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1, 2, 3, 4, 5 tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Mer 18 Mai 2016 - 0:11
Je campais sur mes positions. La blague de ma cousine n’était vraiment pas drôle. Rigoler sur un sujet sensible comme la nourriture devrait être puni par la loi. C’était trop cruel… Hochant donc la tête de gauche à droite, légèrement désespérée, je levai finalement les yeux au ciel et me contentai de répondre : « Ce n’est certainement pas un rire pour témoigner mon amusement. Tu connais cette expression « rire jaune » ? Ça n’a vraiment rien de positif, crois moi… » Je lui tirai ensuite la langue et, finalement, nous prîmes place sur mon lit pour pouvoir déguster nos pizzas. Un silence s’installa alors dans la chambre, preuve que ce qu’on était en train de manger était assez bon pour nous maintenir silencieuses. Enfin. Ça, ce fut jusqu’à ce que je décide de briser le silence pour demander à ma cousine son avis quant à la pizza qu’elle était en train de manger. Esquissant d’ailleurs un sourire à sa réponse, je ne pus m’empêcher d’hausser faiblement les épaules, une expression des plus évidentes sur le visage, avant de m’exclamer : « Tu vois… Je te l’avais dit ! Quand il s’agit de nourriture, tu peux me faire confiance… » Sur ces mots, je laissai moi aussi échapper un rire et lâchai un « Bien entendu ! » quand elle me demanda si je comptais faire honneur à ma pizza. Aucun doute… Celle-ci allait entièrement finir dans mon estomac. Je n’étais pas de ces personnes qui avaient les yeux plus gros que le ventre. Aucun risque que je gaspille, donc, et ce, encore moins quand j’aime énormément ce que je mange… « Tu me connais… Il n’en restera pas une seule miette ! » jugeai-je d’ailleurs bon d’ajouter. Puis, finalement, arriva un sujet de conversation un peu plus sérieux. Les cours… Et, en ce qui me concernait, il n’y avait pas grand-chose à dire... « Oh ben, comme d’habitude, tu sais… » J’avais toujours été à l’aise dans les études, ce n’était plus un secret pour personne. Sans compter que j’étais ce qu’on appelle une « sur-douée » quelque peu en avance sur mes camarades. Du coup, j’avais tendance à souvent m’ennuyer en cours… « Tout se passe super bien ! » Si on fait abstraction de mes absences à répétition. Mais comme je rattrapai plutôt rapidement les cours, elles n’avaient pratiquement pas – pour ne pas dire pas du tout – d’influence sur mes résultats. Donc, oui… Tout se passait super bien. « Et toi, ton boulot ? Les clients ne sont pas trop chiants ?! » demandai-je, un brin taquine. Toutefois, ces mots à peine prononcés, la porte de ma chambre s’ouvrit pour laisser entrer mon chien… « Chiyo ! » Celui-ci s’empressa d’ailleurs de venir grimper sur mon lit, pour se coucher entre Eun Hye et moi. Lui donnant alors quelques caresses, je me mis à lui parler comme je savais si bien le faire : « Je t’ai manqué, mon gros ? Hein que je t’ai manqué ?! » Bon, ok, ça faisait seulement une semaine que je n’étais pas venue dormir à la maison… Mais peu importe ! J’étais certaine de lui avoir manqué…
tonight, we'll eat villains
yoon eun hye & yoon ha ni
Je campais sur mes positions. La blague de ma cousine n’était vraiment pas drôle. Rigoler sur un sujet sensible comme la nourriture devrait être puni par la loi. C’était trop cruel… Hochant donc la tête de gauche à droite, légèrement désespérée, je levai finalement les yeux au ciel et me contentai de répondre : « Ce n’est certainement pas un rire pour témoigner mon amusement. Tu connais cette expression « rire jaune » ? Ça n’a vraiment rien de positif, crois moi… » Je lui tirai ensuite la langue et, finalement, nous prîmes place sur mon lit pour pouvoir déguster nos pizzas. Un silence s’installa alors dans la chambre, preuve que ce qu’on était en train de manger était assez bon pour nous maintenir silencieuses. Enfin. Ça, ce fut jusqu’à ce que je décide de briser le silence pour demander à ma cousine son avis quant à la pizza qu’elle était en train de manger. Esquissant d’ailleurs un sourire à sa réponse, je ne pus m’empêcher d’hausser faiblement les épaules, une expression des plus évidentes sur le visage, avant de m’exclamer : « Tu vois… Je te l’avais dit ! Quand il s’agit de nourriture, tu peux me faire confiance… » Sur ces mots, je laissai moi aussi échapper un rire et lâchai un « Bien entendu ! » quand elle me demanda si je comptais faire honneur à ma pizza. Aucun doute… Celle-ci allait entièrement finir dans mon estomac. Je n’étais pas de ces personnes qui avaient les yeux plus gros que le ventre. Aucun risque que je gaspille, donc, et ce, encore moins quand j’aime énormément ce que je mange… « Tu me connais… Il n’en restera pas une seule miette ! » jugeai-je d’ailleurs bon d’ajouter. Puis, finalement, arriva un sujet de conversation un peu plus sérieux. Les cours… Et, en ce qui me concernait, il n’y avait pas grand-chose à dire... « Oh ben, comme d’habitude, tu sais… » J’avais toujours été à l’aise dans les études, ce n’était plus un secret pour personne. Sans compter que j’étais ce qu’on appelle une « sur-douée » quelque peu en avance sur mes camarades. Du coup, j’avais tendance à souvent m’ennuyer en cours… « Tout se passe super bien ! » Si on fait abstraction de mes absences à répétition. Mais comme je rattrapai plutôt rapidement les cours, elles n’avaient pratiquement pas – pour ne pas dire pas du tout – d’influence sur mes résultats. Donc, oui… Tout se passait super bien. « Et toi, ton boulot ? Les clients ne sont pas trop chiants ?! » demandai-je, un brin taquine. Toutefois, ces mots à peine prononcés, la porte de ma chambre s’ouvrit pour laisser entrer mon chien… « Chiyo ! » Celui-ci s’empressa d’ailleurs de venir grimper sur mon lit, pour se coucher entre Eun Hye et moi. Lui donnant alors quelques caresses, je me mis à lui parler comme je savais si bien le faire : « Je t’ai manqué, mon gros ? Hein que je t’ai manqué ?! » Bon, ok, ça faisait seulement une semaine que je n’étais pas venue dormir à la maison… Mais peu importe ! J’étais certaine de lui avoir manqué…Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Jeu 23 Juin 2016 - 20:27
Après cette boutade, on s'installe sur son lit pour pouvoir manger nos pizzas respectives. D'ailleurs, je ne manque pas d'inspecter ma part pour me faire une idée visuellement parlant. Pourtant, ce n'est pas quelque chose qui me préoccupe réellement. Depuis ma tendre enfance, j'ai appris que les meilleurs fruits ne sont pas les plus beaux. Certains ont même tendance à pourrir un peu mais pour cela ne m'empêche jamais de les dévorer. Du coup, après m'être rappelé ce point-ci, je secoue légèrement la tête et glisse enfin un bout de pizza dans ma bouche. Je me mets à mâcher doucement, laissant mes papilles profiter de ce goût vraiment intéressant. Je n'ai même pas l'impression de sentir un produit chimique là-dedans. Ah, c'est presque le paradis. Je fais donc part de mon avis à ma cousine d'un air emballé et amusé. Une seconde pizza ? Je ne suis pas certaine que cela soit une bonne idée pour une femme comme moi. J'ai beau me bouger énormément au travail, il me reste encore quelques efforts à réaliser pour avoir une taille assez fine. Et puis, cela pourrait nuire à toutes les activités physiques que je me fais endurer ces derniers temps. Je dois trouver la bonne courbe entre plaisir et muscles. J'échappe un faible rire à sa réponse avant de m'assurer que l'étudiante fasse honneur à sa pizza. Quelle question ! Ha Ni devait les adorer. Après tout, qui m'a fait une belle publicité pour cette pizzeria ? Personne à part elle. « Oui, c'est vrai. » Un nouveau rire s'échappe de mes lèvres avant que je continue ma dégustation, mais ce, après avoir posé une petite question à ma cousine. Même si on se voit très souvent, quelques nouveautés peuvent m'échapper. Et puis, avec la vie qu'elle mène, je suis certaine qu'elle a quelque chose à m'annoncer sauf que je me trompe complètement. Affichant une mine peinée, j'aurais peut-être dû utiliser un autre exemple. Sa réponse ne changera jamais en matière de cours. Cela prouve à quel point elle est en bonne santé, pas vrai ? Ah ah. « Humm, je croise vraiment de tout. Mais heureusement, j'ai un rayon de soleil qui vient me voir quasiment tous les jours. » Je gonfle doucement les joues avant d'entendre finalement la porte s'ouvrir. Oh tiens, un coquin ! Je tapote sans chercher à comprendre le lit pour l'inciter à venir mais après avoir analysé son comportement, je capte que je dois arrêter de croire aux bonnes manières de ce chien. « Moh, comment tu l'insultes... Le pauvre. » J'esquisse un sourire en coin et pose ma main sur le toutou. « Dis-lui qu'on ne peut pas tous être aussi bien gaulé qu'elle. Dis-lui. » Je tapote un peu le chien et continue notre discussion, cherchant à oublier le ton de la voix d'Ha Ni pour parler à Chiyo. « Je ne parle pas de toi. Je sais qu'il t'arrive de préférer la concurrence. » J'éclate de rire pendant plusieurs secondes et reprends une fois calmée: « Un retraité vient toujours me voir après les heures d'influence de midi. Il me réconforte toujours en disant qu''il reste un homme fort malgré son âge. Tu comprends... Il ne fait jamais la sieste ! » Ou du moins, c'est ce qu'il cherche à me faire croire depuis que je lui ai lancé le défi de venir me voir dés que possible. Et pour le coup, notre ancêtre a pris mes paroles sérieusement. Il n'hésite pas à parcourir tout le magasin pour me croire dans les rayons. Je vous jure... Puis, je remarque le chien en train de saliver devant nos pizzas. « On devrait peut-être lui en donner un peu , non ? Il est trop chou. »
