ne parvenant pas à s'arrêter. Il rit pendant de longues minutes, il mit un moment à retrouver son calme, et il avait les larmes aux yeux d'avoir tant rigolé. Il se calma alors qu'elle se calait contre lui, et les doigts de Rei vinrent danser délicatement sur la peau crémeuse de son dos. Il respirait doucement, sentant encore sa tête tourner sous l'effet du produit qu'il avait prit, et il frissonna doucement alors que la chaleur entre leurs deux corps diminuait doucement. Un silence paisible s'installa entre eux, comme s'ils se laissaient le temps d'imprimer le souvenir de cet instant, de ce plaisir si intense et fou dans leurs mémoires. S'en souviendront-ils après que les effets du cachet se soient dissipés ? Au bout d'un moment, il laissa ses doigts glisser jusque la plaie de Wen Yi, le sang commençait à coaguler doucement, il ne coulait plus. Les doigts du japonais frôlèrent la plaie, c'était poisseux et collant, mais bizarrement, ça le fascinait plus que ça ne le rebutait. « La couleur est magnifique... » Souffla-t-il presque émerveillé. « C'est moi qui ait fait ça, c'est joli hein ? » Comprendrait-elle ce que cela signifiait ? Lui oui, un peu, pas vraiment en fait. Il ne se sentait pas vraiment coupable, pour lui l'important était que sa sœur aille bien. Il craignait juste de finir en taule, et des conséquences de son incarcération. Mais dans l'immédiat, dans l'état où il était, il ne ressentait rien de tout ça, c'était bon de se sentir bien, de se sentir loin.
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Dim 17 Juil - 21:30
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 « Ils sont presque aussi beaux que toi... » En temps normal elle aurait pu trouver ca attendrissant, mais ce soir cette phrase lui arracha un rire rauque et conquis qui trahissait la lueur dans son regard. Elle tourne son visage vers lui et le trouva soudain idiot, idiot mais attachant. Elle ne le savait pas encore mais elle avait bien fait de venir le trouver ce soir. Parce qu’il avait été capable, bien au-delà du simple cachet, de lui faire du bien, de lui donner l’impression qu’elle était une femme désirable, qu’elle était un être humain, quelqu’un à qui on peut accorder un tant soit peu d’attention et d’intérêt. Parce qu’il a été capable de lui offrir ce que lui prive son mari. Un peu d’importance, un peu de douceur, un peu de plaisir. Elle succombe si faiblement la jolie poupée, lascive entre les bras de Rei elle s’invente un monde entre ses bras sans jamais oublier qu’à l’instant où elle partira ce monde cessera d’exister. C’est sa façon à  elle de tenir le coup. Elle n’est rien pour Rei et elle l’acceptera tant que leur petit jeu pourra continuer, parce que tant que ça continue elle pourra trouver une échappatoire. Elle reprend son souffle, fixant les murs de cet appartement si petit et pourtant si plaisant. Bêtement elle se dit que le jour où elle se débarrasse de son mari c’est dans ce genre d’appartement qu’elle veut vivre. Une pièce rien que pour elle, une pièce qui lui suffira à contenir sa vie. Elle geint en se cambrant comme un chat sur le lit avant de remarquer que son pansement n’était plus. Elle regarde sa plaie et pose son regard pour tenter d’y trouver la beauté que peur apercevoir Rei. Elle ne saisit pas de suite mais ce qu’elle aime beaucoup c’est ce rouge carmin qui scintille comme un joli rubis qui perle sur sa peau. Les doigts du Japonais qui la frôle lui arrachent un frisson qu’elle ne contrôle pas et qu’elle solde par un rire cristallin qui laisse échapper quelques bulles de couleurs vives. Elle les trouve si jolie que pendant un instant son attention s’éloigne du jeune homme qui fixe son bas ventre. Le sens de ses paroles qu’il prononce lui échappe complètement alors elle murmure en passant une main dans les cheveux de Rei « C’est toi ? » elle marque une pause mais ajoute « Oui, c’est très jolie … on dirait des rubis. Tu ne trouves pas ? » Elle lâche un rire avant de soulever sa cuisse pour y voir des hématomes violacés. « Ca c’est pas jolie. » Elle secoue la tête avec une moue boudeuse d’enfant triste. « Tu veux un secret ? » murmure-t-elle en relevant son regard vers Rei, elle se penche vers lui et lui confie d’une voix enfantine « Un jour je le tuerais comme il a déjà essayé avec moi. » elle acquiesce si sûre d’elle avant de se mettre à rire en se redressant sur les genoux pour regarder sa plaie à l’endroit, sans réaliser qu’elle ne pourra jamais la voir de face. Elle joue avec le sang qui perle doucement sur sa plaie et se rallonge à côté de Rei, fixant le plafond d’où une poussière argenté et brillante tombe. Elle tente de les attraper en vain mais s’amuse de cette beauté.
