J'étais en train de dormir paisiblement quand l'alarme à incendie s'est déclenchée. Et j'vous raconte pas le saut de malade que j'ai fait dans mon lit, avant de lâcher un "OH MON DIEU, Y'A LE FEU !" tandis que mes colocs de chambre peinaient à immerger. Me levant ensuite en quatrième vitesse, j'ai attrapé ma peluche licorne que j'ai serré fortement dans mes bras, avant de quitter la chambre en courant. Mais non, il n'y avait pas le feu, en fait... C'était pire que ça. L'apocalypse. Tous les murs du couloir étaient tagués. Ca puait la javel et il y avait de la mousse sur le sol. J'ai donc regardé autour de moi, avant d'apercevoir quelqu'un que je ne connaissais que trop bien. "NAM CHUNG SU ! QU'EST-CE QUE TU AS ENCORE FAIT ?" Le pointant du doigt, je me mis à courir vers lui, en prenant garde à ne pas glisser sur le sol complètement trempé, tandis que celui-ci s'en prenait à notre présidente.

Bon ok, Kwan Hee admettait volontiers qu’il n’avait pas été très galant, il aurait du demander la permission, mais quand une tigresse le plaque au sol comme ça… c’est une invitation au viol ! Visiblement, la pulpeuse présidente des Sango était une agressive tigresse, comme en témoigna son genou qui cogna judicieusement entre ses cuisses. Le garçon se tendit dans un cri de supplice, un éclair de douleur irradiant dans son corps tout entier. Presque au même moment, le poids de son agresseur d’envola quand un camarade qu’il reconnu comme étant Chung Su vint s’en saisir pour me dégager. Bénit soit-il. Pétri de douleur, Kwan Hee lui envoyé une louange silencieuse et entreprit de ramper en couinant vers la porte ouverte, la vue brouillée par le mal qui secouait son petit corps blanc et maigre, donc l’épicentre se situé à l’endroit de son pelvis. La garce, elle n’y était pas allé de main morte, un peu de respect pour la fertilité d’autrui ne faisait pas de mal tout de même. Dans un élan désespéré, il se redressa, courbé en deux, une main pressé sur la source de toute cette souffrance, et reprit sa progression. Il allait atteindre la sortie quand il se sentit à nouveau entravé par un type qui le saisit par les hanches pour le plaquer au sol. Kwan Hee tituba, soudain saisit par une douloureuse fureur. « PUTAIN FAIS PAS CHIER CONNARD, JE VIENS DE PERDRE UNE BOULE, Y A POUCE. » Rugit-il en pivotant, tentant une hasardeuse demi-balayette faucheuse de la mort qui tue.

Merde, c'te poisse. Voila qu'une autre nana vient de débarquer dans la chambre. Hey mais c'est... "Kee Young ?" J'la regarde, surpris. Donc les roses se sont alliés aux bleus si j'comprends bien ? Ils vont tous le regretter. Ma vengeance sera terrible. Enfin. La vengeance des verts sera terrible, devrais-je même dire. Bon... J'ai pas l'intention de faire du mal à Su Nah ou même à la vice présidente des bleus parce que c'pas mon genre de lever la main sur les nanas mais on peut toujours leur faire croire que ce sera le cas, non ? Un sourire espiègle sur le visage, je lance donc un "Jung Hwa, choppe là ! On va les enfermer toutes les deux !" Deux pour le prix d'une, c'est cool. Sauf que Kee Young, elle se met à nous taper avec les oreillers et, en plus, Su Nah profite de mon moment d'inattention pour m'échapper et me sauter sur le dos. C'est qu'elle me mord en plus ! « Hey mais t'es complètement folle, espèce de cannibale ! » Wow. J'suis un peu dépassé par les événements. Faut vraiment qu'on reprenne le dessus. Je recule vers mon lit et tente de faire tomber Su Nah dessus. Vois la honte si on se fait maîtriser par des nanas quoi...