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Après cette boutade, on s'installe sur son lit pour pouvoir manger nos pizzas respectives. D'ailleurs, je ne manque pas d'inspecter ma part pour me faire une idée visuellement parlant. Pourtant, ce n'est pas quelque chose qui me préoccupe réellement. Depuis ma tendre enfance, j'ai appris que les meilleurs fruits ne sont pas les plus beaux. Certains ont même tendance à pourrir un peu mais pour cela ne m'empêche jamais de les dévorer. Du coup, après m'être rappelé ce point-ci, je secoue légèrement la tête et glisse enfin un bout de pizza dans ma bouche. Je me mets à mâcher doucement, laissant mes papilles profiter de ce goût vraiment intéressant. Je n'ai même pas l'impression de sentir un produit chimique là-dedans. Ah, c'est presque le paradis. Je fais donc part de mon avis à ma cousine d'un air emballé et amusé. Une seconde pizza ? Je ne suis pas certaine que cela soit une bonne idée pour une femme comme moi. J'ai beau me bouger énormément au travail, il me reste encore quelques efforts à réaliser pour avoir une taille assez fine. Et puis, cela pourrait nuire à toutes les activités physiques que je me fais endurer ces derniers temps. Je dois trouver la bonne courbe entre plaisir et muscles. J'échappe un faible rire à sa réponse avant de m'assurer que l'étudiante fasse honneur à sa pizza. Quelle question ! Ha Ni devait les adorer. Après tout, qui m'a fait une belle publicité pour cette pizzeria ? Personne à part elle. « Oui, c'est vrai. » Un nouveau rire s'échappe de mes lèvres avant que je continue ma dégustation, mais ce, après avoir posé une petite question à ma cousine. Même si on se voit très souvent, quelques nouveautés peuvent m'échapper. Et puis, avec la vie qu'elle mène, je suis certaine qu'elle a quelque chose à m'annoncer sauf que je me trompe complètement. Affichant une mine peinée, j'aurais peut-être dû utiliser un autre exemple. Sa réponse ne changera jamais en matière de cours. Cela prouve à quel point elle est en bonne santé, pas vrai ? Ah ah. « Humm, je croise vraiment de tout. Mais heureusement, j'ai un rayon de soleil qui vient me voir quasiment tous les jours. » Je gonfle doucement les joues avant d'entendre finalement la porte s'ouvrir. Oh tiens, un coquin ! Je tapote sans chercher à comprendre le lit pour l'inciter à venir mais après avoir analysé son comportement, je capte que je dois arrêter de croire aux bonnes manières de ce chien. « Moh, comment tu l'insultes... Le pauvre. » J'esquisse un sourire en coin et pose ma main sur le toutou. « Dis-lui qu'on ne peut pas tous être aussi bien gaulé qu'elle. Dis-lui. » Je tapote un peu le chien et continue notre discussion, cherchant à oublier le ton de la voix d'Ha Ni pour parler à Chiyo. « Je ne parle pas de toi. Je sais qu'il t'arrive de préférer la concurrence. » J'éclate de rire pendant plusieurs secondes et reprends une fois calmée: « Un retraité vient toujours me voir après les heures d'influence de midi. Il me réconforte toujours en disant qu''il reste un homme fort malgré son âge. Tu comprends... Il ne fait jamais la sieste ! » Ou du moins, c'est ce qu'il cherche à me faire croire depuis que je lui ai lancé le défi de venir me voir dés que possible. Et pour le coup, notre ancêtre a pris mes paroles sérieusement. Il n'hésite pas à parcourir tout le magasin pour me croire dans les rayons. Je vous jure... Puis, je remarque le chien en train de saliver devant nos pizzas. « On devrait peut-être lui en donner un peu , non ? Il est trop chou. »Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Ven 1 Juil 2016 - 1:10
Je n’ai jamais travaillé en tant que vendeuse. Il m’est arrivé de bosser en tant que serveuse dans quelques restaurants, pour me faire un peu de blé et éviter le surplus de dépenses à mes parents, mais je n’ai jamais touché au métier de vendeuse. Toutefois, je vais souvent voir ma cousine dans son supermarché et, pour être honnête, parfois, je me demande comment elle fait. Outre le nombre incalculable d’heures pendant lesquelles elle doit rester debout – ce qui explique d’ailleurs qu’elle soit complètement cassée, en rentrant, le soir – il y a aussi le poids à porter et les clients… Surtout les clients. De nos jours, ces derniers ont beaucoup trop tendance à prendre cette expression bien connue, « le client est roi », au pied de la lettre. Ils se permettent un peu tout et n’importe quoi, ce qui, en plus de rajouter un boulot monstre aux vendeurs, peut parfois leur peser énormément sur le moral. Je sais de quoi je parle, ayant eu plusieurs échos de la part de Eun Hye. Mais pas que… Une fois, je l’ai également vu se prendre la tête avec un client et je me rappelle avoir été complètement sidérée devant la violence verbale dont faisait preuve ce dernier. Le pire c’est que, des histoires comme ça, ma Unnie m’en a raconté plein depuis qu’elle bosse dans ce supermarché. D’où ma question à son intention d’ailleurs… Toutefois, et alors que la jeune femme s’apprêtait à me répondre, mon chien déboula dans la chambre et vint s’allonger entre nous deux. Esquissant alors un sourire, attendrie par cette grosse boule de poils, je m’employai à le caresser avec tendresse. C’est qu’il m’avait manqué, ce gros… Faut dire que, mon chien, c’est mon p’tit trésor. J’ai grandi avec lui alors, forcément, j’y suis énormément attachée. Beaucoup trop attachée… « Roh mais non… Ce n’est pas une insulte ! C’est mon beau gros toutou à moi ! » Je laissai échapper un rire, suite à ces paroles, et ajoutai, tout en continuant de caresser le chien qui s’était presque allongé sur le dos : « Regarde le ! Il adore ça ! » Je reportai ensuite mon attention sur ma cousine qui, finalement, reprit la parole pour répondre à ma question. Un sourire prit alors possession de mon visage et j’haussai légèrement les épaules, après qu’elle eut évoqué la concurrence chez laquelle j’allais parfois m’approvisionner. « Désolé mais ce n’est pas de ma faute si vos prix sont parfois un peu trop élevés pour la pauvre étudiante que je suis… » Un nouveau rire s’échappa de ma bouche puis, tandis que ma cousine me racontait ses mésaventures avec un retraité, je quittai le poil doux et soyeux de mon petit Chiyo, au profit d’une nouvelle part de pizza que je dégustai doucement. « Et bien… Je vois que tu as du succhès ! » Une moue malicieuse sur le visage, j’avalai ce que j’avais dans la bouche et poursuivis : « M’enfin… Tu pourrais te tourner vers des mecs de ton âge, quand même… J’ai pas envie d’avoir pour beau-frère un papi de soixante-dix ans… » Je lui tirai finalement la langue et croquai une nouvelle fois dans ma pizza, avant d’acquiescer à ses dires. « D’accord mais juste un peu… Ma mère a déjà dû lui donner à manger, avant qu’on arrive. Alors, certes, il n’est pas énorme mais la dernière fois le vétérinaire nous a quand même dit de faire attention… C’est qu’il se fait vieux, mon p’tit bébé… » Puis, encore une fois, je me mis à parler au chien : « Après, tu pourras plus bouger si t’es trop gros ! » Je découpai ensuite un morceau de ma part de pizza et la lui donnai, avant de caresser sa bonne petite tête. Puis, attrapant un verre de coca, je le tendis à Eun Hye, tout en la gratifiant d’un « Tiens ! Voilà ton coca ! » Je m’emparai ensuite du second verre, que je portai à ma bouche et mes lèvres s’étirèrent en un sourire un brin moqueur lorsque je vis ma cousine en faire de même. « Je devrais te filmer… » Je m’accordai une courte pause et ajoutai finalement : « Yoon Eun Hye, la grande défenseuse des produits frais, qui boit du coca cola… C’est pas tous les jours qu’on peut voir ça… » Sans déconner… Ca pourrait être une bonne idée. Sans compter que je pourrais toujours lui ressortir la photo, si la jeune femme me gronde car j’ai le malheur de manger quelque chose qu’elle jugerait pas super bon pour la santé…
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yoon eun hye & yoon ha ni