 
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mer 20 Juil - 12:42
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Les effets des stupéfiants étaient tellement forts que Rei en avait oublié ce qu'il avait fait quelques semaines plus tôt. Il n'en ressentait pas grande culpabilité, mais le fait était qu'il savait qu'il se ferait arrêter, et ce moment fatidique l'angoissait. Dans l'immédiat il était loin de tout ça, il était clairement complètement défoncé et dans son propre délire. Wen Yi l'y rejoignait, tous les deux étaient complètement stone. Rei devait bien avouer qu'il venait de vivre avec elle une de ses relations physiques les plus psychédéliques. Oui, c'était le mot. Leurs ébats avaient rouvert la plaie de la jeune femme dont les fils avaient sauté. Il la frôlait du bout des doigts sans cesse, et faisait attention de ne jamais appuyer dessus trop fortement. « Des rubis ? Non... » Il posa sa tête sur le ventre de Wen Yi comme pour pouvoir voir tout ça de plus près. Les effets de la drogue le faisait halluciner, et le léger filet de sang était complètement déformé à ses yeux, c'était magnifique. « C'est la lave... De la lave en fusion... Ca ne te brûle pas ? » Sa voix n'était qu'un souffle alors qu'il retirait ses doigts de sa peau, craignant de se brûler lui-même. Il regarda les bleus qu'elle lui montrait sur sa cuisse, et il fronça les sourcils d'un air contrarié. Il savait que ça ce n'était pas lui. « Il est faible. C'est un faible...On ne frappe pas ceux qui ne peuvent riposter » Il la regarda se lever, et rit avec elle à son aveux, elle le tuera, et ça les amusait. « Toujours avoir un adversaire de taille. » Récita-t-il en fixant le plafond alors qu'elle se rallongeait à côté de lui. « Plus le combat est dur, plus la victoire est douce. » Ces préceptes étaient ceux que lui rabâchait son père lorsqu'il s'entraînait. « Ye Eui. La courtoisie. La politesse. Yeum Tchi. La loyauté. L'intégrité. In Ne. La persévérance. Keuk Ki. La maîtrise de soi. Le respect. Le courage. Bek Jeol Bul Kul. La fermeté inébranlable. » Il récitait comme un automate ces préceptes qu'il avait appliqué toute ça sa vie, certains qu'il appliquait encore. Mais il les détestait, il les haïssait. Il n'arrivait pas à les oublier. Le pire dans tout ça, c'est qu'en parlant, ce n'était pas sa voix qu'il entendait, mais celle de son père. Il ferma les yeux fortement, appuyant ses mains sur ses temps. « Sors de ma tête espèce de vieux fou. » Sa voix était chargée d'émotions négatives, qui envoyèrent des éclairs résonnant dans la pièce et son esprit; il serra plus fort la prise sur sa tête. Fini les sons colorés et le coton qui l'entourait jusque-là...
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Sam 6 Aoû - 20:26
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Si ça ne la brûle pas ? Si. Tout le temps. Son corps entier est un brasier qui la consume.  Tout le temps, constamment, elle n’a que peu d’échappatoire mais ce soir elle la trouve jolie cette lave que voit Rei. Elle voit toujours des rubis, parce que c’est jolie les rubis et que ça lui correspond autant que la lave. Elle frôle doucement son sang du bout des doigts en caresse son bas ventre doucement. Elle se salit mais c’est presque joli, comme de la peinture qu’elle étale sur son corps qui devient soudain une toile. Elle sourit en coin et lève ses yeux de chat brillant vers Rei et l’écoute récité ces préceptes. Elle les trouve jolie, mais il ne s’applique que peu souvent aux hommes qui l’entourent. C’est surement parce qu’elle choisit mal les personnes qu’elle accepte dans sa vie. Elle aurait aimé que son mari soit comme Rei. Elle ne lui aurait pas demandé de l’aimer, si seulement il pouvait au moins la respecter. Sa violence et sa folie la feront mourir avant l’heure, elle le sait et pourtant elle reste là, docile, à se faire frapper et violer parce qu’on lui a dit de se taire. Elle obéit, encaissant  encore et encore les douleurs et les humiliations. Mais Wen Yi le sait, elle n’est pas de celles qui se laisseront mourir sans rien dire. Elle sait qu’un jour elle atteindra sa limite et qu’elle se défendra,  quitte à la tuer. Parce que le quitter ne suffira pas, elle le sait. Le quitter ne suffira plus. Elle veut lui faire payer, le tuer. Elle veut qu’il quitte sa vie définitivement. Une pourriture comme lui ne mérite pas de vivre et elle en fait son chemin de croix. Elle