Je n’ai jamais travaillé en tant que vendeuse. Il m’est arrivé de bosser en tant que serveuse dans quelques restaurants, pour me faire un peu de blé et éviter le surplus de dépenses à mes parents, mais je n’ai jamais touché au métier de vendeuse. Toutefois, je vais souvent voir ma cousine dans son supermarché et, pour être honnête, parfois, je me demande comment elle fait. Outre le nombre incalculable d’heures pendant lesquelles elle doit rester debout – ce qui explique d’ailleurs qu’elle soit complètement cassée, en rentrant, le soir – il y a aussi le poids à porter et les clients… Surtout les clients. De nos jours, ces derniers ont beaucoup trop tendance à prendre cette expression bien connue, « le client est roi », au pied de la lettre. Ils se permettent un peu tout et n’importe quoi, ce qui, en plus de rajouter un boulot monstre aux vendeurs, peut parfois leur peser énormément sur le moral. Je sais de quoi je parle, ayant eu plusieurs échos de la part de Eun Hye. Mais pas que… Une fois, je l’ai également vu se prendre la tête avec un client et je me rappelle avoir été complètement sidérée devant la violence verbale dont faisait preuve ce dernier. Le pire c’est que, des histoires comme ça, ma Unnie m’en a raconté plein depuis qu’elle bosse dans ce supermarché. D’où ma question à son intention d’ailleurs… Toutefois, et alors que la jeune femme s’apprêtait à me répondre, mon chien déboula dans la chambre et vint s’allonger entre nous deux. Esquissant alors un sourire, attendrie par cette grosse boule de poils, je m’employai à le caresser avec tendresse. C’est qu’il m’avait manqué, ce gros… Faut dire que, mon chien, c’est mon p’tit trésor. J’ai grandi avec lui alors, forcément, j’y suis énormément attachée. Beaucoup trop attachée… « Roh mais non… Ce n’est pas une insulte ! C’est mon beau gros toutou à moi ! » Je laissai échapper un rire, suite à ces paroles, et ajoutai, tout en continuant de caresser le chien qui s’était presque allongé sur le dos : « Regarde le ! Il adore ça ! » Je reportai ensuite mon attention sur ma cousine qui, finalement, reprit la parole pour répondre à ma question. Un sourire prit alors possession de mon visage et j’haussai légèrement les épaules, après qu’elle eut évoqué la concurrence chez laquelle j’allais parfois m’approvisionner. « Désolé mais ce n’est pas de ma faute si vos prix sont parfois un peu trop élevés pour la pauvre étudiante que je suis… » Un nouveau rire s’échappa de ma bouche puis, tandis que ma cousine me racontait ses mésaventures avec un retraité, je quittai le poil doux et soyeux de mon petit Chiyo, au profit d’une nouvelle part de pizza que je dégustai doucement. « Et bien… Je vois que tu as du succhès ! » Une moue malicieuse sur le visage, j’avalai ce que j’avais dans la bouche et poursuivis : « M’enfin… Tu pourrais te tourner vers des mecs de ton âge, quand même… J’ai pas envie d’avoir pour beau-frère un papi de soixante-dix ans… » Je lui tirai finalement la langue et croquai une nouvelle fois dans ma pizza, avant d’acquiescer à ses dires. « D’accord mais juste un peu… Ma mère a déjà dû lui donner à manger, avant qu’on arrive. Alors, certes, il n’est pas énorme mais la dernière fois le vétérinaire nous a quand même dit de faire attention… C’est qu’il se fait vieux, mon p’tit bébé… » Puis, encore une fois, je me mis à parler au chien : « Après, tu pourras plus bouger si t’es trop gros ! » Je découpai ensuite un morceau de ma part de pizza et la lui donnai, avant de caresser sa bonne petite tête. Puis, attrapant un verre de coca, je le tendis à Eun Hye, tout en la gratifiant d’un « Tiens ! Voilà ton coca ! » Je m’emparai ensuite du second verre, que je portai à ma bouche et mes lèvres s’étirèrent en un sourire un brin moqueur lorsque je vis ma cousine en faire de même. « Je devrais te filmer… » Je m’accordai une courte pause et ajoutai finalement : « Yoon Eun Hye, la grande défenseuse des produits frais, qui boit du coca cola… C’est pas tous les jours qu’on peut voir ça… » Sans déconner… Ca pourrait être une bonne idée. Sans compter que je pourrais toujours lui ressortir la photo, si la jeune femme me gronde car j’ai le malheur de manger quelque chose qu’elle jugerait pas super bon pour la santé…Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Lun 25 Juil 2016 - 0:18
Observant ma cousine offrir toutes les meilleures caresses du monde à son chien, je lâche un rire et finis par l'imiter, ne pouvant pas rester de marbre face à tant de beauté. Chiyo se sent vraiment bien et je dois avouer que je le jalousais un peu. Un chien n'a pas besoin de se lever tous les matins, n'a pas besoin de payer pour avoir le droit à des caresses (attention, je n'ai jamais dit que c'était mon cas) ou il n'est pas obligé de supporter des clients irrespectueux à longueur de journée. Franchement, je ferais tout pour avoir le droit à des bisous alors que je suis complètement allongée dans mon lit. Le paradis. Néanmoins, je redescends vite sur terre quand j'entends les propos à moitié articulés par Ha Ni. Arquant un sourcil, je lui donne un petit coup de coude. « C'est quoi ces manières ? Tu n'as qu'à arrêter … D'acheter des livres. Télécharge-les sur Internet et quand tu sors, fais toi payer des verres par des garçons. Je ne sais pas quoi. » dis-je, très rapidement au point même de se demander si mes phrases sont audibles. Mais, quand j'y réfléchis, au fond, la pauvre étudiante à mes côtés fait bien. Il y a tellement de supermarchés qui offrent beaucoup mieux que ce que nous proposons. Enfin, ça serait quand même con de faire une mauvaise publicité de l'endroit où je travaille. C'est déjà compliqué de trouver un emploi quand on n'a pas fait des études supérieures en Corée... Cependant, il y a quelque chose qui marche chez moi. En effet, depuis que j'ai ce travail, je dois avouer que je suis douée pour attirer tous les retraités qui ont besoin de discuter avec des gens chaleureux. Et pour le coup, ce n'est pas de la vantardise ! Je suis une personne très souriante et avenante ! Affichant un sourire plus que fier, je perds vite cette expression quand j'entends la remarque de ma cousine. « Et pourquoi donc ? Tu aurais un dinosaure dans ta famille, tu devrais être ravie ! » J'émets un nouveau rire avant de croquer également dans ma part de pizza. Cependant, c'est sans compter sur le chien qui commence déjà à me faire les yeux doux pour avoir le droit à un petit morceau... Et j'avoue que j'ai trop envie de céder. Ha Ni m'a assuré que c'est bon pour la santé alors pourquoi pas pour lui ? Il est trop chou. « OK OK! Un petit bout ! » Je continue mon bout de pizza mais laisse un petit morceau pour pouvoir le donner à Chiyo juste après les caresses de sa maman. « Maman a dit oui, tu as le droit à ton biscuit du soir. » dis-je, un peu excitée. Je tends finalement la pizza au chien qui se fait un plaisir de la déguster dans ma main. Après tout, il est hors de question qu'il n'en mette partout. Je finis même par lui essuyer la bouche avec ma serviette en papier. « T'es un bon toutou. » Je tapote doucement le ventre du chien avant de récupérer le verre de coca que me tend Ha Ni et le bois après avoir pris soin de la remercier. Mais évidemment, ça commence à sortir mauvais dans l'air puisque ce choix n'est pas censé me ressembler. Et bon dieu, au fond, je suis rassurée qu'elle me fasse la remarque. Ça veut dire que je fais quand même toujours attention !!! Haussant les épaules, je tente d'ignorer ses propos mais les convictions en moi ne tolèrent pas ce silence... Ce silence forcé. Retenant un cri contrarié, je frotte doucement mes fesses contre la couette et bouge légèrement mes jambes comme un enfant qui meurt d'envie de faire pipi. Oui, je suis contrariée de cette manière. Les gens ne savent pas à quel point c'est compliqué de se retenir quand on n'a pas le temps d'aller aux toilettes. « Je... Je dirais à tout le monde que tu m'as forcé ! » Soudainement, je me lève et pointe Ha Ni du doigt d'un air faussement victorieux. « ET TAC. Elle répond quoi à ça la madame ? » Et pour fêter mon triomphe, je décide de boire plusieurs gorgées de cette boisson noire pétillante qui me donne pas souvent envie... D'ailleurs, pour me punir d'avoir dit ça, je sens les bulles s'agiter dans mon gorge et ne parviens finalement pas retenir un gros rot. Surprise par l'ampleur de celui-ci, je fous ma main devant la bouche, le visage complètement estomaqué par cette tornade qui est sortie de ma propre personne, vous entendez ! « J'AI JAMAIS ROTE AUSSI FORT !!! Même pas après un excellent repas ! » Je me colle ensuite contre Ha Ni et la regarde de façon triste: « Tu crois qu'ils m'ont empoisonné ? »
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Observant ma cousine offrir toutes les meilleures caresses du monde à son chien, je lâche un rire et finis par l'imiter, ne pouvant pas rester de marbre face à tant de beauté. Chiyo se sent vraiment bien et je dois avouer que je le jalousais un peu. Un chien n'a pas besoin de se lever tous les matins, n'a pas besoin de payer pour avoir le droit à des caresses (attention, je n'ai jamais dit que c'était mon cas) ou il n'est pas obligé de supporter des clients irrespectueux à longueur de journée. Franchement, je ferais tout pour avoir le droit à des bisous alors que je suis complètement allongée dans mon lit. Le paradis. Néanmoins, je redescends vite sur terre quand j'entends les propos à moitié articulés par Ha Ni. Arquant un sourcil, je lui donne un petit coup de coude. « C'est quoi ces manières ? Tu n'as qu'à arrêter … D'acheter des livres. Télécharge-les sur Internet et quand tu sors, fais toi payer des verres par des garçons. Je ne sais pas quoi. » dis-je, très rapidement au point même de se demander si mes phrases sont audibles. Mais, quand j'y réfléchis, au fond, la pauvre étudiante à mes côtés fait bien. Il y a tellement de supermarchés qui offrent beaucoup mieux que ce que nous proposons. Enfin, ça serait quand même con de faire une mauvaise publicité de l'endroit où je travaille. C'est déjà compliqué de trouver un emploi quand on n'a pas fait des études supérieures en Corée... Cependant, il y a quelque chose qui marche chez moi. En effet, depuis que j'ai ce travail, je dois avouer que je suis douée pour attirer tous les retraités qui ont besoin de discuter avec des gens chaleureux. Et pour le coup, ce n'est pas de la vantardise ! Je suis une personne très souriante et avenante ! Affichant un sourire plus que fier, je perds vite cette expression quand j'entends la remarque de ma cousine. « Et pourquoi donc ? Tu aurais un dinosaure dans ta famille, tu devrais être ravie ! » J'émets un nouveau rire avant de croquer également dans ma part de pizza. Cependant, c'est sans compter sur le chien qui commence déjà à me faire les yeux doux pour avoir le droit à un petit morceau... Et j'avoue que j'ai trop envie de céder. Ha Ni m'a assuré que c'est bon pour la santé alors pourquoi pas pour lui ? Il est trop chou. « OK OK! Un petit bout ! » Je continue mon bout de pizza mais laisse un petit morceau pour pouvoir le donner à Chiyo juste après les caresses de sa maman. « Maman a dit oui, tu as le droit à ton biscuit du soir. » dis-je, un peu excitée. Je tends finalement la pizza au chien qui se fait un plaisir de la déguster dans ma main. Après tout, il est hors de question qu'il n'en mette partout. Je finis même par lui essuyer la bouche avec ma serviette en papier. « T'es un bon toutou. » Je tapote doucement le ventre du chien avant de récupérer le verre de coca que me tend Ha Ni et le bois après avoir pris soin de la remercier. Mais évidemment, ça commence à sortir mauvais dans l'air puisque ce choix n'est pas censé me ressembler. Et bon dieu, au fond, je suis rassurée qu'elle me fasse la remarque. Ça veut dire que je fais quand même toujours attention !!! Haussant les épaules, je tente d'ignorer ses propos mais les convictions en moi ne tolèrent pas ce silence... Ce silence forcé. Retenant un cri contrarié, je frotte doucement mes fesses contre la couette et bouge légèrement mes jambes comme un enfant qui meurt d'envie de faire pipi. Oui, je suis contrariée de cette manière. Les gens ne savent pas à quel point c'est compliqué de se retenir quand on n'a pas le temps d'aller aux toilettes. « Je... Je dirais à tout le monde que tu m'as forcé ! » Soudainement, je me lève et pointe Ha Ni du doigt d'un air faussement victorieux. « ET TAC. Elle répond quoi à ça la madame ? » Et pour fêter mon triomphe, je décide de boire plusieurs gorgées de cette boisson noire pétillante qui me donne pas souvent envie... D'ailleurs, pour me punir d'avoir dit ça, je sens les bulles s'agiter dans mon gorge et ne parviens finalement pas retenir un gros rot. Surprise par l'ampleur de celui-ci, je fous ma main devant la bouche, le visage complètement estomaqué par cette tornade qui est sortie de ma propre personne, vous entendez ! « J'AI JAMAIS ROTE AUSSI FORT !!! Même pas après un excellent repas ! » Je me colle ensuite contre Ha Ni et la regarde de façon triste: « Tu crois qu'ils m'ont empoisonné ? »Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Sam 30 Juil 2016 - 1:00
Oops. Aurais-je offensé madame la vendeuse ? Faut croire… Laissant échapper un faible rire, je continuai toutefois de caresser mon joli toutou et gratifiai ma cousine d’un « Comme si cela suffirait à pouvoir se permettre des aliments hors de prix ! » J’haussai ensuite les épaules et ajoutai : « Puis, je me fais déjà payer des verres par des garçons. Tu ne crois tout de même pas que c’est moi qui sors le portefeuille lorsque je vais en boite ?! Il manquerait plus que ça, tiens… Faut bien que les mecs servent à quelque chose ! » Je pouffai une nouvelle fois de rire, amusée par mes paroles quelque peu absurdes faut l’avouer, et repris finalement ma dégustation, avant de lâcher une énième boutade à l’intention de la jeune femme qui m’avoua qu’elle avait souvent affaire à un petit papi, ces derniers temps, qui aimait apparemment lui faire la causette. « Désolé mais ce genre de dinosaure ne m’intéresse pas des masses… Les miens sont plus… reptiliens… » Un dinosaure tout ridé ? Non merci, je n’en voulais pas… Ceux du musée me convenaient très bien, pour le coup. Mais passons. Reportant mon regard sur mon chien, une moue attendrie prit possession de mon visage lorsqu’il se mit à nous faire ses yeux de chien battu dans l’espoir d’obtenir un morceau de notre pizza. Ce que ma cousine remarqua elle aussi puisqu’elle finit par me demander l’autorisation pour pouvoir lui en donner un bout. Et bien que l’idée ne me réjouissait pas trop, vu ce que le vétérinaire nous avait dit la dernière fois que nous lui avions amené Chiyo, je ne pus résister devant la bouille que tirait ce dernier et finis par accepter qu’Eun Hye le nourrisse un peu. Je la regardai d’ailleurs faire, un sourire accroché aux lèvres, avant de finalement lui proposer un verre de coca lorsqu’elle eut fini d’essuyer le museau du Golden Retriever. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de lui faire une remarque lorsqu’elle porta la boisson à ses lèvres. Une remarque qui ne manqua pas de la faire réagir et, une expression des plus moqueuses accrochée au visage, je m’exclamai sur un ton des plus calmes lorsqu’elle me pointa du doigt : « Essaye toujours ! Ce sera ta parole contre la mienne, toute façon ! Mais autant te le dire tout de suite… Je doute qu’on te croit longtemps. Après tout, ils verront bien que ce n’est pas moi qui tenais le verre ! On ne me voit pas non plus tenir un revolver contre ta tempe pour t’y obliger… » Je m’accordai ensuite une courte pause et ajoutai, faussement compatissante : « Les preuves, Unnie… C’est la base de tout ! Sans ça, personne ne te croira… » Et je savais de quoi je parlais. Combien de fois je m’étais fait envoyer balader, pourtant convaincue de l’existence d’un complot, parce que je n’avais pas de « preuves suffisantes » pour accabler ceux que j’accusais ? Des dizaines de fois, certainement… « M’enfin… Fais comme tu veux ! » Une nouvelle fois, je lui adressai un sourire, satisfaite de voir sa mine victorieuse disparaitre, et la regardai descendre son verre de coca comme s’il s’agissait d’eau, ce qui eut d’ailleurs le don de me faire lever les yeux au ciel. Je ne savais vraiment pas comment faisaient les gens pour boire du coca aussi rapidement. Ou pour boire toute autre boisson gazeuse de la même manière, d’ailleurs. Personnellement, j’étais obligée d’y aller par petite gorgée. En effet. Bien qu’aimant les sodas, je ne supportais pas l’espèce de picotement – ou appelez ça comme vous le voulez – qu’on ressentait dans la gorge en les buvant trop rapidement. D’ailleurs, boire son coca aussi rapidement n’eut vraiment pas de bons effets sur Eun Hye puisque celle-ci laissa finalement échapper un énorme rot qui eut le don de nous faire sursauter, moi et mon chien. La regardant alors, les yeux ronds, j’explosai ensuite de rire. « Putain ! Tu l’as sorti d’où celui-là, sérieux ?! » Abusé… Il était tellement gros que, pour sûr, mes parents en bas avaient sûrement dû l’entendre… J’vous jure… « T’inquiètes pas… C’est une réaction normale ! » A croire que ma cousine n’avait jamais bu de soda avant ça. « Tu finiras pas t’y habituer… » En admettant qu’elle se laisse tenter de nouveau. A ce propos, d’ailleurs, je m’empressai d’ajouter : « Parce que franchement… Avoue que le coca c’est bon, quand même ?! Meilleur que tes sodas bio, surtout ! » Je la regardai, un sourire en coin un brin taquin suspendu aux lèvres, et finis par ajouter : « Promis, je t’enregistre pas en train de dire à quel point tu kiffes le coca cola. Tu peux parler sans crainte, mon enfant… »
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yoon eun hye & yoon ha ni
Oops. Aurais-je offensé madame la vendeuse ? Faut croire… Laissant échapper un faible rire, je continuai toutefois de caresser mon joli toutou et gratifiai ma cousine d’un « Comme si cela suffirait à pouvoir se permettre des aliments hors de prix ! » J’haussai ensuite les épaules et ajoutai : « Puis, je me fais déjà payer des verres par des garçons. Tu ne crois tout de même pas que c’est moi qui sors le portefeuille lorsque je vais en boite ?! Il manquerait plus que ça, tiens… Faut bien que les mecs servent à quelque chose ! » Je pouffai une nouvelle fois de rire, amusée par mes paroles quelque peu absurdes faut l’avouer, et repris finalement ma dégustation, avant de lâcher une énième boutade à l’intention de la jeune femme qui m’avoua qu’elle avait souvent affaire à un petit papi, ces derniers temps, qui aimait apparemment lui faire la causette. « Désolé mais ce genre de dinosaure ne m’intéresse pas des masses… Les miens sont plus… reptiliens… » Un dinosaure tout ridé ? Non merci, je n’en voulais pas… Ceux du musée me convenaient très bien, pour le coup. Mais passons. Reportant mon regard sur mon chien, une moue attendrie prit possession de mon visage lorsqu’il se mit à nous faire ses yeux de chien battu dans l’espoir d’obtenir un morceau de notre pizza. Ce que ma cousine remarqua elle aussi puisqu’elle finit par me demander l’autorisation pour pouvoir lui en donner un bout. Et bien que l’idée ne me réjouissait pas trop, vu ce que le vétérinaire nous avait dit la dernière fois que nous lui avions amené Chiyo, je ne pus résister devant la bouille que tirait ce dernier et finis par accepter qu’Eun Hye le nourrisse un peu. Je la regardai d’ailleurs faire, un sourire accroché aux lèvres, avant de finalement lui proposer un verre de coca lorsqu’elle eut fini d’essuyer le museau du Golden Retriever. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de lui faire une remarque lorsqu’elle porta la boisson à ses lèvres. Une remarque qui ne manqua pas de la faire réagir et, une expression des plus moqueuses accrochée au visage, je m’exclamai sur un ton des plus calmes lorsqu’elle me pointa du doigt : « Essaye toujours ! Ce sera ta parole contre la mienne, toute façon ! Mais autant te le dire tout de suite… Je doute qu’on te croit longtemps. Après tout, ils verront bien que ce n’est pas moi qui tenais le verre ! On ne me voit pas non plus tenir un revolver contre ta tempe pour t’y obliger… » Je m’accordai ensuite une courte pause et ajoutai, faussement compatissante : « Les preuves, Unnie… C’est la base de tout ! Sans ça, personne ne te croira… » Et je savais de quoi je parlais. Combien de fois je m’étais fait envoyer balader, pourtant convaincue de l’existence d’un complot, parce que je n’avais pas de « preuves suffisantes » pour accabler ceux que j’accusais ? Des dizaines de fois, certainement… « M’enfin… Fais comme tu veux ! » Une nouvelle fois, je lui adressai un sourire, satisfaite de voir sa mine victorieuse disparaitre, et la regardai descendre son verre de coca comme s’il s’agissait d’eau, ce qui eut d’ailleurs le don de me faire lever les yeux au ciel. Je ne savais vraiment pas comment faisaient les gens pour boire du coca aussi rapidement. Ou pour boire toute autre boisson gazeuse de la même manière, d’ailleurs. Personnellement, j’étais obligée d’y aller par petite gorgée. En effet. Bien qu’aimant les sodas, je ne supportais pas l’espèce de picotement – ou appelez ça comme vous le voulez – qu’on ressentait dans la gorge en les buvant trop rapidement. D’ailleurs, boire son coca aussi rapidement n’eut vraiment pas de bons effets sur Eun Hye puisque celle-ci laissa finalement échapper un énorme rot qui eut le don de nous faire sursauter, moi et mon chien. La regardant alors, les yeux ronds, j’explosai ensuite de rire. « Putain ! Tu l’as sorti d’où celui-là, sérieux ?! » Abusé… Il était tellement gros que, pour sûr, mes parents en bas avaient sûrement dû l’entendre… J’vous jure… « T’inquiètes pas… C’est une réaction normale ! » A croire que ma cousine n’avait jamais bu de soda avant ça. « Tu finiras pas t’y habituer… » En admettant qu’elle se laisse tenter de nouveau. A ce propos, d’ailleurs, je m’empressai d’ajouter : « Parce que franchement… Avoue que le coca c’est bon, quand même ?! Meilleur que tes sodas bio, surtout ! » Je la regardai, un sourire en coin un brin taquin suspendu aux lèvres, et finis par ajouter : « Promis, je t’enregistre pas en train de dire à quel point tu kiffes le coca cola. Tu peux parler sans crainte, mon enfant… » Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Jeu 25 Aoû 2016 - 12:46
Je tire un peu la tronche, je l’avoue. Pourtant, je sais très bien que je n’ai pas forcément les moyens de m’offrir beaucoup de choses moi non plus. Mais j’aimerais juste que les choses changent à ce sujet. J’aimerais que tout soit plus accessible pour tout le monde, mettant en faillite le monde de cette industrie alimentaire qui me paraît plus que néfaste. Malheureusement, tout cela ne peut pas changer avec un simple claquement de doigt. Mais soit, retrouvant un brin le sourire, je tente de déconner vis-à-vis de son statut d’étudiante. Je fronce doucement les sourcils d’un air faussement agacé quand j’entends que des hommes lui offrent des verres. Apparemment, c’est une petite habitude qu’elle a développé au fil des années ! « Ohhhh mais quelle diablesse se cache dans le corps de ma cousine ! Elle est passée où cette petite qui rougissait dès que je lui parlais de garçons ! » Je prends une expression scandalisée avant de mettre mes mains entièrement sur mon visage. Je suis accablée par cette nouvelle qui n’est pas vraiment une nouvelle. Il faut dire que ma cousine, en plus d’être intelligente, est sacrément jolie. Je pense que c’est un peu la réussite de la famille mais je n’ose pas le dire de peur de braquer mon cousin adoré. De mon côté, ma situation s’avère un peu plus délicate étant donné que je n’ai pas la chance de faire face uniquement à des jeunes de mon âge au travail. Je croise des phénomènes dont l’histoire est déjà classée dans les archives nationales de notre pays. Ainsi, je n’hésite pas à me moquer de ce pauvre homme en le surnommant de dinosaures. Créatures qui font fantasmer ma cousine, plus que de raison. Toutefois, Ha Ni semble réticente cette fois-ci. Gonflant légèrement les joues, je finis par dire d’un ton ronchon avant d’éclater de rire. « Tu n’es jamais contente. Comment veux-tu que je t’offre des cadeaux après ?! » Je préfère alors porter mon attention sur son pauvre chien qui attend lui aussi son cadeau. Et, selon mon avis d’expert, celui-ci risque d’être plus facilement satisfait. Je lui offre un bout de pizza avant que ma petite cousine adorée m’offre un verre de coca sous les moqueries évidentes de l’étudiante. Tentant alors de me défendre, j’avoue que je peine à le faire mais c’est bien connu que les aînés font quelques efforts pour laisser la victoire à leurs cadets. « Si je suis une victime, comment veux-tu que je me prenne en photo avec toi tenant un pistolet ? Pas possible, pas possible. » Mon sourire disparaît au fil de ses paroles et j’avoue que j’ai bien envie de râler. Toutefois, je finis par me contenter de boire mon verre d’une traite, préférant me taire au lieu de m’enfoncer un peu plus. Je remarque juste que je ne peux pas compter sur cette fille. Elle veut me défoncer et l’association ne voudra plus de moi. Comment je vais occuper mon temps libre ? Contrairement à elle, je n’ai pas autant d’amis, ni de cours à réviser ou je ne sais quelle connerie. Ça serait tout simplement le néant à cause d’un simple verre remplie de la boisson du diable. Boisson qui me pousse à lâcher un rot mémorable. Surprise, je me mets contre ma cousine et la fixe d’un regard rempli de tristesse et d’anxiété pour déconner. Par chance, Ha Ni est là pour me rassurer. « Je me rappelle quand j’étais gosse, les garçons me poussaient à faire des concours de rot mais je perdais tout le temps. Dommage. J’aurais bien aimé que tu leur envoies une vidéo pour leur prouver le contraire. » Je me mets à rire tandis que la jeune femme fait une drôle d’allusion. « Ah ah. Je sais que tu peux me trahir à tout moment. Et de toute façon, je ne le pense même pas. » Je finis par m’étirer et par reposer ce verre qui me pose tant de problèmes depuis tout à l’heure. Une fois les mains libres, je frappe de ces dernières. « Allez laisse-moi tranquille et mets-toi en pyjama. » J’affiche un grand sourire. « J’aime bien ta façon de remuer ton popotin quand tu es habillée de cette façon. T’es mon idole ! » Je pars vers mon coin d’armoire et m’empare de mon pyjama fleuri. « Allez hop hop, il est l’heure pour les confessions en direct de la couette. »
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Je tire un peu la tronche, je l’avoue. Pourtant, je sais très bien que je n’ai pas forcément les moyens de m’offrir beaucoup de choses moi non plus. Mais j’aimerais juste que les choses changent à ce sujet. J’aimerais que tout soit plus accessible pour tout le monde, mettant en faillite le monde de cette industrie alimentaire qui me paraît plus que néfaste. Malheureusement, tout cela ne peut pas changer avec un simple claquement de doigt. Mais soit, retrouvant un brin le sourire, je tente de déconner vis-à-vis de son statut d’étudiante. Je fronce doucement les sourcils d’un air faussement agacé quand j’entends que des hommes lui offrent des verres. Apparemment, c’est une petite habitude qu’elle a développé au fil des années ! « Ohhhh mais quelle diablesse se cache dans le corps de ma cousine ! Elle est passée où cette petite qui rougissait dès que je lui parlais de garçons ! » Je prends une expression scandalisée avant de mettre mes mains entièrement sur mon visage. Je suis accablée par cette nouvelle qui n’est pas vraiment une nouvelle. Il faut dire que ma cousine, en plus d’être intelligente, est sacrément jolie. Je pense que c’est un peu la réussite de la famille mais je n’ose pas le dire de peur de braquer mon cousin adoré. De mon côté, ma situation s’avère un peu plus délicate étant donné que je n’ai pas la chance de faire face uniquement à des jeunes de mon âge au travail. Je croise des phénomènes dont l’histoire est déjà classée dans les archives nationales de notre pays. Ainsi, je n’hésite pas à me moquer de ce pauvre homme en le surnommant de dinosaures. Créatures qui font fantasmer ma cousine, plus que de raison. Toutefois, Ha Ni semble réticente cette fois-ci. Gonflant légèrement les joues, je finis par dire d’un ton ronchon avant d’éclater de rire. « Tu n’es jamais contente. Comment veux-tu que je t’offre des cadeaux après ?! » Je préfère alors porter mon attention sur son pauvre chien qui attend lui aussi son cadeau. Et, selon mon avis d’expert, celui-ci risque d’être plus facilement satisfait. Je lui offre un bout de pizza avant que ma petite cousine adorée m’offre un verre de coca sous les moqueries évidentes de l’étudiante. Tentant alors de me défendre, j’avoue que je peine à le faire mais c’est bien connu que les aînés font quelques efforts pour laisser la victoire à leurs cadets. « Si je suis une victime, comment veux-tu que je me prenne en photo avec toi tenant un pistolet ? Pas possible, pas possible. » Mon sourire disparaît au fil de ses paroles et j’avoue que j’ai bien envie de râler. Toutefois, je finis par me contenter de boire mon verre d’une traite, préférant me taire au lieu de m’enfoncer un peu plus. Je remarque juste que je ne peux pas compter sur cette fille. Elle veut me défoncer et l’association ne voudra plus de moi. Comment je vais occuper mon temps libre ? Contrairement à elle, je n’ai pas autant d’amis, ni de cours à réviser ou je ne sais quelle connerie. Ça serait tout simplement le néant à cause d’un simple verre remplie de la boisson du diable. Boisson qui me pousse à lâcher un rot mémorable. Surprise, je me mets contre ma cousine et la fixe d’un regard rempli de tristesse et d’anxiété pour déconner. Par chance, Ha Ni est là pour me rassurer. « Je me rappelle quand j’étais gosse, les garçons me poussaient à faire des concours de rot mais je perdais tout le temps. Dommage. J’aurais bien aimé que tu leur envoies une vidéo pour leur prouver le contraire. » Je me mets à rire tandis que la jeune femme fait une drôle d’allusion. « Ah ah. Je sais que tu peux me trahir à tout moment. Et de toute façon, je ne le pense même pas. » Je finis par m’étirer et par reposer ce verre qui me pose tant de problèmes depuis tout à l’heure. Une fois les mains libres, je frappe de ces dernières. « Allez laisse-moi tranquille et mets-toi en pyjama. » J’affiche un grand sourire. « J’aime bien ta façon de remuer ton popotin quand tu es habillée de cette façon. T’es mon idole ! » Je pars vers mon coin d’armoire et m’empare de mon pyjama fleuri. « Allez hop hop, il est l’heure pour les confessions en direct de la couette. »Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Ven 26 Aoû 2016 - 15:03
Levant les yeux au ciel devant la scène que me fit Eun Hye, je fus bien évidemment tenté de répliquer. Ainsi, un sourire en coin accroché au visage, je laissai échapper sur un ton des plus mystérieux : « Elle est très loin, Unnie. Elle est très loin... Si tu savais ce qu'elle est devenue... » Et heureusement qu'elle a changé la petite fille, aurais-je voulu ajouter. Mais je me contente de laisser planer un peu de mystère, même si, au final, ma cousine sait très bien que je ne suis pas la plus candide des jeunes femmes. Non pas que je sois dévergondée, hein, mais je sais m'amuser... Et parfois peut-être un peu trop. Notamment lorsque je me retrouve en compagnie d'Ellie, ma fidèle popine de beuverie. Et si il y a bien une chose dont Eun Hye pouvait être certaine c'est que les mecs qui viennaient nous aborder dans ces moments là étaient loin de dater de l'ère préhistorique. Haussant donc les épaules à ses paroles, je me contentai de lâcher : « Jamais contente, jamais contente... En même temps, si tous tes cadeaux ressemblent à ça, faut pas s'étonner... » Je lui tirai ensuite la langue et lui tendis un verre de coca, après qu'elle eut fini de nourrir Chiyo. Toutefois, je ne pus m'empêcher de la taquiner une nouvelle fois. Faut dire que pour une jeune femme qui prônait le bio, elle descendait son verre plutôt rapidement et avec une certaine joie si j'en croyais l'expression sur son visage. Comme quoi... Les miracles existaient bel et bien. Mais, apparemment, je pouvais toujours rêver pour que la jeune femme avoue kiffer le Coca Cola. Ainsi, après qu'elle ait partagé avec moi une anecdote de jeunesse qui ne manqua pas de m'arracher un rire, je laissai échapper un faible soupir. « Franchement, quelle mauvaise foi... Tu parlais de moi tout à l'heure mais je ne pensais pas que ma Unnie pouvait être comme ça, non plus... » Je fis mine d'être déçue de son comportement et rangeai rapidement notre petit bazar, histoire de débarrasser le lit. Imitant ensuite ma cousine, je me dirigeai vers l'armoire et en sortis mon pyjama : un débardeur blanc et un pantalon tout doux de la même couleur sur lequel étaient disposés plusieurs tâches rappelant celles des vaches. Mon pyjama préféré. Je rejoignis ensuite Eun Hye et me faufilai sous la couette, non sans lâcher un rire : « Parce que tu as d'autres confessions à me faire, hormis le fait que tu dragouilles un petit vieux à ton travail ? » Je pris une courte pause et ajoutai, taquine : « Et bien... J'ai hâte de les entendre alors si elles sont toutes aussi cheloues ! » Une nouvelle fois, je lui tirai la langue. « Plus sérieusement, Unnie... Tu as des vues sur quelqu'un, en ce moment ? » Je lui donnai un petit coup de coude, pour l'inciter à me parler, et agitai mes sourcils, en affichant une expression remplie de sous-entendu, avant de poursuivre : « Allez... Je suis sûre qu'il y a quelqu'un ! »
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Levant les yeux au ciel devant la scène que me fit Eun Hye, je fus bien évidemment tenté de répliquer. Ainsi, un sourire en coin accroché au visage, je laissai échapper sur un ton des plus mystérieux : « Elle est très loin, Unnie. Elle est très loin... Si tu savais ce qu'elle est devenue... » Et heureusement qu'elle a changé la petite fille, aurais-je voulu ajouter. Mais je me contente de laisser planer un peu de mystère, même si, au final, ma cousine sait très bien que je ne suis pas la plus candide des jeunes femmes. Non pas que je sois dévergondée, hein, mais je sais m'amuser... Et parfois peut-être un peu trop. Notamment lorsque je me retrouve en compagnie d'Ellie, ma fidèle popine de beuverie. Et si il y a bien une chose dont Eun Hye pouvait être certaine c'est que les mecs qui viennaient nous aborder dans ces moments là étaient loin de dater de l'ère préhistorique. Haussant donc les épaules à ses paroles, je me contentai de lâcher : « Jamais contente, jamais contente... En même temps, si tous tes cadeaux ressemblent à ça, faut pas s'étonner... » Je lui tirai ensuite la langue et lui tendis un verre de coca, après qu'elle eut fini de nourrir Chiyo. Toutefois, je ne pus m'empêcher de la taquiner une nouvelle fois. Faut dire que pour une jeune femme qui prônait le bio, elle descendait son verre plutôt rapidement et avec une certaine joie si j'en croyais l'expression sur son visage. Comme quoi... Les miracles existaient bel et bien. Mais, apparemment, je pouvais toujours rêver pour que la jeune femme avoue kiffer le Coca Cola. Ainsi, après qu'elle ait partagé avec moi une anecdote de jeunesse qui ne manqua pas de m'arracher un rire, je laissai échapper un faible soupir. « Franchement, quelle mauvaise foi... Tu parlais de moi tout à l'heure mais je ne pensais pas que ma Unnie pouvait être comme ça, non plus... » Je fis mine d'être déçue de son comportement et rangeai rapidement notre petit bazar, histoire de débarrasser le lit. Imitant ensuite ma cousine, je me dirigeai vers l'armoire et en sortis mon pyjama : un débardeur blanc et un pantalon tout doux de la même couleur sur lequel étaient disposés plusieurs tâches rappelant celles des vaches. Mon pyjama préféré. Je rejoignis ensuite Eun Hye et me faufilai sous la couette, non sans lâcher un rire : « Parce que tu as d'autres confessions à me faire, hormis le fait que tu dragouilles un petit vieux à ton travail ? » Je pris une courte pause et ajoutai, taquine : « Et bien... J'ai hâte de les entendre alors si elles sont toutes aussi cheloues ! » Une nouvelle fois, je lui tirai la langue. « Plus sérieusement, Unnie... Tu as des vues sur quelqu'un, en ce moment ? » Je lui donnai un petit coup de coude, pour l'inciter à me parler, et agitai mes sourcils, en affichant une expression remplie de sous-entendu, avant de poursuivre : « Allez... Je suis sûre qu'il y a quelqu'un ! » Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Sam 10 Sep 2016 - 22:53