le tuera quitte à bruler en enfer, ça ne sera jamais pire que la vie qu’elle mène aujourd’hui. Elle tourne son visage vers Rei alors qu’elle le sent s’agiter. Elle affiche une mine surprise puis réalise qu’il y a des choses dans sa tête qu’il combat lui aussi. Elle se tourne délicatement vers lui et attrape son visage pour qu’il la regarde. Elle chasse d’un geste fin les mains de Rei pour libérer ses temps pour y passer ses doigts délicats. Elle glisse la pulpe de ses doigts sur ses joues, laissant quelques traces de sang, et ancre son regard dans le sien avant de l’embrasser doucement. D’une tendresse nouvelle, coloré d’un arc en ciel doux et pastel. Elle ne quitte pas son regard et se recule légèrement pour s’éviter de loucher. Elle caresse ses joues et son souffle fruité perle sur les lèvres de Rei. « Tout va bien … » murmure-t-elle de sa voix douce. « Compte jusqu’à dix en ne pensant qu’aux chiffres. » murmure-t-elle pas plus lucide que lui mais sûrement plus à même de garder son calme. «  Un … » commence-t-elle en déposant un baiser sur ses lèvres. « Deux. » Pour un nouveau baiser. Ses doigts rougies de son sang laisse des sillons sur la joue du japonais. « Trois … » sa voix se fait plus basse pour inciter Rei à compter de lui-même plus fort.
 
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Re: REIYI X YOU WOULDN'T UNDERSTAND | Mer 10 Aoû - 15:26
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Rei faisait souvent semblant. Il faisait bien semblant. Il savait prétendre que son accident était au passé. Que sa carrière de champion était au passé. Mais ceux qui le connaissaient vraiment savaient à quel point il était hanté par tout ça. Il suffisait de voir la quantité de cachets qu'il avalait par semaine. Ou il suffisait de voir les cauchemars qui le hantaient encore la nuit parfois... Rei était cassé, pas seulement physiquement, mais mentalement. Il avait passé près de dix neuf ans de sa vie dans les dojo, à se battre, à exceller, à pratiquer un sport presque à la perfection et à en appliquer les préceptes dans tous les aspects de sa vie. Et bien que l'accident remontait à bientôt dix ans, il n'arrivait pas à se défaire de tout ça... Comme une mue qui lui collait à la peau malgré ses efforts et le démangeait par moment. Jusque-là, le cachet le faisait planer comme jamais, il était dans une bulle de coton, une bulle colorée aux sons vifs et sucrés. Seulement le trip prit un tournant lorsque ses démons vinrent le hanter alors qu'il était éveillé. Le bad trip... Ça lui était arrivé une ou deux fois, mais ça n'avait jamais été assez puissant pour le faire décrocher de toutes ces substances qu'il ingérait. La voix de son père résonnait dans sa tête, amplifiée, déformée, comme un monstre prêt à le dévorer. Si Wen Yi n'avait pas été présente, il aurait sans doute sombré dans une crise de panique, le genre d'angoisse indomptable, qui vous pousse à avoir des réactions démesurées comme al fuite ou la destruction. Il suivit ses conseils, essayant de compter plus fort que la voix dans sa tête. Il essayait de compter doucement, pour ne pas perdre le fil et calmer les battements de son cœur. Mais rien n'y faisait la voix de son père résonnait toujours. Il ferma les yeux en fronçant les sourcils, et essaya de caler sa respiration sur le rythme auquel comptait Wen Yi de sa voix qui se faisait de plus en plus basse. Dans un dernier essai désespéré, il vint poser sa tête sur la poitrine de la jeune femme, essayant de laisser le son de son cœur résonner comme des basses qui couvriraient le son de ses démons intérieurs. Il se laissa bercer par sa voix qui faisait le décompte, et par le rythme des battements de son cœur. Il cala sa respiration sur la sienne. Et étrangement, elle parvint à le calmer. La voix de son père céda sa place au son du cœur de Wen Yi. Et le froid glacial qui l'avait éprit se dispersa grâce à la chaleur de la peau de la jeune femme. « En fait toi et moi on est pareil. On est cassé. » Sa voix était rauque, basse et presque somnolente à présent que l'adrénaline quittait doucement ses veines. « On nous a volé nos rêves... » Les sons qui sortaient de sa bouche n'étaient plus colorés. Ils était sombres, flous, ils n'étaient pas jolis. Il ferma les yeux pour ne plus les voir, et décida de ne pas les rouvrir tout de suite, il était bien dans le noir.
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