On ne choisit pas sa famille mais je n'ai pas à me plaindre vu la relation fusionnelle que j'entretiens depuis toujours avec ma cousine. Nos deux cercles familiaux sont très proches, se soutiennent sans cesse mais passent également énormément de temps à se taquiner. J'adore l'idée d'être cette aînée un peu ridicule et excessive qui tente de protéger sa cadette un maximum. Malheureusement, plus le temps passe, moins je parviens à exercer une pression sur l'étudiante. Je le comprends notamment avec les mots qu'elle emploie depuis tout à l'heure. Ha Ni a bien changé. C'est devenu une femme. Que dis-je ? Une belle femme très intelligente. J'aimerais juste qu'elle sache encore apprécier la véritable valeur des cadeaux que je pourrais lui offrir. Si les étudiants disent qu'ils manquent de moyens, qu'est-ce qu'on devrait dire pour moi ? En tout cas, j'ai l'impression que je ne suis pas la seule personne qui s'avère déçue dans cette chambre. Tournant la tête pour me donner un faux air de diva, je décide finalement de changer de sujet de conversation. Hors de question d'évoquer cette histoire de coca pour le restant de la soirée ! J'ai déjà dû me battre avec quelques clients aujourd'hui, ce n'est certainement pas pour me lancer dans un débat dont tout le monde s'en fiche excepté ma cousine adorée. Mais, je compte bien me rattacher auprès d'elle d'une autre manière. Dans un premier temps, je m'amuse à flatter ses talents de danseuse dés qu'elle porte son pyjama. Dans un second temps, je me lance dans une histoire de commérages comme de vulgaires adolescentes. Mais au fond, je crois que j'en suis restée une depuis le temps. En tenue, je me réfugie sous la couette avant d'employer un ton sérieux pour corriger l'erreur de la jeune femme. « Erreur ! Je me laisse séduire par un petit vieux. » A mon avis, c'est tout aussi flippant car en usant de tels mots, on va finir par croire que je suis un cas désespéré. Mais, apparemment, celle qui vient de me rejoindre sous la couette semble penser autrement. En effet, voilà que la miss suggère que j'ai quelqu'un en vue. Oh bah tiens ! C'est la meilleure ! J'échappe un soupir faussement râleur quand je sens son petit coup de coude. « N'insiste pas autant... Tu vas ruiner tout le romantisme de mon histoire. » J'échappe un rire avant de me tourner sur le côté pour pouvoir observer plus facilement ma cousine. « Je n'ai pas vraiment des vues sur quelqu'un mais j'ai fait une rencontre intéressante, il y a quelques jours. » J'agite mes sourcils dans l'unique but de l'émoustiller. « Il m'a offert un cocktail dans un bar mais tu sais il ne s'est pas réellement montré très entreprenant avec moi. Il était plutôt charmeur mais rien de plus.. » Je passe délicatement mon doigt sur mes lèvres avant d'afficher une grimace par simple passion. J'adore montrer de sales tronches. « Je crois que j'ai dû lui couper la chique en parlant. » J'échappe un rire. « Mais si j'ai lancé cette soirée couette, c'est surtout pour t'entendre parler. » Et au même moment, je me relève d'une traite, me mettant debout sur son lit sans oublier de la pointer du doigt. « Parle ! »
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On ne choisit pas sa famille mais je n'ai pas à me plaindre vu la relation fusionnelle que j'entretiens depuis toujours avec ma cousine. Nos deux cercles familiaux sont très proches, se soutiennent sans cesse mais passent également énormément de temps à se taquiner. J'adore l'idée d'être cette aînée un peu ridicule et excessive qui tente de protéger sa cadette un maximum. Malheureusement, plus le temps passe, moins je parviens à exercer une pression sur l'étudiante. Je le comprends notamment avec les mots qu'elle emploie depuis tout à l'heure. Ha Ni a bien changé. C'est devenu une femme. Que dis-je ? Une belle femme très intelligente. J'aimerais juste qu'elle sache encore apprécier la véritable valeur des cadeaux que je pourrais lui offrir. Si les étudiants disent qu'ils manquent de moyens, qu'est-ce qu'on devrait dire pour moi ? En tout cas, j'ai l'impression que je ne suis pas la seule personne qui s'avère déçue dans cette chambre. Tournant la tête pour me donner un faux air de diva, je décide finalement de changer de sujet de conversation. Hors de question d'évoquer cette histoire de coca pour le restant de la soirée ! J'ai déjà dû me battre avec quelques clients aujourd'hui, ce n'est certainement pas pour me lancer dans un débat dont tout le monde s'en fiche excepté ma cousine adorée. Mais, je compte bien me rattacher auprès d'elle d'une autre manière. Dans un premier temps, je m'amuse à flatter ses talents de danseuse dés qu'elle porte son pyjama. Dans un second temps, je me lance dans une histoire de commérages comme de vulgaires adolescentes. Mais au fond, je crois que j'en suis restée une depuis le temps. En tenue, je me réfugie sous la couette avant d'employer un ton sérieux pour corriger l'erreur de la jeune femme. « Erreur ! Je me laisse séduire par un petit vieux. » A mon avis, c'est tout aussi flippant car en usant de tels mots, on va finir par croire que je suis un cas désespéré. Mais, apparemment, celle qui vient de me rejoindre sous la couette semble penser autrement. En effet, voilà que la miss suggère que j'ai quelqu'un en vue. Oh bah tiens ! C'est la meilleure ! J'échappe un soupir faussement râleur quand je sens son petit coup de coude. « N'insiste pas autant... Tu vas ruiner tout le romantisme de mon histoire. » J'échappe un rire avant de me tourner sur le côté pour pouvoir observer plus facilement ma cousine. « Je n'ai pas vraiment des vues sur quelqu'un mais j'ai fait une rencontre intéressante, il y a quelques jours. » J'agite mes sourcils dans l'unique but de l'émoustiller. « Il m'a offert un cocktail dans un bar mais tu sais il ne s'est pas réellement montré très entreprenant avec moi. Il était plutôt charmeur mais rien de plus.. » Je passe délicatement mon doigt sur mes lèvres avant d'afficher une grimace par simple passion. J'adore montrer de sales tronches. « Je crois que j'ai dû lui couper la chique en parlant. » J'échappe un rire. « Mais si j'ai lancé cette soirée couette, c'est surtout pour t'entendre parler. » Et au même moment, je me relève d'une traite, me mettant debout sur son lit sans oublier de la pointer du doigt. « Parle ! »Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Lun 26 Sep 2016 - 23:50
À chaque fois, c'est la même histoire. Quand je prends le dessus sur ma cousine, voilà que celle-ci se défile. J'aurais réellement dû prendre une vidéo d'elle en train de boire du coca. Contre une pro-bio, il n'y a pas mieux comme moyen de pression. J'aurais pu lui faire faire tout ce que je veux en échange de mon silence. Dommage... Mais je ne me laisse pas abattre. La prochaine fois sera la bonne. Je n'en ai pas fini et faire avouer à ma cousine qu'il lui arrive d'aimer des choses toutes droit sorties de quelques usines industrielles restent l'un de mes plus grands objectifs. Ou pas... Mais un peu quand même parce que je sais que ça l'embête et j'aime bien l'embêter. D'ailleurs, en parlant de ça, je ne peux m'empêcher de ramener sur le tapis son histoire de petit vieux. Mais, pour être honnête, tout cela a clairement le don de m'attrister. Eun Hye est tellement belle. Alors j'ose quand même espérer que les papi ne sont pas les seuls hommes à tomber sous le charme de ma cousine. Ainsi, pleine d'espoirs, je tente de lui tirer les vers du nez et un énorme sourire prend possession de mon visage quand elle commence à me dire qu'elle a fait une rencontre pour le moins intéressante, il y a quelques temps. Toutefois, mon enthousiasme retombe bien vite, à ses dernières paroles. « Yaah ! Ne me dis pas que tu l'as saoulé avec tes histoires de nourriture biologique et de lutte contre les OGM ?! » Une expression faussement sévère mais aussi un peu désespérée s'empare de mon visage, alors que j'hoche la tête de gauche à droite. Et sans même attendre de réponse de sa part, je lâche, dans un soupir : « Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, franchement ?! » M'enfin, je peux bien parler... Mes ex petits copains m'ont presque tous quitté parce que je suis trop obsédée par mes histoires de complots et, aujourd'hui, même s'il m'arrive de rencontrer quelques hommes, les relations que j'entretiens avec eux ne durent jamais bien longtemps. À croire que les Yoon sont maudits, quand il est question d'amour. Mais peu importe. Ce n'est pas comme si c'était dans mes priorités, également... Personnellement, j'ai toujours préféré faire passer mes études et mon rêve de devenir paléontologue avant une quelconque relation amoureuse. Ainsi, après que ma cousine se soit levée sur mon lit, avant de me pointer du doigt, je laisse échapper un rire et finis par lâcher : « Tu sais très bien que trouver quelqu'un n'est absolument pas dans mes priorités... » Pas sûre que dans quelques années, je tienne encore ce discours parce qu'on ne va pas se mentir... Je n'ai pas non plus envie de finir vieille fille. Mais c'est en tout cas celui que je me plais à tenir, aujourd'hui, et ce pour plusieurs raisons. « Je suis beaucoup trop bien dans mon célibat. Je n'ai pas envie d'avoir à me coltiner quelqu'un. Puis, j'ai trop de choses a penser pour chercher... » De toute façon, j'ai toujours entendu dire que l'amour ne nous tombait dessus que lorsqu'on s'y attendait le moins. Alors à quoi bon le chercher ? Suffit juste d'être patient. Et ça tombe bien, patienter c'est ce que je sais faire de mieux. Enfin, dans une certaine mesure... Adressant donc un sourire à ma cousine, je me contente d'ajouter : « Ça viendra quand ça voudra venir... » Pour l'instant, je profite de ma condition de célibataire et je peux vous assurer qu'être célibataire a énormément d'avantages... Mais soit. Ramenant mes deux bras au dessus de ma tête, je m’étire légèrement et laisse échapper un bâillement pas du tout discret... « Fiou... Faut croire que notre petite course poursuite de tout à l'heure m'a également pas mal crevé, à moi aussi... » Puis alors que Eun Hye reprend sa place à côté de moi, je me tourne vers elle et lui demande : « Tu travailles aussi, demain ? »
tonight, we'll eat villains
yoon eun hye & yoon ha ni
À chaque fois, c'est la même histoire. Quand je prends le dessus sur ma cousine, voilà que celle-ci se défile. J'aurais réellement dû prendre une vidéo d'elle en train de boire du coca. Contre une pro-bio, il n'y a pas mieux comme moyen de pression. J'aurais pu lui faire faire tout ce que je veux en échange de mon silence. Dommage... Mais je ne me laisse pas abattre. La prochaine fois sera la bonne. Je n'en ai pas fini et faire avouer à ma cousine qu'il lui arrive d'aimer des choses toutes droit sorties de quelques usines industrielles restent l'un de mes plus grands objectifs. Ou pas... Mais un peu quand même parce que je sais que ça l'embête et j'aime bien l'embêter. D'ailleurs, en parlant de ça, je ne peux m'empêcher de ramener sur le tapis son histoire de petit vieux. Mais, pour être honnête, tout cela a clairement le don de m'attrister. Eun Hye est tellement belle. Alors j'ose quand même espérer que les papi ne sont pas les seuls hommes à tomber sous le charme de ma cousine. Ainsi, pleine d'espoirs, je tente de lui tirer les vers du nez et un énorme sourire prend possession de mon visage quand elle commence à me dire qu'elle a fait une rencontre pour le moins intéressante, il y a quelques temps. Toutefois, mon enthousiasme retombe bien vite, à ses dernières paroles. « Yaah ! Ne me dis pas que tu l'as saoulé avec tes histoires de nourriture biologique et de lutte contre les OGM ?! » Une expression faussement sévère mais aussi un peu désespérée s'empare de mon visage, alors que j'hoche la tête de gauche à droite. Et sans même attendre de réponse de sa part, je lâche, dans un soupir : « Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, franchement ?! » M'enfin, je peux bien parler... Mes ex petits copains m'ont presque tous quitté parce que je suis trop obsédée par mes histoires de complots et, aujourd'hui, même s'il m'arrive de rencontrer quelques hommes, les relations que j'entretiens avec eux ne durent jamais bien longtemps. À croire que les Yoon sont maudits, quand il est question d'amour. Mais peu importe. Ce n'est pas comme si c'était dans mes priorités, également... Personnellement, j'ai toujours préféré faire passer mes études et mon rêve de devenir paléontologue avant une quelconque relation amoureuse. Ainsi, après que ma cousine se soit levée sur mon lit, avant de me pointer du doigt, je laisse échapper un rire et finis par lâcher : « Tu sais très bien que trouver quelqu'un n'est absolument pas dans mes priorités... » Pas sûre que dans quelques années, je tienne encore ce discours parce qu'on ne va pas se mentir... Je n'ai pas non plus envie de finir vieille fille. Mais c'est en tout cas celui que je me plais à tenir, aujourd'hui, et ce pour plusieurs raisons. « Je suis beaucoup trop bien dans mon célibat. Je n'ai pas envie d'avoir à me coltiner quelqu'un. Puis, j'ai trop de choses a penser pour chercher... » De toute façon, j'ai toujours entendu dire que l'amour ne nous tombait dessus que lorsqu'on s'y attendait le moins. Alors à quoi bon le chercher ? Suffit juste d'être patient. Et ça tombe bien, patienter c'est ce que je sais faire de mieux. Enfin, dans une certaine mesure... Adressant donc un sourire à ma cousine, je me contente d'ajouter : « Ça viendra quand ça voudra venir... » Pour l'instant, je profite de ma condition de célibataire et je peux vous assurer qu'être célibataire a énormément d'avantages... Mais soit. Ramenant mes deux bras au dessus de ma tête, je m’étire légèrement et laisse échapper un bâillement pas du tout discret... « Fiou... Faut croire que notre petite course poursuite de tout à l'heure m'a également pas mal crevé, à moi aussi... » Puis alors que Eun Hye reprend sa place à côté de moi, je me tourne vers elle et lui demande : « Tu travailles aussi, demain ? »Invité
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Re: tonight, we'll eat villains | 2yoon ♥ | Ven 14 Oct 2016 - 21:09
N’étant pas en train de vivre une expérience sentimentale très forte, je me contente d’évoquer une simple rencontre avec un jeune homme dans un bar. Toutefois, celui-ci ne s’est pas montré très séducteur avec moi. Oh, il m’a évidemment fait quelques compliments mais on ne peut pas dire que son numéro est convaincant. D’habitude, dans ce genre d’endroits, les hommes ont tendance à vouloir jouer avec une femme, le temps d’une soirée. Je ne recherche pas ce genre de relations. Alors, j’ai tendance à penser que cet homme aurait pu partir si je ne lui plaisais pas. Cependant, la réaction de ma cousine sème un nouveau doute dans mon esprit. Une mine choquée sur le visage, je la regarde avant de tenter de me rappeler de cette soirée. Est-ce que je lui ai parlé de ces nombreuses convictions qui dictent ma vie ? Si oui, à quel moment ? Il aurait pu tenter sa chance jusqu’au bout mais malheureusement j’aurais tout détruit en lui évoquant ma lutte ? Je fronce légèrement les sourcils et réponds à la jeune femme : « Et même si j’ai parlé de ça, où est le mal ? Je suis une femme avec des convictions, ça devrait les intéresser, non ? » Je pousse un soupir et ajoute : « S’ils préfèrent parler de maquillage, ils n’ont qu’à aller au cirque. » Est-ce que je commence à râler ? Un peu. Ainsi, je préfère découvrir ce qui se cache dans le cœur de mon étudiante préférée. Néanmoins, ma curiosité n’est pas satisfaite mais ce n’est pas surprenant venant de sa part. « Dire que tes parents me confiaient leur envie d’être grands-parents. Ils vont devoir encore attendre un long moment. » Je fais un bisou sur la joue de ma cousine. Je comprends son point de vue mais le temps passe vite et elle aura toujours des préoccupations qui pourraient l’empêcher de vouloir trouver quelqu’un. Enfin, je suppose… Laissant un silence s’installer entre nous, ce dernier est détruit par un bâillement d’Ha Ni. Décidément, les Yoon ne sont pas douées pour la discrétion. J’esquisse un sourire à cette pensée avant d’être finalement contaminée par son baille. L’imitant, je tourne ensuite ma tête vers la jeune femme. Notre petite course l’a fatigué ? Il était temps. « Ah la jeunesse… Elle a bien changé. » Dis-je tout en fermant un peu mes yeux, victime d’un sacré coup de barre. Je suppose que je viens d’entamer ma digestion correctement. « Oui, je dois y être pour 8h30 mais je pourrais récupérer dans deux jours. Enfin ! » Je m’étire avant de bailler une nouvelle fois. « Et toi ? Rassure-moi, tu pourras t’occuper de laver mon cadavre demain matin, au réveil ?! »
tonight, we'll eat villains
yoon eun hye & yoon ha ni
N’étant pas en train de vivre une expérience sentimentale très forte, je me contente d’évoquer une simple rencontre avec un jeune homme dans un bar. Toutefois, celui-ci ne s’est pas montré très séducteur avec moi. Oh, il m’a évidemment fait quelques compliments mais on ne peut pas dire que son numéro est convaincant. D’habitude, dans ce genre d’endroits, les hommes ont tendance à vouloir jouer avec une femme, le temps d’une soirée. Je ne recherche pas ce genre de relations. Alors, j’ai tendance à penser que cet homme aurait pu partir si je ne lui plaisais pas. Cependant, la réaction de ma cousine sème un nouveau doute dans mon esprit. Une mine choquée sur le visage, je la regarde avant de tenter de me rappeler de cette soirée. Est-ce que je lui ai parlé de ces nombreuses convictions qui dictent ma vie ? Si oui, à quel moment ? Il aurait pu tenter sa chance jusqu’au bout mais malheureusement j’aurais tout détruit en lui évoquant ma lutte ? Je fronce légèrement les sourcils et réponds à la jeune femme : « Et même si j’ai parlé de ça, où est le mal ? Je suis une femme avec des convictions, ça devrait les intéresser, non ? » Je pousse un soupir et ajoute : « S’ils préfèrent parler de maquillage, ils n’ont qu’à aller au cirque. » Est-ce que je commence à râler ? Un peu. Ainsi, je préfère découvrir ce qui se cache dans le cœur de mon étudiante préférée. Néanmoins, ma curiosité n’est pas satisfaite mais ce n’est pas surprenant venant de sa part. « Dire que tes parents me confiaient leur envie d’être grands-parents. Ils vont devoir encore attendre un long moment. » Je fais un bisou sur la joue de ma cousine. Je comprends son point de vue mais le temps passe vite et elle aura toujours des préoccupations qui pourraient l’empêcher de vouloir trouver quelqu’un. Enfin, je suppose… Laissant un silence s’installer entre nous, ce dernier est détruit par un bâillement d’Ha Ni. Décidément, les Yoon ne sont pas douées pour la discrétion. J’esquisse un sourire à cette pensée avant d’être finalement contaminée par son baille. L’imitant, je tourne ensuite ma tête vers la jeune femme. Notre petite course l’a fatigué ? Il était temps. « Ah la jeunesse… Elle a bien changé. » Dis-je tout en fermant un peu mes yeux, victime d’un sacré coup de barre. Je suppose que je viens d’entamer ma digestion correctement. « Oui, je dois y être pour 8h30 mais je pourrais récupérer dans deux jours. Enfin ! » Je m’étire avant de bailler une nouvelle fois. « Et toi ? Rassure-moi, tu pourras t’occuper de laver mon cadavre demain matin, au réveil ?! »Contenu sponsorisé
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